Bettina Plattner, HÔTELIèRE
« Je ne voulais pas être la perle dans le décor »
BÉatrice lüthi, AsCENSEUR LÜTHI
« Nous devons veiller à ne pas devenir oisifs »
Rétrospective de l'année
BPW Courrier 2013/2014
Executive Master of Business Administration HES-SO
EMBA DU LEADER – MANAGER RESPONSABLE www.myemba.ch
Editorial
« Nous voulons assumer la responsabilité et rendre le monde meilleur. » Freda Mirklis, la présidente internationale sortante
Par Monique Ryser, Présidente centrale Les femmes ont une immense influence en tant que consommatrices, productrices, entrepreneuses, employées, mères, épouses et care givers. Aujourd'hui, dans cette période de grande incertitude, le monde a besoin de leadership. Et, jamais encore dans l'histoire de l'humanité, les femmes n'ont eu d'aussi grandes possibilités de prendre le leadership qu'à ce jour. Notre fondatrice, Lena Madesin Phillips soulignait déjà il y a plus de 80 ans que l'égalité des genres serait atteinte lorsque les femmes participeraient de manière équitable au pouvoir et à la richesse de la société. Voici venu le temps d'atteindre cet objectif. Le 21ème siècle est le siècle des femmes. Relevons les défis et assumons notre responsabilité ! Osons prendre position, prenons des décisions, osons penser plus loin et concrétisons de nouvelles perspectives. Le temps où nous pouvions rendre « les autres » responsables s'il y avait un problème est bel et bien révolu. Quiconque a la chance de changer le monde et ne la saisit pas, laissera non seulement passer une opportunité, mais sera également tenu responsable. Avoir des droits signifie aussi avoir des devoirs. Le devoir de défendre une opinion, de s'engager et de lutter pour une vision. Il n'y a rien de pire que de rester un spectateur en marge ou de s'orienter vers les opinions convenues, tel un drapeau dans le vent, et de renier ainsi ses propres convictions. Nous les femmes devons à présent décider si nous voulons apparaître comme acteurs à part entière ou comme spectateurs. En tant que BPW, nous sommes prédestinées à assumer nos responsabilités et à imposer l'orientation. Grâce à notre réseau de contacts international, nous pouvons réaliser de grandes choses et, par nos actions individuelles, déclencher des mouvements globaux.
« Avoir des droits signifie aussi avoir des devoirs. Le devoir de défendre une opinion, de s'engager et de lutter pour une vision. »
Dans le présent Courrier, nous présentons des femmes qui ont marqué l'économie de leur empreinte. Des femmes entrepreneuses qui osent prendre des initiatives et encourir des risques. Il s’agit de leaders habituées à diriger et à prendre des décisions. En d'autres termes, des modèles exemplaires dans ce siècle destiné à l'avènement des femmes. A l'occasion du Congrès International des BPW à Jéju (Corée), la présidente internationale sortante Freda Miriklis à déclaré: « Vouloir être ou non un leader est une décision propre à chacune. Comme il serait bon de pouvoir dire que cette décision a été prise, ici et maintenant, dans cette pièce. Nous voulons assumer la responsabilité et rendre le monde meilleur. » 1/
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Editorial
« Nous voulons assumer la responsabilité ... »
Equal Pay Day
Un engagement rentable du BPW Club Bern
Swiss life
« Des équipes composées d'hommes et de femmes réalisent de meilleures performances »
Board Day
Formation unique pour BPW
Bettina Plattner
« Je ne voulais pas être la perle dans le décor »
Julia Kalenberg
« En gardant son objectif à l'esprit, les solutions fuseront de partout »
Pauline burgener
La vision pointue d’une biologiste
BÉatrice Lüthi
« Nous devons veiller à ne pas devenir oisifs »
Elfi Bohrer
GG – Galerie für Gegenwartskunst
Party Facts
Assemblée des déléguée et les 30 ans du Club Wil Conférence d'automne 2013 à Lenzburg Dialogue entre les femmes et l'Armée Shanghai Women's Delegation
YBPW Weekend 35
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Parmi les « Leaders Alpha »
international Congress
28ème BPW International Congress à Jéju, Corée
40 RAPPORT ANNUEL 48 Who /2
is who
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BPW Clubs 52 53 54 55 56 57 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92
Club Aarau Club Baden Club Basel Club Bern Club Biel Club Chur Club Davos Klosters Club Engiadina Club Frauenfeld Club Freiburg/Fribourg Club Genève Club Glarus Club Interlaken-Oberhasli Club Jura Club Kreuzlingen Club Lake Geneva Club Langenthal/Huttwil Club Lausanne Club Lenzburg Club Luzern Club Neuchâtel Club Ob- und Nidwalden Club Oberthurgau Club Olten Club Rapperswil Club Region Baselland Club Rheintal Club Schaffhausen Club Sierre Valais Club Solothurn Club St. Gallen/Appenzell Club Thun Club Ticino Club Toggenburg Club Uri Club Wil Club Winterthur Club Zofingen Club Zug Club Zürich 3/
Equal pay day – 7 MARS 2014
Equal Pay Day – un engagement rentable du BPW Bern Depuis 2009, les BPW de Berne s'engagent et militent pour la cause de l'Equal Pay Day (EPD).
Par Brigitte Rindlisbacher Nous réussissons chaque année à rallier un bon nombre de commerçants et de restaurateurs à Berne comme partenaires pour diverses actions EPD. En outre, nous organisons chaque fois, dans ce cadre, des manifestations publiques. Certes, l'écart de salaire entre les femmes et les hommes disposant d’une formation, d’une qualification et d’une expérience égales ne s'est pas sensiblement réduit. Nous constatons pourtant que nous avons réussi à sensibiliser un plus vaste public à notre cause. Nos partenaires, expertes dans les questions d'égalité des sexes, des spécialistes provenant de l'économie et de l'administration ainsi que les médias perçoivent de plus en plus le combat qui nous tient à cœur. Ils réalisent que les clubs des BPW jouent un rôle essentiel et compétent dans la question de l'égalité salariale. Les demandes que nous recevons pour intervenir comme conférencières, animatrices d'ateliers et partenaires d'interviews le confirment. Outre nos partenaires, un grand nombre de nos membres et intéressées du club BPW Bern ont également participé aux actions, qui n'auraient autrement pas pu être réalisées. Qu'il s'agisse de la préparation, de la distribution des sacs rouges ou de manifestations, de nombreuses bénévoles s'investissent. A l'occasion de ces interventions, les femmes font connaissance, elles apprennent à argumenter et s'intéressent délibérément au thème de l'égalité des salaires. Cette participation à la vie du club donne la possibilité de porter ensemble la responsabilité et de contribuer à la mise en œuvre de la vision et de la stratégie des BPW. Nous recommandons à chaque club de s'engager dans un cadre approprié pour l'EPD. Au final, il en ressort exclusivement des gagnantes ! /4
Lisez les témoignages de BPW convaincues: « En tant que femme de la jeune génération (Y), j'étais stupéfaite la première fois que j'ai entendu parler de l'EPD. C'était il y a environ deux ans, lors d'une soirée de club des BPW. Je ne m'étais encore jamais sentie désavantagée en termes de salaire et j'avais l'impression que les hommes étaient injustement tenus responsables d'une situation pour laquelle nous ne devions nous en prendre qu'à nous-même. Je m'oppose fermement à cette position. Désormais, je sais qu'il s'agit de se sensibiliser à la question et que telle est justement la mission des BPW. Grace à l'EPD les BPW sont de plus en plus conscientes et les femmes peuvent agir en conséquence. Sinon la situation restera toujours la même: la femme se vend mal et se contente d'un salaire moindre. » Claudia Surenmann « L'histoire des BPW Switzerland est étroitement liée aux thèmes socio-politiques tels que le droit de vote des femmes, l'égalité des droits et la promotion de la femmes dans la vie professionnelle. Les BPW défendent ces valeurs, à l’instar de chacune de leurs membres. Soyons audacieuses et courageuses et montrons-le aussi. » Christine Abbühl
« Celui qui se trouve dans une situation privilégiée a l'obligation morale d'intervenir en faveur de ceux qui ne peuvent pas se défendre. Ceci vaut bien entendu également pour la question de l'égalité salariale, par laquelle de nombreuses femmes sont touchées. Elles se trouvent dans une situation de négociation défavorable parce qu'elles sont tributaires du travail, sont dépendantes du travail à temps partiel, ne sont pas mobiles pour des raisons familiales, parce qu'elles ne peuvent guère s'opposer seules aux stéréotypes des rôles traditionnels des femmes et des hommes. » Elisabeth Bosshart « Les BPW s'engagent pour d'importants thèmes sociopolitiques, notamment pour ceux qui visent à améliorer la condition professionnelle de la femme, tels que l'égalité des salaires pour les femmes et les hommes pour un travail de valeur égale. » Franziska Borer Blindenbacher « L'EPD est surtout important pour les jeunes femmes. Elles ont besoin d'informations, combien de dizaines voire de centaines de milliers de francs auront-elles en moins dans leur caisse de pensions si elle ne luttent pas pour l'égalité des salaires. C'est tout simplement indigne de notre démocratie directe que cette différence de plus de 18% existe toujours. Depuis 1981, il est ancré dans notre Constitution fédérale que femmes et hommes ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale. » Susanne Hofer 7/
Swiss Life – iVO Furrer, CEO SUISSE
« Des équipes composées d'hommes et de femmes réalisent de meilleures performances »
Ivo Furrer, CEO Suisse Swiss Life-Group
Par Monique Ryser Monsieur Furrer, Swiss Life a décidé de s'affilier aux BPW Switzerland. Qu'attendez-vous de nous? Fondamentalement, j'attends que les BPW réalisent les offres et les prestations présentées dans le cadre du processus d'évaluation. Autrement dit, qu'elles proposent d'une part à nos collaboratrices de Swiss Life un cadre attrayant pour le réseautage, l'échange d'expérience et le développement et, d'autre part, que la notoriété de Swiss Life en tant que marque et prestataire de solutions complètes en prévoyance globale et en finances soit transportée au sein du réseau des BPW. Dans le cadre de notre partenariat, une intégration et un échange mutuels actifs doivent avoir lieu. Quelles sont les mesures mises en place par Swiss Life pour être un employeur attrayant pour les femmes? La question de la diversité de genre est essentielle et, naturellement, à l'ordre du jour de Swiss Life. Elle reçoit par conséquent toute l'attention et le soutien de la direction d'entreprise. Cet engagement est visible et perceptible au sein de notre organisation. Nous permettons et promouvons des modèles de travail flexibles tels que le travail à temps partiel, le télétravail ou le partage du poste de travail (jobsharing) – et, par principe, à tous les échelons, y compris pour les hommes. En effet, nous sommes convaincus que la question de la diversité de genre ne peut être soutenue par toute l'organisation que si les initiatives regroupées sous ce thème sont ouvertes à tous nos collaborateurs. En outre, nous travaillons intensément à notre culture d'entreprise, pour gommer les dis/8
parités, promouvoir l'égalité des chances et la compréhension mutuelle. Quels sont les quotas de femmes et à quels niveaux chez Swiss Life? Aujourd'hui, Swiss Life recense en Suisse un quota de femmes de quelque 40% dans l'ensemble de l'organisation. Ce quota est nettement supérieur à celui de la moyenne sectorielle en Suisse. C'est pour nous un signe que nous sommes un employeur particulièrement attrayant pour les femmes et que nos mesures sont efficaces. Et nous pouvons notamment le constater à nos nouvelles jeunes recrues, nos gradués: cette année, nous avons « uniquement » des femmes dans ce programme. Cela n’était pas dans nos intentions; au contraire, nous aurions souhaité une proportion femmes / hommes de 50:50. Toutefois, il s'avère que les femmes se sont imposées. Elles nous ont convaincus par leurs qualifications. Au niveau des cadres, nous avons un quota de femme de 30%. Et cette année, nous avons également une femme membre de la direction Suisse. Où faut-il encore agir? La répartition des quotas de femmes chez Swiss Life correspond toujours à la diversification classique, en d'autres termes: au niveau des employés, nous avons déjà une diversité de genre équilibrée et plus nous montons dans la hiérarchie, plus la proportion d'hommes augmente. Pour pouvoir changer cette situation, nous devons investir dans les femmes chez Swiss Life, c'est-à-dire leur offrir la possibilité d'assumer de nouvelles tâches, d'accroître leurs compétences et d'acquérir de l'expérience afin de
Ivo Furrer Swiss Life AG CEO Suisse
C’est en étudiant le droit aux universités de Zurich et de Fribourg et en rédigeant sa thèse sur le thème de la prévoyance professionnelle qu’Ivo Furrer pose les bases de sa carrière professionnelle, qui commence en 1982 au sein de la société Winterthur Assurances Vie. Il travaille ensuite plusieurs années dans le secteur des activités d’assurance internationales en Suisse, en GrandeBretagne et aux Etats-Unis. En 1998, il prend les fonctions de Chief Underwriting Officer chez Winterthur International. Il rejoint ensuite Credit Suisse Group, où il opère notamment en tant que responsable e-Investment Services Europe et membre de la direction du secteur Personal Financial Services. A partir de 2002, Ivo Furrer travaille chez Zurich Financial Services (ZFS), où il est d’abord responsable du secteur Grands clients internationaux en Allemagne avant de devenir membre du comité de direction Global Corporate en 2005. En 2007, il est nommé CEO Vie Suisse et membre du Global Life Executive Committee de ZFS. Ivo Furrer est membre du directoire et Chief Executive Officer Suisse (CEO Suisse) du groupe Swiss Life. Il est marié et père de deux enfants adultes.
se développer. Bien entendu, les femmes doivent également saisir ces opportunités. Il s'agit aussi pour une candidate de nous signaler ses désirs d'avancement, si elle souhaite endosser de nouvelles tâches ou davantage de responsabilité. Cela suppose parfois la disposition à accepter un poste dont la description de fonction est assez vague au début et donc d'encourir un certain risque. Pourquoi considérez-vous important que le quota de femme soit augmenté?
membre d'entreprise
Swiss Life, nouvelle entreprise affiliée aux BPW
Je pense qu'il y a divers aspects qui jouent en faveur de la diversité et particulièrement de la diversité de genre. D'une part, parce que j'ai fait moi-même l'expérience qu'une équipe composée d'hommes et de femmes s'avère beaucoup plus performante et adopte une vision plus complète qu'une équipe purement masculine. En matière de diversité, il s'agit finalement de rassembler les différents points de vue dans le but de parvenir à des solutions plus globales, complexes et pertinentes. Et aussi parce que nous formons chaque année de nombreuses femmes, nous avons aujourd'hui dans diverses disciplines un quota de diplômées bien plus élevé que de diplômés. Nous voulons promouvoir et rentabiliser ce potentiel.
