UNIVERSITÉ PARIS 1 PANTHÉON-SORBONNE U.F.R. 01 – U.F.R. 03 – U.F.R. 05 – U.F.R. 26 – I.R.E.S.T. – supérieures
Droit, Administration et secteurs publics Histoire de l’Art et Archéologie Droit des Affaires Études juridiques générales Institut de recherche et d’études du Tourisme
LICENCE « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE » MASTER PROFESSIONNEL TOURISME Spécialité « Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique »
MASTER 1 RECHERCHE « HISTOIRE DE L’ART / OPTION DROIT » MASTER 2 PROFESSIONNEL « MARCHÉ DE L’ART »
2010 / 2011
UFR 01 - Droit, Administration et secteurs publics Directrice : Mme Maryse DEGUERGUE Secrétariat : Centre Panthéon - Bureau 416 12 place du Panthéon 75005 PARIS Tél. : 01 44 07 77 38 Courriel :
[email protected] Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 16h
UFR 05 - Droit des Affaires Directrice : Mme Martine BOIZARD Secrétariat : Centre Panthéon - Bureau 414 (Master 1) 12 place du Panthéon 75005 PARIS Tél. : 01 44 07 77 35 Courriel :
[email protected] Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 16h
UFR 03 - Histoire de l’Art et Archéologie Directeur : M Michel POIVERT Responsable administratif : M. Laurent RADIGUET Secrétariat : Institut d’Art et d’Archéologie - Bureau 102 3 rue Michelet 75006 PARIS Tél. : 01 53 73 71 11 Courriel :
[email protected] Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et 14h à 16h, le mardi de 9h30 à 16h30
UFR 26 - Études juridiques générales Directeur : M. Emmanuel JEULAND Responsable administrative : Mme Michèle ODECROT Secrétariat : Centre Panthéon - Bureau 206 (L1 et L2) - Bureau 208 (L3) 12 place du Panthéon 75005 PARIS Tél. : 01 44 07 77 58 (L1 et L2) - 01 44 07 77 60 (L3) Courriel :
[email protected] Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 16h
3
Les informations contenues dans cette brochure imprimée en juillet 2010 sont susceptibles de modifications. La version la plus récente est à consulter sur le site internet de Paris 1 composante UFR03
Légendes des vignettes (de gauche à droite) : Institut d’art et d’archéologie - Centre Michelet, 3 rue Michelet Paris 6e Façade du Ministère de la Culture et de la Communication Musée des arts décoratifs Bibliothèque de l’Institut d’art et d’archéologie Panneaux d’exposition dans le hall de l’INHA Centre Panthéon, 12 place du Panthéon Paris 5e - Photo : Service Communication Photographies : A. Barroche, UFR 03
4
SOMMAIRE
SOMMAIRE Présentation générale
7
Le Plagiat
9
LICENCE « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE » Licence « Droit – Histoire de l’Art et Archéologie » année 1 Organisation des enseignements Thèmes des cours
Licence « Droit – Histoire de l’Art et Archéologie » année 2 Organisation des enseignements Thèmes des cours
Licence « Droit – Histoire de l’Art et Archéologie » année 3 Organisation des enseignements Thèmes des cours
9 11 12 15 17 18 21 23 24
Contrôle des connaissances 29
Règlement
35
Présentation des masters
MASTER PROFESSIONNEL 1 et 2 - MENTION TOURISME Spécialité « Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique » Master Professionnel année 1 et 2 / Spécialité « Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique » 37 Présentation 39 43 Master 1 – Organisation des enseignements Master 2 – Organisation des enseignements 45 Préparation de la rentrée universitaire 2010/2011 47 Validation des Acquis / Validation des Acquis de l’Expérience 48 MASTER 1 RECHERCHE Master Recherche année 1 / « Histoire de l’Art – Option Droit » Organisation des enseignements Règlement du contrôle de connaissance /
49 51 53
Master Recherche année 1 / « Droit des affaires – Option Histoire de l’Art » Renseignements auprès de l’UFR 05 – Droit des Affaires
MASTER 2 PROFESSIONNEL - « MARCHÉ DE L’ART » Master Professionnel année 2 « Marché de l’art »
Bibliothèques
59 61 62 63 67 73
Tutorat
75
Mobilité à l’étranger
77
Calendrier de l’année universitaire 2010 / 2011
79
Présentation Organisation des enseignements Thèmes des cours Contrat pédagogique /
5
PRESENTATION GENERALE
PRÉSENTATION GÉNÉRALE Cette licence originale est destinée à former des spécialistes compétents dans deux champs disciplinaires - le droit d’une part, l’histoire de l’art et l’archéologie d’autre part - qui trouvent leur point de convergence dans le domaine du patrimoine. Pour l’instant, l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne est le seul établissement public au niveau national à offrir cette formation.
Les enseignements se répartissent entre les principales matières juridiques générales (Droit constitutionnel, Droit administratif, Droit civil, Droit des sociétés) et d’autres plus spécialisées telles que droit public du patrimoine, etc. En histoire de l’art et archéologie, de façon semblable, les étudiants suivent des enseignements généraux, tels que art antique, art médiéval, art des temps modernes, art contemporain, et peuvent ensuite approfondir leurs connaissances dans une série de spécialités, telles que marché de l’art et collections, objets d’art, institutions artistiques du XXe siècle. En outre, ils doivent tous suivre des cours de langue et d’informatique. Du fait de sa spécificité cette formation correspond à une filière sélective qui accueille un effectif de soixante dix étudiants recrutés à l’échelon national parmi les titulaires du baccalauréat. En cours de parcours, la validation de diplômes et la validation des acquis de l’expérience professionnelle sont possibles.
Les objectifs professionnels consistent à former des juristes actifs dans les organismes culturels français et internationaux. Les institutions concernées sont les sociétés de ventes volontaires de meubles, les offices et chambres des commissaires priseurs, les collectivités territoriales, le Ministère de la culture ou les services culturels des autres ministères, les organismes privés (associations et fondations d'entreprise notamment) intervenant dans le secteur de la culture et du patrimoine, etc. Elle donne accès aux concours de commissaires priseurs et des collectivités territoriales ainsi qu’aux concours administratifs. Elle permet de présenter l’examen d’accès au stage dont l’issue favorable autorise à diriger des ventes volontaires de meubles et d’objets d’art aux enchères publiques. La bi-licence « droit-histoire de l’art et archéologie » délivrée par l’Université Paris I a été habilitée par le Ministère de la Justice au titre des diplômes admis en dispense des diplômes requis pour diriger des ventes volontaires aux enchères publiques (article 1er : à l’article 3 de l’arrêté du 8 avril 2002 fixant la liste des diplômes admis en dispense des diplômes nationaux en droit et en histoire de l’art, arts appliqués, archéologie ou arts plastiques, il est ajouté un 4e alinéa ainsi rédigé : le diplôme de bi-licence, droit histoire de l’art et archéologie délivré par l’Université Paris I Panthéon Sorbonne).
La bi-licence ouvre droit à l’entrée en M1 soit au Master Droit, option Histoire de l’art soit au Master Histoire de l’art, option Droit. Elle permet également aux étudiants de faire acte de candidature, en premier rang, au master pro (M1 et M2) « Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique » commun à l’UFR histoire de l’art et archéologie et à l’Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures du Tourisme (IREST), au Master 2 professionnel « Marché de l’art » et à d’autres Masters recherche et professionnels des U.F.R. juridiques et de l’ U.F.R. histoire de l’art et archéologie.
7
LE PLAGIAT
LE PLAGIAT
Le recours de plus en plus fréquent à l’Internet a considérablement augmenté ces dernières années les cas avérés de plagiat dans les travaux des étudiants. Non seulement la tentation du copier-coller est grande, mais encore des sites commerciaux n’hésitent désormais plus à vendre divers travaux, bons ou mauvais. Le Petit Robert donne les définitions suivantes : Plagiaire : « Personne qui pille ou démarque les ouvrages des auteurs. V. Contrefacteur, copiste, imitateur. » Plagiat : « Action du plagiaire, vol littéraire. V. Copie, emprunt, imitation ». Plagier : « Copier (un auteur) en s’attribuant indûment des passages de son œuvre. V. Imiter, piller ». Le plagiat implique donc la copie textuelle de l'œuvre d'autrui – ou d’une partie de l'œuvre d’autrui (phrase ou proposition) – sans le recours aux signes diacritiques usuels ou sans la référence explicite à une publication précise. Le plagiat s’entend aussi lorsque les mots d’autrui ont été modifiés dans l’intention de conserver le sens tout en amendant la forme : par exemple, substituer l’adverbe « toutefois » par « néanmoins », etc. De même, changer l’ordre des mots, des propositions ou des phrases d’un texte peut être assimilé à du plagiat. Le pillage illicite d’autrui s’étend bien entendu à la traduction littérale en français d’écrits en langues étrangères. Enfin, le plagiat concerne tant les ouvrages publiés que les sites Internet ou les travaux académiques reproduits avec ou sans le consentement de son auteur.
Toute partie de travail reposant sur du plagiat sera considérée comme nulle, à l’écrit comme à l’oral. Dans tous les cas, l’étudiant(e) fera l’objet d’un rapport transmis en conseil de discipline. Il y a depuis quelques années une jurisprudence des commissions disciplinaires des établissements universitaires. Les sanctions appliquées sont par ordre croissant : avertissement, blâme, interdiction d’inscription dans l’établissement (ou tous les établissements publics d’enseignement supérieur) pour une durée d’un à cinq ans. Ces sanctions sont proportionnelles à la gravité de la faute. L’attribution d’une sanction entraînera également l’annulation des examens. Pour éviter tout soupçon de plagiat, les étudiants veilleront à rapporter à leur auteur les idées ou concepts dont ils ne seraient pas en toute bonne foi le créateur. Pour ce faire, ils donneront les références précises de leurs sources, notamment au moyen de notes de bas de page. Celles-ci accréditent scientifiquement toutes leurs allégations, autant qu’elles permettent à l’examinateur de retrouver aisément la source d’information : nom de l’auteur, titre de la publication (livre ou article), lieu et année de publication, ainsi que la (ou les) page(s) exacte(s) concernée(s) ; pour un site Internet, adresse URL et date de consultation. Ceci vaut tant pour la paraphrase que pour la citation. Cette dernière doit par ailleurs être strictement encadrée par des guillemets ouvrant et fermant. Les étudiants veilleront par ailleurs à éviter le recours à des sites web non scientifiques. En particulier, l’encyclopédie libre et communautaire Wikipédia ne constitue en aucun cas une référence acceptable, car ses articles, rédigés collectivement et non signés, ne sont contrôlés par aucune autorité scientifique.
9
LICENCE 1 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
LICENCE 1 « Droit - Histoire de l’Art et Archéologie »
11
LICENCE 1 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
LICENCE 1 « Droit - Histoire de l’Art et Archéologie » - Organisation des enseignements RESPONSABLES : CHRISTINE GODRON-BOILLOT / QUITERIE CAZES
Semestre 1
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF.
CREDITS
UE FONDAMENTALE 2
1 1 1 1
UE MÉTHODOLOGIE
1
6 6 5 5 2 3 3
UE FONDAMENTALE 1
VOLUME SEMESTRIEL PAR
MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE Introduction au Droit Droit Constitutionnel Art des temps modernes (Renaissance) Art antique Méthodologie juridique (dont 6h d’informatique) Méthodes et cadre législatif Anglais
30
ETUDIANT
CM TD DUREE DUREE 39h 18h 39h 18h 26h 19h30 26h 19h30 18h 19h30 18h) 149h30
111h
DUREE TOTALE
57h 57h 47h30 47h30 18h 19h30 18h 260h30
Semestre 2
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF. CREDITS
UE FONDAMENTALE 2
1 1 1 1
UE COMPLÉMENTAIRE
1
UE FONDAMENTALE 1
5 5 6 6 3
2 3 VOLUME SEMESTRIEL PAR ETUDIANT
MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE Droit de la famille La Constitution de la Ve République Art contemporain (XIXe) Art contemporain (XXe) 1 matière à choisir parmi : • Introduction au droit européen • Histoire du droit (les institutions de l’antiquité) Méthodes en Histoire de l’Art Anglais
30
CM TD DUREE DUREE 39h 18h 39h 18h 26h 19h30 26h 19h30 39h
19h30 188h30
DUREE TOTALE
57h 57h 45h30 45h30 39h
18h
19h30 18h
93h
281h30
Bonification : sport ou activités culturelles (S1 et/ouS2); au 2e semestre, LV2, ou stage.
13
LICENCE 1 « Droit - Histoire de l’Art et Archéologie » - Thèmes des cours DROIT
INTRODUCTION
AU DROIT
(S 1)
Notions Fondamentales du droit (la règle de droit, des éléments de philosophie du droit, les sources du droit, le système juridictionnel, les droits subjectifs, les sujets de droit …) et apprentissages des techniques juridiques de base quelle que soit la discipline juridique (la règle de droit, l’interprétation de la loi, le droit transitoire, la preuve, le procès…)
DROIT
CONSTITUTIONNEL
(S 1)
Théorie constitutionnelle générale. Présentation des grands principes institutionnels et des principaux régimes politiques étrangers. Histoire constitutionnelle française.
METHODOLOGIE METHODES DROIT
JURIDIQUE
(S 1)
ET CADRE LEGISLATIF
DE LA FAMILLE
(S 1)
(S 2)
Droit de la famille, dans ses aspects extrapatrimoniaux (le mariage, le concubinage, le divorce, les liens de filiation, leur établissement, leur contestation et leurs conséquences juridiques, les rapports intra-familiaux. Droit des personnes (état-civil, incapacités, droits de la personnalité…)
LA CONSTITUTION
DE LA
VE REPUBLIQUE (S 2)
La Ve République et les institutions actuelles de la France.
