Le Programme national de requalification

La Maison de Paris 8

Au cœur de l’université, un lieu centralise médecine préventive, bureau de gestion des bourses, accompagnement des étudiants étrangers, services sociaux du Crous. p.8

N°895 1,00 €

Du 7 au 13 décembre 2011

N’importe quoi les bus ! YANN MAMBERT

Des usagers de ce mode de transport en commun ont pu dire leur insatisfaction lors d’une rencontre organisée au dépôt Pleyel. p.3

PNRQAD à double face

L

e Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD), a présenté cette semaine son côté lumière et sa face sombre. Lumineux les deux bâtiments taudis ressuscités en superbes bâtisses dans le périmètre des rues de la Légion-d’honneur, Haguette et Pinel dont, soit dit en passant, on peut s’étonner qu’ils furent inaugurés presque en catimini un lundi (lire page 8). Côté obscur de la force, l’expulsion manu militari de familles d’un bâtiment « fléché PNRQAD »

de la rue Dezobry et celle annoncée du 76 Péri (lire page 5). Dans les deux cas, la préfecture prend la décision contre l’avis de la municipalité qui est vent debout, à l’image de Stéphane Peu, pour dénoncer le délogement de familles sans qu’aucune solution de rechange n’ait été envisagée et alors que les deux squats ont bénéficié de travaux importants pour limiter le péril. Les réseaux militants se remettent aussi en mouvement pour rappeler qu’éradiquer l’insalubrité ce n’est pas éradiquer les pauvres.

Expo des savoir-faire p.9

Trampoline version mondiale p.12

Rencontre avec trois créatrices qui, du 8 au 18 décembre, seront sous la grande tente qui abrite la Foire des savoir-faire solidaires, devant la mairie, pour les fêtes de fin d’année.

YANN MAMBERT

Au coin de la Une

Nicolas Frize loin d’être (es)Soufflé p.16

ACTUALITÉS

La Cité du cinéma qui pousse du côté de Pleyel sera inaugurée début mai 2012. Luc Besson et ses équipes concoctent des surprises… secrètes par nature. On sait toutefois que les festivités doivent s’étaler sur plusieurs jours

et concerner, outre les stars du grand écran, les habitants et salariés du secteur. D.Sz

La vie entre en gare

Une femme a accouché le 6 décembre… dans un couloir de la gare du RER D de Saint-Denis ! Un peu après 5 h, la jeune habitante de L’Île-

Saint-Denis a brutalement perdu les eaux et a donné naissance, assistée de son mari, à une petite fille, dans ce lieu inattendu. Les secours, arrivés peu après, ont emmené la mère et l’enfant, qui a poussé ses premiers cris, à l’hôpital Lariboisière. S.B.

DOMINIQUE SANCHEZ

Conseil municipal des jeunes. Les tout nouveaux élus ont choisi leur champ d’action.

Plaie ouverte au PS

Mathieu Hanotin portera les couleurs du PS dans la 2e circonscription du 93 pour les législatives. Il a obtenu 121 voix, contre 87 à Georges Sali et un bulletin nul dans l’ensemble des trois sections de Pierrefitte, Villetaneuse et Saint-Denis. Le dépouillement et la proclamation des résultats, jeudi 1 er décembre en soirée à l’hôtel Sovereign, se sont déroulés dans une atmosphère à couper au couteau. Peu après 22 h, le détail des résultats des trois sections était connu : M.Hanotin approche les 100 % à Pierrefitte (35 suffrages contre un seul à M.Sali). Son avantage est net aussi à Villetaneuse (51 voix contre 7), ville qui a enregistré récemment une vague de 85 adhésions fortement contestées par M. Sali (JSD n°894). À Saint-Denis, par contre, ce dernier fait la course en tête (79

MARTINE RUELLOT La bienveillante Maison de la solidarité. La pauvreté, les coups durs, elle sait ce que c’est. Sans doute pour ça qu’elle s’investit autant dans les Restos du cœur, auprès des « plus malheureux » qu’elle. PORTRAIT Par Benoît Lagarrigue Photo Yann Mambert

Aménagé par l’agence Hyl, sur près 5 000 m2 pour un coût de 1,8ME, le parvis de la gare SNCF a été inauguré le samedi 3 décembre. Le ruban a été coupé par le président de Plaine commune, Patrick Braouezec, la sous-préfète Christine Wils-Morel, la conseillère régionale socialiste Viviane Romana et le maire Didier Paillard.

Retrouvez toutes les infos et les images de la semaine, et des vidéos sur www.lejsd.com JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Tél. : 01 55 87 26 80 ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique, [email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédacteur en chef adjoint Gérald Rossi : 01 77 35 73 05, lejsd.gr@ wanadoo.fr Secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue : 01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06, [email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, sebas [email protected] ; Aurélien Soucheyre : 01 77 35 73 04, [email protected] Photographes Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] ; Gérard Monico : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSD Diffusion Établissement Petit, 01 43 52 42 05 Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 23 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis.

MARYLÈNE LENFANT

Parvis de la gare inauguré

Le Paris Saint-Germain jouera deux saisons durant au Stade de France (2013 à 2015), le temps que le Parc des Princes se refasse une beauté. Pour le moment, les instances du club parisien n’ont pas pris langue avec les élus de

Saint-Denis… mais eux vont solliciter un rendez-vous pour le début de l’année prochaine. C’est sûr que l’arrivée, même temporaire, d’un club résident et de ses supporters ne s’improvise pas. « Ça milite aussi pour le passage du T8 à la Plaine », nous confiait le maire récemment. D.Sz

Culture, loisirs et cadre de vie plébiscités

Jeudi 1er décembre dans les salons du Sovereign.

voix contre 35). Le soir même, pendant que ses partisans le félicitaient, M. Hanotin s’est dit « content du résultat » qu’il considère comme « un vote de rassemblement » (mathieuhanotin.fr). M. Sali n’a pas entendu ces paroles. Il était déjà dans une autre salle et tirait les premières conclusions à chaud : « L’opération Villetaneuse a payé. Il faut que nous réfléchissions dans les prochains jours pour décider quelle est la meilleure candidature aux législatives pour l’avenir du territoire », a-t-il dit aux militants qui le soutiennent, laissant ainsi planer le doute sur ses choix futurs. Avant de conclure par une certitude : « À titre personnel, je n’apporte pas mon soutien à une candidature qui n’a pas été acquise de façon honnête.» Le « rassemblement»que prône Mathieu Hanotin devrait rester un vœu pieux. Une page de la vie du PS local est en train de se tourner comme l’atteste le long argumentaire que M. Sali publie sur son blog (georgessali.fr). � D.Sz

Le foot allié du tram ?

Haute comme trois pommes mais d’une voix de stentor, elle mène son petit monde avec une autorité bienveillante. Cela fait quinze ans que Martine Ruellot est agent d’accueil et d’entretien à la Maison de la solidarité. Ce qui ne veut finalement pas dire grand-chose. «Le plus important, c’est d’être là et d’écouter.» En première ligne d’un monde qui se perd, d’hommes et de femmes, « mais surtout des hommes », tombés, cabossés par la vie, parfois détruits, elle reçoit en pleine figure la déshérence des laissés pour compte, des abandonnés de l’espoir. « Avant, les SDF étaient plus solidaires. Aujourd’hui, c’est chacun pour soi, il y a beaucoup de toxicos. Ils sont plus jeunes aussi », remarque-t-elle. Née à Clichy, elle grandit dans une cité d’urgence à Stains puis au Clos Saint-Lazare. « On était pauvre, mais

on vivait en liberté. Dans le temps, on n’avait rien mais on n’était pas tentés comme maintenant. Aujourd’hui, avec tout ce qu’on leur fait miroiter, les jeunes sont en manque. » Elle commence à travailler à 14 ans et, après un passage à Aubervilliers, Martine emménage à Saint-Rémi en 1975, où elle élèvera sept enfants. Avec un mari au chômage, l’argent manque. C’est en 1990 qu’elle franchit pour la première f o i s l a p o r t e d e s Re s t o s d u c œ u r. Comme bénéficiaire. « Ce n’est pas facile. On a honte. Je l’ai fait pour mes enfants. Mais eux aussi avaient honte. » Alors elle devient bénévole. « Je n’avais plus l’impression de demander. C’était comme un échange de dignité. Et j’ai vu qu’il y avait encore plus malheureux que moi. » Car Martine n’est pas du genre à se lamenter. Pourtant, elle a subi des épreuves, qu’elle évoque avec pudeur, elle est tombée, s’est relevée. « Quand on a eu une vie dure, on comprend les autres. Je sais ce qu’ils vivent, ce qu’ils res-

« Quand on a eu une vie dure, on comprend les autres. Je sais ce qu’ils vivent, ce qu’ils ressentent. »

Mercredi 30 novembre , 30 des 36 conseillers municipaux jeunes étaient présents pour leur deuxième séance en mairie après l’intronisation du 19 octobre. Ils ont été invités en fin de séance à choisir une thématique parmi trois qui guidera leur action tout au long de l’année. Celle baptisée « Culture, loisirs et cadre de vie » l’a emporté avec 17 voix, contre 13 pour « Solidarité » et aucune pour « Environnement et bien-être ». Avant ce vote à mains levées, les jeunes s’étaient notamment exprimés au sujet de la propreté, de la violence et du handicap. Les premiers échanges d’idées étaient nés, par exemple entre ceux qui considèrent qu’il faudra « ajouter des poubelles », et ceux qui pensent que « rien ne changera si les gens ne les utilisent pas », ou comment savoir si

Conseil municipal

Le conseil municipal de Saint-Denis se réunira pour la dernière séance de l’année jeudi 15 décembre à 19 h en mairie. Les séances sont publiques et transmises en direct sur : http://villesaint-denis.fr/

le problème vient des infrastructures ou du civisme, et comment remédier à l’un ou à l’autre. Nadège Turpin, du service des études locales, leur a diffusé des statistiques sur le nombre d’habitants et les caractéristiques de la population. Les données indiquant que plus les études sont courtes, plus le risque de chômage est grand, ont fait réagir les élus. Après le vote, un jeune qui défendait la solidarité et souhaitait travailler sur le handicap, a soufflé qu’il pourrait toujours en parler en s’appuyant sur la mention « cadre de vie » du thème choisi. Si les garanties financières ont de nouveau été confirmées pour concrétiser ce qui sortira d e c e c o n s e i l , l e p ro j e t d e s jeunes élus est encore en gestation. Peut-être trouveront-ils des réponses en 2012, en partant découvrir la ville et ses habitants par petits groupes encadrés. Pour clore la séance, Didier Paillard et son adjoint à la jeunesse Bally Bagayoko les ont conviés aux vœux du maire, le 6 janvier à l’hôtel de ville. � A.S.

Pour la table, point besoin d’acheter (à prix fou) des compositions : exploitez les produits de saison. Il y a encore, en début de mois, des feuilles d’automne à récupérer pour réaliser un chemin de table avec des petits morceaux de branches de sapin, des feuilles de houx, des glands, des marrons d’Inde et des châtaignes, des petits fruits comme des pommes, des petites pommes de pin, des fagots de branchage attachés avec du raphia… Bref, tout un décor que vous aurez le plaisir de faire vousmême, qui étonnera vos amis et tout cela pour un prix dérisoire. Bonnes fêtes en famille et avec vos amis ! Jean-Claude Segonnes, SaintDenis ville verte ville fleurie

Plus de la moitié des habitants de Seine-Saint-Denis travaillent hors du département. Une statistique à mettre en rapport avec les 100 000 emplois privés recensés sur le territoire de Plaine commune.

« J’attends le 153 pendant 35 à 40 minutes »

Suite à l’entrefilet paru dans nos colonnes (page9 du n°894) sur le conseil municipal, nous indiquions deux votes négatifs à l’adhésion de laVille au Conseil français de la citoyenneté de résidence, que nous attribuions aux élus UMP. Il s’agissait en fait d’un élu UMP et de l’élu MRC membre de la majorité municipale, Christophe Mézerette, maire adjoint.

Braouezec président Lundi 5décembre, à l’issue de son forum annuel à Nogent-sur-Marne, Paris Métropole, qui regroupe près de 200 communes, agglomérations et départements d’Île-deFrance, a élu à l’unanimité, Patrick Braouezec comme président pour un an. Il succède au maire de Nogent, Jacques J.P. Martin.

Café politique

Des décors simples pour les fêtes Sans attendre la fin du mois, réalisez la décoration de la maison pour cette période festive. Il est des plantes de saison qui dureront longtemps, disponibles dans les jardineries ou sur les marchés. Le poinsettia (ou rose de Noël) est une merveille, de même que l’amaryllis avec son port majestueux (il peut donner jusqu’à trois fleurs). On peut trouver également des bulbes de jacinthes et de jonquilles (en pot), des saintpaulias, des petits cyclamens aux couleurs chatoyantes. Ainsi, vous pouvez décorer tables, cheminées, étagères… Mais prenez soin de préserver vos meubles en mettant une protection (plastique, coupelles) sous les compositions. Si vous achetez un sapin de Noël, gardez les branches du bas, sinon vous trouvez des fagots de branches à acheter. Cela va vous permettre de réaliser des guirlandes ou des couronnes dans lesquelles vous incorporerez des baies de laurier-tin, de lierre, de gui, de houx, de cynorhodons, de rosier ou d’églantier.Vous faites quelques pulvérisations dorées ou argentées… Un décor qui sort de l’ordinaire.