Depuis 2014, les BPW Switzerland ont un nouveau membre d'entreprise: Swiss Life. Swiss Life est le numéro un sur le marché de la prévoyance financière pour les entreprises et les particuliers en Suisse. une entreprise qui se targue de plus de 150 ans d’histoire.
Etes-vous un homme qui « comprend les femmes »?
Par Monika Welti
Vous devriez plutôt poser cette question à mon entourage et surtout aux femmes. Je peux peut-être dire que, de par ma propre expérience avec ma femme, je comprends parfaitement les différents aspects des défis professionnels que doit relever une femme, notamment en termes de conciliation famille-travail, et que j'essaie d'en tirer les conclusions appropriées.
Outre les mesures ciblées visant la promotion des femmes chez Swiss Life, qu'Ivo Furrer a exposées à l'occasion de la soirée organisée à la Maison de la corporation de la Mésange en juin 2013, nous sommes aussi unis par les individualités fondatrices à l’origine, toutes deux juristes (Swiss Life: Conrad Widmer, BPW: Lena Madesin Phillips) ainsi que par les années d'expérience, 9/
de savoir-faire et d'expertise (Swiss Life: fondée en 1857, l'association des BPW fondée en 1919 aux USA et les BPW International en 1930 à Genève). Pour marquer le début d'une fructueuse collaboration entre Swiss Life et l'association des BPW Switzerland, une première manifestation a été organisée conjointement le 10 mars 2014 dans les locaux de Swiss Life à Zurich. Quelque 70 collaboratrices de Swiss Life ont été informées sur l'histoire, les initiatives, les manifestations et les offres de formation continue des BPW. Nous avons remis à chaque femme de Swiss Life un sac rouge de l'Equal Pay Day contenant un bon personnel, un exemplaire du Courrier et le flyer des BPW. Ce bon autorise les collaboratrices de Swiss Life à participer une année durant à toutes les manifestations et programmes de / 10
club locaux ainsi qu'à assister à tous les évènements et programmes internationaux. Pour information: les intéressées de Swiss Life ne paient pendant cette année que les frais de participation aux manifestations, mais pas de cotisation de membre. Au cours de l'apéritif qui a suivi, toutes les femmes présentes ont profité de l'occasion pour nouer des contacts personnels et échanger leurs expériences. L'évènement a été fort apprécié tant par les BPW que par les femmes de Swiss Life. Nous nous réjouissons d'ores et déjà de la présence de nombreuses intéressées de Swiss Life à nos manifestations et vous remercions, chère BPW, de les accueillir chaleureusement dans votre cercle.
Board day
Formation unique pour BPW
Le BPW Switzerland offre une formation de pointe et unique en Suisse pour les membres ou futures membres de Conseil d’Administration Par Virginie Carniel Un programme étoffé qui peut-être suivi en français et en allemand et qui inclut une conférence annuelle en anglais qui offre un espace d’échanges avec des administrateurs (trices) confirmé(e)s ! Notre organisation se positionne clairement en faveur d’une plus grande représentation des femmes dans les conseils d’administration, mais elle ne s’arrête pas là ! En effet les missions imparties aux conseils d’administration sont de plus en plus exigeantes. On constate une professionnalisation du métier d’administrateur dans un environnement de plus en plus contraignant tant au niveau de la gouvernance, de la responsabilité civile et des compétences à maîtriser. Pour permettre à nos membres de mieux appréhender la fonction d’administratrice et de s’y préparer, le BPW Switzerland organise une conférence annuelle, « le Board Day » sur un thème spécifique lié aux conseils d’administration. En 2013, l’aspect du risque a été traité par des administrateurs professionnels. Ils ont permis à l’audience de comprendre comment évaluer les risques avant l’acceptation d’un mandat, comment contrôler ces derniers en cours d’exercice et quelles actions entreprendre en
cas de problème dans un conseil d’administration. Cette année, l’aspect « compliance » sera abordé afin de mieux connaître les pressions du cadre légal et les impacts concrets que cette question de conformité a sur la manière de fonctionner des conseils d’administrations. Allant encore plus loin dans sa démarche, le BPW Switzerland a mis sur pieds une formation unique en Suisse pour répondre à la préoccupation principale des administrateurs, la maîtrise et compréhension des finances. Trop souvent les administrateurs ne détectent pas des risques avérés, ou des problèmes à venir par manque de connaissances financières. En créant les cours Finances I, II et III, le BPW Switzerland offre à ses membres 3 modules de pointe dans l’évaluation et le contrôle du bon fonctionnement financier d’un organisation, couvrant entre autres les thèmes du « business model », indicateurs de performance, la lecture des documents financiers et l’analyse de risque. Au travers de ces actions concrètes, nous sommes donc heureuses d’offrir à nos membres l’opportunité d’acquérir l’équipement nécessaire pour atteindre les instances dirigeantes des entreprises et des organisations. 11 /
Bettina Plattner
« Je ne voulais pas être la perle dans le décor » Comment cela se passe quand votre partenaire dans la vie est aussi votre partenaire en affaires? Avec une co-auteure, Bettina Plattner-Gerber, Présidente fondatrice des BPW Engiadina, a com- pilé son savoir sur les couples d'entrepreneurs dans un manuel*. Interview: Mathias Morgenthaler Madame Plattner, vous travaillez depuis 20 ans avec votre mari. Le poids des souffrances était tel que vous avez dû écrire un ouvrage à ce sujet? BETTINA PLATTNER-GERBER: Non, pas du tout. Le chemin que mon mari et moi-même avons parcouru ensemble est une histoire à succès. En tant que membres de la direction, nous avons contribué au bon développement de l'hôtel Saratz Pontresina et, en tant que couple de directeurs, repositionné et dirigé pendant huit ans l'hôtel Castell à Zuoz. Il y a quatre ans, nous sommes devenus indépendants. Mais nous avons, bien entendu, connu des périodes de difficultés, étroitement liées au fait que nous faisons, en quelque sorte, ménage commun avec notre travail. Quelle a été l'impulsion qui vous a poussée à écrire ce manuel pour les couples de directeurs et d'entrepreneurs? Lorsque mon mari et moi avons repris l'hôtel Castell, nous avons rapidement constaté combien il est difficile de partager une fonction de chef en tant que couple. A commencer par la question de la hiérarchie. On peut souvent lire des articles sur les entrepreneurs couronnés de réussite, comme ils remercient leur compagne, qui leur a donné la liberté et le soutien nécessaires à développer leur projet, etc. Je savais néanmoins depuis le départ que je ne voulais ni me soumettre au joug de mon mari ni être la perle dans le décor, mais être directrice au même titre, son homologue féminin. Par conséquent, nous avons dû négocier en détail qui serait responsable de quel domaine de l'activité. Si les couples omettent de clarifier de manière précise leurs champs d'action dans le leadership, cela peut conduire à l'insatisfaction et aboutir à des conflits. Mon mari et moi avons beaucoup appris au cours de ces deux décennies de vie commune. La plupart des couples sont contents que leur vie privée et professionnelle ne coïncident pas. C'est effectivement un défi de taille que de passer presque toute sa vie ensemble. En tant que couple d'entrepreneurs, nous sommes polyvalents et portons plu/ 12
sieurs casquettes. Nous sommes partenaires, parents, managers et particuliers. Chaque rôle requiert d'autres compétences et formes de communication. Il est extrêmement important de ne pas mélanger les rôles. Si je sabote une idée de projet de mon mari au bureau parce que je suis frustrée, car je dois à nouveau m'occuper des enfants ce soir-là, c'est fatal. Nous nous en tenons au principe de « box the problem ». Si on cerne le problème, qu'on le circonscrit et le résout dans son contexte, il n'affectera pas nos autres rôles. Il en va de même pour les relations et la conduite. Si mon mari adopte au bureau un ton énergique et résolu, je ne dois pas me sentir déstabilisée dans le rôle de compagne. Cette constellation offre-t-elle des avantages entrepreneuriaux? Quand un couple dirige une entreprise et s'organise bien, la société devient le meilleur de la combinaison de deux mondes: double leadership, double amusement, double énergie, double savoir-faire, remplacements sans problème et une énorme loyauté et solidarité. Ce partenariat aboutit même sur un avantage compétitif sur le marché, favorables pour les banques: les entreprises dirigées par des couples offrent une grande stabilité et fiabilité pour surmonter les périodes difficiles. Cela minimise également le risque de défaillance sur les crédits bancaires. Naturellement, une catastrophe majeure peut venir rompre la relation. Alors l'entreprise est aussi sérieusement compromise. Et comment se répercute la constellation sur votre relation privée avec votre mari? Bien sûr, la proximité permanente est un facteur risque pour une relation, il faut pouvoir l'assumer. Parce qu'un couple d'entrepreneurs est très vulnérable et vit en permanence entre le Ciel et l'Enfer, il est primordial d’avoir beaucoup de discipline et de clarté dans la communication. Mais j'estime aussi que c'est une grande chance. En
effet, quand on s'aime énormément et que l'on se soutient mutuellement, alors la constellation offre un énorme potentiel d'approfondir une relation. Partager une mission et une passion renforce le partenariat et donne un sens supplémentaire à la vie. Nombre de relations de couple souffrent du fait que les deux conjoints s’investissent excessivement dans leur travail et dans différentes sphères professionnelles, qu'ils ont moins de temps l'un pour l'autre et qu'ils se distancient au fil du temps. Notre relation se fonde sur une base commune, et nous entretenons des échanges d'égal à égal. En outre, nous ne nous faisons jamais de reproches si l'un d'entre nous travaille jusqu'à toutes les heures de la nuit. (Rire)
professionnelle et la vie privée est un phénomène relativement nouveau, qui comporte quelques problèmes. Nous vivons plutôt selon le principe élémentaire de la ferme. Nous endossons tous deux de nombreux rôles, qui ont tous la même valeur. Il ne viendrait jamais à l'idée de penser que la tonte de la pelouse est plus estimable que la traite des vaches ou l'élevage de porcs. Nous vivons de façon similaire, dans un équilibre entre la prise en charge des enfants et des parents, le ménage, l'engament politique, les projets professionnels et le temps de loisir que nous nous accordons. C'est un grand ensemble auquel nous nous sentons tous deux liés et qui nous maintient en équilibre. Plus d’infos sur: www.plattnerundplattner.ch
Avec la société Plattner & Plattner, vous avez lancé un nouveau concept de maisons de vacances, vous êtes en outre enseignante et conférencière, vous planifiez une galerie d'art, vous êtes membre du conseil de quartier, mère de deux adolescents... comment parvenez-vous à concilier le tout?
Cette interview est déjà parue sous une forme plus longue dans le quotidien alémanique Tages-Anzeiger et dans le blog de Mathias Morgenthaler « Beruf + Berufung ». L'interview a été raccourcie avec l'aimable autorisation de l'auteur.)