INTRODUCTION HISTOIRE
AU DROIT EUROPEEN
(S 2)
DU DROIT (LES INSTITUTIONS DE L’ANTIQUITE)
(S 2)
HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE ART
DES TEMPS MODERNES RESPONSABLE : ANNE-LAURE IMBERT
(S 1)
RENAISSANCE Ce cours proposera un panorama de la production artistique de la Renaissance, de Giott au maniérisme. • C. MIGNOT, D. RABREAU (dir.), Temps modernes, XVe-XVIIIe, Flammarion, Histoire de l’Art, 1996
ART
ANTIQUE (S 1) RESPONSABLES : ALAIN DUPLOUY
ET
LAURE LAÜT
ART GREC Dans la première partie, le cours abordera le monde des cités grecques à travers leurs productions artistiques et matérielles. On s'attachera en particulier à la représentation de la figure humaine dans l’art grec. ART ROMAIN Dans sa seconde partie, le cours sera consacré à l’évolution de l’art romain, de la période républicaine à la fin de l’Empire, à partir d’exemples pris essentiellement en Italie et dans les provinces occidentales. La représentation de la figure humaine fera aussi l’objet d’une attention particulière, sur les décors des bâtiments (peinture, mosaïque) et dans les arts mobiliers (sculpture, céramique, verre, orfèvrerie). 14
LICENCE 1 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
• ANDREAE B., L’art romain, Citadelle et Mazenod, collection « Arts et civilisation », 1998. • BARATTE F., Histoire de l’art antique : l’art romain, Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1996. • ROUVERET A., « Rome et l'Italie jusqu'à la fin de la République », BARATTE F., « Rome impériale » in HOLTZMANN B. (éd.), L'Art de l'Antiquité, vol. 1, Les origines de l'Europe, Paris, Réunion des musées nationaux- Gallimard, 1995. • TURCAN R., L'art romain dans l'histoire. Six siècles d'expression de la romanité, Paris, Flammarion, 1995 EPI « art romain» Emplacement sur la page d’accueil des EPI : UFR 03 / L1 – Droit/Histoire de l’art et archéologie / Art romain (en accès réservé) Adresse http://epi.univ-paris1.fr/lic1droithistartarcheo
ART
CONTEMPORAIN RESPONSABLE : PIERRE WAT
:
INITIATION A L’ART DU
XIXe SIECLE (S 1)
Ce cours propose une initiation à l’histoire de l’art du XIXe siècle, de la Révolution française à la Belle Époque. Pour chaque période, les principaux courants seront étudiés (néo-classicisme, romantisme, réalisme, naturalisme, impressionnisme, post-impressionnismes et symbolismes), à travers une sélection d’œuvres confrontées à des questions transversales (la peinture d’histoire, le paysage, l’orientalisme, la modernité, l’engagement…). • HOFMANN (Werner), Une Époque en rupture, 1750-1830, Paris, Gallimard, coll. « L’Univers des formes », 1995. • VAUGHAN (William), L’Art du XIXe siècle, 1780-1850, Paris, Citadelles & Mazenod, 1989. • ROSENTHAL (Léon), Du Romantisme au réalisme, Essai sur l’évolution de la peinture en France de 1830 à 1848, Paris, 1914 (rééd. Macula, 1987). • CACHIN (Françoise), L’Art du XIXe siècle, 1850-1914, Paris, Citadelles & Mazenod, 1991. • BAUDELAIRE (Charles), Curiosités esthétiques, éd. établie par Henri Lemaitre, Paris, Garnier, 1986.
ART
CONTEMPORAIN (XXE) (S RESPONSABLE : CATHERINE WERMESTER
2)
Centré sur la période des avant-gardes historiques, le cours propose une initiation aux méthodes de lecture et d’interprétation des œuvres. Lors de chaque séance, l’on procédera ainsi à l’étude approfondie d’un ou plusieurs exemples susceptibles d’éclairer les grandes problématiques qui traversent la période prise en compte, en insistant sur les questions essentielles de terminologie.
METHODES
EN
HISTOIRE
DE L’ART
(S 2)
RESPONSABLE : Le cours aborde, depuis Giorgio VASARI du XVIe siècle jusqu’aux principaux aspects de l’histoire et de la théorie de l’art au XXe siècle, les ouvrages et les concepts qui ont construit l’histoire de l’art, en insistant sur les résultats de la méthode pour voir et décrire les œuvres dans leur historicité. • Henri ZERNER, Ecrire l’histoire de l’art, Gallimard, 1997 • Michaël PODRO, Les historiens de l’art, Gérard Monfort, 1982 • Otto PACHT, Questions de méthode et histoire de l’art, Macula, 1994
15
LICENCE 2 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
LICENCE 2 « Droit - Histoire de l’Art et Archéologie »
17
LICENCE 2 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
LICENCE 2 « Droit - Histoire de l’Art et Archéologie » - Organisation des enseignements RESPONSABLES : CHRISTINE GODRON-BOILLOT / QUITERIE CAZES
Semestre 3
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF.
CREDITS
UE FONDAMENTALE 2
1 1 1 1
UE COMPLÉMENTAIRE
1
6 6 6 6 3 3
UE FONDAMENTALE 1
VOLUME SEMESTRIEL PAR
MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE Obligations I (Contrats) Droit administratif I Création artistique : contraintes et libertés Art médiéval Droit des biens Anglais
30
ETUDIANT
CM TD DUREE DUREE 39h 18h 39h 18h 26h 19h30 26h 19h30 39h 18h 169h
93h
DUREE TOTALE
57h 57h 47h30 47h30 39h 18h 262h
Semestre 4
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF. CREDITS
UE FONDAMENTALE 2
1 1 1 1
UE COMPLÉMENTAIRE
1
UE FONDAMENTALE 1
6 6 6 6 2 2
2 VOLUME SEMESTRIEL PAR ETUDIANT
MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE Obligations II Droit administratif II Objets d’art : styles, techniques Art des temps modernes Collections, collectionneurs et marché de l’art 1 matière à choisir parmi : • Droit fiscal • Histoire des personnes et de la famille Anglais
30
CM TD DUREE DUREE 39h 18h 39h 18h 26h 19h30 26h 19h30 39h 39h
208h
DUREE TOTALE
57h 57h 45h30 45h30 39h 39h
18h
18h
93h
301h
Bonification : sport ou activités culturelles (S1 et/ouS2); au 2e semestre, LV2, ou stage.
19
LICENCE 2 « Droit - Histoire de l’Art et Archéologie » - Thèmes des cours DROIT
OBLIGATIONS I (CONTRATS) (S 3) Le contrat : l’acte unilatéral et la convention. Formation du contrat (offre, acceptation et pourparlers …) ; consentement, cause; objet ; protection du consommateur. Preuve du contrat. Force obligatoire : immutabilité, exécution de bonne foi, interprétation ; simulation ; cession de contrat. Le contrat et les tiers : principe de la relativité et contrats pour autrui. Règles propres aux contrats synallagmatiques : exception d’inexécution ; résolution pour inexécution ; théorie des risques.
DROIT
ADMINISTRATIF
I (S 3)
Sources du droit administratif. Organisation de l’administration centrale et locale. Activités (police administrative et service public).
DROIT
DES BIENS
(S 3)
Droits réels (propriété, démembrements du droit de propriété, biens complexes, copropriété…).
OBLIGATIONS II (S 4) Distinction entre la responsabilité contractuelle et délictuelle, distinction entre responsabilité civile et pénale : dommage, causalité, faute, fait de la chose, fait d’autrui et réparation.
DROIT
ADMINISTRATIF
II (S 4)
Actes juridiques (unilatéral, contractuel). Contrôle juridictionnel (contentieux de l’excès de Pouvoir et de la responsabilité).
DROIT
FISCAL
HISTOIRE
(S 4)
DES PERSONNES ET DE LA FAMILLE
(S 4)
HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE CRITIQUE D’ART RESPONSABLE : MARIE
ET CRITIQUES D’ART, GISPERT
XIXE-XXIE
SIECLES
(S 3)
« Un critique. Un Monsieur qui se mêle de ce qui ne le regarde pas » (Mallarmé). Ce cours constitue une introduction à la critique d’art dans sa dimension historique. Il s’agira de comprendre comment fonctionne la critique d’art, comment elle constitue à la fois un texte critique et un objet littéraire. Mais on cherchera aussi à comprendre la position du critique d’art, ses relations avec les artistes, sa place dans la vie artistique et son évolution. Le cours et les TD s’appuieront à la fois sur des études de textes critiques mis en rapport avec les œuvres qu’ils commentent et sur l’étude monographique de certains critiques ou revues d’art importants.
ART
MEDIEVAL (S 3) RESPONSABLES : CLAIRE MABIRE LA CAILLE, AGNES BOS,
ET
CHRISTIANE PRIGENT
LES OBJETS AU MOYEN AGE Le but de cet enseignement est d’initier les étudiants aux techniques de fabrication et de décoration employées dans les principaux artisanats médiévaux ainsi qu’à l’évolution stylistique des objets produits. Seront abordés les thèmes suivants : l’orfèvrerie (or, argent, alliages cuivreux), le verre (vitrail, verre creux), le travail de l’os et de l’ivoire, le travail du bois (meubles, vaisselle, statues), le travail du fer et de l‘acier (armes, serrurerie, ferronnerie). Programme des trois dernières semaines (Christiane Prigent) : peinture et sculpture à la fin du Moyen Age
20
LICENCE 2 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
OBJETS D’ART (S 4) RESPONSABLE : STEPHANE LAURENT STYLES, TECHNIQUES La formation au marché de l’art nécessite une connaissance précise et globale des objets. Dans le domaine des arts décoratifs, le cours a pour but d’apprendre à identifier les styles (ornements, commande, analyse formelle) et les techniques (métal, bois, pierre, tissu, verre et céramique) propres à chaque civilisation et dans le carrefour des échanges culturels et historiques. Les TD permettent une étude appliquée et didactique au moyen d’exemples pris dans les grandes collections
ART
DES TEMPS MODERNES RESPONSABLE : COLETTE NATIVEL
(S 4)
Le cours abordera la réforme des arts après le Concile de Trente. A travers quelques exemples il montrera les modifications qu'un tel mouvement apporta aux arts tant sur le plan de l'iconographie que du style. • Les temps modernes, Paris, Flammarion. D'autres références seront données au début du semestre.
COLLECTIONS, RESPONSABLE
COLLECTIONNEURS ET MARCHE DE L’ART : MARIE GISPERT
(S 4)
Ce cours est une initiation à l’histoire des collections et du marché de l’art de 1750 à nos jours. Il fournira les informations de base relatives aux dispositifs de circulation, de conservation et de mise en valeur de l’art selon les époques. Au-delà, il proposera une réflexion critique sur les “goûts” et leurs enjeux, tentera de saisir à la fois l’incidence sur et la création par les pratiques de la collection et du marché des valeurs historiques et esthétiques qui conditionnent certains rapports à l’art, de l’anticomanie du XVIIIe siècle au système des galeries contemporaines.
21
LICENCE 3 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
LICENCE 3 « Droit - Histoire de l’Art et Archéologie »
23
LICENCE 3 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
LICENCE 3 « Droit - Histoire de l’Art et Archéologie » - Organisation des enseignements RESPONSABLES : CHRISTINE GODRON-BOILLOT / QUITERIE CAZES
Semestre 5
UNITE D’ENSEIGNEMENT UE FONDAMENTALE 1
COEF. 2
UE FONDAMENTALE 2
2
UE COMPLÉMENTAIRE
1
VOLUME SEMESTRIEL PAR
CREDITS
MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE
5 3 4 4 4 4 2 2 2
Régimes de l’obligation Droit administratif des biens Droit des sociétés I Art grec Institutions artistiques 20e siècle Arts et Archéologie de l’Afrique subsaharienne Droit public du patrimoine Histoire de l’architecture moderne et contemporaine Anglais
30
ETUDIANT
CM TD DUREE DUREE 39h 18h Au choix 39h 18h 39h 26h 19h30 26h 19h30 26h 19h30 26h 26h 18h 247h
DUREE TOTALE
57h 57h 47h30 47h30 47h30 26h 26h 18h
112h30
359h30
CM TD DUREE DUREE
TOTALE
Semestre 6
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF. CREDITS
UE FONDAMENTALE 1
2
UE FONDAMENTALE 2
2
UE COMPLÉMENTAIRE
1
VOLUME SEMESTRIEL PAR ETUDIANT
MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE
DUREE
6 6
Droit des contrats spéciaux Droit des sociétés II
39h 39h
18h 18h
57h 57h
4 4 4 2 2 2
Création artistique au XVIIIe siècle Histoire de la photographie Le corps de l’artiste a l’œuvre Droit des affaires (cours de L2) Art romain Anglais
26h 26h 26h 39h 26h
19h30 19h30 19h30
18h
45h30 45h30 45h30 39h 26h 18h
112h30
333h30
30
221h
Bonification : sport ou activités culturelles (S1 et/ouS2); au 2e semestre, LV2, ou stage.
25
LICENCE 3 « Droit - Histoire de l’Art et Archéologie » - Thèmes des cours DROIT
REGIME
DE L’OBLIGATION
(S 5)
Circulation de l’obligation (cession de créance, délégation…), extinction de l’obligation.
DROIT
ADMINISTRATIF DES BIENS
(S 5)
Droit administratif des biens (théorie du domaine public, expropriation, travaux publics)
DROIT
DES SOCIETES
I (S 5)
Régime général des groupements privés.
DROIT
PUBLIC DU PATRIMOINE
(S 5)
Historique de la protection du patrimoine et institutions administratives Droit public du patrimoine immobilier (monuments historiques, espaces protégés, archéologie) Droit public du patrimoine mobilier (collections publiques, objets protégés, trésors nationaux) .
DROIT
DES CONTRATS SPECIAUX
(S 6)
Sûretés réelles (hypothèque, gage…), sûretés personnelles…
DROIT
DES SOCIETES
II (S 6)
DROIT
DES AFFAIRES
(S 6)
Eléments fondamentaux du statut des entreprises commerciales : quelles sont-elles, quelles sont leurs obligations, quels sont les moyens dont elles disposent dans l’exercice de leur activité (cours de L2).
HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE ART
GREC
(S 5)
RESPONSABLE : ALAIN DUPLOUY Le cours propose une série de questions approfondies sur les productions artistiques de la Grèce antique. On s'attachera à comprendre la place et le rôle des producteurs d'art, artistes ou artisans, ainsi que le statut de l’objet manufacturé dans les sociétés grecques. Le cours portera plus spécifiquement cette année sur l’art hellénistique. Dans le cadre des travaux dirigés, on s’intéressera à la constitution de l'art grec dans le champ des disciplines du savoir contemporain. À travers les époques, les courants historiographiques et les personnalités, la manière dont les historiens de l'art ont porté leur regard et ont construit leur discours sur les objets antiques a fortement changé. Pour plus d'informations, http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr
INSTITUTIONS
ARTISTIQUES
20E
SIECLE
(S 5)
RESPONSABLE : Le cours propose une initiation à l’histoire des institutions artistiques françaises à l’époque contemporaine. Il expose les conditions dans lesquelles l’Académie céda peu à peu la place au marché de l’art comme instance de légitimation et rappelle le fonctionnement du système des arts au XIXe siècle. Enfin, il revient sur les différentes politiques culturelles engagées au XXe, en insistant sur leurs convergences comme sur leurs antagonismes. Ces informations de base, nécessaires au regard rétrospectif de l’historien de l’art, visent à éclairer les réflexions tout actuelles consacrées tant aux institutions et politiques culturelles qu’au rôle et à la place de l’art dans le monde contemporain.