Trajet domicile travail

Précision

Côté jardin sentent », souffle-t-elle. Alors elle écoute « ses gars » comme elle dit avec une tendresse bourrue, elle leur parle. Il y a les réguliers, qui viennent toute l’année pour un repas, une douche, une présence. Et puis, l’hiver, l’afflux des Restos du cœur. «Chaque année, il y en a plus… Déjà 300, et on est au début de la campagne ! » Elle pointe aussi les dons qui diminuent : café, huile, sucre, couches et lait en poudre pour bébés… « Les gens sont de plus en plus pauvres, alors ils donnent moins… » Parfois, le découragement la saisit. « Ça me réveille la nuit », avoue-t-elle. « Quand il pleut le week-end, je pense à mes gars, dehors… » Mère, sœur, cousine, confidente, elle est un peu tout cela. « Ils sont tous en grande souffrance, même s’ils ne le montrent pas. Mais quand ils se lâchent… » Elle reçoit les mots d’enfances brisées par la violence ou l’absence, des fractures suivant souvent les mêmes chemins : décès, divorces, l’alcool puis la perte du travail, de l’appartement, l’éloignement de la famille, la prison parfois, la s o l i t u d e a u b o u t d’ u n e i m p a s s e. Quelques-uns se relèvent, d’autres s’enfoncent. « Mon travail, c’est de les aider à surmonter la vie. » Pour se donner de la force, elle pense à sa maman, « trop vite partie mais si courageuse », et à ses enfants et petits-enfants, « mes rayons de soleil », sourit-elle. Mais elle revient aussitôt vers « ses gars », avec toujours le même acharnement, inflexible et tendre. �

54%

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La Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE) lance ses cafés politiques, qu’elle compte organiser en plusieurs lieux de la ville. Le premier rendez-vous est fixé au 13décembre, 19h30, à la Ligne 13 (place de la Résistance) sur le thème «le communisme est-il toujours un projet valide ?». Avec Alain Badiou, philosophe, et Pierre Zarka, essayiste.

Front de gauche (1) Le Front de gauche organise sa troisième assemblée citoyenne sur le thème «travailler mieux, travailler toutes et tous». Vendredi 9décembre, 19 h, bourse du travail.

Front de gauche (2) Le Front de gauche de Saint-Denis est sur le Net depuis début décembre. Il donne des infos sur l’activité militante, sur des éléments de programme mais, précise les initiateurs ce« n’est pas un site de campagne mais bien le site d’une nouvelle force de rassemblement véritablement à gauche à Saint-Denis ». Pour se faire une idée : http://www.frontde gauche-saintdenis.fr/

YANN MAMBERT

Cité du cinéma inaugurée

Un après-midi en semaine, à la station Saint-Denis Université.

Débat. Des conducteurs d’autobus, des usagers, des syndicalistes, des responsables de la RATP, des élus locaux, se sont retrouvés jeudi aprèsmidi au dépôt Pleyel.

Pendant près de trois heures, les craintes et les questions se sont exprimées, sans concession. « Je suis un ancien de la régie et j’habite à la Plaine, explique par exemple Clément. Actuellement, c’est un peu du n’importe quoi. On croise des navettes de cars mises en place par des entreprises, on attend nos bus qui font des crochets à n’en plus finir pour desservir les gares… Et au final, on met moins de temps pour aller à Chatelet que pour rejoindre le centre de notre ville… » Une habitante du quartier Gare raconte elle aussi son quotidien : « J’utilise le tram T1 et le 153. Le soir, je dois attendre ce bus parfois de 35 à 40 minutes. » « Ce 153 est un gros point noir », dénonce aussi la maire adjointe aux transports Cécile Ranguin. Avec humour, une autre Dionysienne qui « habite à un quart d’heure à pied du terminus Université de la ligne 13 » raconte : « On ne dispose pour rejoindre le métro que de la ligne fantôme 361 N, avec deux bus le matin et deux le soir, le dernier passant à 19 h 40. De fait, les personnes qui marchent difficilement sont lourdement pénalisées. » Elle poursuit son constat : « Un de

Les autobus ? Ça coince ! C’est le sentiment qui domine ce jeudi 1 e r décembre aprèsmidi dans la salle du centre bus Pleyel. Près de quatre-vingts m a c h i n i s t e s ( c’ e s t - à - d i re conducteurs), élus locaux, usagers, syndicalistes et responsables de la RATP ont répondu présents à l’invitation conjointe du Comité départemental économique et professionnel (CDEP) de la RATP et de la Ville de Saint-Denis. Seul absent, mais très remarqué, le Stif (Syndicat des transports d’Îlede-France), organisme présidé par le président de la Région Jean-Paul Huchon, et qui au final décide de la création ou de la modification de toute ligne de transport public en Île-deFrance, et assure tout ou partie des financements…

GÉRALD ROSSI

Chroniques dionysiennes

Législatives. Hanotin investi, une victoire contestée par Sali.

ACTUALITÉS

La semaine du 7 décembre 2011

D.R.

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N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

Gaëlle Pedraza, secrétaire du CDEP bus : « Ce forum montre bien la nécessité de la création d’un lieu de débat sur les questions liées aux transports, avec des échanges entre les salariés, les usagers. »

mes enfants habite rue CristinoGarcia dans le quartier Plaine. Pour aller chez lui, je mets de 50 minutes à une heure. Un autre est à Maisons-Laffitte (dans les Yvelines) et je ne mets pas plus d’une heure dix ! Cherchez l’erreur.»

Les zones c’est la zone Une habitante de Stains explique que pour aller prendre le RER en zone 3, son bus traverse la zone 4, ce qui l’oblige à acheter un titre de transport plus cher… Pour Valérie Grémond, du conseil de développement de Plaine commune, « a minima, il conviendrait de limiter la zone 3 aux limites de la SeineSaint-Denis ». « À Saint-Denis, nous réclamons que toute la ville soit en zone 2 », (actuellement 2 et 3), souligne le maire Didier Paillard, pour qui « la mobilité est une question essentielle ». Machiniste sur le 154, Azdine s’interroge sur « la capacité des trams en construction à transporter tous les usagers qui sont a u j o u rd’ h u i d a n s l e s b u s bondés ». Et plusieurs de ses collègues disent aussi leurs inquiétudes sur l’emploi avec « près de 150 lignes supprimées ou restructurées dans toute l’Île-deFrance en quelques années, avec la création des trams ». Du côté de la direction de la RATP, on précise que les machinistes peuvent devenir conducteurs de trams, que les postes seront redéployés dans les autres dépôts et que « 1 200 recrutements sont prévus en 2012 ». � Gérald Rossi

ACTUALITÉS

Éducation

Vendredi 9 décembre, à 9 h, à la bourse du travail, se tiendra une réunion publique parentsenseignants à l’appel de la FCPE et des organisations de professeurs, avec un mot d’ordre partagé : « L’éducation doit redevenir une priorité nationale ! ».

Exposition. Vingt gosses du village d’insertion du Fort de l’Est, suivis par des bénévoles d’ATDQuart-Monde et des médiatrices du musée, et leur famille, étaient à l’honneur samedi.

Parents Rendez-vous organisé par la maison de quartier Plaine, en partenariat avec l’association ADSEA93 et le collège Iqbal-Masih. Prochaine rencontre jeudi 15décembre à 9 h 30 (5, rue Saint-Just) sur le thème : Donner de l’argent de poche, parlons-en ! Contact : 01 83 72 20 50.

Pour les jeunes héros du jour, et tous les adultes à leurs côtés, ce samedi 3 décembre au musée d’art et d’histoire restera gravé comme un beau moment de partage. Venus du village d’insertion du Fort de l’Est, où ils vivent avec leur famille, ces vingt enfants roms ont donné à voir et à entendre, dans l’ancien carmel, leur imaginaire de gosse et leurs tracas précoces. Entourés des mères qui s’étaient chargées du buffet pour une centaine de convives, ils se sont contemplés avec fierté dans l’exposition des jolis portraits photographiques qu’avait réalisés d’eux Florence Borel, médiatrice au musée. Et ils ont jubilé de se revoir en reporters dans le film tourné avec eux voici deux ans par des bénévol es d’ATD-Quar t Monde. Parmi eux, Marion Blank. « On les voit chaque mercredi. On avait commencé à accompagner ces familles en 2006, alors qu’elles étaient encore dans le bidonville de la rue Campra, à la Plaine, raconte-t-elle. C’était avec notre bibliothèque de rue.»

Suger Le lycée Suger célèbre sa transformation : nouveaux bâtiments, label Lycée des métiers de l’image et du son, nouvelles formations… Mercredi 7décembre, de 10 h à 20 h, entre danse, concert, buffet et feu d’artifice.

MARYLÈNE LENFANT

Travaux (1)

3 décembre, au musée, petits roms dans l’expo qui leur est consacrée. visuel leur a expliqué comment manier leur caméra. » Jardins familiaux du Fort de l’Est, cirque Fratellini, ils vont aussi à la rencontre de l’équipe du JSD et interrogent sur l’histoire de FrancMoisin le directeur de quartier. « Quand il leur a raconté qu’à chaque fois, les nouveaux immigrés avaient été mal perçus, ça a été pour eux un message très fort.» Surtout, une inquiétude revient régulièrement dans leurs questions, auprès du maire par exemple, ou de la directrice de l’association Santé Bien être : le dénuement des parents, les mères sans travail. Autre production présentée ce 3 décembre, une « Gazette » rend compte sur huit pages des multiples sorties et activités culturelles menées auprès des enfants par l’association ATD avec la participation des médiatrices du musée également très impliquées.

Gamins reporters

MARYLÈNE LENFANT

Retenues pour un parcours d’insertion, les vingt-cinq familles, originaires de Roumanie, allaient être hébergées dans des caravanes, boulevard AnatoleFrance. En avril 2009, elles emménageaient dans les chalets du « village » construit et géré par Adoma, à l’arrière du quartier Bel-Air/Franc-Moisin. « Comme il s’agit d’un espace très fermé, nous avons eu l’idée d’un film pour établir des liens avec le quartier, poursuit Marion Blank. On est d’abord allé à côté, au lycée Suger, où un prof de la section audio-

« Quand on leur a raconté qu’à chaque fois, dans le quartier, les nouveaux immigrés avaient été mal perçus, ça a été pour eux un message très fort », relate Marion Blank, d’ATD-Quart Monde.

Ainsi, l’été dernier, sont-elles allées au Fort de l’Est au-devant des enfants qu’elles accueillaient depuis trois ans dans leurs ateliers au musée.

Scolarité et papiers Au côté d’ATD, une autre association intervient au village, le Secours catholique, pour l’aide aux devoirs. C’est là, pour ces enfants, l’autre réalité. Si la plus grande attention leur est portée à l’école Louise-Michel, « la plupart des enfants redoublent en CP », déplore Vanessa Averdy, coordinatrice sociale du Pact Arim. « Sur 105 personnes, il y a 54 enfants, dont une douzaine de jeunes majeurs. C’est pour eux le plus compliqué. Ils n’ont plus d’obligation scolaire et ne sont en situation régulière que si les parents le sont. » Vanessa Averdy comptabilise néanmoins chez les chargés de famille 18 cartes de séjour de dix ans, mais aucun emploi qui ne soit pas en contrat d’insertion. « C’est le problème des gens qui n’ont été que très peu scolarisés.» � Marylène Lenfant Les photographies de Florence Borel sont visibles jusqu’au

23 décembre, au musée d’art et d’histoire, 22 bis, rue Gabriel-Péri. Site : http://musee-saint-denis.fr/

Depuis le 5décembre, des travaux sur le réseau d’assainissement sont en cours dans les rues Auguste-Delaune etViolet-le-Duc. De 8 h à 17 h, le stationnement est interdit et gênant sur les voies et parking, au droit des regards d’accès aux réseaux d’assainissement. Durée du chantier : 3 semaines. Infos : 01 55 93 57 57.

étaient annoncés voici un an pour le quartier BriseÉchalas, au titre du PNRQAD, Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés. Où en est-on ? La question sera à l’ordre du jour de la prochaine démarche-quartier avec Stéphane Peu,

Le « cauchemar » d’un accueil individualisé La Source. Dans ce centre de loisirs du centre-ville, le projet d’accueil individualisé (PAI) d’un enfant devient une « affaire ». Le projet d’accueil individualisé (PAI) a été créé en 2003 pour aider les enfants ou adolescents atteints de troubles de la santé à fréquenter les écoles, les crèches, les centres de loisirs ou de vacances. À Saint-Denis, aucun PAI ne défraie la chronique. Sauf au centre de loisirs La Source. Samy (1), 4 ans, fréquente l’école et le centre depuis septembre 2010. Le protocole alimentaire qu’exige son intolérance au lait et aux œufs ne pose aucun problème à l’école. Sa mère, Lisa, apporte chaque jour un sac isotherme contenant son repas et son goûter. Ce qui est simple avec l’Éducation nationale devient rapidement « un cauchemar»au centre de loisirs : « L’animatrice a tout fait pour que je craque, en changeant constamment les règles du jeu », explique Lisa. Selon les parents d’élèves, qui décident alors de saisir le maire, le gamin devient

le vilain petit canard qui, par exemple, n’a pas le droit de boire une grenadine lors de l’anniversaire d’un camarade… Alors qu’il est allergique au laitage ! Sa mère est la cible de tracas quasi quotidiens et, le 21 juin 2011, devant plusieurs parents présents et choqués, l’animatrice menace la mère et l’injurie en présence de son fils… Avant d’aller porter plainte au commissariat « pour agression physique et verbale » (2). Le monde à l’envers pour plusieurs parents témoins de la scène. « La famille est mise en accusation passant du statut de victime à celui de coupable », écrit la FCPE à Didier Paillard et à son adjointe Zora Henni qui a reçu une délégation fin juin. Les parents demandent « qu’une sanction significative soit prise»à l’encontre de l’animatrice en arrêt maladie depuis « l’affaire ». « Depuis, avec l’animatrice qui la remplace, tout se passe très bien », explique Lisa. Dommage que ce fait divers ternisse une politique menée sans encombre par la Ville auprès de 200 enfants de Saint-Denis. � D.Sz

de l’année pour le conseil communautaire qui

vient d’être classée sans suite.

Le nouveau mobilier urbain est installé dans la rue du Port (notre photo), entre le pont SNCF et la Seine. Désormais, le T1 s’avance de quelques dizaines de mètres vers l’ouest avant de repartir vers le terminus Gare, une fois l’aiguillage franchi.