Le fait que mon mari et moi vivions et travaillions ensemble assure une grande stabilité de l'ensemble. Auparavant, ce modèle était normal, la séparation entre la vie
* Le livre: Lianne Fravi/Bettina Plattner-Gerber: Wenn Paare Unternehmen führen. Ein Handbuch. Kösel-Verlag, München
2013. 390 p., 40.90 Fr. 13 /
« En gardant son objectif à l'esprit, les solutions fuseront de partout » « Nous parlons plus facilement d'erreurs et de personnes incompétentes que de choses positives », déclare Julia Kalenberg, BPW de Berne. En tant que coach et conseillère, elle apprend à ses clients à se focaliser de manière conséquente sur ce qui fonctionne déjà très bien. Interview: Mathias Morgenthaler Madame Kalenberg, vous essayez depuis 15 ans d'inculquer à vos clients dans le sport, l'économie et l'administration les préceptes d’une approche orientée vers les solutions. Est-ce là une entreprise ardue? JULIA KALENBERG: Je n'inculque rien, mais j’encourage les individus et les organisations à se focaliser davantage sur leurs ressources que sur les problèmes. Paradoxalement, il nous est difficile de centrer notre attention sur les choses qui fonctionnent. On peut déjà s'en rendre compte dans le small-talk privé. Nous parlons beaucoup plus facilement d'erreurs, de pannes et de personnes incompétentes que de choses positives. J'ai décidé d'accorder moins de place au dénigrement, aux lamentations et aux critiques. Mais cela ne va pas de soi du jour au lendemain. Je peux vous le démontrer. Avez-vous des lacets à vos chaussures? Parfait. Alors défaites-les et renouez-les. A quoi cela est-il bon? Très bien. C'était simple, n'est-ce pas? Défaites-les à nouveau et faites cette fois la boucle avec l'autre main. Difficile... Difficile voire impossible. Pas impossible. Il suffit d'avoir de la volonté, de l'endurance et de la confiance en soi. Vous voyez, cette fois cela a marché. Si vous vous appliquez à exercer cette variante cinq fois par jour pendant six semaines, ce sera un vrai jeu d'enfant. C'est pareil pour la démarche orientée vers les solutions et la direction. Il s'agit d'une nouvelle forme de pensée à laquelle il faut s'habituer. Comment est perçue votre approche dans l'économie? Là aussi, il faut un certain temps d'adaptation. Alors que nous commencions une formation de cadre moyen chez Loeb, un cadre masculin m’a demandé étonné: « Dois-je maintenant prendre sur le fait mes collaborateurs pour leurs bonnes actions plutôt que pour leurs fautes ? » Il a / 14
ainsi mis le doigt sur un point essentiel. Normalement, les chefs vous prennent sur le fait pour les erreurs et demandent ensuite comment cela s'est produit et qui en est responsable. Je ne demande jamais au début d'une formation, ce qui ne fonctionne pas, mais j'aide lors de l'évaluation à déterminer où se trouve actuellement l'équipe en termes de gestion sur une échelle de 1 à 10. Puis nous nous penchons sur ce qui fonctionne bien et nous demandons quels sont les facteurs permettant d’identifier que l'équipe a progressé. Celui qui a principalement les problèmes à l'esprit, en créera toujours de nouveaux. En gardant son objectif à l'esprit, les solutions fuseront de partout. Cette approche se répercute-t-elle sur les chiffres de l'entreprise? Indubitablement. Les entreprises qui se concentrent sur les solutions plutôt que sur les problèmes sont plus agiles, plus proches des clients et plus saines. Un de mes collègues a aidé Zacros Company, une société de production nippone comptant 5000 employés, à introduire l'approche et le comportement orientés vers les solutions. L'année suivante, Zacros Company a généré le meilleur résultat jamais réalisé au cours des 90 ans d'histoire de l'entreprise. La fluctuation a baissé de 10% à 1%, la rentabilité a nettement augmenté. Ce que nous faisons, est donc mesurable en chiffres – et cela n'a rien à voir avec l’anniversaire d'un enfant. Plus d'informations sur: www.juliakalenberg.ch (Cette interview est déjà parue sous une forme plus longue dans le quotidien alémanique Tages-Anzeiger et dans le blog de Mathias Morgenthaler « Beruf + Berufung » (ndlt: « Profession + vocation »). L'interview a été raccourcie avec l'aimable autorisation de l'auteur.)
« Aussteigen – Umsteigen. Wege zwischen Job und Berufung » est le titre du livre de Mathias Mor genthaler et Marco Zaugg (en allemand). Dans son blog « Beruf und Berufung », Mathias Morgenthaler interviewe régulièrement des gens qui ne remplissent pas un profil de job défini mais qui font preuve d'initiative et de créativité dans leur travail. En d'autres termes, des personnes qui ont trouvé leur vocation – à l'instar de l'auteur lui-même. L'an dernier, il a non seulement interviewé deux BPW, mais il se tient aussi à notre disposition pour des lectures et exposés. Plus d'informations sur: www.aussteigen-umsteigen.ch
Photo: Florian Seifert Photography
Julia Kalenberg
Pauline Burgener
La vision pointue d’une biologiste Docteur en biologie formé au CHUV, puis un post-doctorat ayant pour spécialisation la biologie moléculaire de la peau, Pauline Burgener finalise un concept de soin individualisé, avec son équipe de recherche et développement, composée de dermatologues et d’un chimiste, associée aux services ultrapointus d’universités spécialisées dans la der- matologie. Par Laurence Desbordes et Marie-France Rigataux Reprenant à Lausanne, voici une vingtaine d’années, le cabinet de son beau-père chirurgien esthétique, Pauline Burgener, spécialement intéressée par le traitement de la peau, commence par utiliser la ligne de soins (avant et post-traitement chirurgical) que le spécialiste avait lancée dès 1955. Aspirant à une approche globale de la beauté, qui tient compte des facteurs génétiques, mais aussi de l’hygiène de vie, de l’alimentation, de la pratique d’une activité sportive, elle met ensuite rapidement au point un protocole de soins de plus en plus pointus qui vont, prochainement, trouver leur apothéose par l’ouverture d’instituts de haute cosmétologie où elle officiera personnellement, assistée d’une équipe experte, formée par elle. Si elle ne souhaite pas encore dévoiler ses formules avec précision, Pauline Burgener évoque toutefois une association d’extraits et d’huiles végétaux et d’ingrédients biotechnologiques. Elle cite aussi les produits naturels tels que les cires d’abeille, les huiles de jojoba et les huiles de rose, puissants régénérateurs des épidermes. Comme les huiles de rose sont collectées par des femmes orientales, au Liban et au Maroc, souvent exploitées par de grands distributeurs, elle s’est engagée à les payer à leur juste valeur, tout en organisant le suivi qualitatif. « J’ai un autre projet éthique avec une région d’Inde », souligne-telle. Tous les produits sont sans parabènes, colorants ni parfums. Infos: www.drburgener.com Cet article a déjà paru dans « edelweiss »
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BÉatrice Lüthi
« Nous devons veiller à ne pas devenir oisifs » Cette femme va encore plus haut: Béatrice Lüthi dirige la société d'ascenseurs et monte-charges Lüthi AG à Lindenholz BE. La BPW du club Langenthal/Hutwil s'exprime sur l'ascenseur du futur, la place économique Suisse et son expérience en tant que femme dans un secteur dominé par les hommes. Interview: Monique Ryser, Photos: Remo Buess Béatrice Lüthi, depuis 1997, vous dirigez en deuxième génération la société familiale Lüthi-Aufzüge AG. Qu’est-ce qui vous fascine dans ce moyen de transport? Chez nous, chaque ascenseur est différent, car chaque bâtiment est différent et les clients ont différents souhaits ou besoins à satisfaire. L'usager ne voit souvent que l'intérieur de la cabine, mais il y a aussi tout ce qui se cache derrière – la propulsion, les options de commandes et autres, ne se remarquent guère. Voilà 100 ans que le premier ascenseur pour personnes accessible au public a été présenté à l'Exposition nationale de Berne – et a rencontré un grand succès auprès du public. Aujourd'hui, on ne peut plus se passer des ascenseurs au quotidien. Quels sont les autres types d'ascenseurs outre celui destiné au transport de personnes? Les ascenseurs pour personnes sont seulement apparus après les monte-charges, lorsqu'a été découvert le dispositif d'arrêt prévu au niveau de la cabine, permettant de garantir la sécurité contre le risque de chute accidentelle. Outre les personnes, il s'agit surtout de transporter des marchandises. En raison de la pénurie de terrains, les centres de logistique s'élèvent toujours plus haut et transportent des charges de plus en plus volumineuses. Notre point fort réside précisément dans le domaine du transport des charges lourdes, car c'est là que l'ascenseur doit satisfaire exactement les exigences des clients. D’aucuns ont besoin d'une cabine particulièrement longue, d’autres, d'une hauteur spéciale. Il est tout simplement impossible de commander des monte-charges sur catalogue. Votre père s'est lancé dans cette activité en 1956 parce qu'il trouva absurde de devoir actionner à la manivelle le monte-plat du foyer de jeunesse. Il proposa aux propriétaires de l'électrifier, posant ainsi les jalons de l'entreprise qui compte aujourd'hui 50 collaborateurs. Avez-vous aussi vécu une telle expérience d'initiation? Non, en tant que fille, on se glisse gentiment dans les affaires. Autour de la table de la cuisine, on parlait déjà des activités de l’entreprise et, dès mon enfance, je gagnais mon argent de poche en travaillant dans l'atelier élec-
trique ou, plus tard, au bureau. A un certain moment, j'ai dû choisir une profession et mon entrée en fonction dans la société a alors été envisagée. Mais je voulais toutefois garder toutes les options ouvertes. La décision a mûri au fil du temps. Et c'est au début de 1995 que j'ai rejoint l'entreprise, lorsque mon père déclara qu'il souhaitait se pensionner graduellement. J'ai su alors que le temps était venu pour moi de m'engager. Je faisais déjà partie du Conseil d'administration à l'âge de 23 ans et j'avais donc déjà un pied dans la société. Votre entreprise est connue dans toute l'Europe pour ses portes coulissantes à la verticale. De quoi s'agit-il exactement? Les portes automatiques normales glissent à l'horizontal, disparaissant latéralement de la cabine dans la cage lorsqu'elles s'ouvrent. Les portes coulissantes à la verticale, en revanche, disparaissent perpendiculairement dans la cage, une partie vers le haut et une autre vers le bas, de manière à ce que la cage de l'ascenseur puisse être plus étroite. Plus les portes sont larges, plus il est possible de gagner une place inestimable. Ce système de portes est extrêmement résistant et moins exposé aux dégradations par les appareils de déchargement, ce qui est souvent le cas dans les entreprises de production et les entrepôts. En cas de gros dommages causés par des chariots élévateurs, les portes coulissantes à la verticale peuvent être, la plupart du temps, réparées, tandis que les coulisseaux horizontaux doivent souvent être complètement remplacés, voire les traverses doivent parfois être de nouveau montées, car elles sont écrasées. Ce dispositif s'est entretemps répandu chez les logisticiens. Sur le site de l'entreprise, il y a une tour de 30 mètres de haut, dans laquelle vous avez également effectué des tests pour l'Association des entreprises suisses d'ascenseurs. Comment teste-t-on un ascenseur? Est-ce comme sur un train-fantôme? Non, bien évidemment nous ne laissons pas tomber les cabines. Il s'agissait là purement de tester les câbles. Mon père a constaté à un certain moment que nous recevions de plus en plus de réclamations concernant la qualité des câbles. Lorsqu'il s'adressa à l'association, il s'avéra que nos concurrents avaient le même problème. Il s'offrit pour tester les différents produits fabriqués en Europe et outre-mer. Il s'agissait de monter et de descendre les câbles en continu par l'intermédiaire de poulies de renvoi afin de pouvoir comparer leur usure. Le problème se situait, en fin de compte, au niveau de la lubrification, il incomba alors à l'industrie de câbles de le résoudre. Les ascenseurs doivent toujours être testés au moment de leur mise en service. Tous les cinq ans, un échantillonnage doit être effectué, qui se déroule de manière ordonnée. Nous ne voulons pas endommager l'ascenseur lors du contrôle. Tous les principaux éléments 17 /
sont régulièrement contrôlés, certains parfois à chaque entretien. Ce n'est pas pour rien que l'ascenseur passe pour le moyen de transport le plus sûr qui soit. Une autre innovation des ascenseurs Lüthi a été l'ascenseur rond en verre, sans cage, pivotant à 180 degrés. Les ascenseurs sont-ils aussi soumis aux tendances et à quoi ressemble l'ascenseur du futur? L'ascenseur rond tournant n'était qu'une fabrication hors série afin de venir à bout d'un entresol, conçu comme un accroche-regard pour un centre commercial. Les autres ascenseurs tournants ont redisparu, car ils étaient soit trop lents ou alors les gens étaient gênés par les reflets des vitres. On bricole trop dans notre industrie pour passer comme innovant. Certaines technologies sont passagères, d'autres perdurent. Les tendances suivent l'air du temps. Pour l'instant, les cages d'ascenseur ne peuvent être assez étroites et l'espace disponible est utilisé jusqu'au dernier millimètre. Personne ne pense à demain, lorsque de nouvelles exigences émergeront et que l'on manquera de place pour les satisfaire. Les écolabels sont également une tendance. Mais les performances écologiques de beaucoup de produits écolabellisés sont une duperie sur l'étiquette. Quand quelqu'un inscrit une petite propulsion avec peu de kilowatts, cela semble une économie d'énergie. Souvent, une petite propulsion est régulièrement surchargée et a, par conséquent, une durée de vie plus courte. Quelle est aujourd'hui la spécialité de la société d'ascenseurs Lüthi? / 18
Notre société se concentre sur les produits de niche tels que les ascenseurs pour le transport des charges lourdes, les exigences spéciales aux systèmes de portes et les ascenseurs vitrés individuels ou plus grands pour les transformations. En d'autres termes, tout ce qui n'est pas 08/15. Je dis toujours, nous n'achetons pas des produits mais des solutions pour des problèmes individuels. Avec Schindler, la Suisse compte l'un des leaders du marché des fabricants d'ascenseurs dans le monde. Le fait d'avoir un important acteur implanté sur le marché domestique est-il favorable à l'industrie suisse des ascenseurs? Oui et non. Avec plus de 70% des parts du marché, le groupe Schindler se taille la part du lion en Suisse avec sa filiale AS Aufzüge, si bien que des appels d'offres ne sont presque plus destinées qu'à ses constructions techniques. Outre le fait qu'elles sont protégées par des brevets, elles ne constituent pas toujours la meilleure solution. A vrai dire, elles sont même parfois non conformes, mais les planificateurs sont intéressés par le fait qu'il ont moins à faire grâce à la mise à disposition d'éléments de dessin. L'ensemble de la branche doit alors se charger de telles constructions contre sa volonté. Toutefois, si des problèmes surviennent, c'est la branche toute entière qui sera dénigrée et non pas uniquement ceux qui ont poussé de tels produits. Et là, je me sens critiquée à tort. D'autre part, la présence de multinationales donne du poids à notre association des entreprises suisses d'ascenseurs ASA dans les discussions avec les autorités et les organismes de normalisation. Les PME ont des difficultés à se faire entendre.