26
LICENCE 3 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
ARTS
ET ARCHEOLOGIE DE L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE DES
1ER
ET
2EME
MILLENAIRES DE NOTRE ERE RESPONSABLE : ALAIN PERSON AUTRE ENSEIGNANTS : JULIEN VOLPER ET LAURENCE GARENNE-MAROT Cette période est celle de l’émergence, dans cette région, de pouvoirs politiques centralisés, d’États, émergence souvent liée, selon les textes arabes et l’archéologie, au grand commerce transsaharien et à l’islamisation. C’est aussi celle de l’existence de grands sites archéologiques, interprétés parfois comme traces de cultures urbaines ; celle, enfin, d’une maîtrise remarquable des techniques de production et de façonnage d’objets et d’œuvres en métal (fer et cuivres). L’approche de ces thèmes par le terrain africain interpelle sérieusement les confortables idées reçues quant à un modèle de développement des sociétés aux étapes obligées. Les sites ruraux et urbains « médiévaux », leurs nécropoles, ont livré des formes d’art reconnues mondialement mais presque entièrement méconnues dans leur signification et leur fonctionnement social car issues massivement du pillage des sites. Ce cours, qui tentera d’articuler les méthodes d’une « vraie » archéologie et celles d’une « vraie » histoire de l’art, sans réduire chacune à leurs acquis, introduira aussi à une approche ouverte - dans le temps et dans l’espace - de la créativité artistique « classique » - celle des grandes collections - de cette région d’Afrique jusqu’au milieu du XXe siècle. Il posera, grâce à des exemples précis, le problème le plus récurrent de notre discipline : celui de l‘enfermement généralisé des créations du XIXe et du XXe siècles dans l’univers confortable de l’ethnie. Il va donc sans dire que les notions d’« arts premiers » ou d’« arts primitifs » sont bannies de cet enseignement. • 1993, Vallées du Niger, catalogue d'exposition, Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, Paris Réunion des Musées Nationaux 573 p. • Baqué P., 1999, Un nouvel or noir. Pillage des œuvres d’art en Afrique, Paris-Méditerranée, 192p. • Bassani Ezio, Malcolm McLeod (Editor), 2001, African Art and Artefacts in European Collections 1400-1800, Londres, 320 pages, British Museum Press • Berthier Sophie, 1997 Recherches archéologiques sur la capitale de l'empire de Ghana, Etude d'un secteur d'habitat à Koumbi Saleh, Mauritanie. Campagnes II-III-IV-V (1975-1976)-(1980-1981), Cambridge Monographs in African Archaeology 41. • Blackmun Visona Monica (Editor), Robin Poyner, Herbert M. Cole, Michael D., Harris, Robin Poynor, 2000, A History of Art in Africa, 544 pages , Harry N Abrams • Phillipson D. W., African Archaeology, Cambridge University Press, Troisième édition, 2005. • Stahl, A. B. (ed.), 2004, African Archaeology, a critical introduction, Blackwell Studies in Global Archaeology, Oxford. Strother, Z. S., 1998, Inventing masks : Agency and history in the art of the central Pende, University of Chicago Press, Chicago / Londres • VANSINA JAN, 1984, ART HISTORY IN AFRICA, LONDRES, LONGMAN, 233 P.
HISTOIRE
DE L’ARCHITECTURE MODERNE ET CONTEMPORAINE RESPONSABLE : JEAN-FRANÇOIS CABESTAN
(S 5)
Le cours présentera quelques grands moments de l’histoire de l’architecture de la Renaissance à nos jours, en recourant à différents types d’approches : la biographie d’architecte, la monographie d’édifice, le programme, les institutions de l'architecture, la profession, la question stylistique, les mouvements architecturaux… Il proposera de découvrir la Renaissance et le baroque en Italie, ainsi que la France du XIXe siècle et du premier XXe siècle. • LEMERLE Frédérique et PAUWELS Yves, L'architecture à la Renaissance, Paris, Flammarion, 2005 • WIITTKOWER Rudolf, L’art et l’architecture en Italie, 1600-1750, Paris, Hazan, 1991 (1re éd. anglaise 1958) e
e
• PÉROUSE DE MONTCLOS Jean-Marie, Histoire de l'architecture française. Du milieu du XV siècle à la fin du XVIII siècle, Paris, Picard, 2001 • SUMMERSON John, Le langage de l’architecture classique, Paris, Thames & Hudson, 1983 (1re éd. anglaise 1973) e
• MIGNOT Claude, L'architecture au XIX siècle, Paris, Moniteur/Fribourg, Office du livre, 1983. • MONNIER Gérard (dir.), Histoire de l'architecture moderne en France, t. 1 : LOUPIAC Claude et MENGIN Christine, De 1889 à 1940, Paris, Picard, 1997
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ART
ROMAIN (S 6) RESPONSABLE : OLIVIER DE CAZANOVE Ce cours est consacré à l’évolution de l’art romain, de la période républicaine à la fin de l’Empire. Il s’articulera de façon chronologique, à partir d’exemples pris essentiellement en Italie et dans les provinces occidentales. En parallèle de l’architecture des espaces publics et privés, seront abordées les différentes formes de décor des bâtiments (sculpture, peinture, mosaïque) et d’arts mobiliers (sculpture en ronde bosse, céramique, verre, orfèvrerie). • BARATTE F., Histoire de l'art antique : l'art romain, Paris, Manuels de l'École du Louvre, 1996. • BARATTE F., COARELLI F., SAURON G., « Le monde romain » in A. SCHNAPP (dir.), Préhistoire et antiquité, Histoire de l'art, Paris, Flammarion, 1997. • GROS P., L'architecture romaine. I. Les monuments publics, Paris, Picard, 1996. 2. Maisons, palais, villas et tombeaux. Paris, Picard, 2001. • ROUVERET A., « Rome et l'Italie jusqu'à la fin de la République », F. BARATTE, « Rome impériale » in B. HOLTZMANN (éd.), L'Art de l'Antiquité, vol. 1, Les origines de l'Europe, Paris, Réunion des musées nationaux- Gallimard, 1995. • TURCAN R., L'art romain dans l'histoire. Six siècles d'expression de la romanité, Paris, Flammarion, 1995 EPI « L3 – Art romain » Emplacement sur la page d’accueil des EPI : URF 03 / L3 - Histoire de l’art / Art romain (en accès réservé) Adresse : http://epi.univ-paris1.fr/06098446/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-094&RF=epi-094-ar
CREATION RESPONSABLE
ARTISTIQUE AU : ETIENNE JOLLET
XVIIIe
SIECLE
La peinture de genre en France au XVIIIe siècle : quelles limites ? quels enjeux ? Ce que l’on peut présenter comme la représentation de l’activité quotidienne d’êtres anonymes pose en fait la question centrale au XVIIIe siècle de l’hybridation des genres, de l’interrogation sur la singularité des êtres par rapport au groupe, de l’homme face à l’ordre de la nature, du présent vis-à-vis du passé, de la narration dans son lien avec la connaissance du monde : somme toute, différentes manières d’aborder la question de l’histoire, aux divers sens que peut prendre ce terme à l’âge des Lumières. • Bailey, Colin et al., Au temps de Watteau, Chardin et Fragonard : Chefs d’œuvre de la peinture de genre en France, trad. fr. Paris, 2003 • Conisbee, Philip, French Genre Painting in the Eighteenth Century, New Haven & Londres, Yale UP, 2007 • Jollet, Etienne, Figures de la pesanteur. Fragonard, Newton et les hasards heureux de l’escarpolette, Nîmes, 1998
HISTOIRE
DE LA PHOTOGRAPHIE RESPONSABLE : MICHEL POIVERT ENSEIGNANT : JULIE JONES Le cours est consacré à l’histoire du reportage photographique des années 1960 à travers la figure centrale de Gilles CARON (19391970). Membre de l’agence Gamma, Caron photographie les grands événements de la période (Guerre des 6 jours, Guerre du Vietnam, Mai 68, etc.), et en donne une représentation originale. Comment se construit, à travers les contraintes techniques et professionnelles, une certaine vision critique de l’histoire contemporaine ? Quelles relations s’établissent entre les avant-gardes visuelles et le reportage ? L’analyse du reportage photographique à partir des archives (planches contact) permet de reconsidérer une pratique de l’information sous un angle esthétique. • http://www.fondationgillescaron.org/index.html • Gilles Caron, n° 73, coll. Photo Poche, éd. Actes Sud • Gilles Caron, pour la liberté de la presse, Reporters sans frontières n° 21, 2005
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LICENCE 3 « DROIT - HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE »
LE
CORPS DE L'ARTISTE A L'ŒUVRE RESPONSABLE : SOPHIE DELPEUX
(S 6)
Happenings, performance, actions, body art prolongent et systématisent à partir de la fin des années 1950 l'émergence de l'artiste impliqué physiquement dans ses œuvres en germe dès le début du siècle. Ce cours étudiera la nature et les conséquences de ce phénomène • GOLDBERG Roselee, La Performance : du futurisme à nos jours, Paris, Thames and Hudson, 2001. • Hors limites : l’art et la vie 1952-1994, Paris, Centre Georges Pompidou, 1994. • KAPROW Allan, L’art et la vie confondus, Paris, Centre Georges Pompidou, 1996. • Out of Actions. Between Performance and the object 1949-1979, New York, Thames and Hudson, 1998.
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REGLEMENT DU CONTROLE DES CONNAISSANCES
LICENCE Droit – Histoire de l’Art et Archéologie - Règlement du contrôle des connaissances I. GENERALITES 1. La licence est constituée de 6 semestres d’enseignement. Chaque semestre comporte 3 unités d’enseignement. Le nombre de crédits affectés à un semestre est de 30 pour l’ensemble des UE de ce semestre. Chaque enseignement et unité d’enseignement est affecté d’un coefficient. L’échelle des coefficients et des crédits est cohérente. Le rapport entre les coefficients des unités d’enseignement ne peut excéder la proportion de 1 à 3. 2. Pour chaque semestre d’enseignement, l’examen comporte deux sessions.
II. INSCRIPTIONS 1. L’inscription administrative est annuelle. Conformément à la réglementation, les équivalences valent pour une année scolaire. 2. L’inscription pédagogique est faite en début d’année universitaire pour les deux semestres 3. Inscription par transfert : Les modalités de prise en compte du parcours réalisé par l’étudiant dans l’établissement d’origine sont appréciées par la commission des équivalences de l’UFR. Il ne peut y avoir de transfert en cours de DEUG, sauf dérogation prononcée sur avis favorable de la commission des transferts de l’UFR. Les demandes de transfert en vue de l’entrée en L3 peuvent être acceptées dans la limite de la capacité d’accueil sur avis favorable de la commission des transferts de l’UFR. 4. L’inscription par validation d’acquis (décret du 23 août 1985), validation des acquis de l’expérience (décret du 24 avril 2002) ou validation d’études supérieures accomplies en France ou à l’étranger (décret du 16 avril 2002), est valable pour l’année universitaire en cours : la validation d’enseignement se fait par U.E. entières ou par éléments constitutifs d’U.E., sous la forme de dispenses, sans attribution d’une note. Les crédits ECTS correspondants sont acquis. En revanche, ces U.E. ou EC n’entrent pas dans le calcul de la compensation. La validation est prononcée par la commission de validation compétente de l’UFR. 5. Le nombre d’inscriptions sur l’ensemble du cycle de licence est fixé selon les modalités suivantes : • pour les deux premières années d’études : un redoublement de droit. Le Président de l’université garde la possibilité d’accorder une ou plusieurs inscriptions supplémentaires dans le cas de situations particulières. • pour la troisième année d’études : un redoublement de droit. Le Président de l’université garde la possibilité d’accorder une ou plusieurs inscriptions supplémentaires dans le cas de situations particulières. • pour les années d’étude à accès sélectif, le redoublement n’est pas de droit. Il est subordonné à un avis favorable du jury
III. PROGRESSION Un étudiant auquel ne manque qu’un semestre peut s’inscrire dans l’année suivante. Dans ces conditions, un étudiant peut s’inscrire simultanément dans deux années d’études consécutives de la même formation. Toutefois, un étudiant ne peut s’inscrire en L3 s’il n’a pas validé les semestres 1 et 2 de L1. Les étudiants qui n’ont validé qu’un semestre d’enseignement seront convoqués à un entretien d’orientation. Dans le cadre du plan licence un programme adapté de réussite en licence leur sera proposé. Ce programme pourra comporter un tutorat spécifique et une préparation à l’entrée dans l’année suivante. Des dispositions du même ordre pourront être prises pour les étudiants de L3 en situation de redoublement.
IV. EXAMENS 1. La première session d’examen est organisée aussitôt après la fin des enseignements. 2 La seconde session a lieu deux mois au moins après la 1ère session, sauf mise en place d’un dispositif pédagogique de soutien. 3. La note attribuée dans chaque EC à la deuxième session se substitue à celle obtenue lors de la première session
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V. MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES 1. L’appréciation des connaissances et des aptitudes dans les U.E. constitutives d’un semestre résulte à la fois : • d’un contrôle continu, • d’épreuves écrites anonymes, • des examens oraux, qui peuvent le cas échéant porter sur plusieurs matières. Les oraux peuvent éventuellement être remplacés par des tests écrits. 2. Sur dérogation, le contrôle des connaissances et des aptitudes des étudiants engagés dans la vie professionnelle ou dans l’impossibilité absolue d’assister aux travaux dirigés et aux conférences de méthode et qui en ont été dispensés est effectué sous la forme d’examens terminaux écrits et oraux pour l’ensemble des EC faisant l’objet de contrôle continu. 3. L’assiduité aux travaux dirigés et conférences de méthode est obligatoire. Il ne peut être toléré plus de deux absences justifiées par semestre. Cette limitation n'est pas applicable en cas d'absence pour maladie justifiée, état de grossesse ou de handicap
VI. NOTATION DES EPREUVES A. Notes, coefficients et crédits La notation des épreuves et les modalités de contrôle des aptitudes et des connaissances sont les suivantes : les matières sont affectées d’un coefficient 1 ou 2 (voir tableaux des enseignements en annexe) Les épreuves de fin de semestre sont notées de 0 à 20. Pour les matières affectées d’un coefficient 2 (matières à TD), la note finale est la somme de la note de contrôle continu, de 0 à 20, et de la note obtenue à l’occasion d’une épreuve anonyme organisée par l’UFR. Les TD sans épreuve de fin de semestre sont notés de 0 à 20.