Les conditions sont très différentes en France par rapport à d’autres pays (l’Allemagne par exemple). En France, la nationalité française et par conséquent le droit de vote s’acquièrent surtout par la naissance sur le sol français, et même si l’application

en est souvent laborieuse, les conditions de naturalisation sont très libérales. Pour exercer le droit de vote plein et entier et à toutes les élections, il suffit donc d’être français. Les résidents européens ont le droit de vote en France du fait de leur nationalité (espagnole, italienne…) et non de par leur lieu de résidence. Cette argumentation n’est absolument pas d’extrêmedroite mais tout à fait généreuse et progressiste. Républicaine. Le Mouvement républicain et citoyen

e

se tiendra vendredi 9décembre à 18 h 30 place Victor-Hugo, devant la mairie, en solidarité avec les sans-papiers.

reçoit les habitants du quartier Franc-Moisin Bel-Air le mercredi 14décembre de 16 h 30 à 17 h 30 à l’Espace Services publics (75, rue DanielleCasanova, 1er étage). Prendre rendez-vous au 01 49 33 70 25 ou 01 49 33 70 30.

Les retrouvailles du monde associatif

Grève du Père Noël

Le mercredi 14 décembre, parmi les animations programmées ce jourlà dans le quartier, l’association Pleyel en Herbe propose un spectacle atelier « La grève du Père Noël ». Les enfants, après la représentation, étant invités à fabriquer des petits jouets. À 14 h 30 et 16 h, place Ornano. À Bobigny, vendredi 2décembre, le président de l’Agence régionale de santé, Claude Evin, a paraphé le Contrat local de santé concernant laVille de Saint-Denis, avec le maire Didier Paillard. Le document définit, pour le territoire, des priorités et des démarches communes à l’État et laVille, en matière d’accès à la santé.

115… Lundi 5 décembre, ce nombre ne renvoyait pas au numéro de téléphone consacré à l’urgence sociale. Il concernait la quantité de sociétés basées à Plaine commune qui sont signataires de la charte entreprises/territoire, créée conjointement en 2005 par la communauté d’agglomération et l’association Plaine commune promotion. Patrick Braouezec et Francis Dubrac étaient donc heureux d’accueillir neuf nouvelles signatures dont celles de SFR, qui arrivera bientôt avec 8 500 salariés à la Plaine ; la Cité du cinéma de Luc Besson, inaugurée en mai 2012 à Pleyel ; Empruntis Panoranet (courtage en ligne) ; Eugène Perma (produits capillaires) ; Interxion (data center) et l’université Paris 8 pour ne citer que les recrues dionysiennes. Cette charte entend favoriser l’embauche des populations locales pour combler le fossé entre un développement économique territorial conséquent avec 100 000 emplois privés et une situation sociale précaire. Plaine co « évalue à plus de 3 000 » le nombre d’habitants embauchés depuis 2005. D.Sz

Santé (2) Le Collectif santé de SaintDenis, formé récemment pour défendre l’hôpital public et l’accès de tous à des soins de qualité, a fait paraître son premier bulletin d’informations. Pour le recevoir, il faut prendre contact à cette adresse : collectifsantesaintdenis @gmail.com. D’autre part, le collectif organise, mercredi 14 décembre, à la bourse du travail, une réunion publique consacrée à la Sécurité sociale.

Contre le FN Le collectif dionysien contre le Front national organise un débat avec deux journalistes du Monde, Caroline Monnot et Abel Mestre, auteurs du livre Le système Le Pen-Enquête sur les réseaux du Front national. Lundi 12décembre, Ligne 13, 19 h 30.

Laïcité

Le chloredécone débattu Un colloque s’est tenu à la bourse du travail, dimanche 4 décembre, autour de l’utilisation du chloredécone, pesticide hautement toxique et utilisé dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique jusqu’en 1993, contaminant près de 5 000 hectares. Spécialistes, élus et associations ultra-marines d’agriculteurs et de pêcheurs ont débattu sur cette question de santé publique.

Permanence La maire ajointe Fabienne Soulas

Santé (1)

Courrier des lecteurs Le MRC réagit à notre Coin de Une de la semaine dernière sur le droit de vote des étrangers aux élections locales.

Cercle de silence Le 35 Cercle de silence

Pierre Monneret, 80 ans, longtemps militant du Parti communiste et de la CGT à la Plaine SaintDenis, est décédé à Agen le 1er décembre. Père de quatre enfants, il fut également président des parents d’élèves et membre du comité de quartier de la Plaine où il a toujours travaillé et milité et où son épouse, Annick, était gardienne du groupe scolaire Saint-Just.

Charte entreprises/territoire. Neuf nouvelles signatures

Rue du Port

adoptera son budget pour 2012, mardi 13novembre à 19 h 30. Il se tiendra au siège de Plaine commune (21, avenue Jules-Rimet).

Disparition

Voilà une expulsion qui a provoqué l’émoi dans le quartier, mais aussi en mairie. Le 30 novembre, 9 familles, soit 40 adultes et 24 enfants, ont été évacuées du 11, rue Dezobry, un immeuble insalubre qu’elles squattaient depuis treize ans. « On n’a pas été prévenus. Toutes nos affaires sont restées à l’intérieur, se lamente Moussokoro Touré. On est hébergés dans un hôtel d’Alfortville. Pour emmener les enfants à l’école, il faudrait les lever à 5 h du matin, on n’y arrive pas.» Des parents et enseignants des écoles Brise-Échalas et Jules-Vallès et du collège Elsa-Triolet, fréquentés par les enfants, se sont mobilisés. Ils étaient aux côtés des familles rassemblées le 3 décembre sur le parvis de la gare alors inauguré, et dans une manifestation, le lundi 5, de l’école Jules-Vallès à la sous-préfecture. Au cortège, d’environ 150 personnes, s’étaient joints les derniers occupants du 76, rue Péri, euxmêmes menacés d’une expulsion par la préfecture, malgré le protocole mis en place en 2008 par l’État et la Ville pour les reloger. La municipalitéen est d’autant plus fâchée que l’évacuation de la rue Dezobry, à la demande de son propriétaire, un particulier, a été effectuée « contre l’avis exprimé par la Ville oralement et par écrit à la sous-préfecture », s’indigne le maire adjoint Stéphane Peu. L’immeuble étant ciblé pour une réhabilitation dans le cadre du PNRQAD, « c’est toute l’action de la Ville contre l’insalubrité qui peut être discréditée». M.L.

(1) Les prénoms de l’enfant et de la mère ont été changés. (2) L’affaire

Badge SDF Les habitants du quartier Stade-de-France, possesseurs d’un véhicule, sont invités à se procurer le badge 2012 nécessaire pour pénétrer dans le secteur les jours de match. Il faut fournir un justificatif de domicile (loyer, téléphone ou électricité) de moins de trois mois, la carte grise du véhicule au même nom et à la même adresse que le justificatif de domicile (sauf en cas d’emménagement récent) ou une attestation du propriétaire du véhicule. Délivrance des badges en mairie, place du Caquet (3e étage), du lundi 9au samedi 28janvier 2012 (9 h/ 12 h et 13 h 30/17 h 30). Permanences les samedis 14, 21, et 28janvier (9 h/12 h).

Conseil communautaire Dernière séance

Squat au 11, rue Dezobry. Les expulsés soutenus

Travaux (2) Depuis le 5décembre, des travaux sont réalisés dans les rues du Plouich, Borodine, Marnaudes, Haydn, Granados et l’allée Île-deFrance. Stationnement interdit et gênant à l’avancement des travaux sur les voies et des parkings. Durée du chantier : 1 mois. Infos au 01 55 93 57 57.

élu délégué sur ce quartier, vice-président de Plaine commune en charge de l’aménagement et de l’urbanisme. Le jeudi 8décembre à 18 h 30, à l’école Brise-Échalas (10, passage Saint-Clément).

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DOMINIQUE SANCHEZ

des Assises du territoire organisées par l’agglomération : mercredi 7décembre de 19 h à 21 h : la Plaine, à l’école intercommunale Maria-Casarès – Robert-Doisneau (3, rue Cristino-Garcia). Jeudi 8décembre de

République/Gare D’importants projets

18 h 30 à 20 h 30, autour de la gare des Six routes, au centre culturel Jean-Houdremont (11, avenue du Général-Leclerc à La Courneuve). Mercredi 14décembre de 18 h 30 à 20 h 30 : Les Tartres, à l’université Paris 8 (2, rue de la Liberté).

L’Union des familles laïques (UFAL) organise la Fête de la laïcité vendredi 9décembre, de 14 h à 22 h, sur le parvis de la gare (place du 17-Octobre1961). Un arbre de la laïcité sera planté, des ballons lâchés et un banquet républicain organisé dans un restaurant de la ville (inscriptions au 07 61 29 74 45).

Samedi, à la bourse. Au micro, Henri Busnel, le délégué national du réseau des maisons associatives.

Forum. Le 3 décembre, les associations s’étaient donné rendez-vous pour partager des expériences, questionner leurs pratiques et les faire évoluer.

Avant de partager l’assistance en trois ateliers thématiques, le Conseil consultatif de la vie associative chargé de concevoir ce rendez-vous, a convié Henri Busnel à intervenir. Une bonne idée : en une demi-heure, le délégué national du réseau des maisons associatives, brosse le tableau. En citant d’abord ce chiffre incroyable : 70 000 déclarations d’associations sont recensées en un an. À Saint-Denis, 275 ont été enregistrées les trois dernières années. Mais la photo peut être trompeuse, prévient M. Busnel : « Création n’égale pas nécessairement vitalité » et ce d’autant que les actes de décès ou de mises en sommeil ne sont pas mesurés.

Un bel après-midi entre citoyens qui ont les deux pieds dans le genre humain. Malgré la pluie, et surtout malgré la crise, 250 militants associatifs dionysiens ont échangé le 3 décembre à la bourse du travail dans le cadre du deuxième Forum de la vie associative, avant de se retrouver pour un repas convivial, salle de la Légion d’honneur. En ouverture, le maire dit combien ce « corps social est innovant et précieux », en rappelant au passage que la première bibliothèque, à la Plaine, ne fut pas municipale mais associative. « La vie assoc i a t i v e n o u s é c l a i re » , e n chaîne-t-il, faisant référence à l’accueil du matin des enfants qu’elle porte en pionnier, en tête chercheuse de satisfaction de besoins nouveaux.

« Un comité consultatif comme ici est rare » Autre caractéristique du réseau associatif, il est d’abord de « proximité » (60 % des assoces sont locales, 7 % ne rayonnent que sur leur quartier, 20 % ne dépassent pas le département), « atomisé et peu organisé ». « Un comité consultatif comme il en existe ici est rare », explique l’expert qui relève que dans la plu-

DOMINIQUE SANCHEZ

Le musée, terre d’accueil rom d’un jour

Assises de Plaine commune Suite

MARYLÈNE LENFANT

Les enfants des maternelles vont être gâtés par laVille pour les fêtes. L’académie Fratellini donnera 64 représentations sur 2 spectacles entre début décembre et fin janvier.

À noter cette semaine

SÉBASTIEN BANSE

64

Spectacles des petits

ACTUALITÉS

La semaine du 7 décembre 2011

GÉRALD ROSSI

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N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

« Il faut sortir de l’entre soi pour aller vers l’intérêt général », assure l’adjointe au maire en charge de la vie associative Jaklin Pavilla.

part des villes «aucune initiative dans ce sens n’est prise ». Autre préoccupation, le volet financier. En 2012, le budget cumulé des associations va avoisiner les 70 milliards. Un montant impressionnant qui ne saurait pourtant cacher une baisse des financements publics émanant de l’État : ils représentaient 16 % en 1999 contre seulement 9 % aujourd’hui. Ce contexte est dénoncé avec force par Jaklin Pavilla, adjointe au maire, qui considère que « si on ne résiste pas ensemble, nous courons à la catastrophe »et par plusieurs associations qui évoquent « le peu de moyens et la grave crise financière » qu’elles traversent. Dans les ateliers, on cisèle davantage le particulier et on laisse en plan le général. Avec des sujets comme ceux-ci : comment s’engager dans la durée dans une association quand nous vivons dans une société où tout est précaire ? Internet, chance ou handicap pour renouveler la vie associative ? Comment créer de nouveaux lieux pour faire participer à la vie de la cité les plus défavorisés, ceux qui doutent le plus des institutions et des politiques ? Comment faire en sorte que le monde associatif se retrouve pour faire des choses ensemble, sans vivre chacun dans son coin ? Ce dernier chantier est primordial pour Jaklin Pavilla : « Il faut sortir de l’entre soi pour aller vers l’intérêt général », assure l’élue en charge du dossier qui appuie « le besoin d’avoir des lieux pour par tager, pour croiser ». � Dominique Sanchez

Portage de livres vendredi 16décem-

breà partir de 11 h 30, résidence Basilique. La médiathèque propose un portage de livres, revues, CD et DVD pour les habitants des résidences et pour les retraités du quartier. Entrée libre.

Sortie au bowling vendredi 16décembre à 14 h 30. Rendez-vous sur place, au bowling, 6, avenue de la Portede-la-Chapelle ; participation: 2,70€ la partie.

YANN MAMBERT

Marché de Ninon

Le 30 novembre, forum des associations étudiantes à la Maison de l’étudiant de Paris 8.

Les étudiants ont leur maison « couteau suisse » Paris 8. Le lieu, nouvellement inauguré au cœur de l’université, centralise médecine préventive, bureau de gestion des bourses, accompagnement des étudiants étrangers, services sociaux du Crous, etc.

guichet unique, elle rassemble en un lieu les différentes ressources au ser vice des étudiants : médecine préventive, bureau de gestion des bourses, accompagnement des étudiants étrangers, antenne des services sociaux du Crous, bureau du Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes et de la vie associative, bureau de la vice-présidence étudiante. Ce sera aussi un lieu de convivialité et de rencontre avec un « salon de thé », une grande salle qui accueillera conférences, débats et animations, mais également un lieu de travail, avec un « cyber-espace » doté de huit postes informatiques, et plusieurs salles de réunion à disposition des organisations syndicales étudiantes. « Cette maison représente plus qu’une simple réalisation immobilière. Avec son ouverture, c’est un nouvel élan pour la politique de l’université, volontariste en matière de vie étudiante que nous avons souhaitée et que nous pouvons désormais mettre en œuvre », s’est réjoui le président Pascal Binczak. « Dans le domaine de la santé, la Maison de l’étudiant permet une réelle amélioration de l’accueil de nos

Le 30 novembre, sous la cou-

SÉBASTIEN BANSE

pole de la toute nouvelle Maison de l’étudiant de Paris 8, se tenait le forum des associations étudiantes de l’université. Au programme, danse, concerts, projections ont rythmé une journée marquée par l’inauguration officielle de cette Maison qui s’étend sur 685 m 2 répartis sur deux étages. Pascal Binczak, président de Paris 8, Isabelle This Saint-Jean, vice-présidente chargée de l’enseignem e n t supér ieur et de la recherche du Conseil régional – financeur de l’ouvrage –, le maire Didier Paillard et son adjoint à l’éducation David Proult, Mathieu Hanotin, conseiller général, et William Marois, recteur de l’académie, ont présenté cette réalisation. Pensée comme un

I. This Saint-Jean, viceprésidente du conseil régional : « Nous avons conscience que l’enseignement supérieur et la recherche constituent pour notre région une priorité extrême et un atout. »

étudiants. Sur ce sujet particulièrement sensible, et à l’heure où de plus en plus de jeunes renoncent à se soigner faute de moyens, il me semblait indispensable que la médecine préventive soit au plus près d’eux dans un bâtiment qui leur est dédié », a-t-il ajouté avant d’évoquer ce qui restait encore à faire afin d’améliorer les équipements sportifs, l’accueil des étudiants étrangers ou encore le logement.