Quels sont les défis actuels auxquels vous devez faire face sur votre marché? Les normes changent constamment. En juillet prochain sortira une nouvelle norme EN relative aux ascenseurs, qui va bouleverser certaines choses et exigera d'importants efforts et dépenses. S'ajoute sans cesse à cela des normes supplémentaires sur des thèmes spécifiques tels que la sécurité sismique, l'évacuation en cas d'incendie, etc. Ces règles de sécurité sont le plus souvent axées sur compétences et exigences des multinationales proposant un assortiment standard, ce qui nous rend la tâche encore plus difficile. Les normes deviennent toujours plus contraignantes parce que les gens réclament toujours plus de sécurité et que la technique intelligente remplace la réflexion humaine. Mais la plupart des gens ne sont guère conscients que cela entraîne une augmentation des coûts. D'autre part, tout est centralisé et nous devons nous confronter aux décideurs, qui ne connaissent pas la situation sur place et, souvent, ne comprennent rien à la technique. Ils concluent des contrats de 50 pages de clauses en tout petit caractère, sans pour autant expliquer clairement les exigences requises du produit. Malgré les contrats volumineux, les clients achètent des produits erronés à prix fort. Il nous est extrêmement difficile d'argumenter avec ce genre de partenaires commerciaux, si l'on ne souhaite pas uniquement les convaincre avec des slogans publicitaires accrocheurs. Que pensez-vous, en tant que cheffe d'un PME, de la place économique Suisse? Comparé aux pays étrangers, notre situation est favorable et nous nous plaignons à un haut niveau. Je vois plutôt le risque que nous devenions trop oisifs et que certains jeunes ne comprennent plus que nous devons fournir une prestation pour pouvoir s'offrir quelque chose. L'important est de prendre soin de notre système de formation duale. Notre économie se bloquera si nous ne disposons plus de bons spécialistes qualifiés pour effectuer l'entretien du chauffage ou de l'ascenseur. La Suisse se distingue des pays étrangers par sa main-d'œuvre hautement qualifiée, parce qu'elle garantit des postes de travail et contribue peu au chômage des jeunes. Le principal problème est le manque d'estime de nombreux diplômés universitaires envers les artisans expérimentés, alors qu'ils sont tous deux tributaires l'un de l'autre. Vous employez en continu six ou sept apprentis. Est-ce une obligation sociale? D'un côté, oui, mais de l'autre, par la formation d'une main-d'œuvre qualifiée, nous essayons également d'assurer notre relève. Dans l'année d'apprentissage actuelle, il n'y a malheureusement plus que trois apprentis après que je me suis vue contrainte de résilier un contrat d'apprentissage à l'automne dernier. En été, trois nouveaux arrivent et un apprenant termine, ils seront donc à nouveau cinq. En 2015, le sixième apprenti viendra les rejoindre. Le métier de mécanicien a tellement changé que c'est le cœur lourd que nous avons dû décider de ne plus former de polymécaniciens. Les exigences ne sont
quasiment plus conciliables avec notre organisation de travail et notre structure de production. En revanche, les impératifs de formation professionnelle pour les constructeurs d'appareils industriels ont été ouverts de sorte que nous nous concentrons davantage sur cette profession et celle de constructeur. L'Association d'entreprises suisses d'ascenseurs compte 13 sociétés. Y en a-t-il une deuxième dirigée par une femme? Il y a d'autres femmes qui occupent des postes dans les directions d'entreprises, mais aucune qui dirige ellemême une société. Au sein de la Commission Droit+Sé curité de l'association, il y a d'autres femmes, mais je suis la seule dans le Comité, car il se compose de dirigeant(e) s d'entreprises. Je trouve très bien que notre responsable de succursales soit une femme. La collaboration est bien plus agréable dans une équipe mixte. Avez-vous dû vous battre pour être reconnue en tant que femme dans la branche? Pas dans notre société. La plupart des collaborateurs me connaissaient déjà depuis mon enfance, et je déclarais déjà ouvertement que, en tant qu'économiste d'entreprise, je ne pourrais pas diriger la société de la même façon que mon père qui était, lui, mécanicien qualifié. Certains architectes m'ont traité au début comme une téléphoniste et demandaient à parler à mon père ou à un homme. J'ai remarqué qu'il ne s'agissait pas d'un manque de reconnaissance, mais plutôt qu’il ne leur était pas venu à l'idée de rencontrer une femme disposant de connaissances spécialisées dans un environnement technique. Aujourd'hui, seuls quelques architectes sont hargneux lorsque, moi une femme, je découvre qu'ils n'ont pas fait proprement leur travail et ne peuvent admettre qu'ils n'ont pas compris quelque chose. Entretemps, il est courant de traiter avec des femmes architectes directrices de projets et des directrices de la construction. Quel principe de direction préconisez-vous? Je suis relativement conséquente et essaie d'amener les gens à devenir des co-traitants autonomes engagés. C'est seulement lorsque l'équipe entière travaille de concert que l'on parvient à un résultat final intelligent. Souvent, je me considère plutôt comme une intermédiaire, qui cherche à réunir tous les chemins sur un seul chemin commun. Quel est l'ascenseur qui n'existe pas encore et que vous souhaiteriez voir le jour? Toujours plus d'anciens ascenseurs doivent être remplacés et, pendant les travaux de rénovation, il n'y a pas d'ascenseur disponible. Dans ce cas un ascenseur de remplacement pliable que l'on pourrait simplement déployer devant soi ou sur les escaliers viendrait vraiment à point. Les usagers n'auraient aucune restriction d'accès, et nous ne devrions pas mener une course contre la montre.
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Elfi Bohrer
GG – Galerie d'Art contemporain Promouvoir l'art des femmes (et des hommes) et des œuvres dotées de contenu, tel est le credo d'Elfi Bohrer. Par Jeannette Bucher Il n'y a pas de points rouges ici ! Ce statement griffonné sur la porte de la petite galerie lumineuse au cœur de Bonstetten lui tient à cœur. « Les gens devraient apprécier l'art et ne pas avoir d'idées préconçues du fait de points rouges ». Elle est fougueuse, vive, dévoile très volontiers son exposition, présentant actuellement trois femmes artistes: Helga Hofer avec ses tableaux narratifs, Esma Pacal Turam avec ses œuvres filigranes en bronze et Margrith Weisser avec ses peintures abstraites expressives. « Je ne fais jamais d’expositions individuelles », expliquet-elle. Chez Elfi Bohrer, chaque exposition regroupe, la plupart du temps, trois voire davantage d'artistes féminines. Selon elle, de cette manière, les œuvres d'art suscitent un dialogue les unes avec les autres, la visiteuse peut les rapprocher et les artistes entrent également en contact. Originaire d'Autriche, c'est toute jeune qu'Elfi Bohrer vient s'installer en Apenzell. Après avoir suivi une formation commerciale, elle se rend à Paris pour y apprendre le français, puis plus tard, s'en va en Ecosse. A / 20
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Übersetzungen • Dolmetschen Computer Assisted Translation Computer Publishing • Webdesign
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ISO-zertifiziert seit 1994
son retour en Suisse, elle continue à travailler à sa carrière, et atterrit finalement dans le conseil IT pour les banques. A Paris déjà, elle se passionne pour l'art. Elle aime à visiter les musées, même par la suite lorsqu'elle accompagne son mari aux Etats-Unis. En 1988, une révélation: lors d'un cours, elle répond à la question fondamentale « que ferais-tu si tout était possible » en décidant de se consacrer à l'art à l'avenir. Elle cherche une galerie et trouve son bonheur à Bonstetten. Le « Säuliamt » devient ainsi le nouveau pays d'accueil des Bohrer. Le feu sacré qui l'habite brûle pour le véritable art contemporain, à la fois sincère et concret, expressif et narratif. La forme suit le contenu ! Dans sa deuxième galerie, une « fenêtre sur l'art », elle expose des sculptures de divers artistes – plus de 65% d'entre eux sont des femmes ! Elle conseille et rassemble sur demande des tableaux pour des habitations ou maisons. Dans son atelier de travail, les œuvres d'art s'empilent, un régal pour les yeux et un vrai plaisir de s'y baigner et d'échanger des impressions. Quant à la question, non sans importance, du prix de l'art, sa réponse est tout aussi claire que tous ses propos: l'art doit être payable, et ses prix sont donc modérés. Un ensemble de 3 tableaux de 30 x 40 pour quelque 1500 francs – le prix peut être un peu plus élevé selon l'artiste, mais doit rester abordable et l'art, accessible à tout le monde. L'ensemble de tableaux qui pend dans les pièces derrière la galerie est également intéressant. Combinés de façon singulière et inattendue, les tableaux sont composés des techniques les plus diverses. L'art ne doit pas être accroché au mur de manière isolée, l'art peut et doit s’inscrire dans un dialogue afin de devenir un régal pour yeux. Elfi Bohrer, c'est un fait, a le tour de main pour cela !