B. Bonifications 1. Les matières donnant lieu à bonification sont notées sur 20. Ne sont comptabilisés au titre du bonus que les points au-dessus de la moyenne. 2. Les étudiants ayant choisi de suivre un ou plusieurs enseignements donnant lieu à bonification peuvent bénéficier d’une majoration maximale de 0,5 point sur la moyenne coefficientée du semestre. 3. Les enseignements d’activités physiques et sportives ou les enseignements des activités culturelles sont proposés au titre des bonifications, ainsi que la LV2 ou un stage (voir tableaux des enseignements en annexe)
VII. CAPITALISATION ET COMPENSATION Conformément à l’article 27 de l’arrêté du 23 avril 2002, les crédits, unités d’enseignement et diplômes peuvent être acquis par réussite à l’examen ou par compensation. Unités d’enseignements : Conformément à l’article 25 de l’arrêté du 23 avril 2002, les unités d’enseignement sont définitivement acquises et capitalisables dès lors que l’étudiant y a obtenu la moyenne. L’acquisition d’une unité d’enseignement entraîne délivrance des crédits correspondant à cette unité. Une unité d’enseignement ne peut être obtenue si l’étudiant ne se présente pas à une épreuve. Sont capitalisables les éléments constitutifs d’unité d’enseignement pour lesquels l’étudiant a obtenu la moyenne, dans les UE non validées. Les crédits qui leur sont attachés sont acquis par l’étudiant. Semestre : le semestre d’enseignement est validé si l’étudiant y a obtenu la moyenne. L’acquisition d’un semestre entraîne délivrance des crédits correspondants. Compensation annuelle pour les étudiants ayant obtenu la moyenne arithmétique pour les deux semestres de l’année : Un jury compétent pour les deux semestres se réunit au terme de chacune des sessions d’examens du second semestre de l’année universitaire. Il examine le cas des étudiants qui auraient obtenu la moyenne arithmétique sur les deux semestres mais validé un seul de ces semestres. Il peut accorder le semestre au titre de la compensation annuelle. Cette compensation est de droit pour les étudiants ayant validé leurs UE fondamentales dans les deux semestres et satisfaisant à la condition spécifique stipulée au paragraphe 8. Les étudiants défaillants ne peuvent bénéficier de cette disposition. Compensation exceptionnelle pour les étudiants ayant obtenu la moyenne arithmétique pour les semestres S1, S2, S3, et S4. Les étudiants ayant validé séparément leurs deux semestres de L2 mais un seul semestre de L1 peuvent bénéficier de la validation de ce semestre par une modalité de compensation exceptionnelle s’ils ont la moyenne arithmétique sur les quatre premiers semestres de leur parcours de licence. Pour le calcul de la moyenne, il est tenu compte des coefficients attribués à chaque épreuve. La compensation ne peut avoir lieu que si toutes les épreuves ont été effectivement passées. 32
REGLEMENT DU CONTROLE DES CONNAISSANCES
Validation des périodes d’études effectuées à l’étranger : Lorsque le projet a été accepté par le responsable pédagogique et que l’étudiant a obtenu la validation de sa période d’études par l’établissement étranger, il bénéficie des crédits européens correspondant à cette période d’études sur la base de 30 crédits pour l’ensemble des unités d’enseignement d’un semestre.
VIII. OBTENTION DES DIPLOMES A. Diplôme intermédiaire : DEUG Droit-Histoire de l’Art et Archéologie. 1. Le jury délibère, à l’issue des quatre premiers semestres du cycle L, en vue de la délivrance du DEUG. 2. Pour obtenir le DEUG Droit-Histoire de l’Art et Archéologie, l’étudiant doit avoir validé, d’une part les 2 semestres de L1 et d’autre part les 2 semestres de L2. 3. En cas d’obtention, le diplôme est systématiquement édité.
B. Diplôme final de licence Droit-Histoire de l’Art et Archéologie ; Pour obtenir la licence Droit-Histoire de l’Art et Archéologie, l’étudiant doit avoir validé chacun des semestres de licence. Le diplôme de licence est accompagné d’un supplément au diplôme décrivant la formation suivie ainsi que les compétences et les connaissances acquises.
C. Mentions La validation du diplôme (DEUG ou Licence) est assortie des mentions suivantes : - Passable, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 10 - Assez bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 13 - Bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 15 - Très bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 17 Pour le DEUG, la mention prend pour référence les notes des semestres 3 et 4. Pour la licence, la mention prend pour référence les notes des semestres 5 et 6.
IX. JURY 1. Le jury comprend les enseignants non vacataires qui ont participé aux enseignements ainsi que les chargés de cours. Il statue souverainement sur les résultats de contrôle des connaissances et décide du résultat définitif en vue de la validation du semestre, des unités d’enseignement ou enseignements, et attribue, suivant le cas, le grade de licence ou le titre de DEUG. 2. Le président du jury est désigné par le président de l’Université ou, sur délégation, par le directeur de l’UFR responsable de la formation.
X. REORIENTATION Tout étudiant peut demander une réorientation à l’issue du premier semestre de licence. La commission de réorientation examine les demandes des étudiants et se prononce sur les matières pouvant être validées et sur les obligations d’études dans le cadre du nouveau cursus. 1. En cours de licence, des réorientations sont possibles en usant des passerelles prévues pour l’accès aux différentes formations. 2. L’étudiant qui change de filière au sein de l’Université Paris 1 conserve les unités et les enseignements capitalisés qu’il a validés lorsque ceux-ci figurent au programme de la nouvelle filière avec le même régime de contrôle des connaissances. 3. La réorientation d’une année de la licence Droit-Histoire de l’Art et Archéologie vers l’année supérieure de la licence Droit, Science Politique et Sociales mention Droit est de droit pour l’étudiant admis à l’année de Droit-Histoire de l’Art et Archéologie, dès lors qu’il a obtenu la moyenne annuelle compensée aux unités fondamentales de Droit.
XI. REGIMES SPECIAUX Les étudiants handicapés ont droit, sur leur demande auprès du service relais handicap, au bénéfice des dispositions prévues par la réglementation, telles que le tiers temps. Des dispositions particulières sont arrêtées pour les étudiants suivant un enseignement à distance.
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PRESENTATION DES MASTERS
PRÉSENTATION DES MASTERS A l’issue de la bi-licence « Droit / Histoire de l’Art » les étudiants ont 2 possibilités : 1) Ceux qui se dirigent vers le Master Professionnel GSVT (Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique) intègrent la filière dès le M1, cette formation se déroulant sur 2 ans (M1 / M2 ) Cette spécialité appartient à la Mention TOURISME. Elle est organisée en partenariat avec une autre composante de Paris 1, l’IREST, Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures sur le Tourisme. Les inscriptions se prennent à l’IREST, qui gère la scolarité des étudiants. 2) Ceux qui souhaitent intégrer le Master 2 Professionnel « Marché de l’art » doivent s’inscrire en M1 Recherche. 2 possibilités s’offrent à eux : M1 « Histoire de l’Art option Droit » Le master 1 s’articule autour de deux spécialités : Histoire de l’art et Histoire de l’architecture. Pour préciser leurs choix, les étudiants doivent se reporter à la brochure Master Histoire de l’art. Les étudiants qui souhaitent s’orienter vers le Master 2 Professionnel « Marché de l’art » doivent choisir dans l’UE 2 du semestre 1 du Master 1 le cours « Droit de la culture » et dans l’UE 2 du semestre 2 le cours « Propriété littéraire et artistique ». M1 « Droit des affaires option Histoire de l’Art »
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TOURISME → MASTER PROFESSIONNEL → SPECIALITE « GESTION DES SITES CULTURELS ET NATURELS ET VALORISATION TOURISTIQUE»
MASTER PROFESSIONNEL (M 1 et M 2) Mention Tourisme
Spécialité « Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique »
I.R.E.S.T. (Institut de Recherche et d’Études Supérieures du Tourisme) I.R.E.S.T. – Université Paris 1 12 place du Panthéon 75231 PARIS Cedex 05 Bureaux : 2e étage / 6 rue Jean Calvin 75005 PARIS Tél. : 01 55 43 46 50 & 51 Fax : 01 55 43 46 55 Courriel :
[email protected] Site Internet : http://irest.univ-paris1.fr Blog de la formation VTSC : http://mastertourismevtsc.noosblog.fr 37
TOURISME → MASTER PROFESSIONNEL → M 1 → SPECIALITE « GESTION DES SITES CULTURELS ET NATURELS ET VALORISATION TOURISTIQUE »
Master Professionnel (M 1 et M 2) Spécialité « Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique » Cette spécialité appartient à la Mention TOURISME. Elle est organisée en partenariat avec une autre composante de Paris 1, l’IREST, Institut de recherche et d’études supérieures sur le tourisme. Les inscriptions se prennent à l’IREST, qui gère la scolarité des étudiants. Les cours du semestre 1 sont communs à toutes les spécialités du Master mention Tourisme. Les cours du semestre 2 sont spécifiques à la spécialité Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique. Le calendrier des enseignements permet aux étudiants d’être parallèlement en contrat d’apprentissage. Des informations complètes sont disponibles au secrétariat de l’IREST, seuls les intitulés des cours du semestre 2 sont présentés ici.
Le Master Le Master se prépare en 2 ans (M1 et M2), soit 4 semestres de scolarité. • Le premier semestre constitue un tronc d’enseignement commun aux étudiants des trois parcours de formation « Gestion des activités touristiques et hôtelières » (domaine Gestion), « Développement et aménagement touristique des territoires » et « Gestion des sites du patrimoine culturel et naturel et valorisation touristique » (domaine « Sciences Humaines et Sociales »). Il doit permettre d’acquérir les fondamentaux de chaque grande discipline du tourisme. Il comporte 261 heures d’enseignement • Le second semestre offre à la fois des enseignements généraux sur le tourisme et l’approfondissement dans la spécialité et il comporte 246 heures d’enseignements. • Le troisième semestre poursuit l’approfondissement de la spécialité (317 heures d’enseignement) • Le quatrième Semestre est consacré à la soutenance du mémoire (dont l'élaboration débute en première année) ainsi qu’à un stage. Les étudiants ayant validé les deux semestres de M1 seront déclarés titulaires d’une Maîtrise en Sciences humaines et sociales avec la mention Tourisme. Les étudiants ayant validé les deux semestres de M2 seront déclarés titulaires du Master en Sciences humaines et sociales avec la mention Tourisme.
Objectifs de la formation et débouchés La spécialité "Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique" conduit à une insertion professionnelle de niveau manager dans la gestion culturelle et touristique de sites comme les grands sites archéologiques et historiques ou les musées ainsi que dans la valorisation touristique du patrimoine culturel et naturel dans une optique de développement durable. Secteurs d’activité (notamment) : Secteurs du tourisme, de la culture, du patrimoine naturel et culturel, et du développement local. Types d’employeurs (notamment) : • Administration du tourisme (Structures an niveau national et services déconcentrés) et organismes territoriaux du tourisme (Comités régionaux et départementaux du tourisme), municipalités, structures intercommunales et autres collectivités territoriales • Institutions culturelles et environnementales, publiques ou privées : Centre des Monuments Nationaux, Action artistique, Musées, sites archéologiques ethistoriques… • Espaces naturels (dimension "patrimoine") • Bureau d’études et Sociétés d’expertise, d’analyses et de conseil auprès des acteurs publics ou privés du tourisme • Cabinets de médiation et d’ingénierie culturelle • Entreprises touristiques (secteurs privé et public). Métiers ou fonctions accessibles aux diplômés (notamment) : • Manager ou chef de projet en valorisation touristique du patrimoine culturel et naturel (grands sites archéologiques et historiques, monuments, musées, villes historiques) ; • Chargé de mission tourisme dans les sites culturels, monuments, musées, villes historiques, espaces naturels ; • Chargé du développement et de la politique des publics ; • Responsable de projet ; • Responsable marketing ; • Agent de développement "tourisme et culture" ou "tourisme et environnement", animateurs du patrimoine ; • Cadre de l’administration touristique ou culturelle nationale et territoriale • Chargé d’études ou consultant en médiation et ingénierie culturelle ; • Chargé de mission mécénat ; • Chargé de mission auprès de voyagistes spécialisés culture, nature (culture, tourisme) ; • Chargé de mission auprès de média spécialisés culture, nature (télévision, presse, guides).
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Conditions d'accès Les étudiants désirant s’inscrire au Master doivent être titulaires d'un des diplômes suivants : • pour l’entrée en M1 : Une licence en Histoire de l’Art ou une licence en Archéologie ; bi-licence en "Droit- Histoire de l’Art-Archéologie" ; Les étudiants étrangers justifiant d’un diplôme de niveau bac + 3 en histoire de l’art ou archéologie et ayant une formation en tourisme de niveau supérieur ; Les demandeurs d'une validation de leurs acquis professionnels (V.A. /V.A.E.). • pour l’entrée en M2 : Pour les étudiants ayant obtenu la Maîtrise Sciences humaines et sociales, mention Tourisme de l’IREST à la suite de la validation du M1, le passage à la seconde année de Master se fera sur dossier. Pourront également se porter candidats : - Les étudiants français ou étrangers justifiant d’un diplôme de niveau bac + 4 en histoire de l’art ou archéologie (notamment la bi-maîtrise droit-histoire de l’art et archéologie de Paris I) et ayant suivi des enseignements en tourisme d’un niveau équivalent à ceux dispensés en M1; - Les demandeurs d'une validation de leurs acquis professionnels (V.A. /V.A.E.). Nombre de places disponibles : La formation est accessible à des promotions de 25 étudiants par année.
Organisation de la scolarité Les cours du premier semestre commenceront début octobre 2010. Les enseignements sont constitués de cours théoriques, assurés par des enseignants-chercheurs et des professionnels, de séminaires d'application, conférences et visites d'entreprises et territoires, de séminaires de préparation à la recherche et d’ateliers de terrain. L’étudiant rédigera également un mémoire de recherche sur un sujet cohérent avec les objectifs de la formation. Ce mémoire sera dirigé par un enseignant en poste à l’IREST ou associé à l’IREST. Il fera l’objet d’une soutenance dans le courant du deuxième semestre du MASTER 2 devant un jury composé de deux personnes dont au moins un enseignant de l’IREST. Le stage obligatoire Le second semestre de la seconde année de Master sera consacré, pour les étudiants n’ayant pas opté pour le régime de l’apprentissage (cf. infra), à un stage professionnel d'une durée minimale de 3 mois. Le choix du stage devra être soumis à l’approbation de l’équipe pédagogique de l’IREST. L’expérience de stage sera évaluée à partir de la rédaction et la soutenance d’un rapport de stage devant un jury auquel pourra participer un représentant de l’entreprise ou de l’administration dans laquelle s’est effectué le stage. Apprentissage La modalité "apprentissage" est proposée pour les deux années de ce Master. Quelques étudiants de la spécialité suivent cette formation en alternance suivant les termes de la convention entre l’IREST, le Centre de Formation des Apprentis (CFA) Stephenson et la Région Ile-de-France.
Moyens matériels Les étudiants disposent pendant leur scolarité d'une salle informatique dont les ordinateurs permettent l'accès à Internet et sont équipés actuellement de logiciels appropriés, de bureautique, de dessin assisté par ordinateur et de cartographie assisté par ordinateur. Un accompagnement dans l’utilisation de ces logiciels sera mené.