« On est passé à un stade plus qualitatif » « Dans le cadre de l’actuel contrat de projet État-Région (CPER), la vie sur les campus est une priorité. Les contrats auparavant se focalisaient beaucoup plus sur la mise à disposition de mètres carrés supplémentaires et la rénovation des locaux. On est passé à un stade plus qualitatif qui prend en compte la vie des étudiants », a expliqué William Marois, chancelier des universités de l’académie de Créteil. La représentante de la viceprésidence étudiante, Sarah Garrido, s’est elle félicitée de ce que cette Maison de l’étudiant allait apporter en terme de vie commune : «Les deux campus de Paris 8, nord et sud, sont malheureusement divisés. Cette dispersion apporte peu de convivialité. La Maison au centre de l’université va remédier à ça. Au sein d’une fac qui compte une grande diversité culturelle et sociale, avoir un lieu qui regroupe tous ces services va faciliter leur accès à ces étudiants, et créer de la convivialité et du lien.» � Sébastien Banse

Un concert de La Rabia, un repas surprise, des dégustations, des animations, et l’apéro de Jeannot, le poissonnier: samedi 10 décembre, selon une tradition instaurée voici quatre ans par Conseil de quartier, le marché de la Plaine tire prétexte de la Sainte-Ninon pour fêter Noël avec un peu d’avance, avec la complicité de Plaine de femmes et de Jeunes espoir de Paix. De 10 h à 14 h, rue de la Métallurgie.

Surpoids En partenariat avec le Collectif national des associations d’obèses, la Maison de la santé organise deux groupes de paroles, ou d’auto-support. L’un, intitulé «le surpoids, parlonsen !», se réunira le jeudi 8décembre à 18 h, avec Manelle Benbouaziz, diététicienne. L’autre s’adresse aux personnes qui ont bénéficié d’une chirurgie bariatrique, il y a un an ou plus. Ce groupe se réunira le vendredi 16décembre à 14 h, avec le Pr J.-M. Catheline, chef du service chirurgie viscérale à l’hôpital de Saint-Denis. Maison de la santé (47, rue Jean-Jaurès). Infos et inscriptions sur place ou par Tél. : 01 42 43 80 55. Mail : mai [email protected]

Ski en famille Le groupe femmes de l’association Comme un poisson dans l’eau propose un séjour de ski à l’attention des familles du 15 au 21avril 2012 (départ le 14 au soir), à Flaine les Lindars (Alpes du Sud).Tarif, tout compris avec pension complète : 390 € pour les skieurs (équipements +cours +remontées mécaniques) et 290€ pour les autres ; enfants de 3 à 7 ans : 190€ (sans activités) ; moins de 3 ans : gratuit (sauf prix du transport). Transport en car, par personne (bébé inclus) : 45€. Bons CAF et chèques vacances possibles. Infos et réservation au 06 26 07 38 59.

Accueil L’association Accueil banlieues propose un séjour en banlieue, avec un autre regard, d’autres facettes des banlieues, à l’occasion de la Foire des savoir-faire solidaires. Hébergement à Saint-Denis, Épinay ou L’Île-Saint-Denis à 15 € par nuit par personne. Rencontres avec des créateurs et des visites du territoire pour tous les goûts. Infos à [email protected] et sur http://accueilban lieues.blogspot.com/

Rencontres musicales des médiathèques vendredi 16décembreà 15 h,

Centre-ville. Deux immeubles dégradés retrouvent leur superbe

Le maire Didier Paillard et Stéphane Peu, président de Plaine commune habitat (PCH), ont inauguré, lundi 5 décembre, deux immeubles de logements du centre-ville réhabilités dans le cadre du Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD). Le premier (12 logements), situé au 39, rue de la Légiond’honneur, avait été détruit par un incendie. Le second (22 logements, notre photo), au coin des rues Haguette et Pinel, était gravement dégradé et squatté. Le PNRQAD qui concerne Saint-Denis, l’un des plus vastes du pays, bénéficie de 52 millions d’euros de financement, répartis entre la Ville et Plaine commune (21 millions), l’État, à travers ses agences ANAH et ANRU (20 millions) et d’autres partenaires institutionnels (Département, Région) et privés. Les moyens déployés, sous la supervision des Bâtiments de France, ont permis de sauvegarder ces deux bâtiments, inscrits aux Monuments historiques, datant du début du XXe siècle. Le résultat de 13 mois de travaux, impressionnant lors de la visite des appartements témoins, témoigne du savoir-faire de l’entreprise Histoire et Patrimoine, représentée par son DG Alexandre Mauret, qui se spécialise dans la réhabilitation du bâti ancien. Ces 34 logements vont donc être remis sur le marché, sous des formes diverses : 30 % en loyer libre, 30 % en loyer conventionné, 30 % en loyer social et 10 % à la vente. En attendant les travaux à venir au 11, rue Péri, et rues de Toul et des Carmélites. S.B.

Banque BCP. La police fait capoter le braquage Mercredi 30 novembre, à 9 h, la banque BCP, située au croisement

des rues Gabriel-Péri et Ursulines, a été victime d’un braquage. Une voiture-bélier, une Renault, a été lancée contre la vitrine de l’établissement. Quatre hommes cagoulés ont neutralisé le directeur de l’établissement et se sont emparés de 60 000euros. C’est au moment de sortir de la banque que l’un d’entre eux, qui portait le butin, a été arrêtépar les policiers du commissariat de Saint-Denis, arrivés rapidement sur les lieux. Les trois autres ont réussi à s’enfuir. Le malfaiteur appréhendé était connu des services de police : il avait déjà été arrêté une cinquantaine de fois. La rapidité d’intervention des forces de l’ordre est à mettre au crédit du dispositif anti hold-up mis en place par le préfet de la Seine-Saint-Denis (qui s’est rendu sur place) au moment des fêtes de fin d’année. La préfecture indique notamment que le nombre de vols à main armée a diminué de 31,67 % en 2011 (soit 115 faits en moins qu’en 2010). S.B.

Samedi 10 décembre. Si T’es Majeur, t’es invité Comme chaque année, les Dionysiens devenus majeurs durant l’année 2011 sont invités en mairie pour célébrer leur accès officiel à la citoyenneté. La cérémonie aura lieu le samedi 10 décembre, à partir de 18 h 30, et aura pour thème le vote et l’engagement, à quelques mois de la présidentielle puis des législatives. 400 à 600 jeunes adultes sont attendus cette année pour découvrir leurs nouveaux droits, comme le vote, le passage du permis de conduire, la Sécu, mais aussi leurs devoirs et responsabilités. Un débat rassemblera la chanteuse Kenza Farah, marraine de cette édition, des représentants du milieu associatif, des professionnels de la jeunesse et des élus, avant de souffler les bougies du traditionnel gâteau d’anniversaire. Les Dionysiens de nationalité française recensés sur les listes électorales ont été invités par courrier, ceux de nationalité étrangère par voie de presse. En cas d’oubli, il suffit d’appeler la Maison de la jeunesse au 01 83 72 20 90 pour participer. Une surprise sera également remise lors de cette soirée. Ceux qui la manqueront pourront toujours la récupérer par la suite à la Maison de la jeunesse en présentant leur invitation. A.S.

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Sous la toile Dix jours devant la mairie

résidence Basilique. Inivitation de discothécaires à découvrir l’œuvre de France Gall, d’écouter et de chanter ensemble ses grands succès. Entrée libre.

YANN MAMBERT

Rendez-vous des retraités

FOCUS

La semaine du 7 décembre 2011

Lydia Tokic, cartonniste d’Econatbio installée au 6b.

Foire des savoir-faire solidaires Le commerce équitable en beauté Provenances. Avant de transformer la matière première, les artisans fidèles à l’économie sociale et solidaire passent du temps à savoir d’où elle vient et dans quelles conditions elle est accumulée. Trois femmes. Natali créé des bijoux, Lydia fabrique des meubles en carton, Patricia est styliste dans le vêtement. Trois créatrices passionnées qui seront à la Foire.

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es objets nés d’un savoir-faire, et fabriqués localement avec le souci de ne pas souiller l’environnement. C’est ce que Plaine commune cherche à promouvoir quand vient la période des achats à tout va pour un joyeux Noël. Un premier essai, en 2007, s’y limitait à un bus avec à bord une poignée d’artisans. Puis s’est mise en place une Foire des savoir-faire qui a gagné en ampleur. Après trois éditions circonscrites à un week-end, elle se prolonge sur dix jours, avec un même objectif. « Comment faire passer auprès du plus large public possible un modèle économique différent ? ». Pour y parvenir, Adeline Leveque et Marianne Villain, chargées de mission à Plaine co, l’une sur le déve-

loppement local, l’autre sur l’économie sociale et solidaire, ont fait appel à Minga, fédération d’associations du commerce équitable. Sa mission principale étant d’aider les artisans à valoriser leur démarche auprès des visiteurs.

« Un modèle économique différent » Parmi eux, Natali Bertrand. Cette Dionysienne se partage entre photographie et création de bijoux, deux activités qu’elle conjugue avec sa passion des voyages. «Voici quelques années, j’avais ramené d’Inde des perles de verre dont j’avais fait des petits montages pour les offrir aux amis. Quelqu’un m’a dit : c’est super, tu devrais les vendre ! Et j’ai tout vendu. » Ainsi démarre-telle sa formation en joaillerie

pour travailler l’argent dont elle sertit des pierres fines, quartz, citrine ou améthyste. « Je suis très exigeante sur leur qualité.» Natali est aussi soucieuse de leur provenance, « pour ne pas cautionner le travail des mômes dans des mines ». « J’essaie d’acheter mes turquoises aux États-Unis. J’ai de nombreux contacts en Inde. C’est beaucoup de temps de recherches. » Car le monde des pierres fines « est d’une opacité totale. La bijouterie n’est pas vraiment un bon métier pour l’économie sociale et solidaire. On n’y parle pas des marges ». Avec Minga, ajoute-t-elle, «mon rapport à l’argent a été simplifié. Avant je me volais moimême. Mais quand je travaille de grosses pièces, c’est toujours à perte. » « Il est très difficile de fixer un juste prix et de s’y tenir », concède elle aussi Lydia Tokic, cartonniste d’Econatbio installée au 6b. Sa principale matière, pour créer bibliothèques, fauteuils, canapés, boîtes ou cadres, est du carton d’emballage qu’elle récupère auprès des commerçants. « En 2004, quand j’étudiais l’ethnologie, j’ai rencontré en Côte d’Ivoire des sculpteurs qui travaillaient avec du bois récupéré », explique-t-elle. Au retour de ses études en Angleterre où elle travaille aussi pour l’ONG Oxfam, Lydia se forme en cartonnerie,

MARYLÈNE LENFANT

ACTUALITÉS

YANN MAMBERT

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N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

une activité alliant précision, logique, patience et créativité. « Je travaille sur mesure, à la commande. Pour les meubles, j’utilise du carton à double cannelure qui peut supporter jusqu’à 100 kg pour une dimension d’un mètre carré, à condition de l’utiliser dans le bon sens.»Peints ou tapissés de papier népalais, ses objets sont aussi protégés par un produit vitrificateur. « Pour un fauteuil d’enfant par exemple, j’ai 25 heures de travail. À 170 euros, c’est sûr je ne concurrence pas Ikea.»

« C’est sûr je ne concurrence pas Ikea » « Je m’exploite moi-même », déclare quant à elle Patricia Levalois, styliste de « Cousu malice » à Saint-Ouen. Comme Lydia, qui anime un atelier en centre de loisirs, elle adore transmettre. C’est d’ailleurs en

La créatrice de bijoux Natali Bertrand est soucieuse de la provenance de ses pierres, « pour ne pas cautionner le travail des mômes dans des mines ».

p a r t i e s o n g a g n e - p a i n . « Je donne des cours dans des centres sociaux, des associations. » Patricia est aussi l’auteur de Sur mesure, édité au Seuil en 2008 où elle dévoile ses modèles de vêtements « sans déchet » ou avec « le moins de chutes de tissu possible ». Des sacs en tissus d’ameublement, des porte-monnaie à partir d’emballages Br ick, ou des boutons veinés de plastiques colorés comme elle en utilise pour ses grands tableaux… Son ingéniosité est d’autant plus remarquable qu’elle est en apparence insoupçonnable. Mais voilà. « Je n’ai pas de démarche commerciale, dit-elle, ça m’enquiquine. » � Marylène Lenfant

Plus d’images des artisans sur www.lejsd.com

Ceux qui l’ont déjà fréquentée le savent déjà : la Foire des savoirfaire n’est pas un grand magasin sous toile. Aussi social et solidaire soit-il. C’est entre les stands de vente un espace d’échanges où des techniques sortent de l’ombre des ateliers, avec des démonstrations de rentrayage de tapis, taille de pierre, dorure à l’or fin, mosaïque, peinture de décor ou broderie. Pour valoriser ces savoir-faire exercés en SeineSaint-Denis, sont également conviés deux centres de formation, l’un en vitrail, le Cerfav de Pantin, l’autre en pâtisserie et confiserie, avec le Campus des métiers et de l’entreprise à Bobigny. Pour inviter le chaland à mettre la main à la pâte, des artisans conduiront des ateliers de fabrication de papier, cartonnage, collages, sérigraphie, crochetage et gravure. Autour de Minga, un Café village sera rythmé de rendez-vous avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire, dont Coopaname, coopérative ouvrière de production qui associe avec le statut de salariés de petits entrepreneurs, dont plusieurs artisans d’art de la Foire. On y parlera aussi de ressourcerie avec le projet auquel s’est attelé Fripouille, association d’Aubervilliers. Et de monnaie locale. Le champ du local et du solidaire peut-il embrasser la totalité des activités humaines ? Il s’étend en tout cas au tourisme avec le témoignage de Greeters. Et dans une version domestique, il s’applique à la cuisine comme l’expliqueront les animateurs des Ateliers de la gastronomie durable et de Underconstruction. Ainsi qu’aux produits ménagers, un domaine où excellent les Fourmis vertes. Spécialistes de « l’éducologie urbaine », ces passionnées de l’environnement accommodent à l’art du spectacle les recettes éprouvées du vinaigre, du savon noir ou des cristaux de soude. Le tout, parfumé aux huiles essentielles. � M.L Du jeudi 8 au dimanche 18 décembre, de 11 h à 20 h les 9, 10, 11

et 17 décembre, de 11 h à 19 h du 12 au 16 décembre, jusqu’à 18 h, le 18. Parvis de l’hôtel de ville.