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L'Assemblée des déléguée et les 30 ans du Club Wil 15 & 16 Juin 2013
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Quoi? L'Assemblée des déléguée 2013 (et les 30 ans du Club Wil !) avec réunion des Alumnae, ateliers, marché, gala et programme dominical. Personne ne s'est ennuyé ! Où? A Wil la belle. Ou plus exactement, dans le prestigieux Hof de Wil et la superbe Tonhalle. Temps fort? Femmes avisées – La Conseillère aux Etats Karin Keller-Sutter, qui a prononcé un speech de bienvenue, Dr Doris Aebi, qui a donné une conférence le dimanche, le groupe « Almas », qui a animé la soirée gala, le CO de la manifestation. Et bien sûr, les participantes ! (sans oublier le réseautage...) Et les partenaires? Ils ont visité la société Camion Transport pendant l'AD. Et savouré, par un temps radieux, un apéro au sommet du plus haut bâtiment de la ville de Wil. Pas mal le programme ! Conclusion: Une manifestation réussie ! Nous remercions les Club Wil pour son engagement et pour les beaux moments que nous avons vécus à l'occasion de l'AD ! Et nous lui réitérons toutes nos félicitations pour ses 30 ans ! Crédit Photo: Nicole Hobi, Manuela Winteler et Lotty Hess, Club Wil / 24
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1 Une BPW rencontre une BPW : Karin Keller-Sutter, Conseillère aux Etats (Club Wil), et Monique Ryser, Présidente des BPW Switzerland 2 Si la participation aux votations pouvait être aussi forte partout comme à l'AD des BPW ! 3 Membre du CC Virginie Carniel 4 Un petit marché aguichant à l'heure du lunch 5 Les sacs cadeaux pour les participantes sont aussi prêts – préparés en un coup de baguette magique par Manuela Winteler (photo) durant la nuit. 6 BPW International Regional Coordinator for Europe Sabine Schmelzer, Mirella Chopard, vice présidente Club Wil, un invité et le grand micro 7 Les « A lmas » ont mis de l'ambiance lors de la soirée de gala – une soirée que personne n'oubliera de si tôt ! 8 Ambiance détendue lors de la soirée gala 9 Bonne ambiance pour les partenaires lors de la visite de société traditionnelle Camion Transport
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10 : Les participants du programme des partenaires ont suivi avec attention les discours 11 Erica Brändle, Présidente Club Wil, avec Erna Naegeli, membre du CO de l'AD 12 Superbe cadre pour le coup d'envoi de l'AD : le Hof de Wil 13 Le « Kathichor » de l'Ecole secondaire des filles St. Katharina ont chanté pour le plaisir des Alumnae 14 Prélude en beauté: la rencontre des Alumnae 15 Atelier des Alumnae dans le Hof traditionnel de Wil 16 Superbe conclusion de la rencontre des Alumnae
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Conférence d'automne 2013 à Lenzburg 26 Octobre 2013
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1 Des tournesols aux couleurs des BPW pour accueillir les participantes
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2 Nous leur adressons nos plus vifs remerciements : les bénévoles de Lenzbourg 3 Décoration nostalgique
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4 Humeur matinale 5 Entretien animé durant la pause-café 6 Affluence lors de l'enregistrement 7 Bonne humeur à l'heure du réseautage 8 Bien présenté et délicieux: du « c arburant » pour la concentration
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9 BPW typique: de bonne humeur et toujours sur le qui-vive 10 On a toujours une main libre pour saluer 11 On peut toujours trouver à rire, même lors d'une conférence sérieuse 12 En route pour le programme de l'après-midi 13 Vive attention pour les exposés 14 Concentration pour l'exposition « E ntscheiden » 15 Conférence dans l'aula WBZ: Au cours de la session plénière de la Conférence d'automne 16 Vreni Leiser, Présidente Club Lenzburg 17 Même une BPW doit parfois se reposer
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Quoi? La Conférence d'automne. A Lenzbourg. Où il n'y a pas que le château, Hero et une prison mais aussi des BPW actives. Comment c'était? Intéressant. Un peu fatigant. Fascinant. Une véritable Conférence d'automne, quoi.
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Quoi d'autre? Une décision difficile ! Visiter l'exposition dédiée à Hero au Musée Burghalde? Ou l'établissement pénitentiaire? Ou alors l'exposition « Entscheiden » (« Décision ») à la Stapferhaus? Et la décision? Peu importe – c'est toujours intéressant, et personne n'a regretté sa décision ! Temps fort? La conférence. Le programme. La météo. Et bien entendu, le réseautage !
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Conclusion : Le Club Lenzburg nous a offert une magnifique conférence. Un tout grand merci ! 27 /
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Dialog zwischen Frauen und Armee
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1 L'attention se mue en stupeur ! 2 Concentration portée à son paroxysme par l'Armée « e n action » 3 Deux chefs en harmonie: la Présidente des BPW Switzerland Monique Ryser et le chef de l'Armée André Blattmann 4 « Et pourquoi au juste c'est bon? » L'armée était prête pour toutes les questions-réponses 5 Dans l'Armée, on rigole aussi !
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6 Femme formelle : le Brigadier Germaine Seewer 7 Discussions animées à l'ordre du jour 8 Un grand merci pour cette journée captivante ! 9 et pour conclure encore une photo de groupe... 10 Adieux dans une atmosphère détendue
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Quoi? Une journée d'information du chef de l'Armée pour les femmes dans les positions de dirigeantes et les responsables du personnel. En d’autres termes : les BPW et les Femmes PME étaient de la partie. Quand et où? Le 21 juin 2013 à Schenkon (en allemand), le 28 août 2013 à Bière (en français). Comment c'était? Fascinant. Intéressant. Et surtout beaucoup plus palpitant et divertissant qu'on aurait pu se l'imaginer. Temps fort? En fait... toute la journée ! D'abord, car c'était bien; ensuite, car nous avons de nouveau appris quelque chose en plus. Conclusion : Cela a vraiment valu la peine ! Un grand merci aux initiateurs et à l'Armée suisse pour cet évènement réussi ! Photos: Judith Baumberger et Armée suisse 29 /
shanghai womens’s federation
Visite de Shanghai ou quand les BPW se lâchent Traitement, abrègement ( considérable ! ) du trafic des courriels : Monique Ryser Expéditeur: Date: Objet: À:
[email protected] 5 février 2014, 04:12 Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Dear Ms. Ryser Comme nous avons déjà été accueillies en Suisse, il y a quelques années, par la Présidente Antoinette Rüegg, nous vous demandons, aujourd'hui, de nous apporter votre aide dans le cadre du voyage en Suisse d'une délégation des Shanghai Women’s Federation. Nous prévoyons de rencontrer des femmes et de nous informer sur les activités organisées par des organisations non gouvernementales. Nous vous serions très reconnaissantes de bien vouloir nous aider. Sincerely yours, Jin Weiqing Deputy chief, Liaison Dept. Shanghai Women's Federation
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shanghais womens’s federation Google-Suche
Shanghai Women's Federation en.shwomen.org/ The Shanghai Women's Federation (SWF), founded in August 1950, is a women's organization working for the advancement of women under the leadership of the Chinese Communist Party. It not only provides a link between the government and women, but also works as a way of representing and protecting women's rights and promoting equality between men and women. The Shanghai Women's Congress, convened every five years, is the superior authority for the SWF. The 14th Municipal Women's Congress was held in April 2013. Currently, Xu Feng is the chairperson of the SWF. Zhu Ming, Li Rong, Weng Wenlei, Sun Mei'e and Liu Qi are full-time vice-chairpersons. He Huijuan, Yuan Wen, Zheng Shan and Shi Beiling are pluralistic vice-chairpersons.
Expéditeur: Date: Objet: À:
[email protected] 6 février 2014, 08:42 Re: Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Expéditeur: Date: Objet: À:
[email protected] 7 février 2014, 17:40 Fw: Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Dear Ms. Jin Weiging
Dear Monique, President of BPW Switzerland
Quelle joie que la Shanghai Women’s Federation envisage de rendre visite à la Suisse. J'ai vu sur votre site Internet que la Shanghai Women’s Federation est une puissante organisation de femmes et est rattachée à l'association faîtière Chinas Women’s Federation. Vous vous engagez pour l'égalité salariale à travail égal, pour une bonne prévoyance vieillesse et le développement professionnel des femmes. Nous luttons sur des sols différents pour défendre la même cause. Veuillez me transmettre la date exacte et de plus amples informations concernant votre voyage. Souhaitez-vous que nous organisions l'entièreté de votre voyage ou s'agit-il plutôt d'organiser des rencontres dans différentes villes? Bien entendu, nous restons à votre entière disposition et vous apportons volontiers notre aide.
Je viens de recevoir un message de la Shanghai Women’s Delegation, qui souhaiterait visiter la Suisse. Notre Past International President Antoinette Rüegg avait déjà accueilli une délégation de Shanghai il y a quelques années. Pourriez-vous s'il vous plaît accueillir nos amies de Shanghai avec la même prévenance. Your prompt reply on this matter would be highly appreciated. Warm regards Dr. Chonchanok Viravan, Past International President, BPW International
Expéditeur: Date:
Looking forward to hearing from you Monique Ryser
Objet: À:
[email protected] 7 février 2014, 23.03 Re:Fw: Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Dear PIP Nok Expéditeur: Date: Objet: À:
[email protected] 7 février 2014, 03:32 Re:Re: Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Dear Ms. Ryser Notre voyage en Suisse est prévu pour le mois de mars. La délégation arrivera de Budapest à Zurich et souhaiterait également visiter Genève. Pourriez-vous s'il vous plaît nous aider à obtenir nos visas: nous avons besoin d'une invitation pour pouvoir demander les visas. Sincerely yours, Jin Weiqing Deputy chief, Liaison Dept. Shanghai Women's Federation
Thank you so much for your kind message. Oui, j'ai déjà pris contact avec la délégation de femmes et nous allons les aider à obtenir leurs visas et leur concocter un programme. Je vous remercie vivement pour votre engagement inlassable pour les BPW et la cause des femmes. Looking forward to seeing you in Jeju. All the best Monique Ryser
Expéditeur: Date: Objet: À: CC:
Expéditeur: Date: Objet: À:
[email protected] 7 février 2014, 12:26 Fw:Re:Re:Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Chère Ursula, Visite de Shanghai. Pourrais-tu s'il te plaît prendre en charge les démarches pour les visas. Tout grand merci. Cordialement, Monique
[email protected] 8 février 2014, 14:33 Aw:Re: shanghai women's delegation
[email protected] [email protected]
Dear Nok, Un tout grand merci pour ton aide, grâce à laquelle nous pouvons visiter la Suisse. J'ai déjà pris contact avec la Présidente, qui a eu la bonté de nous aider dans nos démarches. C'est véritablement un bon départ pour de futurs échanges réguliers et une collaboration fructueuse entre la Shanghai Women’s Federation et les BPW Switzerland. Les discussions seront sans aucun doute très intéressantes et fécondes pour les femmes de nos deux pays. Wish you a prosperous, healthy and happy year. Take care, Best, Jin Weiqing
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Expéditeur: Date: Objet: À:
[email protected] 9 février 2014, 09:15 Re:Re:Re Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Ms. Zhang Yaqing, DOB 1957-08-28 associate consultant on women's affairs, Shanghai Xuhui District Fenglin Community Ms. Wu Lixin, DOB 1979-04-12, staff member, Shanghai Women’s Federation
Dear Ms. Jin Weiging Pourriez-vous nous communiquez s'il vous plaît, les dates exactes de votre voyage en Suisse et si nous devons organiser tout le programme.
Le programme sera organisé en fonction de la situation actuelle et dépend de l'octroi des visas. Nous vous serions très reconnaissantes de nous aider à organiser le programme de notre visite.
All the best Monique Ryser
Sincerely yours, Jin Weiqing
Expéditeur:
Expéditeur:
Date: Objet: À:
[email protected] 10 février 2014, 03:32 Re:Re:Re:Re:Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Date: Objet:
À:
[email protected] 10 février 2014, 15.30 Fw:Re:Re:Re.Re: Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Dear Ms. Ryser Les participantes seront: Ms. Sun Mei’e, DOB 1961-02-22, vice chairperson, Shanghai Women’s Federation Ms. Li Yanling, DOB 1964-01-16, chief, Liaison Dept., Shanghai Women’s Federation Ms. Gao Liping, DOB1962-08-03, director of women’s committee, Shanghai Municipal Economy and Infor mation Committee Ms. Zhu Yi, DOB1973-06-19, chair of Shanghai Minhang District Women’s Federation
Chère Ursula, Tu trouveras ci-joint la liste des participantes. Elles souhaitent que nous organisions tout le programme de leur séjour en Suisse. Dès que nous saurons la date exacte, j'informerai Antoinette, vu qu'elle a déjà accueilli une délégation par le passé. Heureusement, il s'agit de gestion événementielle, ton métier;-) Cordialement, Monique
Beweglich sein Vereinfachen, Fokussieren Erfolg haben Von der Personalassistenz über Personalleitung und Human Resources Management bis zum Human Resources Development. Bei national und international tätigen Unternehmen, mit einer stetig wachsenden Know-how-Kollektion: diplomierte Personalleiterin SIB, lizenzierte HBDI-Trainerin, Expertin für Fachprüfungen und vieles mehr. Hartnäckig und einfühlsam, kooperativ und kompetent, erfolgszentriert, effizient und entlastend. judith baumberger / Human Resources Services / Schönenbergstrasse 52 / Postfach 175 / 8816 Hirzel / +41 44 450 41 11 /
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[email protected] 11 février 2014, 16:07 Re:Fw:Re:Re:Re.Re: Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Expéditeur: Date: Objet:
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[email protected] 20 février 2014, 17:27 Re:Fw:Re:Re:Re:Re.Re: Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Chère Monique, J'ai envoyé les lettres d'invitation par e-mail.
Chère Monique, OK! J'organise le tout.
Cordialement, Ursula
Expéditeur: Date:
[email protected] 26 février 2014, 02:43
Objet: Expéditeur: Date: Objet:
À:
[email protected] 14 février 2014, 19:12 Re:Re:Fw:Re:Re:Re.Re: Shanghais Women’s Delegation
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Chère Monique, Elles ont également besoin des invitations sur papier. L'enveloppe vient juste de partir par FedEx. Heureusement que j'ai un numéro FedEx.