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TOURISME → MASTER PROFESSIONNEL → M 1 → SPECIALITE « GESTION DES SITES CULTURELS ET NATURELS ET VALORISATION TOURISTIQUE »
Master 1 Spécialité « Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique » - Organisation des enseignements RESPONSABLE : MICHEL TIARD
Semestre 1 Intitulé des UE et des enseignements
Total
Coeff. Crédits
261h
30
30
UE 1 : Les outils de l’action touristique
105h
12
12
Droit public appliqué au secteur touristique Droit privé appliqué au secteur touristique Droit communautaire appliqué aux activités touristiques Les concepts économiques fondamentaux Les fondements du marketing touristique Gestion
15h 15h 10h 20h 20h 25h
2 2 1 2,5 2,5 2
2 2 1 2,5 2,5 2
UE2 : Langues étrangères
36h
4
4
Terminologie anglaise des métiers du tourisme LV2
18h 18h
2 2
2 2
UE3 : Les systèmes du tourisme et du patrimoine Les systèmes d’acteurs du tourisme Connaissance de l'économie touristique : acteurs publics, outils et méthodes d'observation Patrimoine culturel, patrimoine naturel : quels enjeux aujourd’hui ? Atelier de mise en situation sur le terrain Méthodologie de la recherche, pratique du projet de recherche (par future spécialité)
70h 12h 13h 20h 15h 10h
9 1 2 2 2 2
9 1 2 2 2 2
UE4 : Le système du tourisme et du patrimoine
50h
5
5
Géographie du tourisme Management de territoires dans le cadre du développement durable
25h 25h
3 2
3 2
Semestre 2 Intitulé des UE et des enseignements
Total
Coeff. Crédits
246h
30
30
UE 1 : Sites et marchés touristiques
75h
10
10
Les marchés du tourisme (cours mutualisé DATT, GATH, EDTI) La mise en tourisme des sites (cours mutualisé DATT et GATH, EDTI) Tourisme International (cours mutualisé DATT et GATH, EDTI) Conférences de Spécialistes (mutualisées DATT et GATH, EDTI) Etudes Marketing (cours mutualisé DATT et GATH, EDTI)
15h 15h 15h 15h 15h
UE2 : Langues étrangères
36h
4
4
Anglais de spécialité LV2 de spécialité
18h 18h
2 2
2 2
UE3 : Valorisation touristique des sites culturels
95h 15h 20h 35h 15h 10h
10 2 2 3 2 1
10 2 2 3 2 1
40h 10h 10h 20h
6 1,5 1,5 3
6 1,5 1,5 3
Le patrimoine culturel : approches théoriques et pratiques Médiation culturelle et Tourisme Préservation des sites culturels : principes généraux et études de cas Les outils de la protection du patrimoine naturel et culturel Multimédia, nouvelles technologies et patrimoine
UE4 : Conception des projets de tourisme culturel Les sites touristiques et leur mise en réseau Gestion des sites culturels Les acteurs et les métiers du patrimoine
2 2 2 2 2
2 2 2 2 2
41
TOURISME → MASTER PROFESSIONNEL → M 2 → SPECIALITE « VALORISATION TOURISTIQUE DES SITES CULTURELS »
Master 2 Spécialité « Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique » - Organisation des enseignements RESPONSABLE : MARIE BERDUCOU
Semestre 3 Intitulé des UE et des enseignements
Total
Coeff. Crédits
Semestre 3
317
30
30
UE 1 : Gestion de Projets
30h
4
4
Gestion budgétaire et financière des projets touristiques Gestion de la qualité dans les organisations touristiques
15h 15h
2 2
2 2
UE2 : Valorisation du patrimoine
85h
8
8
Patrimoine culturel, présentation aux publics et interprétation Economie du patrimoine Analyse et valorisation du patrimoine architectural Développement culturel durable
20h 20h 20h 25h
2 2 2 2
2 2 2 2
UE3 : Valorisation touristique des sites culturels
109h 24h 20h 30h 15h 20h
10 2 2 3 1 2
10 2 2 3 1 2
93h 25h 20h 12h 18h 18h
8 1,5 1,5 1 2 2
8 1,5 1,5 1 2 2
Filières et produits du tourisme culturel : production, distribution et innovation Marketing du tourisme culturel Stratégie des sites du patrimoine culturel et naturel Animation de sites et de territoires Gestion des sites du patrimoine culturel et naturel
UE4 : Méthodologies Montage et financement de projets publics et privés (cours mutualisé GATH) Gestion et valorisation touristique des sites du patrimoine mondial (mutualisé M2R) Séminaire de méthodologie et de recherche LV1 LV 2
Semestre 4 Intitulé des UE et des enseignements
Coeff. Crédits
Semestre 4
UE 1 : Stage (hors modalités apprentissage & VAE), rédaction et soutenance du rapport de stage
UE2 : Elaboration, rédaction et soutenance du mémoire
30
30
Durée minimale de 3 mois
15
15
Sujet validé au cours de la première année
15
15
43
TOURISME → MASTER PROFESSIONNEL → M 2 → SPECIALITE « VALORISATION TOURISTIQUE DES SITES CULTURELS »
Equipe de recherche appuyant le Master Si le Master professionnel n’a pas une vocation en premier lieu à former des chercheurs, les étudiants peuvent néanmoins s’appuyer sur un pôle de recherche afin de préparer leur mémoire, l’équipe d’accueil EIREST (Equipe Interdisciplinaire de Recherches sur le Tourisme – dirigée par Maria Gravari Barbas), Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, dont les thématiques de recherche portent sur Tourisme urbain et métropolisation ; Tourisme, Patrimoine et Développement ; Tourisme et Pauvreté ; et Représentations, Images et Imaginaires touristiques.
Conseil de l’IREST Le Conseil de l’IREST est composé de membres universitaires, professionnels et institutionnels. Sont notamment représentés : l’Office de Tourisme et de Congrès de Paris (OTCP), CAP France, le GEFIL, le SNAV, le groupe ACCOR, ATOUT France, Pierre et Vacances, la Sous-Direction du Tourisme, du Commerce et de l’Industrie (DGCIS), Eurodisney, le centre des Monuments Nationaux (CMN), l’ICOMOS France, l’Agence France- Développement (AFD), l'Institut d'Urbanisme et d'Aménagement de Paris (IAU), le groupe HILTON…
Modalités d'évaluation La présence aux cours, séminaires, conférences, ateliers de terrain et visites extérieures est obligatoire. Chaque discipline fait l'objet d'un contrôle continu et d’un examen semestriel ; stage et mémoire de recherche étant pris en compte dans l'évaluation des étudiants.
Conseil de perfectionnement Les orientations pédagogiques du Master sont suivies par le Conseil scientifique de l'IREST, réunissant pour moitié les universitaires et pour moitié les professionnels enseignants dans le diplôme. Il pourra entendre les représentants des étudiants.
Lieu(x) d'enseignement Les cours ont lieu : Centre Albert Chatelet, 6, rue Jean Calvin 75005 Paris ; Centre Sorbonne ; l’INHA : 2 rue Vivienne 75002 Paris ; l’Institut d’Art et d’Archéologie : 3, rue Michelet 75005 Paris ; l’Institut de Géographie 191 rue St Jacques 75005 Paris.
RENTREE UNIVERSITAIRE 2010-2011 Plaquettes d'information disponibles sur le site Internet : http://irest.univ-paris1.fr Les candidatures et les préinscriptions se font sur INTERNET (application SESAME sur : http://www.univ-paris1.fr/ ), avant le 15 juin 2010. Les dossiers de candidature, dûment complétés, doivent être ensuite envoyés à l’IREST avant le 20 juin 2010, à l’adresse suivante : I.R.E.S.T. - Université Paris 1 12, place du Panthéon 75231 PARIS CEDEX 05 Le secrétariat de l’IREST vous informera sur les dates des entretiens individualisés pour le M2.
PRE-RENTREE Une réunion de pré-rentrée est organisée pour l’ensemble des étudiants du Master tourisme, le jeudi 30 septembre 2010, à 14h pour les M1 et 15H30 pour les M2. Un voyage d’études sera organisé en début de formation dans le cadre d’une session d’intégration. Des renseignements complémentaires seront communiqués ultérieurement.
45
Master Spécialité « Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique » Validation des Acquis / Validation des Acquis de l'Expérience
En ce qui concerne… • Les candidat(e)s au master Tourisme souhaitant entrer dans cette formation alors qu’ils / elles ne disposent pas du diplôme / titre normalement requis (démarche de Validation d’Acquis, ou V.A.) Ou souhaitant obtenir certaines parties, voire la totalité de ce diplôme (démarche de Validation des Acquis de l’Expérience, ou V.A.E.) Il est demandé de participer, en un premier temps, aux réunions d’information collective organisées : Voir le calendrier http://www.univ-paris1.fr/espace-professionnel/reprise-detudes-et-vae/calendrier • Pour tout renseignement, contactez la Cellule Reprise d’Etudes et Validation des Acquis de l’Experience – CEP de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : Du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h Tel : 01 44 07 86 79. Email :
[email protected] Par courrier : Cellule Reprise d’Etudes et Validation des Acquis de l’Experience / CEP Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Centre Pierre Mendès France 90, rue de Tolbiac – 75634 Paris cedex 13
Informations complémentaires Des informations plus détaillées sont données sur le site Internet de Paris 1 : http://www.univ-paris1.fr/espace-professionnel/reprisedetudes-et-vae/
46
MASTER RECHERCHE → M 1 → « HISTOIRE DE L’ART – OPTION DROIT »
MASTER 1 RECHERCHE « HISTOIRE DE L’ART - OPTION DROIT »
47
MASTER RECHERCHE → M 1 → « HISTOIRE DE L’ART – OPTION DROIT »
Master 1 « Histoire de l’Art - Option droit » - Organisation des enseignements RESPONSABLES : CHRISTINE GODRON-BOILLOT / QUITERIE CAZES
Semestre 1 Semestre 1
Crédits : 30
INTITULES DES UE ET DES ENSEIGNEMENTS UE 1 : Séminaire du directeur de recherche
NOMS DES INTERVENANTS Coefficient : 1
Histoire de l’art antique Céramique et iconographie grecques > Orient hellénistique et romain I : Egypte, Syrie, Palestine, Anatolie, Chypre Archéologie de la Gaule romaine : tendances et actualité de la recherche > Histoire et civilisation étrusques Histoire de l’art du Moyen-Âge Le patrimoine médiéval à Paris Architecture et sculpture médiévales Histoire de l’art byzantin > Archéologie religieuse du monde byzantin et arts chrétiens d’Orient > Histoire de l’art et archéologie byzantines Histoire de l’art islamique > Art et archéologie islamiques Histoire de l’art des temps modernes > Peinture mythologique et peinture allégorique en Europe du Nord de la fin du XVIe siècle au > Les nouvelles approches savantes du patrimoine Architecture domestique et patrimoine Problèmes de méthodes en histoire de l’art moderne (XVIIe-XVIIIe siècles) L’art de la Renaissance en France : questions d’iconographie et d’iconologie Aux origines du paysage, dans la peinture du Trecento-Quattrocento Histoire de l’art contemporain Problèmes d’interprétation en histoire de l’art contemporain Questions d’actualité Historiographie de l’architecture du XXe s. La peinture éduquante Autour de Piet Mondrian, une histoire de l’art abstrait > Approche historique et esthétique de l’image photographique Peinture et cinéma De l’atelier à l’écriture : le contemporain sur le terrain La culture numérique, le musée et l’œuvre d’art Méthodes de recherches technologiques Histoire de la critique d’art, 1850-1900 Histoire des arts de l’Afrique Arts et Archéologie de l’Afrique subsaharienne
UE 2 : Matière de droit (UFR 01)
Coefficient : 1
Crédits : 14
24h
P. Rouillard F. Villeneuve O. de Cazanove / L. Laüt J.-P. Thuillier C. Prigent Q. Cazes / F. Journot C. Jolivet-Lévy D. Pieri / S. Brodbeck A. Northedge C. Nativel D. Poulot J.-F. Cabestan E. Jollet L. Capodieci A.L. Imbert P. Wat P. Dagen C. Massu E. Pernoud G. Maldonado M. Poivert P. de Haas S. Delpeux / G. Maldonaldo C. Welger W. Whitney C. Méneux J. P. Notué / M. Gutierrez / A. Person / S. Amblard-Pison
Crédits : 14
Droit de la culture
UE 3 :
Langue Coefficient : 1
Crédits : 2
Pour les thèmes de cours, se reporter à la brochure Master Histoire de l’art.
49
Semestre 2 Semestre 2
Crédits : 30
INTITULES DES UE ET DES ENSEIGNEMENTS UE 1 :
Séminaire du directeur de recherche
NOMS DES INTERVENANTS Coefficient : 1
Histoire de l’art antique Sculpture grecque > Orient hellénistique et romain II : Arabie, Mésopotamie, Iran, Asie centrale Histoire de l’art du Moyen-Âge Le patrimoine médiéval à Paris Architecture et sculpture médiévales Histoire de l’art byzantin > Archéologie religieuse du monde byzantin et arts chrétiens d’Orient > Histoire de l’art et archéologie byzantines Histoire de l’art islamique > Art et archéologie islamiques Histoire de l’art des temps modernes > Peinture mythologique et peinture allégorique en Europe du Nord de la fin du XVIe siècle au Problèmes de méthodes en histoire de l’art moderne (XVIIe-XVIIIe siècles) II Architecture domestique et patrimoine Aux origines du paysage, dans la peinture du Trecento-Quattrocento Arts et culture de la Renaissance : Historiographie et méthodologie > Histoire de l’art de la Renaissance : séminaire de recherche Histoire de l’art contemporain Problèmes d’interprétation en histoire de l’art contemporain Questions d’actualité Historiographie de l’architecture du XXe s. La peinture éduquante Autour de Piet Mondrian, une histoire de l’art abstrait > Approche historique et esthétique de l’image photographique Peinture et cinéma De l’atelier à l’écriture : le contemporain sur le terrain > Objet, Art, Territoires La culture numérique, le musée et l’œuvre d’art Méthodes de recherches technologiques L’art en Europe 1870-1945 : circulation, médiation, réception Le cadre de l’art Otto Dix et la critique 1945-2000 Histoire de la critique d’art, 1850-1900
UE 2 :
Matière de droit (UFR 05)
Crédits : 4 F. Prost F. Villeneuve C. Prigent Q. Cazes / F. Journot C. Jolivet-Lévy D. Pieri / S. Brodbeck A. Northedge C. Nativel E. Jollet J.-F. Cabestan A.L. Imbert P. Morel P. Morel P. Wat P. Dagen C. Massu E. Pernoud G. Maldonado M. Poivert P. de Haas S. Delpeux / G. Maldonaldo S. Laurent C. Welger W. Whitney M. Gispert S. Delpeux C. Wermester C. Méneux
Coefficient : 1
Crédits : 4
Coefficient : 1
Crédits : 2
Coefficient : 6
Crédits : 20
Propriété littéraire et artistique
UE 3 : UE 4 :
Langue Mémoire
Pour les thèmes de cours, se reporter à la brochure Master Histoire de l’art.
50
24h
MASTER RECHERCHE → M 1 → « HISTOIRE DE L’ART – OPTION DROIT »
Master Recherche M 1 - Règlement du contrôle des connaissances I. GENERALITES L’année de master est constituée de 2 semestres d’enseignement. Le nombre de crédits affectés à un semestre est de 30 pour l’ensemble des UE de ce semestre. Chaque enseignement et unité d’enseignement sont affectés d’un coefficient. L’échelle des coefficients et des crédits est identique. Le rapport entre les coefficients des unités d’enseignement ne peut excéder la proportion de 1 à 3. Le mémoire auquel conduit cette 1e année de master constitue une initiation à la recherche. Pour chaque semestre d’enseignement, l’examen comporte deux sessions.