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C’est le nombre des artisans, associations et créateurs qui tiendront stands, aux côtés des producteurs de la Confédération paysanne et de cinq enseignes dionysiennes.

600 m2

Telle est la superficie du chapiteau transparent qui abritera la Foire des savoir-faire et les exposants qui grelottaient dans les chalets du marché de Noël les années passées.

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SPORTS

Samedi 10 décembre, 20 h, US Crépy-en-Valois/Union Sdus-BC Courneuvien.

Autres matches

Samedi 10 décembre, cadets 1 entente/Red Star. Blanc-Mesnil/ seniors filles 1. Dimanche 11 décembre, Le Perreux/seniors g2. Seniors g3/SE Pavillonnais. Cadettes e/ Villiers-le-Bel-Gonesse. Minimes g1e/Vaujours. Minimes f e/CS Paris 19. Benjamines e/CS Meaux.

Cyclotourisme Saint-Denis US

Tous les mercredis, sortie du temps libre, 8 h 30 à Delaune. Samedi 17, route, sorties club, 70 et 40 km, 8 h 30 à Delaune. Dimanche 18, marche, « À la recherche de Francis », 7 h 15 à Delaune.

Football

Saint-Denis US Seniors DSR

Samedi 10 décembre, 18 h à Delaune, Saint-Denis US/Drancy Jeanne D’Arc.

Cosmos FC Seniors Excellence

Dimanche 11 décembre, 15 h à Delaune, Cosmos FC/Parisienne ES.

Racing Saint-Denis DH féminines

Samedi 14 janvier 2012, 15 h 30, Saint-Denis Racing/Colombes FC.

Handball

La Dionysienne Pré-nationale

Samedi 10 décembre, 20 h 30 à Baquet, La Dionysienne/Aulnay HB.

Randonnée pédestre Les Verts Sentiers

Dimanche 11 décembre, de Sevran à Lagny, parcours de l’Aqueduc de la Dhuys, 21 km sans dénivelé (facile mais long). Rdv 8 h 25 Plaine Stade de France RER B. Plus d’informations au 06 84 53 00 87.

Champion. Le trampoliniste de La Dionysienne est devenu vice-champion du monde des 17-18 ans en synchronisé lors des internationaux de Birmingham avant de décrocher le bronze en individuel.

Football

Dimanche 11 décembre, 15 h, CS Nuiton/Saint-Denis US.

« En individuel, je ne m’attendais vraiment pas à finir sur le podium. J’avais même fait une chute sur le rebord à l’échauffement, je n’étais pas dedans, mais j’ai su garder la tête froide », ajoute le Stanois scolarisé au lycée Paul-Éluard. Le temps de vol, un de ses atouts qui rapporte désormais des points et lui avait permis de remporter la Flower Cup aux Pays-Bas, a sans doute joué dans ce beau succès. « En synchro par contre, c’est l’inverse, on a été super en qualification, le titre était vraiment à notre portée, avec deux points d’avance, ce qui est énorme en trampoline, et on passe à côté », regrette-t-il. Son rêve, désormais, reste de participer aux Jeux Olympiques,

Saint-Denis US Fédérale 3

Tennis de table Saint-Denis US

Vendredi 9 décembre, championnat départemental par équipes (7e journée). Samedi 10 décembre, championnat national par équipes (dernière journée de la 1re phase). Trinité/Nationale 1 dames. Lille/Nationale 3 messieurs.

Volley-ball

Avant-Garde Saint-Denis Nationale 3

Dimanche 11 décembre, 15 h à l’Abbé-Joly, Avant-Garde SaintDenis/Lyon Francheville.

Autres matches

Samedi 10 décembre, les benjamins affrontent Villebon-sur-Yvette et Bourg-la-Reine en Coupe Île-deFrance. En championnat, les cadets reçoivent Lognes et les seniors féminines Gagny-Le Raincy. Dimanche 11 décembre, 17 h, seniors 2/Épinay.

Résultats Athlétisme

Saint-Denis Émotion Course Jou Ouvé à Fort-de-France (972)

Dimanche 27 novembre, N. Prudent (VEF) 316e sur 582 en 33’20’’.

Marathon international de La Rochelle – Serge Vigot (17) Dimanche 27 novembre, J. Durand (VEM) 250e sur 4 256 en 3h02’17’’. J-P. Martinez (VEM) 844e sur 4 256 en 3h21’46’’.

Seniors g2/Charenton : 92-70. Sen. g3/Dugny : 54-45. Alsace de Bagnolet/ cadets 1e : 86-80. Cadets 2e/Gagny : 49-69. US Abeille Rueil/Cadettes e : 5355. Minimes g 1e/CS Noisy : 57-68. Min. g2e/Clichy-sous-Bois : 56-52. Paris Université Club/min. fe : 119-34. Sucy/Benjamins e : 65-46. Benjamines e/Vaux-le-Pénil : 35-34.

Saint-Denis US Seniors DSR

Les joueurs du Cosmos, nouvellement entraînés par Karim Fellahi, ont vaincu le leader Montfermeil à domicile sur le score de 3 buts à 2 dimanche dernier. Les footballeurs, 11e avec 18 points, se retrouvent ainsi à 4 longueurs du dauphin de seniors Excellence, qu’ils rejoindront au classement en cas de victoire face à l’ES Parisienne le week-end

prochain, pour une nouvelle journée d’un championnat qui se tient dans un mouchoir de poche. Les bleu et blanc du Sdus, de leur côté, ont signé un match nul face à Brétigny (1-1) et conservent leur 8 e place, alors que les filles du Racing n’ont pas enregistré de défaite pour la première fois de la saison devant Val Orge (1-1) et s’acclimatent peu à peu à la DH, qu’elles ont brillamment rejoint l’an passé. A.S.

Autres matches

Seniors b/Adamois : 1-1. Les Mureaux/U19 : 1-2. Livry-Gargan/ U15a : 2-0. U15b/Drancy JA : 1-8. ES Paris/U15c : 2-3.

Cosmos FC Seniors Excellence

Cosmos FC/Montfermeil FC : 3-2.

Le classement

1/ Montfermeil FC (26) 2/ Parisienne ES (22) 3/ Tremblay FC (22) 4/ Montreuil (22) 5/ Solitaires FC (22) 6/ Clichois UF (21) 7/ Bourget FC (20) 8/ Bondy AS (20) 9/ La Noue AJ (19) 10/ Blanc-Mesnil SF (18) 11/ Cosmos FC (18) 12/ Aulnay (12)

Saint-Denis Racing Féminines DH

Val Orge FC/Saint-Denis Racing : 1-1. Le Racing est 6e de la poule B.

Handball

La Dionysienne Pré-nationale

US Créteil/La Dionysienne : 33-27. La Dionysienne est 8e au classement.

Rugby

Saint-Denis US Fédérale 3

Saint-Denis US/Val Europe : 18-13.

Le classement de la poule 1

1/ Pontault-Combault (27) 2/ Stade Domontois (26) 3/ Beauvais RC (24) 3/ RC Auxerrois (24) 5/ Épernay (18) 5/ CS Nuiton (18) 7/ Val Europe (14) 8/ Saint-Denis US (10) 9/ Soissons (8) 10/ Haguenau (0)

Tennis de table Saint-Denis US Pro A messieurs

Istres/Saint-Denis US : 4-2.

Le classement

1/ Chartres ASTT/La Romagne SS (16) 3/ Hennebont GV/Levallois SCTT (15) 5/ Istres OPTT (14) 6/ Pontoise Cergy (13) 7/ Saint-Maur VGA/Cestas SAG (9) 9/ Angers vaillante (7) 10/ St-Denis US 93 TT (6)

Allan Morante à l’entraînement au palais des sports Auguste-Delaune. en 2016 ou en 2020. « C’est un objectif que je me fixe. Il faudra se faire connaître au niveau international. J’ai l’intention de faire le plein de compétitions et de gagner de l’expérience en participant dès que possible à des tournois en senior. » Son prochain

ÉCLAIRAGE

Du club familial au pôle espoir « À La Dionysienne, on se concentre surtout sur le plaisir, les loisirs, la

famille, explique Christian Jamar, ancien compétiteur et entraîneur du club. On n’a pas vocation à faire du haut niveau, mais si on a un crack comme Allan,on sait faire et on l’aidera à progresser.» Allan a ainsi fait ses premières armes ici, son club de cœur, avant d’être repéré et d’intégrer le pôle espoirs France à 13 ans.« Il faut dire ce qui est, au pôle, il est passé d’un niveau fédéral à un niveau national puis international. Ses entraîneurs là-bas, Sébastien Jarry et surtout Christine Blaise, ont fait un travail remarquable. Et il en a encore sous le pied… », note Christian. A.S.

rendez-vous aura lieu en Russie, au mois d’avril, pour les championnats d’Europe. D’ici là, Allan poursuivra sa progression à Bois-Colombes, où il s’entraîne depuis ses 13 ans, avant d’intégrer peut-être le pôle France d’Antibes, qui réunit les tous meilleurs français. « J’aimerais bien, mais ça m’embête, hésite Allan, car ma famille et mes amis sont ici. Et c’est compliqué de gérer les études et le sport, même si je veux bien sûr continuer au plus haut niveau.» Il pourra quoi qu’il arrive compter sur le soutien de ses parents, Sophie et Xavier, respectivement trésorière et secrétaire de La Dionysienne, qui se souviennent avec amusement de ses débuts. « En 1994, quand on a été découvrir le trampoline, il était trop petit pour voir à travers le hublot. Il n’arrêtait pas de sauter pour regarder en criant :

“C’est ça que je veux faire, c’est ça que je veux faire !” Puis les premiers contacts avec la toile ont été très satisfaisants, on nous a dit qu’il était monté sur ressorts ! » Aujourd’hui, Allan peut même toucher le plafond du palais des sports. « C’était mon but en arrivant et, à Bois-Colombes, ça commence aussi à être trop bas », sourit cet « acrobate dans l’âme»qui adore «la sensation de voler, le tournis et l’adrénaline » offerts par le trampoline. � Aurélien Soucheyre Informations pratiques La Dionysienne trampoline : entraînements de 17 h 30 à 20 h au stade Delaune les lundis, mardis et jeudis. 170 € l’année. Trois groupes : école d’acrobatie de 3 à 6 ans, 6-10 ans puis ados et adultes.

Plus d’images de trampoline sur www.lejsd.com

Déjà annoncée il y a quelques mois, la présence du Par isSai n t - G e r m a i n a u St a d e d e France se confirme de plus en plus pour les saisons 2013-2014 et 2014-2015. Le Parc des Princes fermera effectivement ses portes le temps de réaliser les rénovations nécessaires à l’ a c c u e i l d e l’Eu ro 2 0 1 6 e n France. Les dirigeants parisiens espéraient rester dans leur en-

Tennis de table L’exploit manqué de peu

Brétigny FCS/Saint-Denis US : 1-1. Le Sdus est 8e de la poule A.

j’ai progressé d’un seul coup, ça a été fulgurant, raconte Allan Morante. L’an dernier j’avais fini quatrième en synchro et vingtième en solo. J’étais déçu de n’avoir aucune médaille. » Fin novembre, lors des mondiaux de Birmingham, le trampoliniste formé à La Dionysienne et au pôle espoirs de Bois-Colombes a pris sa revanche, s’offrant l’argent aux côtés de Redha Messatfa et le bronze en individuel chez les 17-18 ans. « En l’air, je ne faisais que des doubles rotations et puis subitement j’ai passé les triples, puis j’ai pu enchaîner les deux avec des vrilles», apprécie l’athlète au sujet de son année décisive. « J’ai grandi de 10 centimètres en 18 mois, j’ai gagné en force, en souplesse et en muscles, ça a participé au déclic », analyse-t-il.

Son objectif : les Jeux Olympiques

De 2013 à 2015

Autres matches

« En un an, il y a eu un déclic,

Rugby

Seniors Excellence

Cadettes/CSL Dijonnais : 63-57. Les basketteuses conservent la tête de leur poule.

Rugby Un beau derby au Stade de France Top 14 Le Stade de France a accueilli

pour la première fois de son histoire le derby francilien opposant le Stade Français au Racing Métro 92 le samedi 3 décembre. Cette rencontre au sommet entre deux des plus grosses écuries du championnat a vu l’écrasante victoire des hommes de la capitale, de nouveau en forme après deux années difficiles sur et en dehors des terrains. Les joueurs des Hauts-de-Seine, largement dominés par l’envie et le renouveau adverse, se sont inclinés 29 à 3 malgré la présence de Chabal et Nallet en deuxième ligne. Ce tout premier derby dans l’enceinte

dionysienne s’est également distingué par un show permanent avant et après le match, grâce à une programmation festive que n’aurait pas renié l’ancien président Max Guazzini, pionnier en la matière. Coup d’envoi donné par Johnny Hallyday, distribution de 15 000 drapeaux, spectacle pyrotechnique, course de chevaux de bois, pom pom girls, exhibition de VTT trial par le quintuple champion du monde Vincent Hermance et enfin organisation du plus grand Haka du monde, en partenariat avec le Téléthon étaient au programme. Le match retour en mai prochain, toujours au Stade de France, promet lui aussi. A.S.