À:
Dear Ms. Ryser Nous avons reçu les visas. Best, Jin Weiqing
Expéditeur:
Cordialement, Ursula
Date: Objet:
À: Expéditeur: Date: Objet:
À:
[email protected] 20 février 2014, 03:32 Re:Re:Re:Re.Re: Shanghais Women’s Delegation
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Date: Objet:
Nous avons désormais un premier planning pour le programme: March 15(Sat.) arrival in Geneva from Budapest March 16(Sun.) a.m. City tour of Geneva, p.m. Drive to Zurich March 17( Mon.) small scale seminar on the new opportunities for women in booming creative industry as Switzerland (interpretation needed) March 18(Tue.) Visit local professional women representatives or visit of vocational training institutions for young girls (such as for young designers) March 19(Wed.) Flight back to Shanghai Compte tenu que c'est la première visite de ma délégation en Suisse, j'espère que nous aurons aussi un peu de temps libre pour faire du shopping. Best Jin Weiqing
Expéditeur: Date: Objet:
À:
[email protected] 20 février 2014, 15.30 Fw:Re:Re:Re.Re:Re Shanghais Women’s Delegation
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Chère Ursula, Maintenant, c'est à toi de jouer. Salutations M
[email protected] 26 février 2014, 07:30 Re:Re:Re:Re:Re.Re: Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Chère Ursula, ATTENTION: elle ont les visas.
Expéditeur:
Dear Ms. Ryser
[email protected]
À:
[email protected] 27 février 2014, 07:30 Re:Re:Re:Re:Re.Re: Shanghais Women’s Delegation
[email protected]
Chère Ursula, Elles ne pourront pas rencontrer Antoinette, car elle n'est pas disponible à cette date. J'espère que tout est en ordre.
Expéditeur:
[email protected] vendredi 14 mars 2014, 22:26 Objet: Shanghai Women's Delegation Visiting Switzerland À:
[email protected], MichelleBuehler@ buehler-kuechen.ch,
[email protected],
[email protected],
[email protected],
[email protected],
[email protected],
[email protected] CC:
[email protected]; rmichel@bluewin. ch;
[email protected];
[email protected] Date:
Chère Cathy, liebe Michelle, liebe Susanne, chère Giselle et chère Nicole Liebe Judith, liebe Lielo, liebe Jindra
DANKE !!! MERCI !!! THANK YOU !!! Cathy va les chercher à l'aéroport. Je vais avec Lilo souper à Montreux samedi soir. Dimanche matin, je vais les chercher à leur hôtel à Genève et les emmène à Zurich. Judith les récupère le lundi matin et visite avec elles, 33 /
L'entreprise Freitag. Un tour de ville guidé est prévu après le déjeuner. Elles peuvent ensuite faire du shopping. Le soir, nous avons organisé un repas à la Maison de corporation des charpentiers de Zurich (Zunfthaus zur Zimmerleuten) avec Rosmarie Michel, Monika Welti et d'autres Zurichoises. Nous avons deux de nos membres qui parlent le chinois!!! Mardi matin, Michelle les conduit de Zurich à Berne – elle a un concert la veille à Zurich et y passe la nuit. A Berne, Susanne prend le relais, elle a organisé un tour de ville guidé en chinois, suivi d'un dîner. Là, tu devrais y participer. Après le dîner, Giselle vient les chercher pour se rendre à Macolin et visiter la manufacture horlogère. Elle les conduit ensuite à Genève où Chitra organise un cocktail chez elle. Mercredi, Nicole et Joanna assureront le dernier jour avec elles. Cordialement, Ursula
Expéditeur: Date: Objet: À:
[email protected] 10 avril 2014, 03:18 Visit in Switzerland
[email protected]
Dear colleagues Warm greetings from Shanghai Women's Federation! Au cours de ces dernières années, la Shanghais Women’s Federation s'est développée et renforcée. Nous y sommes également parvenues grâce à votre aide. Afin de poursuivre notre échange et de continuer à partager nos expériences, nous vous invitons cordialement à participer au prochain Shanghai Women’s Forum on Development du 25 septembre 2014. La devise: « Gestion dans l'espace urbain et sagesse féminine ». Je me réjouis de toutes vous accueillir à Shanghai, une ville effervescente et dynamique, ma ville natale. Sincerly yours, Jin Weiqing Informations sur la conférence à Shanghai sur www.bpw.ch
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YOung BPW Weekend
PARMI LES « LEADERS ALPHA » – COMMENT SE POSITIONNE LA FEMME DANS L'ENTREPRISE? Week-end YBPW à Zurich Du vendredi, 28 février au samedi, 1er mars 2014 Hôtel Krone Unterstrass, Zurich Que m'offrent en fait les BPW? Existe-t-il effectivement des différences dans la communication mas- culine et féminine? Que doit faire une femme pour se faire entendre dans un meeting parmi de nombreux hommes? Où la femme peut-elle trouver l'inspiration, la motivation et des ressources utiles pour sa carrière? Voici les thèmes phare que nous avons abordé à l'occasion de notre week-end YBPW fin février/début mars à Zurich. Par Fabienne Brunner, Membre du Comité central et Young BPW Representative Switzerland Mon but était de motiver les Youngs le vendredi et le samedi et qu'elles rentrent chez elles avec des outils concrets et des connaissances exploitables. Le vendredi soir était placé sous le thème « Lifelong Learning – BPW, une université ». Comptant 2500 membres en Suisse ou 30 000 membres de par le monde, les BPW disposent d'une énorme expérience et d'un savoir colossal. Mais comment les Youngs peuvent-elles parvenir à ce savoir? Sabine Schmelzer, Regional Coordinator BPW Europe nous a expliqué ce qu'était le PEP (Personal Empowerment Training) et comment nous pouvions en bénéficier. Elle nous a également fait mieux connaître les équipes à succès, un groupe qui se rencontre régulièrement pour discuter des défis professionnels actuels. Notre soirée du vendredi a été couronnée par une présentation sur le mentorat de Nicole Pillinger, responsable des mentas du Club BPW Zürich. Près de 30 Youngs venues de tous les clubs (même de Genève!), composées de membres, d’intéressées et d’invitées, ont écouté les exposés avec grand intérêt. Les femmes ont beaucoup discuté et échangé leurs cartes de visite lors de l'apéro de réseautage qui a suivi. Nous avons terminé la soirée au Amber Bar, et le noyau dur est même encore sorti. Le samedi était quand à lui placé sous le thème « Parmi les leaders alpha – comment se positionne la femme dans l'entreprise ». A nouveau une trentaine de participante étaient présentes. Le Dr Ingrid Giel, physicienne expérimentale, propriétaire d'un entreprise de coaching, gestion de projet et gestion du changement et membre du Club Zürich a dirigé l'atelier. Les connaissances et expérience considérables qu'elle a acquises pendant les 17 années passées dans l'industrie en qualité de développeuse de logiciels et de responsable de projets com-
plexes, ainsi que cadre dirigeante dans les PME, les grandes entreprises et les organisations à but non lucratif, se sont reflétées dans son atelier; aucune question n'est restée sans réponse. La priorité était de savoir comment la femme peut se faire respecter davantage et accroître sa visibilité. Une thématique de grande ampleur, qu'Ingrid Giel et moi-même avons cantonné aux principaux thèmes essentiels pendant la préparation. Le matin, nous avons commencé par les thèmes de la communication horizontale vs verticale et avons passé en revue les trois niveaux de la communication High Talk, Small Talk et Move Talk. La partie théorique était étayée par des transparents concis et compréhensibles. Des exercices pratiques basés sur l'acquis ont ensuite suivis. Le repas du midi s'est à nouveau avéré une belle opportunité de réseautage et les jeunes dames ont pu parler entre elles des diverses questions intéressantes. L'aprèsmidi, nous avons abordés des thèmes tels que le pouvoir, le succès, le marketing personnel et le réseautage ainsi que leur influence sur la carrière. Par des exercices pratiques, par exemple sur le thème du pouvoir ou le « story telling », nous avons appris et travaillé nos connaissances pratiques afin de nous parer et être armées pour faire face à toute situation. Mes inquiétudes au sujet de l'attrait du thème relatif au respect et à la visibilité, à mainte reprise traité, se sont vite évaporées. En effet, la façon dont l'atelier a été mené, le choix des thèmes et les contenus ont éveillé un vif intérêt, et j'ai remarqué que la femme prête toujours une grande attention aux thèmes tels que le positionnement, le respect et la visibilité. Somme toute, un évènement très réussi où non seulement les participantes sont rentrées chez elles avec de nouvelles idées et des exemple pratiques concrets, mais aussi d'où j'ai quitté la salle de séminaire au terme de ces deux journées avec plein de motivation et le besoin de mettre en pratique ce que j'y ai appris.
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International Congress
28ème BPW International Congress à Jéju, Corée Par Monique Ryser Quelque 700 femmes venues du monde entier ont participé, du 23 au 27 mai 2014, au 28ème BPW Inter- national Congress sur l'île de Jéju en Corée. La délé- gation suisse, représentée par de plus de 30 participantes, était à nouveau l'une des plus importantes. Au cours des cinq jours, d'éminentes conférencières ont été conviées, telles que Annette Lu, ancienne vice-présidente de Taïwan. Elle a passé 12 ans en prison car elle s'était engagée dans la lutte pour le respect des droits de l'Homme et particulièrement de la femme. « Le discours le plus passionné que j'ai tenu dans ma vie m'a envoyé en prison », a déclaré la courageuse Taïwanaise. Elle est convaincue que les femmes sont de bien meilleures fonctionnaires que les hommes et que le féminisme et le pouvoir souple aboutiraient à un monde plus social, plus équitable et bien meilleur. « Les femmes d'affaires savent bien mieux ce dont le monde a besoin, que c'est une honte que leur potentiel ne soit pas exploité. Nous devons faire tout pour que le 21ème siècle soit le siècle de l'économie au féminin », a appelé Annette Lu en s’adressant aux participantes. Et de transmettre aux femmes un conseil: « Nous avons besoin d'amis, mais en dernier ressort nous devons seulement nous faire confiance, et se mobiliser pour ce qui est juste. » / 36
Les 6 déléguées des BPW Switzerland – de gauche à droite:
Cathy Savioz (vice-présidente des BPW Switzerland), Ursula Spleiss (directrice du Bureau central), Gabriella Canonica (Past 1st Vice-President BPW Inter national), Monique Ryser (présidente centrale), Fabienne Brunner (membre du Comité central – Young BPW), Monika Welti (vice-présidente du Comité central).
Impressionnant aussi l'exposé de Sung Joo Kim: fille d'une riche famille coréenne, elle aurait dû épouser un millionnaire. Elle s'y est opposée, a été déshéritée et a dû se débrouiller seule, jeune, enceinte et sans ressources. Après ses études et son apprentissage chez Bloomingdales, elle s'est hissée parmi les femmes d'affaires les plus importantes d'Asie, en tant que franchisée de produits de luxe. La marque d'accessoires en cuir de luxe MCM (Mode Creation Munich), qu'elle a repositionné et distribue à l'échelle globale, lui appartient également. « Etre une femme constitue un énorme avantage et non un handicap. Je ne fais aucun reproche aux hommes, mais c'est à nous les femmes qu'il incombe d'insuffler le changement. Il n’en va pas seulement de notre droit personnel, mais c'est aussi notre devoir: allez donc de l'avant ! » Le groupe de Sung Joo consacre chaque année 10% de son bénéfice aux donations et aux soutiens financiers à la société, et, dans la mesure du possible, les projets de femmes sont encouragés.
Quelques unes des 30 participantes de la délégation suisse lors de la soirée d'adieu. Elles portent toutes un « Hanbok » de couleur, la tenue traditionnelle coréenne qu'elles ont reçu comme cadeau des BPW Korea.
Yasmin Darwich, Mexique, President BPW International 2014 – 2017
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Photo de groupe du nouveau Comité international avec, au centre, les deux présidentes: Freda Miriklis, dont le triennat s'est achevé à ce congrès, et Yasmin Darwich, qui a juste été élue pour un mandat de 3 ans.
Assemblée générale
Nouveau Board et nouvelle présidente
Six déléguées et six déléguées suppléantes ont participé à l'Assemblée générale des BPW International. Les résolutions suivantes ont été adoptées: • Clean Clothes Campaign pour l'amélioration des conditions de travail dans l'industrie textile • Interdiction du mariage d'enfants – soumise par les BPW du Nigeria, qui invite ainsi la communauté internationale à stopper et à lutter contre les séries affolantes d'enlèvements de Boko Haaram. Adoptée également une résolution relative à l'interdiction des mariages forcés, soumise par les BPW de NouvelleZélande. • Prise en compte des besoins spécifiques des femmes et introduction de femmes dans le domaine de l'aide en cas de catastrophes – soumise par les BPW du Japon, qui juste après les inondations et la catastrophe nucléaire de Fukushima étaient les premières à intervenir sur place avec des secouristes. • Représentation équitable des genres dans les Conseils d'administrations – soumise par les BPW de France et de Suisse. La résolution laisse une marge de manœuvre quant au choix des moyens et de la méthode employés pour réaliser cet objectif, mais fixe néanmoins le fait que des mesures devront être prises à cet effet. • Les différentes fédérations sont invitées à s'engager dans leurs pays respectifs pour la réalisation des objectifs des résolutions.