II. INSCRIPTIONS Pour être inscrit dans une formation conduisant au diplôme de master, les étudiants doivent justifier : • soit d’un diplôme national conférant le grade de licence dans un domaine compatible avec celui du diplôme national de master d’Histoire de l’art. • soit d’une des validations prévues aux articles L 613-3, L 613-4 et L 613-5 du code de l’éducation. L’inscription administrative est annuelle (conformément aux dispositions nationales). L’inscription pédagogique est faite en début d’année universitaire pour les deux semestres, avec possibilité de modifications, après accord du directeur de recherche, au plus tard dans les deux semaines qui suivent le début du semestre d’enseignement. Inscription par transfert : Les modalités de prise en compte du parcours réalisé par l’étudiant dans l’établissement d’origine sont définies par le règlement propre à chaque formation. Les demandes de transfert en vue de l’entrée en M1 peuvent être acceptées dans la limite de la capacité d’accueil sur avis favorable de la commission des transferts de l’UFR. Les demandes de transfert liées à un changement d’orientation sont examinées par la commission d’équivalence de l’UFR. La validation des acquis et des acquis de l’expérience fait l’objet d’une décision de la commission de validation des acquis, après examen du dossier constitué par le candidat. La décision de validation peut être conditionnelle et comporter, par exemple, l’obligation de suivre certains enseignements de licence La validation se fait par U.E. entières, ou par éléments constitutifs d’UE, sous la forme de dispenses, sans attribution de note. Les crédits E.C.T.S. correspondants sont acquis. En revanche, ces U.E. ou E.C. n’entrent pas dans le calcul de la compensation. La validation d’études effectuées en France ou à l’étranger fait l’objet d’une décision de la commission / jury de validation compétente de l’UFR. Le nombre d’inscriptions en M 1 n’est limité que pour les filières sélectives ou il est subordonné à la décision du jury.
III. EXAMENS La première session d’examen est organisée aussitôt après la fin des enseignements. La seconde session 2. La seconde session a lieu deux mois au moins après la 1ère session, sauf mise en place d’un dispositif pédagogique de soutien. La note attribuée dans chaque matière à la deuxième session se substitue à celle obtenue lors de la première session.
51
IV. MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES L’appréciation des connaissances et des aptitudes dans les U.E. constitutives d’un semestre résulte d’un contrôle continu et d’épreuves écrites anonymes, le cas échéant. Elle peut aussi comporter - des examens oraux, lesquels peuvent être éventuellement remplacés par des tests écrits anonymes, - la rédaction d’un mémoire, - un stage, - un projet tutoré. La soutenance du mémoire de recherches (rédaction de 80 à 100 pages environ, hors bibliographie, et accompagné d’annexes le cas échéant) peut avoir lieu en juin ou en septembre. Le jury est formé de deux enseignants dont un au moins est statutaire. Sur dérogation, le contrôle des connaissances et des aptitudes des étudiants engagés dans la vie professionnelle ou dans l’impossibilité absolue d’assister aux travaux dirigés et aux séminaires et qui en ont été dispensés est effectué sous la forme d’examens terminaux écrits et oraux pour l’ensemble des matières faisant l’objet de contrôle continu ou pour une ou plusieurs matières faisant l’objet de contrôle continu. L’assiduité aux travaux dirigés et conférences de méthode est obligatoire. Il ne peut être toléré plus de trois absences justifiées par semestre. La limitation ci-dessus n’est pas applicable en cas de maladie de longue durée, de grossesse ou de handicap. Les épreuves écrites organisées dans le cadre des travaux dirigés (« partiels ») bénéficient des mêmes conditions de correction et d’anonymat que les épreuves écrites visées au paragraphe 1.
V. NOTATION DES EPREUVES Notes, coefficients, crédits Chaque épreuve est notée sur 20.
Bonifications Les matières donnant lieu à bonification sont notées sur 20. Ne sont comptabilisés au titre du bonus que les points au-dessus de la moyenne. Les étudiants ayant choisi de suivre un enseignement donnant lieu à bonification peuvent bénéficier d’une majoration maximale de 0,5 point sur la moyenne coefficientée du semestre. Les enseignements d’activités physiques et sportives ou les enseignements des activités culturelles sont proposés au titre des bonifications dans toutes les formations de M1 quand ils ne figurent pas parmi les enseignements obligatoires ou optionnels du programme de la formation.
VI. CAPITALISATION ET COMPENSATION Les crédits et les unités d’enseignement peuvent être acquis par réussite à l’examen ou par compensation. Unités d’enseignements : les unités d’enseignement sont définitivement acquises et capitalisables dès lors que l’étudiant y a obtenu la moyenne. L’acquisition d’une unité d’enseignement entraîne délivrance des crédits correspondant à cette unité. Une unité d’enseignement ne peut être obtenue si l’étudiant ne se présente pas à une épreuve. Sont capitalisables les éléments constitutifs d’unité d’enseignement pour lesquels l’étudiant a obtenu la moyenne. Les crédits européens qui leur sont attachés sont acquis par l’étudiant. Semestre : le semestre d’enseignement est validé si l’étudiant y a obtenu la moyenne. L’acquisition d’un semestre entraîne délivrance des crédits correspondants.
52
MASTER RECHERCHE → M 1 → « HISTOIRE DE L’ART – OPTION DROIT »
Compensation annuelle pour les étudiants ayant obtenu la moyenne arithmétique pour les deux semestres de l’année : Un jury compétent pour les deux semestres se réunit au terme de chacune des sessions d’examens du second semestre de l’année universitaire. Il examine le cas des étudiants qui auraient obtenu la moyenne arithmétique sur les deux semestres mais validé un seul de ces semestres. Il peut accorder le semestre au titre de la compensation annuelle. Cette compensation est de droit pour les étudiants ayant validé leurs UE fondamentales dans les deux semestres et satisfaisant à la condition spécifique stipulée au paragraphe ci après. Les étudiants défaillants ne peuvent bénéficier de cette disposition. Disposition particulière (le cas échéant) : Le règlement d’une formation peut fixer des « notes plancher » pour certains enseignements ou groupes d’enseignements. Dans le cas où l’étudiant obtient une note inférieure à la note plancher, - l’unité d’enseignement ne peut être validée, - la compensation au sein du semestre ne peut être effectuée. Cette disposition n’est toutefois applicable qu’aux formations à accès sélectif où elle existait antérieurement à la réforme LMD. Pour le calcul de la moyenne, il est tenu compte des coefficients attribués à chaque épreuve La compensation ne peut avoir lieu que si toutes les épreuves ont été effectivement passées. Validation des périodes d’études effectuées à l’étranger : lorsque le projet a été accepté par le responsable pédagogique et que l’étudiant a obtenu la validation de sa période d’études par l’établissement étranger, il bénéficie des crédits européens correspondant à cette période d’études sur la base de 30 crédits pour l’ensemble des unités d’enseignement d’un semestre.
VII. OBTENTION DU TITRE DE MAITRISE Le jury délibère, à l’issue de la première année de master, en vue de la délivrance de la maîtrise. Pour obtenir la maîtrise, l’étudiant doit avoir validé le semestre 1 et le semestre 2. En cas d’obtention, le diplôme est systématiquement édité. La validation du diplôme est assortie des mentions suivantes : • Passable, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à • Assez bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à • Bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à • Très bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à
10/20 12/20 14/20 16/20
VIII. JURY Le jury comprend les enseignants qui ont participé à la notation des épreuves. Il statue souverainement sur les résultats de contrôle des connaissances et décide du résultat définitif en vue de la validation du semestre, des unités d’enseignement ou enseignements, et attribue le titre de maîtrise. Il peut décerner des points de jury. Le président du jury est désigné par le président de l’Université ou, sur délégation, par le directeur de l’UFR responsable de la formation.
IX. REGIMES SPECIAUX Les étudiants handicapés ont droit, sur leur demande auprès du service relais handicap, au bénéfice des dispositions prévues par la réglementation, telles que le tiers temps.
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MASTER PROFESSIONNEL → M 2 → « MARCHE DE L’ART »
MASTER 2 PROFESSIONNEL « MARCHÉ DE L’ART »
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MASTER PROFESSIONNEL → M 2 → « MARCHE DE L’ART »
Master 2 Professionnel « Marché de l’art » Présentation générale L’Université Paris I Panthéon-Sorbonne est le seul établissement public au niveau national à offrir une bi-licence « droit-histoire de l’art et archéologie ». Cette formation a été habilitée en 2000 par le Ministère de la Justice au titre des diplômes admis en dispense des diplômes requis pour diriger des ventes volontaires aux enchères publiques. Le master « MARCHE DE L’ART» s’inscrit dans la suite logique de cette bi-licence, du M1 Histoire de l’art Recherche option Droit et du M1 Droit des Affaires option Histoire de l’art dans lesquels sont fléchés des parcours spécifiques. A côté des «opérateurs » en vente publique proprement dits dont la formation relève du conseil des ventes en liaison avec l’école du Louvre, il y a la place pour un enseignement destiné aux autres métiers du marché de l’art (ensemble des salariés des maisons de vente ou des intervenants -experts notamment- qui accompagnent le processus de vente, galeristes) accessible aux étudiants titulaires d’une licence et qui ont été reçus à l’examen d’accès au stage. Il a donc été crée un diplôme de niveau Bac + 5 , au sein duquel les étudiants suivent, outre des cours de langues, des modules de droit , de fiscalité du marché de l’art et d’économie dans une optique très concrète (avec de nombreuses études de cas), des cours de marketing, de gestion des entreprises, notamment pour les ventes aux enchères, ainsi que des enseignements relatifs aux connaissances en histoire de l’art, des arts décoratifs et des collections. L’ensemble fait également intervenir des professionnels, les stages constituant bien entendu une grande partie du programme. A notre connaissance, à l’heure actuelle, il n’existe qu’un Master, intitulé Droit et fiscalité du marché de l’art à l’Université de Lyon III, outre certaines formations dans des cours privés. (IESA, Groupe EAC notamment). Le master de Paris I se distingue de ces formations en ce qu'il porte sur trois séries de matières principales (histoire de l'art, droit, gestion). Cette formation est ouverte à 20 étudiants. Peuvent présenter leur candidature les étudiants titulaires d’une bi-licence droit-histoire de l’art et archéologie suivie d’un M1 Histoire de l’art option Droit et du M1 Droit des Affaires option Histoire de l’art. Le peuvent également les étudiants titulaires d’une double formation dans ces deux disciplines ainsi que les étudiants bénéficiant de la validation des acquis de l’expérience professionnelle.
Conditions d’accès à la formation DIPLOMES - bi-licence droit / histoire de l’art + maîtrise de droit ou d’histoire de l’art - double maîtrise en droit et en histoire de l’art - diplôme ou école de gestion, management accompagné d’un cursus en Histoire de l’art (Université ou Ecole du Louvre). Examen des dossiers par la commission VALIDATION DES ACQUIS Après l’examen des dossiers et entretien par la commission/jury de validation des acquis professionnels et de l’expérience en application des textes (décret de 1985 et loi de modernisation sociale) et en accord avec l’équipe de direction du diplôme.
Débouchés, poursuites d’études DEBOUCHES - Sociétés de ventes volontaires et sociétés d’assurances - Conseil artistique des banques et finances - Expertise artistique et financière - Collections publiques, privées ou d’entreprises - Collectivités territoriales dans le cadre de projets nationaux et européens - Galeries d’art - Design, entreprises d’art, communication visuelle - Institutions et associations à caractère culturel
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Master 2 Professionnel - Marché de l’Art - Organisation des enseignements RESPONSABLES : JEAN-MARIE PONTIER / PHILIPPE DAGEN / CHRISTINE GODRON-BOILLOT
Semestre 3 Intitulé des UE et des enseignements Semestre 3 UE n° 1 : UE DE DROIT
CM
Importation et exportation des œuvres d’art (UFR 01) Fiscalité du marché de l'art (UFR 01) Droits des assurances (UFR 05) Statut des professions (Professionnels)
24 24 24 24
UE n° 2 : UE D’ÉCONOMIE Economie et gestion des œuvres d’art (UFR 02) Economie des arts et des médias (UFR 02) Micro économie appliquée à la gestion (UFR 02) UE n° 3 : UE D’HISTOIRE DE L’ART Nouveaux objets (XXe-XXIe siècles): approches pratiques et théoriques (UFR 03) L’art actuel (UFR 03) L’âge des avant-gardes (à choisir parmi les cours d’art contemporain du M2 recherche) (UFR 03) UE n° 4 : CONFERENCES Intervention de professionnels UE n° 5 : LV1 Anglais
TD
Total
Coeff.
Crédits
3
8
24 24 24 24
2 2 2 2 3
24
24
8 3 3 2 8 3
24
24
3
24
24 1
2 2
20
20 1
4
18 39 18
12
30 39 18 3
18
18
Volume semestriel des enseignements
263
30
293
Volume semestriel par étudiant
263
30
293
30
Semestre 4 Intitulé des UE et des enseignements Semestre 4 UE n° 1 : Stage de 3 mois minimum
CM
TD
Total
Coeff.
Crédits
30
Volume semestriel des enseignements Volume semestriel par étudiant
58
30
MASTER PROFESSIONNEL → M 2 → « MARCHE DE L’ART »
Master 2 Professionnel « Marché de l’Art » - Thèmes des cours – DROIT IMPORTATION RESPONSABLE
ET EXPORTATION DES ŒUVRES D’ART : JEAN-MARIE PONTIER
(S 3)
Le droit de l’importation et de l’exportation des œuvres d’art présente en France un certain nombre de particularités, à commencer par l’existence d’une forte préoccupation traditionnelle, la protection des biens culturels. Cette recherche d’une protection fait l’objet d’une première partie. On examine d’abord le dispositif traditionnel qui, bien qu’ayant été modifié, est essentiel pour comprendre le régime applicable aujourd’hui. C’est pourquoi il convient de commencer par les textes anciens, notamment la loi du 23 juin 1941, et tout la jurisprudence à laquelle ils ont donné lieu. Une procédure d’exportation très encadrée a ainsi été définie. Une dimension essentielle est le droit de rétention consacré par ce régime traditionnel, avec les questions parfois complexes qu’il soulève. Le droit national n’est d’ailleurs pas seul en cause, il faut faire une place, également, aux conventions internationales et régionales, auxquelles la France est partie. Mais des préoccupations nouvelles se sont fait jour, que l’on peut ramener à l’idée de circulation des biens, qui fait l’objet de la seconde partie. Une libéralisation des échanges s’est produite, notamment sous l’influence des dispositions communautaires, ce qui a conduit à modifier la procédure d’exportation, avec la réserve de ce qu’il est convenu d’appeler les trésors nationaux, qui appellent évidemment une élucidation. Ce régime présente un certain nombre d’imperfections, qu’il convient de mettre en lumière, et qui retentissent sur le marché de l’art avec, régulièrement, de nouvelles propositions qui sont faites pour le réformer. Il convient de s’interroger sur les insuffisances de la loi de 1992, et d’examiner les mesures que le législateur a prises, à partir de 2000, pour améliorer le dispositif. La question de la restitution des biens culturels, qui n’est pas propre à la France, appelle des développements à part.