Les pongistes du Sdus sont de nouveau passés près de l’exploit en Pro A le mardi 29 novembre à Istres. La rencontre avait pourtant idéalement commencé avec la victoire de Marek Cihak (photo) face à Quentin Robinot, vice-chamion d’Europe juniors 2011. Une belle performance suivie par le succès de Sébastien Jover, qui prenait sa revanche de la finale des derniers championnats de France individuels devant Christophe Legout. SaintDenis menait alors 2 à 0 et n’a pu engranger la victoire de plus qui lui aurait permis d’assurer le match nul, s’inclinant finalement 4 à 2. Cette sixième défaite en autant de rencontres, pourtant

sans démériter, laisse le club en dernière position du classement de Pro A après le nul entre Angers et SaintMaur. Hier soir, les Dionysiens recevaient Cestas salle de La Raquette. Retrouvez dès à présent le résultat et l’évolution du classement sur www.lejsd.com. En dehors de la Pro A, le club s’est également distingué lors du tournoi régional féminin, laissant la première place après 7 victoires consécutives au challenge du nombre (26 Dionysiennes contre 27 joueuses du Kremlin-Bicêtre) et arrivant 2e au challenge du résultat grâce aux belles performances de Yasmine Bouloussa, Célia Silva et Qiwen Xiao. A.S.

Tournoi régional féminin au Kremlin-Bicêtre

Dimanche 27 novembre, Saint-Denis 2e au challenge du nombre (26 contre 27 pour le Kremlin-Bicêtre) et 2e au challenge du résultat (Y. Bouloussa 1re –15 ans, C. Silva 2e –12 ans et Q. Xiao 2e en tableau « numérotées »).

Tir à l’arc

Saint-Denis US Concours de Chennevièressur-Marne

Dimanche 13 novembre, Hervé 498 pts. Orian 495 pts assure une 2e place en minime. Marie-France 427 pts. Muriel 393 pts. Jean-Pierre 460 pts. Thomas 329 pts. Fabrice 447 pts. Jean-Philippe 457 pts.

Volley-ball

Avant-Garde Saint-Denis Championnat départemental

La Courneuve/Seniors féminines : 3-0.

Coupe Île-de-France

Courbevoie/Espoirs masculins : 0-2. Villeneuve-la-Garenne/Espoirs masculins : 1-2.

Championnat interdépartemental 93-94

Minimes masculins/Vincennes : 0-3.

Deuxième victoire d’affilée Fédérale 3 Les rugbymen du Sdus ont

enregistré leur 2e victoire d’affilée dimanche dernier en s’imposant à domicile devant Val d’Europe. Une formation que les bleu et blanc ont l’habitude d’affronter depuis quatre ans, et face à qui ils ont toujours dû batailler. La dernière rencontre n’a pas dérogé à cette règle, les Dionysiens inscrivant le premier essai sur leur classique groupé pénétrant, avant de se faire doubler au tableau suite à deux pénalités ad-

verses passées entre les poteaux. Les visiteurs alourdissaient ensuite l’addition en inscrivant un essai au large, pour mener 13 à 5 à l’heure des citrons. Saint-Denis réagissait au retour des vestiaires, avec un nouvel essai des avants, cette fois-ci transformé, et deux pénalités pour l’emporter 18 à 13. Plus tôt, la réserve s’était imposée 19 à 15, toujours lors d’un match très serré. La semaine prochaine, les rugbymen se déplaceront à Nuits-SaintGeorges, pour défier une équipe solide mais à leur portée. A.S.

Boxe thaïlandaise Djimé Coulibaly s’est mesuré à Saiyok Le Dionysien Djimé Coulibaly (en jaune à l’entraînement sur la photo) a affronté le Thaïlandais Saiyok, légende de la discipline, lors d’une rencontre organisée à La Réunion le 10 novembre dans le cadre du Maxi Fight 3. Le combattant du club Lumpini 93 s’était spécialement entraîné pour l’événement, préparant ce match face à un gaucher pour la première fois de sa carrière avec son sparring-partner. Les coups de coude étaient permis, laissant un avantage important à Saiyok, spécialiste du genre, qui pouvait mettre rapidement fin au match en cas d’attaque bien

placée. Mais Djimé, champion d’Europe WBC en titre, a su résister aux assauts du champion du monde WMC, et a réussi à finir le match honorablement, ne s’inclinant qu’aux points. Sa prestation lui a permis de s’illustrer une fois de plus face à l’un des meilleurs mondiaux, après son combat face à Buakaw lors du Thaï Fight de Cannes, en mai dernier. Le protégé de Sam Berrandou, qui poursuit son ascension, devrait prochainement remonter sur le ring, cette fois-ci pour jouer un titre, probablement en mars prochain, bien que rien ne soit encore confirmé. A.S.

Basket-ball Leader à la mi-saison Nationale 3 Les basketteurs de l’Union Sdus-BC Courneuvien sont leaders de leur poule de Nationale 3 à la mi-saison grâce à leur victoire à Delaune samedi dernier face à Boigny. Leurs adversaires, qui briguaient eux aussi la première place, étaient pourtant en tête à la fin du deuxième quarttemps, avant de finalement prendre l’eau devant les locaux, vainqueurs sur le score de 87 à 64. « On a mal commencé et très bien fini », commente Lamine Camara, meneur et capitaine de l’équipe, heureux de rester invaincu à domicile sur l’ensemble des matches allers. « Depuis le début de l’année, on ne fait que progresser », ajoute-t-il, en espérant que la trêve de Noël ne

Critérium fédéral N1 2e tour à Épinal

Du 2 au 4 décembre, filles : C. Silva 1re et Isa Cok 3e (–11 ans). A. Zarif 2e (–15 ans et –18 ans). A. Cok 3e (–16 ans). Garçons : L. Cok 1/16e (–13 ans). Élite messieurs : S. Jover 1/8e.

ceinte en béton le temps des travaux – ce que les Marseillais font au Vélodrome – mais vont finalement devoir se résoudre à délocaliser temporairement leurs rencontres à domicile sur la pelouse de Saint-Denis. Une trentaine de dates par an serait concerné (championnat, coupes, Ligue des champions ou Ligue Europa…) en plus de la programmation actuelle du stade, qui tournera alors à plein régime… A.S.

AURÉLIEN SOUCHEYRE/ARCHIVES

Saint-Denis US Nationale 3

National

Union Sdus-BC Courneuvien/Boigny BC : 87-64. Le Sdus est 1er de la poule i.

vienne pas freiner l’entente et la cohésion des joueurs coachés par John Tongo. L’équipe première, déjà mathématiquement assurée d’un maintien qui était l’objectif principal en début de saison, se projette désormais vers d’autres cibles. Elle devra enchaîner avec des victoires jusqu’en février pour continuer à jouer les premiers rôles et se lancer sereinement dans la course finale. Prochain match pour en savoir plus samedi prochain à Crépy-en-Valois, en difficulté cette saison mais intraitable à domicile. Les cadettes de Max sont de leur côté toujours aussi brillantes et invaincues après leur succès 63 à 57 face à Dijon. Elles conservent logiquement la tête de leur poule en championnat national. A.S.

Tennis de table Célia Silva s’impose Critérium fédéral N1 La pongiste du Sdus Célia Silva s’est imposée dans le tableau des moins de 11 ans à l’occasion du 2e tour du Critérium fédéral individuel de Nationale 1, qualificatif pour les championnats de France, qui se déroulaient du 2 au 4 décembre à Épinal. Cette belle performance a été accompagnée par celle d’Isa Cok, qui termine 3 e , sans o u b l i e r Au d re y Za r i f q u i s e classe 2e dans deux tableaux différents, à savoir celui des moins de 15 ans et celui des moins de

D.R.

Basket-ball

Football Le PSG au Stade de France

YANN MAMBERT/ARCHIVES

Samedi 10 décembre, Noël du Club. Dimanche 11 décembre, Cross de Neuilly-sur-Marne (93) – pour toutes les catégories.

Football Le Cosmos s’offre le leader

AURÉLIEN SOUCHEYRE

Saint-Denis Émotion

Trampoline Allan s’envole vers le sommet mondial

13

Saint-Denis US Nationale 3

YANN MAMBERT/ARCHIVES

Athlétisme

Basket-ball

BENOÎT JACQUART/ARCHIVES

Calendrier

SPORTS

Tous les résultats sur www.lejsd.com

YANN MAMBERT

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N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

18 ans, réalisant au passage sept performances de haut rang. Adina Cok a elle aussi ajouté un podium pour Saint-Denis en terminant 3e dans le tableau des moins de 16 ans. Au total, les filles du Sdus sont reparties avec pas moins de 5 médailles et de nombreuses performances réalisées. A.S.

Cultures

N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

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La semaine du 7 au 13 décembre 2011 Agenda 14, rue Saint-Just Tél. : 01 49 98 39 20

Paroles de mutins !

La compagnie Jolie Môme propose un dînerspectacle en forme de concert, théâtre, sketchs, tableaux vivants avec bonne humeur révoltée, rires accusateurs, poésie vivante et musiques à partager. Chansons historiques voisinent avec de nouvelles, tirées de leur dernier album, Parole de Mutins ! � Jusqu’au 17 décembre, les vendredis et samedis à 19 h 30. Tarif unique : 25 €, repas compris. Réservation indispensable au. CD Parole de Mutins ! en vente, 18 €.

Faut pas payer

La compagnie Jolie Môme reprend un spectacle qui avait rencontré un grand succès lors de sa création, en 2009. Cette pièce de Dario Fo répond par un rire féroce à la misère qui traversait l’Italie des années 1970. Jolie Môme s’empare de ce rire et met le doigt là où ça fait mal avec une énergie et un humour ravageurs. � Jusqu’au 18 décembre, le jeudi à 20 h 30 et le

dimanche à 16 h. Tarifs : 18 et 12 €. Réservation fortement conseillée.

çaise, rythmes créoles. � Samedi 10 décembre à 19 h 30 et 21 h 30.

Académie Fratellini

Bourse du travail

Rue des Cheminots Tél. : 01 72 59 40 30

9, rue Génin Tél. : 09 50 71 45 85

Cirque de Noël

C’est déjà commencé est un beau moment de féerie. Les numéros se succèdent sous un remarquable travail de lumières qui met en valeur les acrobates, jongleurs, équilibristes, clowns, trapézistes, funambules… La mise en piste de la chorégraphe Anna Rodriguez entoure chaque numéro d’une recherche esthétique qui donne une belle touche de poésie au spectacle. �Jusqu’au 18 décembre à l’académie Fratellini, à la Plaine. Tarifs : 15 €, 10 € (habitants de Plaine commune), 5 € (moins de 12 ans). Pass famille (deux adultes et deux enfants) : 25 €.

La Table ronde 12, rue de la Boulangerie Tél. : 01 48 20 15 75

Concert

Janey’Ann, accompagnée d’Amen Viana à la guitare, distille des histoires de vie entre jazz, chanson fran-

� Jusqu’au 27 janvier 2012, du mardi au vendredi de 11 h à 18 h, samedi de 14 h à 19 h. Entrée libre. Tél. : 01 40 10 80 78.

Musée d’art et d’histoire

Salon de la calligraphie

L’APCV (Agence de promotion des cultures et du voyage organise le 4e Salon de la Calligraphie sur le thème de la paix avec pour invité d’honneur le calligraphe palestinien Ahmad Dari. Débat, concert, spectacle de conte rythment ce week-end. � Jusqu’au 11 décembre. Entrée libre.

Espace Synesthésie 15, rue Denfert-Rochereau Tél. : 01 40 10 80 78

Exposition

L’espace Synesthésie présente plusieurs facettes du travail du plasticien allemand Veit Stratmann, qui intervient sur les lieux, l’espace public et son utilisation. Plusieurs œuvres sont présentées, tirées de ses Projets irréalisables, dont le dernier d’entre eux, Éclairage public, dans le cadre du Centre d’art virtuel de Synesthésie.

22 bis, rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 37 57

Exposition Jean Effel

Le musée présente une exposition issue de l’un de ses fonds, consacrée au dessinateur Jean Effel. Après une présentation de l’homme et plusieurs dessins liés à l’histoire, La création du monde, où l’illustrateur offre sa vision poétique et joyeuse de la genèse, occupe la majeure partie d’une exposition qui se visite le sourire aux lèvres. � Jusqu’au 30 janvier 2012, lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tél. : 01 42 43 37 57.

Babylon city Studio Théâtre de Stains Certes, ce n’est pas à Saint-Denis. Mais ce spectacle, écrit par Mohamed Kacimi et mis en scène par Marjorie Nakache, présenté tout à côté, pose la question de la montée du racisme dit ordinaire dans ce qu’on nomme pudiquement les banlieues. La peur de l’autre sourd à travers de petits sketchs féroces et diablement efficaces (à l’arrêt de bus, dans un bistro, au commissariat, sur un palier d’immeuble, dans le RER, à la maternité…). « Eux, ils sont différents et nous, on est mieux », dit l’un des personnages. Loin de tout moralisme bien pensant, Babylon city ne ridiculise pas le racisme. Il montre simplement avec une cruelle acuité que celui-ci est, en soi, ridicule. B.L. Jusqu’au 17 décembre, vendredi et samedi à 20 h 45, jeudi 15 à 20 h 45, dimanche 11 à 16 h. 19, rue Carnot à Stains. Tél. : 01 48 23 06 61.

Office de tourisme VINCENT PONTET

Théâtre de la Belle étoile

1, rue de la République Tél. : 01 55 870 870

Visite

L’office de tourisme propose une visite de la nef

de la basilique et de l’ancienne abbaye royale. � Samedi 10 décembre à 14 h 30. Tarifs : 6 et 4 €. Inscription conseillée.