L'Assemblée a également élu un nouveau Comité ainsi qu'une nouvelle présidente, étant donné que leur mandat est limité à trois ans.
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Présidente: Yasmin Darwich, Mexiko Vice-présidente Affiliation: Amani Asfour, Egypte Vice-présidente ONU: Arzu Ozyol, Turquie Executive Secretary: Beatriz Zanella Fett, Brésil Executive Finance Officer: Jo Ann Ritko Pozzi, USA Young BPW: Ketlin Tackmann, Finlande Coordinateurs régionaux Afrique: Adenike Adeyanju-Osadolor, Nigeria Asie-Pacifique: Susan Jones, Australie Europe: Karin Raguin, France Amérique latine: Marta Susana Solimano, Argentine USA/Canada: Bessie Hironimous, USA L'Assemblée a fait ses adieux à l'ancienne Présidente Freda Miriklis. Elle avait positionné les BPW comme organisation faîtière aussi bien auprès des organisations internationales que des entreprises et de l’économie. Le mandat de Sabine Schmelzer en tant que Regional Coordinator Europe a également expiré, vu qu'elle renonce à se présenter pour une réélection.
La splendide soirée d'adieu s'est déroulée en plein air, au bord de la mer.
Des membres du monde entier se rencontrent à l'occasion du congrès international.
Insil Lee, la présidente des BPW Korea, qui a mis sur pied avec ses membres ce fabuleux congrès (entourée ici par Monique Ryser, Switzerland et Henrike van Platen, Germany). Monique Ryser, présidente, et Monika Welti, viceprésidente BPW Switzerland, ont dirigé un atelier sur le thème «Women on Board», avec Henrike van Platen, présidente BPW Germany, et Dawne Williams, présidente BPW St. Kitts Nevis.
Cathy Savioz, vice-présidente des BPW Switzerland (au centre) a donné une conférence lors de l'atelier consacré à l'Equal Pay Day, avec Luisa Monini, (BPW Italy), Young Hai Park (BPW Korea) ainsi que Henrike van Platen et Bettina Schleicher (toutes deux BPW Germany) de gauche.
Sung Joo Kim, propriétaire du groupe Sung Joo (ici aux côtés de Tatjana Gaspar, présidente Club Zürich) a généreusement soutenu le congrès international.
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Rapport Annuel du comité Central 2013
Les adieux de Margreth Burkhardt « Je ne regrette rien dans ma vie – à l’exception de ce que je n’ai pas fait… »
Margreth Burkhardt, présidente du Club Thun, nous a envoyé cette citation de Coco Chanel dans une lettre personnelle début novembre, qu’elle nous adressait afin de nous communiquer sa démission. Deux semaines plus tard, Margreth nous quittait à jamais des suites d’une grave maladie. Dans sa lettre, une lettre d’adieu, elle écrivait : « J’ai eu beaucoup de plaisir avec les BPW et je suis convaincue qu’il est nécessaire de persévérer dans notre quête. Les rencontres doivent être intéressantes et variées. Pour moi, le plus important son le réseautage et les amitiés, qui nous permettent de nous entraider sur le plan personnel ou professionnel. Je vous souhaite à toutes de continuer à vous réunir pour de belles rencontres intéressantes. Riez, amusez-vous aux réunions, c’est ce qui reste et ce qui compte. Profitez de la vie, elle est toujours trop courte ! » Margreth a profité de la vie ! C’est aussi ce que sa famille et amis ont souligné lors de son enterrement, le 21 novembre dernier. Margreth nous manque beaucoup à toutes : ses expressions « maison » et son esprit d’à-propos, ses bonnes idées, son rire! L’étroitesse d’esprit lui était étrangère, elle avait fixé les grandes lignes et n’a jamais oublié que vivre est quelque chose d’actif qui doit surtout venir de soi-même. Tout cela restera dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connue. Si nous voulons l’honorer, nous pouvons le faire en prenant au sérieux les paroles qu’elle nous a adressées et en poursuivant notre quête.
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Remarques de la Présidente La vision et la stratégie approuvées par le Comité central en 2012 ont été poursuivies en 2013. Lors de la réunion à huis clos en août 2013, nous avons fait le bilan de ce qui avait été atteint jusque là. En même temps, nous nous sommes imparties les tâches pour la période 2013/14. Les objectifs fixés dans la vision et la stratégie nous ont guidé: • L’association des BPW Switzerland doit offrir à ses membres des avantages supplémentaires. • L’association des BPW Switzerland est l’une des nombreuses organisation de business et requiert un profile clair. • L’association des BPW Switzerland doit acquérir davantage de nouvelles membres. • Les BPW doivent devenir synonyme de critère de qualité.
MISSION « Les femmes sont représentées de manière égale et équitable dans la vie professionnelle » VISION « Nous sommes les partenaires de l’économie et de la politique pour augmenter la performance des entreprises par la participation des femmes »
Les domaines suivants ont été définis comme thèmes principaux: Equal Pay Day Les femmes gagnent toujours près de 20% de moins que les hommes, et l’écart salarial est d’autant plus grand que la fonction est élevée. La fondatrice des BPW, Lena Madesin Phillips, expliquait déjà il y a 80 ans que l’égalité salariale est un objectif prioritaire de l’organisation (voir d’autres articles sur l’Equal Pay Day dans un chapitre suivant). Quotas pour les conseils d’administration En instituant les quotas de femmes dans les conseils d’administration en 2012, l’association des BPW Switzerland a pu se positionner en voix puissante des femmes actives. Entre-temps, la Commission fédérale pour les questions féminines s’est également prononcée en faveur de l’instauration de quotas de genre dans l’économie. Le Conseil fédéral a également instauré dans sa sphère d’influence, les conseils d’administration des entreprises proches de l’Etat, un quota de genre de 30% d’ici à 2020. Il démontre ainsi qu’il est possible de satisfaire à la fois aussi bien les exigences linguistiques que les quotas de femmes. Vu que jusqu’à présent, aucun argumentaire exhaustif pour les quotas de femmes n’a été publié, nous avons imprimé une brochure basée sur l’argumentaire des BPW, laquelle est disponible au Bureau central.
Meilleure visibilité des membres Nous voulons renforcer la visibilité de nos membres en tant qu’expertes, administratrices potentielles et femmes professionnelles chevronnées. Aussi longtemps que les hommes seront considérés aux yeux du monde comme les experts, rien ne changera dans l’image traditionnelle du rôle de la femme. Avec le « Board Day », qui a eu lieu pour la deuxième fois en 2013, notre association a créé un évènement de haut niveau, à l’occasion duquel des administratrices potentielles peuvent s’informer et réseauter ainsi que rencontrer des administrateurs et administratrices déjà actifs. Avec les « Board Days » et les cours de finances connexes, nous voulons également motiver nos membres à avoir confiance en leur capacité d’endosser une fonction dans un conseil d’administration. L’objectif est d’établir une liste des administratrices potentielles. Pour ce faire, nous envisageons de conclure une collaboration avec un institut renommé. Un autre moyen pour augmenter la notoriété et la visibilité de nos membres est le fruit de notre membre du CC Nathalie Mayoraz, qui a lancé la nouvelle rubrique « Femme du mois ». Elle propose de présenter chaque mois un portrait et une interview d’une BPW éminente sur notre site internet. A l’avenir, nous souhaitons atteindre une rotation plus rapide des femmes présentées et créer ainsi la rubrique « Femme de la semaine ». L’implémentation d’une nouvelle solution technique devrait en outre permettre aux membres de présenter visiblement leur activité sur la partie publique de notre site internet. Ceci est possible grâce à l’introduction de la nouvelle base de données (voir page 45).
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Comité central Membres du Comité central de janvier à octobre 2013
Membres du Comité central de octobre à décembre 2013
Monique Ryser, Présidente Politique, Communication, Quotas
Monique Ryser, Présidente Politique, Communication, Quotas
Virginie Carniel, Vice-présidente Affiliation d’entreprises, Board-Activities
Cathy Savioz, Vice-présidente EPD, Initiatives stratégiques
Monika Welti Finances
Monika Welti, Vice-présidente Finances, Affiliation d'entreprise
Fabienne Brunner Young BPW
Fabienne Brunner Young BPW
Nathalie Mayoraz Membres, Site Internet
Nathalie Mayoraz Membres, Site Internet
Cathy Savioz EPD, Initiatives stratégiques
Deli Salini Talent Developement
Deli Salini Talent Developement
Politique et prises de position Le Comité central décide selon les critères suivants s’il soutient un enjeu politique ou s’il veut conclure un partenariat : 1. Est-ce en accord avec: la mission, la vision, la stratégie et les valeurs? 2. Est-ce que cela aide à atteindre les objectifs de la mission, la vision et la stratégie? 3. Les moyens mis en œuvre en termes de budget, de temps et de ressources sont-ils justifiés?
Initiative « pour les familles » de l’UDC L’association s’est ralliée au comité interpartis contre l’initiative pour les familles de l’UDC, puisqu’avec l’article de la constitution, l’image de la femme aurait été cimentée avec celle de la femme derrière ses fourneaux et fiscalement avantagée. Initiative « Financer l’avortement est une affaire privée » Le CC s’est prononcé à l’encontre de l’initiative « Financer l’avortement est une affaire privée » et a fait un don de CHF 500.00 au comité de femmes. L’initiative visait à rayer l’interruption de grossesse de la liste des prestations de l’assurance de base.
Plateforme de l’emploi Comme annoncé l’an dernier, Monika Welti travaille à une plateforme de l’emploi, à travers laquelle employeurs – également BPW – et membres se rencontrent. L’idée consiste toujours à s’associer à la plateforme femdat, la banque de données en ligne pour expertes en Suisse. Les débats à ce sujet sont en cours. Il est important de trouver une solution prometteuse et non pas de se lancer à la hâte.
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Equal Pay Day En 2013 s’est déroulée la cinquième édition (déjà) de l’Equal Pay Day. Ce dernier était placé sous le thème des bonus, pour lequel nous, les BPW Switzerland, avons mandaté une évaluation auprès de l’Office fédéral de la statistique. Il en est ressorti que dans le cadre des bonus et des avantages sociaux (fringe benefit), la différence salariale en les femmes et les hommes est bien plus grande que la valeur médiane de 18,4%. Le thème des bonus a coïncidé avec l’initiative Minder, raison pour laquelle il a suscité un grand intérêt de l’opinion publique. En outre, les bonus sont désormais à chaque fois évalués dans l’enquête sur la structure des salaires ! L’Equal Pay Day 2014 était intitulé « Plus de transparence dans les marchés publics ». Evénements des clubs BPW 17 Clubs BPW ont organisé ou co-organisé un événement à notre connaissance : • Stands avec distribution de centaines de sacs et accueil BPW à Bienne, Berne, Neuchâtel, Zurich, Baden (en collaboration avec Lenzbourg, Aarau et Zofingue), Davos et Soleure. • Débats publics avec plusieurs centaines de personnes à Bâle, Coire, Genève (en collaboration avec Lausanne et Lake Geneva) et Neuchâtel. • Interpellations parlementaires déposées à Soleure et Bellinzone. • Et des actions variées comme une marche rouge à Fribourg, une géner’action au Tessin ou une distribution de 2/3 de petits pains aux pendulaires de St-Gall. Actions du groupe de travail BPW Switzerland • Campagne de lettres aux 35 plus grandes administrations : 10 réponses • Campagne de lettres aux grandes entreprises, plus particulièrement de la construction et de l’informatique. 245 lettres envoyées, 1 une réponse (CFF). • Envoi d’un communiqué de presse au niveau national dans les trois langues, le 01.03.2014. • Campagne de cartes postales: chaque BPW a reçu 5 cartes postales à diffuser à ses contacts professionnels. • Le groupe de travail constitué de Marialuisa Parodi, BPW Ticino, Sonja Scheele, BPW Zoug, Cathy Savioz, BPW Switzerland, avec le relais efficace de Jeannette Bucher au Secrétariat central, a été conseillé par un groupe d’expertes des marchés publics des clubs de Berne et Lausanne.
Média En raison de l’agenda politique, l’alliance des femmes politiques n’a pas voulu organiser une conférence de presse à Berne pour l’Equal Pay Day. La couverture média a essentiellement eu lieu, grâce aux contacts des clubs BPW. Résultat : • 34 articles de presse, émissions de radio et de TV ont eu lieu (Suisse allemande 16; Suisse romande 14; Tessin 4), contre 70 en 2013. • Une émission de la Télé (télévision locale VD-FR) a consacré une émission le Droit chemin à l’égalité des salaires (24mn). • A remarquer que les médias de la Radio Télévision Suisse (en suisse alémanique, romande et au Tessin) n’ont pas du tout relayé l’information, en raison probablement du fait qu’il n’y a pas eu de conférence de presse au Palais fédéral. Site internet www.equalpayday.ch Pics de 580 visites le jour de l’Equal Pay Day, soit le 7 mars 2014. Le site reçoit en moyenne 17’000 visites par an (15 mars 2014-15 mars 2014). Les visiteurs proviennent de Suisse à 81%. Facebook Jeannette Bucher a créé une Page Facebook pour les fans de l'Equal Pay Day. Durant les jours de l'Equal Pay Day, le groupe a été marqué une trentaine de fois par « J'aime ». Persévérer Pour obtenir un changement politique ou social en Suisse, il faut environ – dans le meilleur des cas – 12 à 15 ans. L'Equal Pay Day a célébré sa 6e édition en 2014. Lutter pour la cause et persévérer c'est bien, mais il faut aussi pouvoir faire de bonnes choses : c'est pourquoi le Comité central a invité, la veille de l'AD, toutes les personnes qui se sont mobilisées pour l'EPD à une fête pour les remercier et les motiver à poursuivre leurs efforts.