FISCALITE
DU MARCHE DE L’ART RESPONSABLE : JEAN-MARIE PONTIER
(S 3)
La fiscalité est en mesure de peser sur le marché de l’art, soit en le favorisant, soit en l’entravant. Le cours sur la fiscalité comporte deux parties. La première est consacrée à la fiscalité destinée à faciliter l’acquisition d’œuvres d’art. Cette fiscalité présente une double orientation. Elle consiste, d’une part, à permettre un accroissement des collections publiques. Cet accroissement peut être réalisé par les mesures tendant à faciliter les donations aux personnes publiques telles que la donation et la dation en paiement, ce qui implique que l’on s’interroge sur la notion d’œuvre d’art elle-même. Elle consiste, d’autre part, à encourager le mécénat, par des dispositions qui facilitent les dons à des œuvres d’intérêt général (avantages fiscaux et exonérations) ainsi que l’achat d’œuvres d’art par les entreprises. La seconde partie du cours est relative à la fiscalité applicable aux transactions d’œuvres d’art. le cours consiste d’abord à présenter les mesures fiscales qui concernent directement ou indirectement les artistes, avec les questions relatives, par exemple, à la notion d’artiste, au droit de suite, ainsi que la fiscalité applicable aux artistes, qu’il s’agisse des droits d’auteurs et des déductions possibles ou des aménagements de l’impôt sur le revenu (retenue à la source). Il s’agit ensuite d’étudier la fiscalité sur les transactions proprement dites, avec le régime de la TVA (régime normal et régime de la marge), la taxe forfaitaire sur les ventes de métaux et objets précieux, les aménagements d’autres impôts (exonération de taxe professionnelle).
STATUT
DES PROFESSIONS RESPONSABLE : HARRY BELLET
(S 3)
L'objet de ce cours est de présenter les différents acteurs du marché de l'art : commissaires-priseurs habilités et commissaires-priseurs judiciaires, antiquaires et marchands de tableaux, experts généralistes. Les intéressés exercent, pour la plupart, leurs activités dans le cadre des ventes publiques aux enchères (volontaires ou judiciaires) ou dans celui des ventes de gré à gré (ventes en galerie). Pour saisir la spécificité de chacune des professions concernées, il faut, bien entendu, connaître les règles qui régissent les domaines en question. C'est ainsi que l'on sera amené à décrire la réglementation des ventes publiques aux enchères, les obligations spécifiques attachées aux activités d'antiquaires et de marchands de tableaux, les règles imposées à certains experts (ceux qui participent aux ventes publiques aux enchères, par exemple). Ensuite, on pourra expliquer en quoi consiste exactement le travail des professionnels concernés. On terminera en indiquant les garanties offertes aux acheteurs et aux vendeurs sur le marché français. • François Duret-Robert, "Droit du marché de l'art", Dalloz, coll. Action, 2007. • Stéphanie Lequette de Kervenoaël, "L'authenticité des œuvres d'art", Lgdj, 2006. • Marie Cornu et Nathalie Mallet-Poujol, "Droit, œuvres d'art et musées", C.N.R.S., 2001. • Françoise Chatelain, Christian Pattyn, Jean Chatelain, "Œuvres d'art et objets de collection en droit français", Berger-Levrault, 1997. 59
DROIT
DES ASSURANCES (S 3) RESPONSABLE : PIERRE GREGOIRE MARLY
ECONOMIE RESPONSABLE
ET GESTION DES ŒUVRES D’ART : SYLVIE PFLIEGER
(S 3)
L’objectif de ce cours est d’analyser le fonctionnement économique du marché de l’art à partir de la mise en évidence du rôle des différents acteurs, publics (Etat, collectivités locales, institutions publiques…) et privés (galeries d’art et sociétés de ventes publiques), constituant une instance de légitimation. On s’attachera également aux modalités de valorisation des œuvres d’art : quels sont les facteurs permettant d’expliquer la fixation du prix des œuvres, peut-on parler de rentabilité de placements en œuvres d’art… ?
ECONOMIE RESPONSABLE
DES ARTS ET DES MEDIAS : XAVIER GREFFE
(S 3)
Il s'agit ici de donner aux étudiants qui ont suivi un double cursus en droit et en histoire de l'art la formation nécessaire pour être l'un des intervenants des différents organismes auxquels ils peuvent accéder. Le cours porte donc sur les bases en ces matières, étudiées de façon très concrète avec des études de cas se rapportant à la situation propre des maisons de vente aux enchères, des galeries, etc.
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MASTER PROFESSIONNEL → M 2 → « MARCHE DE L’ART »
HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE L’ART
ACTUEL RESPONSABLE : PHILIPPE DAGEN Tentative de synthèse du dernier demi-siècle de création artistique, le cours se veut moins un panorama exhaustif qu'un essai de cartographie historique. De 1945 à nos jours, on sera ainsi à la recherche des constantes - culturelles, nationales ou techniques- et des ruptures dont la dialectique, rarement visible au premier regard, a déterminé l'apparition d'avant-gardes, de mouvements ou de modes aux durées et aux effets très variables. Aussi conviendra-t-il de n'exclure aucun type de création plastique en un temps où celle-ci s'accomplit de plus en plus sur un théâtre international - ce qui ne signifie pas que des cas particuliers ne demeurent pas rétifs à toute explication trop générale. Il importera aussi de ne pas séparer la création elle-même des conditions de son accomplissement, qu'elles soient politiques ou économiques.
NOUVEAUX
OBJETS, OBJETS DU QUOTIDIEN
PRATIQUES ET THEORIQUES RESPONSABLES : GUITMIE MALDONADO
ET
(XXE-XXIE
SIECLES)
:
APPROCHES
SOPHIE DELPEUX
Le XXe siècle a vu se multiplier les brouillages de frontières (entre la sphère artistique et celle du quotidien, entre les différents modes d’expression), tandis que les artistes se montraient de plus en plus conscients des alentours de leur création (lieux de création et d’exposition, diffusion, discours critique, appareil législatif…). Par leur forme (multiples, installations, arts éphémères…), leur support (photographie, affiche, vidéo…) ou leur disparition même, ces nouveaux objets artistiques ont nécessité de nouvelles approches pratiques et théoriques, tout en affectant profondément leur prise en charge muséale, juridique et marchande. A partir d’exemples précis, nous proposerons un parcours à travers ces différentes questions. • Edmond Couchot, La technologie dans l’art. De la photographie à la réalité virtuelle, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1998. • Bernard Edelman, Nathalie Heinich, L’art en conflits : l’œuvre de l’esprit entre droit et sociologie, Paris, La Découverte, 2002. • Pierre-Michel Menger, Portrait de l’artiste en travailleur, Paris, Seuil, 2002. • Didier Semin, Le Peintre et son modèle déposé, Genève, Mamco, 2001 • Regards sur l’objet du XXe siècle. La fragilité d’un patrimoine au présent, Arles, Actes Sud, 2007
L’AGE
DES AVANT-GARDES
Un cours à choisir parmi les 6 cours suivants :
- APPROCHE RESPONSABLE
HISTORIQUE ET ESTHETIQUE DE L’IMAGE PHOTOGRAPHIQUE : MICHEL POIVERT
Le séminaire propose de réfléchir aux récents développements de l'historiographie de la photographie. Depuis une vingtaine d'années, l'approche de la photographie a bénéficié des développements de l'histoire culturelle et de l'histoire de l'art. Comment s'écrit aujourd'hui l'histoire de la photographie ? Quelles sont les évolutions marquantes depuis un demi siècle. On s'apercevra de l'importance jouée par les théories de l'image, les nouvelles approches des questions techniques depuis le numérique, les pratiques de l'art contemporains dans la perspective d'une méthodologie adaptée à la photographie. Bilan et perspective d'une discipline qui s'est transformée et permet d'interroger à nouveaux frais des productions d'une profonde diversité : des origines du médium à la photographie contemporaine
- LA
BIOGRAPHIE DE L'ARTISTE RESPONSABLE : PIERRE WAT On se propose à partir de l'histoire du portrait dans l'art contemporain de faire apparaître les fonctions symboliques et historiques du portrait, le rôle de représentation ainsi que la fonction esthétique en abordant la dimension de l'imaginaire et de la ressemblance, les valeurs expressives dans leur histoire politique ou sociale. On cherchera à observer les limites de ce que l'on considère par la notion même de portrait..
- ETRE
ARTISTE AU VINGTIEME SIECLE RESPONSABLE : PHILIPPE DAGEN
?
En se fondant sur œuvres, écrits d'artistes, essais critiques et esthétiques, on s'interrogera sur la condition de l'artiste dans les sociétés industrielles occidentales. Pour cette première année, l’étude portera principalement sur la période comprise entre la fin du dix neuvième siècle et l'entre-deux-guerres.
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- PEINTURE
ET CINEMA RESPONSABLE : PATRICK DE HAAS
Depuis les années 1910, de nombreux artistes (de Léger à Warhol, de Duchamp à Sharits...) posent des questions qui rencontrent celles du cinématographe : le mouvement, la mécanique, la série, le montage, le cadrage, la temporalité... On étudiera comment le cinéma a marqué de son empreinte certaines recherches picturales, et comment des artistes venus des arts plastiques ont réalisé des films en ouvrant le cinéma à l'expérimentation.
- AUTOUR RESPONSABLE
DE PIET MONDRIAN, UNE HISTOIRE DE L’ART ABSTRAIT : GUITMIE MALDONADO
L’actualité des musées parisiens offre cette année l’occasion, et ce pour la première fois en France depuis plusieurs décennies, d’avoir une vue d’ensemble de l’œuvre de Piet Mondrian, l’un des fondateurs de l’art abstrait au début du XXe siècle. Saisissant l’occasion de l’exposition que lui consacre le Musée national d’art moderne à partir du 1er décembre, le séminaire se propose de revenir sur les sources, les origines, les prolongements, les définitions et les lectures multiples de ce phénomène essentiel à la compréhension de l’art moderne. • Briony FER, On Abstract Art, New Haven et Londres, Yale University Press, 1997 • Georges ROQUE, Qu’est-ce que l’art abstrait ?, Paris, Gallimard, 2003 • Joop M. JOOSTEN et Robert P. WELSH, Piet Mondrian. Catalogue Raisonné, Blaricum, V+K Publishing/Immere, 1998 • Marty BAX, Mondrian complet, Paris, Hazan, 2002 • Piet Mondrian : 1872-1944, La Haye, Gemeentemuseum, 1994-1995 • Mondrian de 1892 à 1914. Les chemins de l’abstraction, Paris, Musée d’Orsay – RMN, 2002
ANGLAIS RESPONSABLE : FRANÇOISE LUTON L’objectif du TD d’anglais est d’apporter aux étudiants un contenu linguistique et des savoir-faire spécifiques des professions liées au marché de l’art. A partir de documents authentiques tels que catalogues de maisons de ventes ou articles de presse, le vocabulaire et les tournures de phrases spécifiques seront étudiés. Les étudiants apprendront également à rédiger différents types de courriers et articles et à réaliser des présentations orales en rapport avec leur formation et leur projet professionnel. Des travaux écrits et oraux seront demandés aux étudiants afin de permettre sous forme de contrôle continu l’évaluation de l’acquisition des connaissances.
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MASTER PROFESSIONNEL → M 2 → « MARCHE DE L’ART »
MASTER 2 PROFESSIONNEL- Marché de l’Art - Contrat pédagogique I. GENERALITES 1 - L’année de master professionnel (M2P) sanctionne une formation spécialisée préparant directement à la vie professionnelle. 2- La préparation s’effectue en un an, sauf dérogation accordée par le président de l’Université sur proposition du directeur de la formation. 3 – L’année de master professionnel est constituée de deux semestres d’enseignement. 4 – Le 1er semestre donne lieu à un examen ou un contrôle des aptitudes et des connaissances (note de séminaire), le 2ème semestre donne lieu à un rapport de stage.
II. ORGANISATION DES ETUDES 1 – L’année de master professionnel comporte des enseignements théoriques et pratiques (méthodologiques et appliqués), ainsi qu’un stage donnant lieu à un rapport. 2 – Le stage doit être accompli pendant l’année d’étude ; 3 – L’année de master professionnel équivaut à 60 crédits européens, à raison de 30 par semestre. 4 – Programme : Semestre 1 : UE de Droit, UE d’économie, UE d’histoire de l’art, Conférences par des professionnels, Langue Semestre 2 : stage
III. CONDITIONS D’ACCES 1 – L’accès au master professionnel est subordonné à l’obtention d’un diplôme de maîtrise de droit de première année de Master ou d’un diplôme de niveau au moins équivalent ou au bénéfice de la validation d’acquis liés à l’expérience professionnelle ou aux travaux personnels du candidat. 2 – L’admission est prononcée par le chef d’établissement sur proposition du responsable de la formation.
IV. INSCRIPTIONS 1 – L’inscription administrative est annuelle. 2 – L’inscription pédagogique est faite en début d’année universitaire pour les deux semestres d’enseignement. 3 – Les étudiants exceptionnellement autorisés à redoubler un semestre ou l’année le sont par le Président de l’Université sur proposition du responsable du diplôme. Ils doivent se réinscrire dès l’année suivante pour pouvoir présenter les épreuves auxquelles ils doivent se soumettre.
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V. MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES 1 – Un examen est organisé pour chaque semestre d’enseignement. Les épreuves ont lieu à la fin de chaque semestre ou de l’année universitaire. 2 – Le contrôle des aptitudes et des connaissances comporte : - un contrôle continu - des épreuves écrites anonymes - des examens oraux - un stage de trois mois - un rapport de stage Les épreuves d’évaluation des stages inclus dans la formation peuvent avoir lieu en septembre. Le jury tient une nouvelle délibération pour tenir compte du résultat de ces épreuves. 3 - L’assiduité aux enseignements faisant l’objet d’une note de contrôle continu est obligatoire. Il ne peut être toléré plus de deux absences justifiées par semestre. Cette limitation n'est pas applicable en cas d'absence pour maladie justifiée, état de grossesse ou de handicap. Au-delà, l’étudiant ne peut se présenter aux épreuves de contrôle des connaissances, sauf autorisation exceptionnelle du responsable de la formation
VI. CONDITIONS D’OBTENTION DU DIPLOME 1 – La délivrance du diplôme de master est subordonnée à la validation des deux semestres d’enseignement. Toutefois, le jury du second semestre peut procéder à la compensation des deux semestres. Le jury peut faire usage de « points de jury ». 2 – Le semestre d’enseignement est validé dès lors que l’étudiant a obtenu la moyenne. Pour le calcul de la moyenne, il est tenu compte des coefficients attribués à chaque épreuve. 3 – La validation d’un semestre entraîne l’attribution des crédits correspondants. 4 – La défaillance à une épreuve fait obstacle à la validation du semestre. Le défaut d’un stage de la durée prévue validée par le responsable de la formation fait obstacle à la délivrance du diplôme.