Médiathèque Don Quichotte 120, avenue Wilson Tél. : 01 55 93 48 70

Contes

Dans le cadre du festival de Plaine commune, Histoires communes, Audrey Smith propose J’ai deux mains, pour les enfants de 18 mois à 4 ans. � Samedi 10 décembre à 10 h 30. Entrée libre.

Médiathèque du centre-ville 4, place de la Légiond’honneur Tél. : 01 49 33 92 40

Exposition

Perles, paillettes et broderies à la mode des Fratellini présente plusieurs costumes de scène portés par François Fratellini, le clown blanc du légendaire trio, par l’écuyer et acrobate Chotachen Courtault qui fut l’un des premiers professeurs de l’école du cirque Annie Fratellini ou encore de costumes créés par Pierre Étaix ainsi que des estampes.

� Jusqu’au 15 janvier 2012. Entrée libre.

Contes

Dans le cadre du festival de Plaine commune, Histoires communes, Halima Hamdane propose La ronde des ogres et des ogresses, pour un public familial à partir de 6 ans. � Samedi 10 décembre à 15 h 30. Entrée libre.

Médiathèque Gulliver 7, avenue du Plouich Tél. : 01 49 71 36 60

Contes

Dans le cadre du festival de Plaine commune, Histoires communes, Géraldine Salmon propose Alouette fait son cirque, pour un public familial à partir de 6 ans. � Samedi 10 décembre à 15 h 30. Entrée libre.

Paris 8 2, rue de la liberté Tél. : 01 49 40 67 89

Journée d’étude L’artiste dans les territoires de banlieue, tel est le thème de cette journée organisée par Synesthésie et la Maison des sciences de l’Homme Paris-Nord. � Mardi 13 décembre de 9 h à 17 h 30, amphi X.

Cinéma 8 rue du Mondial 1998 93200 Saint Denis. Tarif plein 9,30€ (adulte) ; Tarifs réduits* : 6,70€ (- de 12 ans) ; 7,50€ (- de 18 ans et étudiants) ; 7,60€ (+de 60 ans) ; +2€ pour les séances en 3D et +1€ pour l’achat des lunettes 3D.Tarif Imagin’R du lundi au jeudi : 5,90€, Imagin’R du vendredi au dimanche : 6,90€. Les séances du matin sont à 6,30€. Carte 37,50€, 5 places valables 2 mois dans toutes les salles Gaumont Pathé d’Ile-deFrance (maximum 3 places par séance). Info : 0892 696696 code #193/0,34€/mn. * Sur présentation d’un justificatif.

Mission impossible – protocole fantôme

VF, 2 h 18, avant-première mar13 décembre : 20 h 15.

Hollywoo

VF, 1 h 47 TLJ : 13 h 30, 15 h 40, 17 h 50, 19 h 50, 22 h 10.

Hapy feet 2

VF, 1 h 44 TLJ : 15 h 30.

Hapy feet 2 3D

VF, 1 h 44, en relief TLJ : 13 h 20, 17 h 35 + dim : 11 h 10.

Le chat potté 3D

VF, 1 h 31, en relief TLJ : 13 h 45, 17 h 45, 22 h (sauf mar) + dim : 11 h 30.

Le chat potté VF, 1 h 31

mer, jeu, ven, sam, dim, lun : 15 h 45, 20 h ; mar : 15 h 45.

Une soirée d’enfer VF, 1 h 38

TLJ : 20 h 15, 22 h 20.

Intouchables

VF, 1 h 52 TLJ : 13 h 30, 15 h 40, 17 h 50, 19 h 45, 22 h.

Les Lyonnais

VF, 1 h 42, Int. – 12 ans TLJ : 13 h 15, 15 h 25, 17 h 30, 19 h 50, 22 h.

Twilight chapitre 4 révélation part. 1 VF, 1 h 57 TLJ : 13 h 15, 15 h 30, 17 h 45, 20 h, 22 h 15 + dim : 11 h.

Time out

Mission : Noël les aventures de la famille Noël

Université Paris 8, 2, rue de la Liberté, salle de projection bleue nuit tropicale, bâtiment A. 1,50€. www.artweb.univ-paris8.fr/ La rencontre épistolaire

The Shop around the corner

L’ordre et la morale

1940, 99’ mer 14 déc. : 12 h 45.

Le film de la semaine

L’Écran

Avril 1988, Île d’Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. Trente gendarmes retenus en otage par un groupe d’indépendantistes kanaks. Trois cents militaires envoyés depuis la France pour rétablir l’ordre. Deux hommes face à face : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN, et Alphonse Dianou, chef des preneurs d’otages. À travers des valeurs communes, ils vont tenter de faire triompher le dialogue. Mais en pleine période d’élection présidentielle, lorsque les enjeux sont politiques, l’ordre n’est pas toujours dicté par la morale… L’ordre et la morale qui signe un retour – digne de ce nom – derrière la caméra de Mathieu Kassovitz, témoigne d’une bonne maîtrise dans la conduite du récit et la découverte des enjeux politiques de cette affaire. Le scénario, en effet, se tient à distance émotionnelle du drame qui se noue et le message du film est clair : la négociation entre l’État et les insurgés aurait pu et aurait dû se solder par une issue pacifique. C.H.

Les immortels

Carnage

VF, 1 h 45 mer, sam, dim lun : 18 h 10, 20 h 15, 22 h 20 ; jeu, ven :

Une intégrale à l’Écran, la chose est rare. Samedi 10 et dimanche 11 décembre, le cinéma du centre-ville présente celle de Mafrouza, réalisée par Emmanuelle Demoris entre 2007 et 2010. En cinq films, elle raconte la vie dans le quartier de Mafrouza, un bidonville d’Alexandrie, en Égypte, bâti sur le site d’une nécropole grécoromaine. À travers le destin de quelques habitants, ce film-fleuve en cinq parties, qui peuvent se voir indépendamment les unes des autres, bat en brèche un certain nombre d’idées reçues. Ce cycle sera introduit par Émile Breton et Jean Gruault, le producteur du film, samedi à 14 h, et Emmanuelle Demoris sera présente à l’Écran dimanche à 19 h 30. Horaires : Mafrouza – Oh, la nuit ! samedi à 14 h 30, Mafrouza/Cœur à 17 h, Que faire à 20 h 30. La Maison du papillon dimanche à 14 h 30, Paraboles à 17 h. Samedi à 19 h 45, MarcHenri Lamande lira Le Voyage en Orient, de Gérard de Nerval. B.L.

Ciné-club Paris 8

Place du Caquet. Répondeurprogramme : 01 49 33 66 77. Site : www.lecranstdenis.org 6€, réduit : 5€, abonnés 4€. Films «f» : 3€.

Le casse de Central Park

Les soirées de l’Écran

VF, 1 h 38 mer, sam, dim, lun : 14 h, 16 h + dim : 11 h 30, 14 h, 16 h.

VF, 1 h 50 jeu, ven, sam, : 13 h 40, 15 h 50, 18 h, 20 h 10, 22 h 20 + dim : 11 h 30. VF ven, sam, dim, mar : 13 h 15, 15 h 30, 17 h 45, 20 h, 22 h 15 ; lun : 13 h 15, 15 h 30, 17 h 45, 22 h 15 + dim : 11 h.

L’intégrale de Mafrouza en un week-end

13 h 45, 16 h, 18 h 10, 20 h 15, 22 h 20.

de Roman Polanski, 2011, France/Allemagne/Pologne/Espagne, 1 h 20, VOSTF mer : 16 h 15, 18 h 45, 20 h 45 ; jeu : 18 h 45, 20 h 45 ; ven : 16 h, 18 h 30, 20 h 45 ; sam : 14 h, 18 h 30, 20 h 30 ; dim : 16 h, 18 h ; lun : 16 h 15, 18 h 30, 20 h 45 ; mar : 18 h 30, 20 h 30

La petite fleur vermeille de Lev Atamanov, 1953, URSS, 40 mn, à partir de 3 ans, VF mer : 14 h 15 ; sam : 16 h 30 ; dim : 14 h 45.

L’ordre et la morale de Mathieu Kassovitz, 2011, France, 2 h 14 mer : 14 h ; ven : 15 h 30, 20 h 30 ; lun : 14 h 15, 20 h 30 ; mar : 18 h 15.

Les marches du pouvoir D.R.

Gaumont

de George Clooney, 2011,

États-Unis, 1 h 35, VOSTF mer : 16 h 30, 20 h 30 ; jeu : 18 h 30 ; lun : 18 h 45.

Sleeping beauty de Julia Leigh, 2011, Australie, 1 h 42, VOSTF mer : 18 h 30 ; jeu : 20 h 30 ; ven : 18 h 15 ; lun : 16 h 45 ; mar : 20 h 45.

Mafrouza – Oh la nuit ! de Emmanuelle Demoris, 2007, France, 2 h 18, doc. sam : 14 h 30.

Mafrouza cœur de Emmanuelle Demoris,

2007, 2 h 34, documentaire sam : 17 h .

Que faire d’Emmanuelle Demoris, 2007, 2 h 32, documentaire sam : 20 h 30.

La main du papillon d’Emmanuelle Demoris, 2007, 2 h 22, documentaire dim : 14 h 30.

Paraboles d’Emmanuelle Demoris, 2007, 2 h 35, documentaire dim : 17 h.

Nicolas Frize en répétition.

l’année dernière, le musicien a gravé 6 disques en tant que leader – dont le rare Autrement dit (2004), disponible seulement au Japon –, accompagné à chaque fois de son complice Édouard Ferlet au piano. C’est ce dernier qui sera présent sur scène au TGP le 12 décembre. À la batterie, ce sera Fabrice Moreau, apparu sur l’album de 2008,Le Temps qu’il faut, qui officiera. En première partie, la comédienne Laure-Marie Legay lira des extraits du livre de Benoît Lagarrigue Portrait de Saint-Denis, paru aux éditions de l’Atelier. S.B.

TGP. En résidence dans la cité, l’écrivain Philippe Ripoll a récolté dans un livre la parole d’habitantes nourrie des spectacles du CDN qu’elles ont vus. Présentation au théâtre.

Lundi 12 décembre à 20 h 30 au TGP (59, bd Jules-Guesde). Tarifs : 6 et 3 €, abonnement pour la saison : 40 €. Contact : saint-den [email protected] Tél. : 01 48 13 70 00.

Comment faire venir au théâ-

tre un public qui n’en a pas l’habitude ? C’est pour répondre en partie à cette question que le TGP a invité l’écrivain Philippe Ripoll en résidence à Franc-Moisin. Passé par le monde du théâtre, ancien directeur d’un centre culturel, celui-ci se veut médiateur dans son travail d’écriture.

Sogno reprend Hugo À Paris

Création La nouvelle folie de Nicolas Frize habillé d’une couleur musicale : musiques dites énervées, immobiles, rebondies, silencieuses, méticuleuses…

Musiques immobiles, rebondies, énervées… « Nous sommes ici dans un bâtiment de service public. Je voulais que les gens qui le fréquentent reviennent le voir transformé en lieu de concert. C’est ainsi que, par exemple, des bureaux deviendront l’espace de deux soirées de minuscules salles pour des concerts de proximité, intimes, sans barrière entre le public et les musiciens. » Parmi ces derniers, il a fait appel à des professionnels mais aussi aux professeurs et aux élèves de cinq conservatoires du territoire de Plaine

«Toutes les 3 minutes, quelque chose débutera à un endroit. Le public pourra, comme bon lui semble, errer au fil des sons ou suivre un chemin selon sa propre logique », annonce Nicolas Frize.

Dans le cadre des commémorations nationales 2012 à l’occasion du 150e anniversaire de la parution des Misérables, la comédienne dionysienne Anthéa Sogno reprend Victor Hugo, mon amour, qu’elle a écrit et qu’elle joue avec succès depuis 2007, à la Comédie-Bastille (5, rue Nicolas Appert, Paris 11e, Tél. : 01 48 07 52 07). D.R.

B.L.

commune et du département (Aubervilliers-La Courneuve, Saint-Denis, Stains, Pierrefitte et Montreuil). Nicolas Frize a construit Soufflé ! comme un festival ludique (« on entre dans l’immeuble et c’est une fête ! », promet-il). Mais cette dimension festive rejoint une réflexion large et profonde sur les liens à (re)tisser entre l’art et la vie quotidienne, les artistes et le contexte social et économique au sein duquel ils travaillent. Mêler la musique et la vidéo sous des formes alternatives à déguster en déambulation, faire se rencontrer l’art contemporain avec la fête et la liberté, le plaisir du plus grand nombre de gens avec des œuvres dites savantes, voilà quelquesunes des pistes que Nicolas Fr ize, année après année, concert après concert, défriche avec une obstination d’autant plus joyeuse qu’il la partage avec le plus de monde possible. Ce sera une fois de plus le cas lors de ces quatre sessions en deux jours de Soufflé !. � Benoît Lagarrigue Soufflé ! vendredi 9 et samedi 10 décembre à 18 h et à 20 h 30. 15, rue Catulienne. Entrée libre sur réservation au 01 48 20 12 50.

« L’idée de départ était de prendre le temps et d’imaginer des allers et retours entre le théâtre et ce public », explique-t-il.

« Un vrai désir de parler, de donner » Depuis 2009, date des premières rencontres avec des femmes de l’association AFFM (Association des Femmes de Franc-Moisin), un long chemin fut parcouru, parsemé de sorties au théâtre et de rencontres, qui débouche aujourd’hui sur un livre, Prendre langue avec la vôtre, publié aux éditions L’Harmattan, qui sera présenté mercredi 14décembre à 18 h 30 au TGP. « Nous avons travaillé de manière concrète et sur le long terme, pré-

cise Adjera Lakehal, directrice de l’AFFM. L’enjeu était de faire émerger une parole, à partir des spectacles vus.» Ainsi, ces femmes ont écrit, avec Philippe Ripoll, des lettres aux acteurs des pièces auxquelles elles ont assisté. Mais cela a largement dépassé cet objectif initial. « Il y avait un vrai désir de parler, de donner, de mettre en mots leurs vies. Nous avons vécu des moments très forts », raconte l’auteur. Ces moments se retrouvent dans cet ouvrage qui transpire l’amour de la langue française qu’éprouvent ces femmes venues du Pakistan, d’Égypte, d’Algérie, du Maroc, de Roumanie, et de leur profond désir de l’apprendre (l’une d’elles est presque heureuse de s’être fait voler son sac

Philippe Ripoll et Adjera Lakehal, directrice de l’AFFM. car elle a vu qu’elle pouvait porter plainte en français !). À partir des spectacles vus, on parle de l’amour, de la religion, des interdits, de la liberté, du désir, des maris, des enfants, de la vie. La plume bienveillante de Philippe Ripoll se fait discrète pour mieux faire surgir ces pa-

Atelier-boutique. L’association a présenté ses nouveautés, des créations en majorité textiles, dans lesquelles piocher des idées de cadeaux sympas.

Ligne 13 Trois femmes, trois destins, trois résistances. Working girls, mis en scène par Michael Batz et présenté par la compagnie Yorick, samedi 3 décembre à la Ligne 13, à travers trois monologues écrits par Juan Radrigan, Kay Adshead (La dernière petite fille, sans doute le plus convaincant, superbement interprété par Aïssatou Thiam) et Isabel Allende mon-

tre les chemins sinueux que doivent empr unter ces femmes aux pays des hommes tout puissants. Derrière l’entraîneuse, il y a la veuve et la mère d’enfants assassinés, la petite fille qui fuit sa destinée comme une bête traquée, ou l’innocente, proie facile à la confiance abusée. Working girls dis ce qu’il leur faut de courage, de ténacité, de ruse et de dignité pour survivre et dépasser leurs infortunes. B.L.

pages (« vivre ensemble, dans un même pays, est musique, n’est-ce pas ? »), à découvrir en même temps que ses auteur(e)s. � Benoît Lagarrigue Mercredi 14 décembre à 18 h 30 au TGP. 59, boulevard Jules-Guesde. Entrée libre sur réservation au 01 42 43 46 93.

couvercle et des gobelets reprenant les mêmes décorations. Enfin, elle a réalisé un bol, dit « Jean qui rit, Jean qui pleure », à partir d’un visage dont les archéologues n’ont retrouvé que les yeux et le nez. Deux bouches, l’une souriante, l’autre triste, ont été imaginées…

Et toujours les classiques

Comment sait-on que Noël

Des résistantes selon Batz

roles, soudainement percutées par les révolutions arabes. Au final, on découvre des « Francmoisines » heureuses, fières, debout. «C’est le livre d’une aventure, le récit d’un chemin franchi à plusieurs », se réjouissent Philippe Ripoll et Adjera Lakehal. Un livre où la poésie émerge au fil des

Artisanat Franciade tisse un joli Noël

VALÉRIE JACQUEMIN

musique et de danse, de l’Union des arts plastiques, des sculpteurs de l’école Gustave-Courbet. Mais les cinq étages de l’immeuble abritent aussi notamment les bureaux de la police municipale, de la Réussite éducative, de Profession banlieue, de services sociaux… et des Musiques de la Boulangère, l’association de Nicolas Frize. Eh bien, c’est dans l’ensemble de ces locaux que celui-ci va proposer une multitude de petites formes musicales, « un mille-feuille de sons et d’images », aime-t-il à dire. « Toutes les trois minutes, quelque chose débutera à un endroit. Et le public pourra, comme bon lui semble, construire son itinéraire musical, errer au fil des sons ou, au contraire, suivre un chemin selon sa propre logique », annonce-t-il. Chaque étage sera A. LAJARRE BAR FLORÉAL PHOTOGRAPHIES

Un concert de Nicolas Frize est chaque fois un événement original et unique. Ceux des 9 et 10décembre au sein de l’immeuble du 15 de la rue Catulienne promettent de l’être encore davantage. Soufflé !, c’est leur nom, ce sont soixante-seize œuvres musicales (dont vingt-sept inédites) écrites par quarante-quatre compositeurs (dont John Cage, György Ligeti, Arvo Pärt, Steve Reich, Yannis Xenakis, Nicolas Frize…), sans oublier une trentaine de créations vidéos, le tout réparti dans vingt-trois salles de concert en deux heures de temps ! L’idée semble folle. Et elle l’est, sans aucun doute. Mais ce n’est pas cela qui arrête le compositeur en résidence en Seine-Saint-Denis, au contraire. Le bâtiment du 15, rue Catul i e n ne est bien connu des adeptes du conservatoire de

Le Jazz club du 12décembre permettra de découvrir, s’il en était encore besoin, le trio de Jean-PhilippeViret. S’il était besoin, car le titre de meilleure formation musicale de l’année, aux Victoires du jazz 2011, est notamment venu récompenser le parcours du contrebassiste et de ses compagnons, la qualité de leur entente et de leur son, d’un lyrisme tout plein de nuances. Ancien élève de Jacques Cazauran et Julien Falk, Viret a déjà joué aux côtés de Lee Konitz, McCoy Tyner, Didier Lockwood, Emmanuel Bex, René Urtreger, Marc Ducret, et a aussi fait partie, entre 1989 et 1997, de l’orchestre de Stéphane Grappelli. Depuis Considérations, il y a déjà dix ans, jusqu’à Pour, enregistré

Livre Des femmes de Franc-Moisin au fil des pages

approche ? Tout simplement lorsque Franciade présente ses nouvelles créations, dans la chaleur humaine de son atelierboutique de la rue de la Boulangerie, comme ce fut le cas lundi 5 décembre. Les nouveautés 2011 sont en majorité textiles. Le sérigraphe Antoine Petit propose des pochettes, trousses, couvre-livres ou agendas illustrés par des images de la cité Jardins de Stains agrémentées de couleurs fraîches et lumineuses. Ce travail se situe dans le prolongement de celui effectué par Dijana Melvan par le passé et dont les carnets, marque-pages et autres cartes postales avaient connu un joli succès (et sont toujours disponibles). Tous deux ont également créé des pochettes, réalisées par l’association Femmes actives, illustrées d’images de la basilique. Toujours dans le domaine du textile, Assia Rhadbane présente ses nouveaux bijoux, « les premières créations que j’ai réa-

Les créations du sérigraphe Antoine Petit. lisées entièrement seule », annonce-t-elle. Colliers, bagues, boucles d’oreilles, broches rivalisent de précision et de couleurs gaies. « J’ai scrupuleusement respecté les formes, issues d’objets médiévaux trouvés à Saint-Denis par les archéologues, mais j’ai laissé aller mon imagination pour les couleurs.» Revenons à Dijana Melvan. Sculpteure et céramiste avant

tout, elle a créé de superbes assiettes ou plats en grès noir gravés d’éléments d’architecture de la basilique. Non loin voisinent les poteries de Véronique Durey, bien connue elle aussi des habitués de Franciade, dont une chevrette médiévale (sorte de pichet), provenant des fouilles réalisées à SaintDenis et reproduite à l’identique. La céramiste y a ajouté un

Enfin, une série de nichoirs à oiseaux, inspirés à Véronique Durey par ceux du Moyen Âge, trônent sur les murs de la boutique. Et il ne faudrait pas bien sûr oublier les « classiques de Franciade » : presse-papiers avec figurines de la Maison aux masques (Dijana Melvan), cloc h e t t e s roy a l e s ( L i n e y Se rrano), poteries et bijoux divers fort appréciés les années précédentes. Cette présentation de Noël fut conduite par Carine Tontini, qui a récemment succédé à Mathilde Christnacht aux rênes de Franciade et qui visiblement s’inscrit dans la même démarche. Et avec le même sourire. � B.L. Atelier/boutique Franciade 42, rue de la Boulangerie. Tél. : 01 48 09 15 10. Ouvert du mardi au vendredi de 12 h à 18 h 30 et le samedi de 14 h à 18 h 30. Franciade sera présente à la Foire des savoir-faire solidaires (lire p.9).

D.R.

ANDRÉ LAJARRE BAR FLORÉAL PHOTOGRAPHIES

D. R.

TGP

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BENOÎT LAGARRIGUE

Le Jazz club accueille le trio Viret

Conservatoire. Avec « Soufflé ! », le compositeur fondateur des Musiques de la Boulangère transforme le 15 rue Catulienne en vingt-trois salles de concert…

CULTURES

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YANN MAMBERT

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N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

N°895 DU 7 AU 13 DÉCEMBRE 2011

Bélé créole et gwana kabyle Africolor/TGP Décembre au TGP, c’est Africolor. Une (bonne) habitude qui ne se dément pas. Le festival qui est né à Saint-Denis et qui en est à sa vingt-troisième édition, s’arrête à nouveau dans sa ville natale pour deux soirées, vendredi 9 et samedi 10 décembre. Le premier concert nous emmène du côté de la Mar tinique avec Edmond Mondésir. Auteur, compositeur et chanteur, il est un maître du bélé, qui associe danse, chant, musique sur des rythmes de tambour bélé. Edmond Mondésir lutte pour l’identité culturelle martiniquaise et a consacré de nombreux albums au bélé, dont Emosion Bélé, enregistré en 2006 avec son fils Manuel,

guitariste qui se produira en première partie de ce concert avec le chanteur guadeloupéen Erik. Celui-ci mêle rap, soul, jazz, musiques car ibéennes et sonorités gwo ka. Le lendemain, samedi 10, Africolor se tourne vers l’Algér ie avec Amazigh Kateb (photo), fils du poète Kateb Yacine. Après avoir été la voix de Gnawa Diffusion, qui dénonçait l’oppression d’un peuple dans une société à la dérive, Amazigh Kateb ent a m e u n e c a r r i è re s o l o e n abordant des écrits de son père. Il a enregistré en 2009 l’album Marchez Noir. B.L. Africolor vendredi 9 et samedi 10 à 20 h au TGP. 59, boulevard Jules-Guesde. Tarifs : 15 et 10 €. Tél. : 01 48 13 70 00.

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SERVICES

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NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou

01 49 71 80 00 ; GENDARMERIE 01 48 29 64 38 ; POLICE MUNICIPALE 01 49 33 63 06, 28 bd Jules-Guesde (lundi au vendredi 9 h/12 h et 13 h/17 h) ; POMPIERS 18 ou 01 48 13 85 28 ; CENTRE ANTIPOISON 01 40 05 48 48 ; SIDA INFO SERVICE (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 01 43 25 75 00 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU 0 811 900 900 ; LA POSTE 3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR, Tél. : 15. PHARMACIES DE GARDE tous les dimanches et jours fériés : Charbit, 85, av. Gabriel-Péri, SAINT-OUEN, 01 40 11 02 52, ou dimanche 11 décembre : Pharmacie Ennaciri, 5 promenade de la Basilique, SAINT-DENIS, 01 48 27 11 20. Renseignement sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00.

MERCREDI 7 DÉCEMBRE potage de poireaux, cordon bleu, carottes Vichy, tomme blanche, compote pommebanane. JEUDI 8 DÉCEMBRE salade d’Armor, gigot d’agneau à l’ail, courgettes persillées, fromage blanc nature + sucre, fruit. VENDREDI 9 DÉCEMBRE salade du chef, marmite de poisson sauce citron, blé pilaf, Petit moulé au calcium, liégeois au chocolat. LUNDI 12 DÉCEMBRE betteraves bio vinaigrette, sauté de bœuf aux oignons, riz pilaf, tome noire, pêches au sirop. MARDI 13 DÉCEMBRE endives vinaigrette, chipolatas de volaille, purée de pommes de terre, coulommiers, mousse au chocolat. MERCREDI 14 DÉCEMBRE taboulé aux légumes, sauté de dinde aux olives, haricots verts persillés, yaourt aromatisé, fruit. JEUDI 15 DÉCEMBRE repas de Noël : salade de mâche/tomate cerise saumon fumé, moelleux de poulet farci 1 001 nuits, pommes duchesses, Rondelé aux noix, bûchette de Noël au chocolat. La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs.

Étudiant diplômé en Master 2 de droit fiscal, et préparant une thèse dispense cours particuliers tous niveaux (anglais, français, maths, histoire-géographie, droit, etc.), spécialiste en conseils méthodologiques, préparation d’examens, cours intensifs. 06 84 13 76 21. Professeur de mathématiques propose des cours de maths, physique et chimie du primaire jusqu’au bac S, ainsi que des aides aux devoirs, cours de français et anglais jusqu’au collège. 06 59 35 98 59. Auxiliaire de vie diplômée, 13 ans d’expérience, grandes disponibilités, patiente, souriante, dynamique et très sérieuse cherche un emploi stable auprès des personnes âgées. 06 67 52 99 41 ou [email protected] Maman sérieuse et attentionnée aux besoins de l’enfance cherche enfant ou bébé à garder. 06 49 95 16 05.

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Petites annonces… GRATUITES : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les déposer ou les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] PAYANTES :véhicules et immobilier (vente, achat, location). S’adresser à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à SaintDenis. Tél. : 01 42 43 12 12. Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer ou de travailler en étant déclaré.

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Maison Familiale Ile-de-France

Maison Familiale Ile-de-France

16, rue des Boucheries 93200 SAINT-DENIS

21, rue Paul Vaillant-Couturier 95100 ARGENTEUIL

Tél. 01 48 13 38 00

Tél. 01 34 34 69 50

www.maison-familiale.fr Un constructeur régional qui bénéficie de la puissance d’un Groupe national

Nos maisons traditionnelles présentent un excellent rapport qualité-prix pour vous permettre de réaliser votre rêve : devenir propriétaire ! Conçues dans la tradition architecturale de la région, elles offrent tout ce que vous attendez de votre future maison : beaux volumes, espaces optimisés, fonctionnalité…

Pour concrétiser votre rêve, une équipe de professionnels vous accompagne. Nous vous guidons à chaque étape de votre projet jusqu’à la remise des clés : aide à la recherche de votre terrain, proposition d’excellents taux pour financer votre projet et montage de votre dossier, dépôt du permis de construire…

Photos et illustrations non contractuelles. Geoxia IDF - RCS Nanterre 320 920 911 - Titulaire NF Maison Individuelle N°92-02-0054-R3 - Option NF - démarche HQE® obtenue le 28/09/06

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Jeune femme sérieuse donne cours d’arabe et propose soutien scolaire pour CP, CE1 ET CE2 secteur Franc-Moisin. 09 52 13 29 20 ou 06 49 95 16 05.