VII. ATTRIBUTION DU GRADE DE MASTER 1 – 1 – La validation du diplôme de master confère le grade de master en Droit, mention Droit des affaires, spécialité professionnelle Marché de l’art. 1 – 2 – Le diplôme est assorti des mentions suivantes en fonction des notes obtenues en deuxième année de master pour l’ensemble de l’année : - passable, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 10/20, - assez bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 13/20, - bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 15/20, - très bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 17/20. OU 2 – 1 – La validation du diplôme de master confère le grade de Master en Sciences humaines et sociales, Mention Histoire de l’art, Spécialité professionnelle Marché de l’art. 2 – 2 – Le diplôme est assorti des mentions suivantes en fonction des notes obtenues en deuxième année de master pour l’ensemble de l’année : - Passable, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 10/20 - Assez bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 12/20 - Bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 14/20 - Très bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 16/20 3 – Le diplôme de master professionnel ne peut être délivré qu’après validation de l’aptitude à maîtriser au moins une langue vivante étrangère. Cette validation est effectuée dans les conditions définies par l’Université. 64
BIBLIOTHEQUES
BIBLIOTHÈQUES BIBLIOTHÈQUE DU CENTRE PIERRE MENDÈS-FRANCE
OUVERTURE D’octobre à juin : du lundi au vendredi de 9 h à 19 h, le samedi de 9 h à 13 h De juillet à septembre : du lundi au vendredi de 9 h à 18 h (le lundi, ouverture partielle de la bibliothèque de 9 h à 12 h) Fermeture : congés de Noël, de Printemps, du 20 juillet à la fin août SERVICES • Catalogue accessible sur Internet : http://catalogue.univ-paris1.fr • Renseignements bibliographiques • Prêt à domicile (3 ouvrages pour 15 jours pour les étudiants de L1, L2, L3) • Photocopieurs • Tutorat documentaire en Art / Archéologie (permanence en salle Infodoc, possibilité de rendez-vous) COLLECTIONS Elles sont pluridisciplinaires et correspondent aux enseignements de l’Université (Histoire, Philosophie, Géographie, Art, Droit…). 80% des ouvrages et les périodiques les plus demandés sont accessibles en libre accès. Le fonds comporte environ 140 000 volumes et 2 450 titres de périodiques dont 13 000 volumes et 60 titres de périodiques en Histoire de l’Art / Archéologie. Les domaines couverts sont les suivants : • Art, archéologie, architecture, peinture, sculpture, cinéma, photographie, arts décoratifs… iconographie, arts plastiques… • Histoire de l’art de la préhistoire à nos jours (fonds en archéologie classique, protohistoire de l’Europe, Moyen-âge chrétien, byzantin et islamique, civilisation précolombienne, archéologie de l’Afrique… art contemporain et monographie d’artistes…) • Méthodes en archéologie • Préhistoire • Conservation, restauration, muséologie, esthétique. La pluridisciplinarité des fonds permet aux étudiants d’art et d’archéologie d’approfondir leurs connaissances dans des domaines complémentaires tels que l’histoire, l’histoire des religions, l’ethnologie, la philosophie (esthétique)… Ressources électroniques : de nombreuses bases de données pluridisciplinaires ou spécialisées (Francis, BHA, Grove Art online….) ainsi que des bouquets de périodiques sont accessibles en ligne. FORMATIONS La bibliothèque du centre PMF accueille et forme les étudiants de Licence dans le cadre des cours d’informatique et de méthodologie à la recherche documentaire. Les informations seront données par les enseignants.
BIBLIOTHÈQUE MICHELET La bibliothèque est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 19h30 pendant les périodes de cours. Son numéro de téléphone est le suivant : 01 53 73 70 90 Elle rassemble environ 100 000 volumes consultables sur place. Un service de prêt est à votre disposition après inscription (15 000 ouvrages empruntables). Le fonds est composé : • de 30 000 documents, environ, en archéologie (de la préhistoire jusqu'à l'époque médiévale ; fonds important en archéologie classique) • de 50 000 documents, environ, en Histoire de l'art du 5ème au 20ème siècles (dont cinéma et photographie) • de 20 000 documents en musique et musicologie Les collections correspondent aux disciplines enseignées à l'Institut d'Art et d'Archéologie avec une nette dominante d'art occidental, l’art islamique et les arts asiatiques sont également représentés. 10 000 ouvrages sont en accès libre, les autres doivent être demandés par bulletin. De nombreux périodiques sont à la disposition des lecteurs ainsi que des ressources électroniques spécialisées (BHA, Grove’s dictionary of art, Art full text). Les bibliothécaires assurent des permanences de renseignement bibliographique en salle aux heures de forte fréquentation. N’hésitez pas à leur demander de l’aide. Contact : Marie-Danièle Schaeffer -
[email protected] ou Anne Bortoli -
[email protected] 65
MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE Pour vous aider à trouver la documentation nécessaire à vos études, le personnel de la bibliothèque organise, en concertation avec les enseignants, des séances de formation à la recherche documentaire. Objectif : découvrir la bibliothèque, ses catalogues et ses services, retrouver un article ou un livre à partir d’une référence, connaître les principales ressources électroniques. Calendrier : septembre et octobre Modalités : séances d’1h30 sur inscription Déroulement : rendez-vous devant la bibliothèque ; présentation de la bibliothèque (collections, fonctionnement), puis en salle informatique : présentation et exercices pratiques sur les bases bibliographiques, revues électroniques et sites web. Contact : Soline Astier tél. : 01 53 73 71 29
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TUTORAT
TUTORAT Service d’aide méthodologique, le tutorat offre, sous forme de permanences hebdomadaires, un concours supplémentaire aux étudiants de premier cycle en Sciences Humaines à Paris I, dans leur démarche universitaire. Les tuteurs, eux-mêmes étudiants (prépa-concours, 3e cycle, …) proposent des conseils pratiques et / ou théoriques et assurent l’accompagnement préparatoire aux examens, devoirs et exposés. Intermédiaires entre les corps professoral et administratif, ils représentent une aide pour l’étudiant en difficulté. La démarche de l’étudiant étant volontaire, les tuteurs peuvent offrir des entrevues personnalisées aux étudiants qui le souhaitent. Vous pouvez rencontrer les tuteurs : Salle B706 7e étage, ascenseurs verts Les permanences des tuteurs seront affichées sur la porte de la salle B706 en début d’année. Cette salle est accessible uniquement lors de la présence des tuteurs. Il appartient à tout étudiant de respecter les règles d’utilisation de cette salle.
Le C2i Le Certificat Informatique et Internet (C2i) valide l’acquisition par les étudiants d’un certain nombre de compétences fondamentales permettant l’usage d’un ordinateur connecté au réseau, dans le cadre du travail universitaire. Cette formation est dispensée par les UFR; il fait l’objet d’un examen pratique complété par un examen théorique (QCM) organisé par le Service TICE (Technologies d’Information et de la Communication pour l’Enseignement) de l’Université Paris 1. Le programme complet de cette formation peut être consulté à l’adresse Internet suivante : http://epi.univ-paris1.fr/54537597/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-008-B4B5&RF=epi-008
TUTORAT INFORMATIQUE À partir de l’année de L 3, les étudiants de l’UFR 03 de l’Université de Paris 1 bénéficient de l’accès au laboratoire d’informatique situé dans les locaux de l’Institut de la rue Michelet. Sur les ordinateurs qui sont en libre accès, il est possible d’effectuer la plupart des traitements informatiques souhaités. Plusieurs après-midi par semaine, un tuteur informatique est présent pour aider les étudiants dans l’apprentissage des opérations de base de logiciels variés (traitements de textes, tableurs, gestionnaires de fichiers ou de bases de données, traitements graphiques des dessins et des photos) et dans la réalisation des travaux courants. Un calendrier des permanences sera affiché sur la porte de la salle située au 1er sous-sol peu de temps avant la rentrée.
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MOBILITE A L’ENTRANGER
MOBILITÉ A L’ÉTRANGER
Les étudiants inscrits à l’UFR 03 ont la possibilité d’accomplir une mobilité dans une université avec laquelle un programme d’échanges est organisé, ce qui leur permet de bénéficier, en lieu et place des enseignements qui leur sont proposés à Paris 1 dans le cadre du cursus suivi, de ceux qui sont offerts par l’université partenaire. En Europe, cette mobilité s’effectue en principe au cours de l’année de M1, dans le cadre du programme Erasmus. En Amérique du Nord, elle s’effectue en L3, au niveau « undergraduate ». Dans les autres universités partenaires, l’accord bilatéral spécifie l’année concernée. La liste des universités partenaires se trouve à la rubrique « international » du site de Paris 1, à l’entrée « mobilité ». Y figurent, pour chacune d’entre elles, le nombre de places et la durée du séjour.
FONCTIONNEMENT DE LA MOBILITE EN M1 (CAS GENERAL) : L’étudiant dont la candidature a été retenue est régulièrement inscrit en M1 à Paris 1, où il prend à la fois son inscription administrative et son inscription pédagogique. Il choisit son sujet de mémoire en accord avec l’enseignant-chercheur de l’UFR qui a accepté de l’encadrer ; il soutient son mémoire à une date compatible avec le calendrier déterminé par le secrétariat. La soutenance lui procure le nombre de crédits fixé par la maquette (20 sur 60 en histoire de l’art ; 24 sur 60 en archéologie). En revanche, c’est à l’université partenaire où il suit les cours et séminaires prévus au titre de la scolarité de M1, de communiquer les notes correspondantes. Selon qu’il passe un ou deux semestres à l’université partenaire, il y obtient tout ou partie des crédits qui ne sont pas liés au mémoire. À l’issue de cette mobilité, et s’il a rapporté les crédits nécessaires et satisfait aux conditions générales du contrôle des connaissances, l’étudiant obtient le diplôme de Paris 1 auquel il s’est inscrit. Attention : la mobilité effectuée dans le cadre d’un programme d’échanges ne permet pas de se réorienter. Elle s’effectue dans le cadre du diplôme suivi à Paris 1 (M1 histoire de l’art ou M1 archéologie), en substituant aux enseignements suivis à Paris 1 ceux offerts par l’université partenaire, considérés comme équivalents.
CALENDRIER : Les dossiers de candidature pour une mobilité hors Europe doivent être remis à la Maison internationale mi-février de l’année qui précède l’inscription de M1 ; ceux pour une mobilité dans le cadre Erasmus mi-mars. Il convient de vérifier le calendrier en consultant la rubrique « international » de Paris 1. Il ne faut pas attendre la dernière minute pour constituer le dossier de candidature : les démarches pour obtenir l’accord d’un directeur de mémoire, explorer l’offre de cours de l’université partenaire en lien avec le sujet de mémoire et produire une attestation de maîtrise de la langue concernée prennent un certain temps.
DOSSIER DE CANDIDATURE : Le dossier de candidature est à télécharger sur le site de la Maison internationale. http://www.univ-paris1.fr/international/
DELEGUE A L’INTERNATIONAL : Le délégué à l’international de l’UFR 03 est là pour vous aider dans cette démarche. Ses coordonnées et les modalités pour le contacter figurent à la rubrique « international » du site de Paris 1.
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CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2010 / 2011
CALENDRIER DE L’ANNÉE UNIVERSITAIRE 2010-2011 LICENCE Du lundi 4 octobre 2010 au samedi 18 décembre 2010 1 semaine pédagogique du lundi 3 janvier au samedi 8janvier 2011
1er SEMESTRE 1E
SESSION D’EXAMENS DU
1ER
SEMESTRE
2e SEMESTRE 1E
SESSION D’EXAMENS DU
2E
SESSION D’EXAMENS
2E
Du lundi 24 janvier au samedi 30 avril 2011
SEMESTRE
– 1ER ET 2E
Du lundi 10 janvier au samedi 22 janvier 2011
SEMESTRE
Du lundi 2 mai au samedi 21 mai 2011 1 semaine pédagogique du mardi 14 au samedi 18 juin 2011 Du lundi 20 juin au samedi 9 juillet 2011
VACANCES UNIVERSITAIRES 2010 / 2011 NOËL
Du samedi 18 décembre 2010 au soir au lundi 3 janvier 2011 au matin
PRINTEMPS
Du samedi 9 avril 2011 au soir au mardi 26 avril 2011 au matin
MASTER
1er SEMESTRE
Du lundi 4 octobre 2010 au samedi 8 janvier 2011
2e SEMESTRE
Du lundi 24 janvier au samedi 30 avril 2011
VACANCES UNIVERSITAIRES 2010 / 2011 NOËL
Du samedi 18 décembre 2010 au soir au lundi 3 janvier 2011 au matin
PRINTEMPS
Du samedi 9 avril 2011 au soir au mardi 26 avril 2011 au matin
Attention : certains cours peuvent commencer à des dates différentes. Se référer aux plannings.
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photographies : A. Barroche - UFR 03
Le Centre Panthéon, place du Panthéon L’Université Paris 1 a son siège dans l’ancienne École de droit construite sur les dessins de Jacques-Germain Soufflot entre 1771 et 1774. Ce bâtiment conçu comme le pendant de l’École de théologie (actuelle mairie du Ve arrondissement) encadre la rue que l’architecte avait projeté de percer dans l’axe de l’église Sainte-Geneviève voulue par Louis XV dès 1744. La façade concave du bâtiment présente un portique ionique colossal destiné à répondre à la façade corinthienne du monument. Aux arcades à refends du rez-de-chaussée répondent deux étages carrés et un attique que couronne un comble d'ardoise surbaissé. La sage harmonie de cette façade renvoie à l'architecture des places royales mise au point sous le règne de Louis XIV. Le bâtiment conserve une grande partie de ses dispositions intérieures notamment l’escalier d’honneur, à gauche dans la cour. L’ensemble a été agrandi à l’arrière en 1897 par l’architecte Ernest Lheureux. Fidèle à la vocation initiale du bâtiment, l'Université Paris 1 qui partage avec l'Université Paris 2 le 12 place du Panthéon depuis sa fondation en 1971 a principalement réservé les locaux aux enseignements en droit et à l'administration.
Le Centre Michelet, rue Michelet Grâce à la généreuse donation (3 millions) de la Marquise Arcona-Visconti, à l'initiative de trois universitaires (Émile Mâle, Gustave Fougères et René Schneider), au soutien du recteur Paul Appel et à l'aide de l'État et de la Ville de Paris, l'Institut d'art et d'archéologie (1921-1932) a pu s'édifier à l'emplacement de l'ancien institut de chimie appliqué de la Faculté des sciences. Lauréat du concours à deux degrés organisé en 1920-1921, Paul Bigot (1870-1942) a su parfaitement s'adapter à un programme longtemps mouvant mais qui exigeait la plus grande économie possible pour un édifice ayant un caractère monumental. À l'encontre du rationalisme régnant, il résout le problème en dissociant la structure en béton armé et l'enveloppe en briques rouges. Le traitement de cette dernière, d'un grand raffinement, résulte d'une synthèse originale dont les sources sont multiples (gothique italien, roman, etc.) et qui offre au regard des promeneurs, à la base des grandes arcades, une frise formée de moulages de bas-relief qui signalent la fonction de l'édifice. A l'intérieur, le vestibule d'entrée, l'amphithéâtre et la grande salle de lecture de la bibliothèque, dans le vide central, ont conservé leurs volumes, mais, dans les étages, les galeries qui abritaient les collections de plâtre et le plan de Rome de P. Bigot ont été sensiblement transformées. (À lire : Simon Texier [dir.], L'Institut d'art et d'archéologie, Paris 1932, Paris, Picard, 2005, 142 p.)