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Young bpw Pour survivre à long terme, une association doit prévoir sa relève. Nous avons tendance à avoir trop peu de jeunes membres. La situation n’est pas encore dramatique, mais plus la majorité des membres vieillit, plus il est difficile de trouver des jeunes intéressées. Un mélange équilibré des âges est donc la formule préconisée de la réussite pour garantir le succès. Au cours de cet exercice, Susanne Tiedtke a organisé diverses manifestations pour les Youngs, c’est-à-dire les BPW de moins de 35 ans. Young BPW Weekend à Zurich Fin juin 2013, Fabienne Brunner à repris le Département Young au sein du Comité central. La priorité reste toujours la promotion de la relève dans l’économie et au sein des BPW même ainsi que l’amélioration du réseautage au niveau national et international. Cet objectif est poursuivi de manière cohérente par différentes activités. A la place d’un week-end automnal en octobre, les Youngs ont été incitées (et aussi soutenues par les BPW Switzerland avec CHF 200.–) à participer au Symposium européen des YBPW à Lille (FR) du 17 au 20 octobre 2013. Cet évènement n’a pas eu le succès escompté auprès des Youngs suisses, pour des raisons de coût et de temps. Seulement une Young de Genève s’est rendue à Lille. Le « Young Weekend » a eu lieu le 1er mars et, comptant 30 participantes, a eu beaucoup de succès. Les thèmes étaient :
• Lifelong Learning – BPW, l’université des femmes» et PEP avec Sabine Schmelzer, Regional Coordinator BPW Europe. • Mentoring avec Nicole Pillinger, responsable des mentas du Club BPW Zürich. • « Parmi les leaders alpha – comment se positionne la femme dans l’entreprise », avec le Dr Ingrid Giel, physicienne expérimentale, propriétaire d’une entreprise de coaching, gestion de projet et gestion du changement et membre du Club Zürich. La priorité est de savoir comment la femme peut se faire respecter davantage et accroître sa visibilité. Avant Noël 2013, Fabienne Brunner a lancé l’initiative « Dinner@Home » en vue de récolter des fonds pour le Congrès International de Jéju 2014. Les Youngs ont eu la possibilité d’inviter des collègues BPW à souper et de leur offrir une aide financière pour le voyage. Malheureusement, aucun Dinner@Home n’a pu être organisé. Les BPW Switzerland sponsorisent toute Young souhaitant se rendre à Jéju, c’est-à-dire toute membre de moins de 35 ans, en leur accordant une subvention de CHF 200.00. Les prochaines manifestations des YBPW: • Rencontres régulières Young BPW After Work à Bâle, Zurich et Winterthour. • Young BPW Dinner@Home réguliers à Zurich • Réseautage global lors du Congrès International Atelier lors de l’Assemblée des déléguées, le 28 juin à Zoug • Network Day à Fribourg, avec un atelier passionnant, le 8 novembre 2014 • YBPW Weekend début mars 2015
Affiliations d’entreprises En 2013, Monika Welti et Judith Baumberger, Présidente Club Zürich, ont réussi à enrôler Swiss Life comme membre d’entreprise. La manifestation de lancement a eu lieu en 2014. Notre association compte ainsi les membres suivants: • Swiss Life • La Poste • Raiffeisen Les femmes travaillant dans les entreprises concernées reçoivent désormais un bon qu’elles peuvent échanger lors de leur première visite dans un club. Les responsables du club peuvent aussi voir comment les femmes des entreprises affiliées doivent être traitées du point de vue organisationnel. L’affiliation d’entreprise fonctionne de la manière suivante:
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• Une entreprise devient membre d’entreprise chez les BPW Switzerland (ou d’un club) et paie une cotisation calculée en fonction du nombre d’employées (voir règlement relatif à l’affiliation d’entreprise). • Toutes les collaboratrices de la société peuvent adhérer au club de leur choix pour une année et ont alors le statut d’intéressée (membre d’entreprise). Elles peuvent jouir de tous les avantages d’une intéressée/membre. • Les femmes concernées se décident au bout d’une année maximum, si elles souhaitent ou non devenir membre de l’association. • Le Comité central cherche à gagner d’autres membres d’entreprises et entre alors directement en contact avec les entreprises afin d’y informer les femmes actives et de leur présenter les avantages du réseau des BPW. • Les clubs sont invités a marquer dans leur base de données les champs correspondant aux femmes qui adhèrent par le biais de l’affiliation d’entreprise, afin que nous puissions donner un feed-back aux entreprises affiliées.
Développement de carrière / Mentorat Cours de finances Les nouveaux cours de finances introduits en 2013 sont un véritable succès et ont été régulièrement pris d’assaut. Par ailleurs, la deuxième édition du Board Day s’est également avéré un grand succès. Les conférenciers et conférencières : Carole Ackermann (VR Allianz); Tanja Luginbühl, Partner Lenz & Staehelin, Insolvency and Restructuring; Jean de Wolff, Partner BSTMC, VR (Homedia SA; ID Mobile SA; Darwin Recruitment AG) PEP, mentorat, équipes à succès En 2013 les activités du BPW visant le développement des compétences des membres ont été réunies sous le concept « Développement de carrière » (DC). Sous cette dénomination sont reliées les propositions de développement personnel et professionnel (PEP et Mentorat), les activités de mise en réseau et de soutien réciproque (équipes à succès, groupes de travail interclubs) ainsi que les cours de développement de spécifiques compétences techniques (cours « Finance », journées d’introduction aux Conseils d’administration, etc.). Les objectifs du secteur DC sont : • rendre davantage visibles et accessibles la pluralité de propositions déjà présentes au niveau national ainsi que au sein de chaque club, en favorisant l’échange des bonnes pratiques. • accompagner les projets pilotes visant le perfectionnement de certaines propositions. • identifier les besoins au niveau des clubs et des différents réseaux professionnels et personnes
En correspondance à ces objectifs les activités réalisées sont les suivantes : • Appui à la formation de deux facilitatrices des cours PEP en langue française ainsi que à la traduction des supports du cours pour les participants. Dès 2014 le BPW Suisse pourra donc compter sur la proposition du PEP en allemand, anglais et français, et de plus, les facilitatrices francophones comprennent l’italien, ce qui faciliterait l’accès à des participantes italo phones. • Collaboration avec le groupe de travail des Clubs, la Suisse Sud Orientale visant l’amélioration de l’information et de la promotion des activités de Mentorat au sein de ces clubs en vue aussi d’en reprendre des éléments pour la stratégie nationale. Actuellement, des matériaux informatifs davantage accessibles sont en phase de finalisation (grâce aussi à la collaboration des membres du BPW Club de Berne et du BPW Club Tessin). Signalons aussi qu’actuellement le BPW Suisse propose deux modalités d’organisation du mentorat : a. La constitution autonome du tandem : à partir de la base de données, chaque membre peut contacter directement une personne du BPW qui a signalé sa disponibilité à devenir menta. b. La facilitation à la constitution du tandem grâce à la coordination des personnes de référence de chaque club ou région, auxquelles peuvent s’adresser soit la personne désirant un mentorat (mentée), soir celles qui se proposent comme menta.
Sites Internet / Base de DonnéES A l’automne 2013, la nouvelle base de données a été mise en service. Elle remplace les trois anciennes banques de données (BD des clubs, BD des BPW Switzerland et BD pour l’annuaire des membres). Chaque membre a reçu un mot de passe personnel afin de pouvoir modifier ses propres données et consulter les données générales des autres membres.
Nous souhaitons vivement que les membres utilisent la base de données, car elle permet de nouer des contacts privés et professionnels et de chercher des expertises ou d’attribuer des mandats. Le Comité central espère que la base de données devienne un outil important pour toute BPW et redouble les efforts en ce sens pour que chaque membre dispose des informations nécessaires pour son utilisation.
Pour répondre aux exigences en termes de sécurité et protection des données, l’accès à la base de données avait été sécurisé à deux niveaux et par deux mots de passe (d’abord un interne au niveau du site internet, et seulement ensuite l’accès à la base de données). Cela s’est toutefois avéré trop compliqué, empêchant les membres d’accéder aisément à la base de données. Par conséquent, à l’avenir, la banque de données sera accessible directement.
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Affaires internationales Les préparations pour le Congrès International 2014 à Jéju ont battu leur plein à l’automne dernier. Le date limite pour les nominations et résolutions était le 23 novembre 2013. Le Comité central a pris les décisions suivantes dans le cadre de la préparation du congrès: Nominations L’association des BPW Switzerland est toujours fière d’être représentée par des femmes compétentes au niveau international. L’exemple actuel est celui de Sabine Schmelzer, notre ancienne présidente, qui, depuis 2011, revêt la fonction de Regional Coordinator Europe et qui a fait connaître l’Equal Pay Day à l’Europe entière, qui a renforcé les relations avec les institutions européennes et qui, lors de ses voyages, a divulgué de par le monde les idées des BPW. Sabine Schmelzer avait exprimé le souhait d’être nommée présidente des BPW international. Cependant, étant donné que l’actuelle 1ère vice-présidente Huguette Akplogan Dossa a également posé sa candidature, ce serait la première fois qu’une Africaine poserait sa candidature à Jéju. Alors que la Suisse a déjà pu présenter trois fois une présidente (Elisabeth Feller, Rosmarie Michel, Antoinette Rüegg), il n’a encore jamais été donné au grand continent qu’est l’Afrique de vivre cette expérience. En outre, l’usage voulait au cours de ces dernières décennies, que ce soit toujours une vice-présidente qui soit élue comme présidente de l’Executive Board. C’est pourquoi le CC a nommé Sabine Schmelzer au poste de vice-présidente des BPW International. En tant qu’association d’un pays qui veille à l’intégration de toutes les cultures, des groupes linguistiques et des groupes de populations, il ne nous a pas semblé opportun que ce soit justement la Suisse qui puisse affecter l’élection de la
première Africaine en posant sa propre candidature. Ceci ne correspondrait ni à la tradition de la Suisse, ni au rôle de notre association en tant que partenaire crédible et fiable. Voilà la raison qui nous a poussées à proposer à Sabine Schmelzer de poser sa candidature pour le poste de vice-présidente. Malheureusement, elle a refusé notre proposition pour des raisons privées et professionnelles. Nous regrettons fortement cette décision. Nous sommes convaincues que, d’ici trois ans, elle aurait été positionnée au mieux pour être alors élue avec bravoure Présidente des BPW International. Résolutions Les BPW Switzerland ont signé les résolutions suivantes: • Soutien de la Clean Clothes-Campaign en faveur de la protection des travailleuses du textile, déposée par les BPW Germany. • Renouvellement des comités, groupes de travail et projets, déposée par la Past International President Antoinette Rüegg. • Entrée en vigueur et mise à jour du Manuel de Procédure approuvé au Congrès d’Helsinki, déposée par Enrichetta Bellini, Chair Legal-Committee. La présidente et vice-présidente Monika Welti ont participé au meeting des présidentes des BPW Europe, qui s’est tenu à Bruxelles. Relation BPW francophones Le Comité central des BPW Switzerland a souhaité développer les relations avec les BPW de langue française, à l’image de ce qui existe pour les BPW de langue allemande, le réseau D-A-CH, entre l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse.
Finances L’exercice 2013 des BPW Switzerland s’est déroulé conformément aux prévisions et s’est clôturé sur un bénéfice de CHF 93.44. Le bénéfice est par conséquent légèrement inférieur au budget (CHF 1324) comme l’année précédente (CHF 2076.97). Les recettes s’élevaient à CHF 524 878.57, soit environ CHF 6000 en moins que l’année précédente, respectivement CHF 7000 en dessous du budget. La diminution des recettes est due essentiellement aux manifestations YBPW nationales qui n’ont pas eu lieu en 2013 ainsi qu’à la Conférence d’automne d’une journée seulement. Toutes deux se sont reflétées du côté des dépenses avec une baisse des coûts (voir le paragraphe suivant). La grande partie des recettes découle des cotisations des membres. Elles se sont montées pour l’exercice 2013 à CHF 449 712, soit une hausse de CHF 14 000 par rapport à l’année précédente, étant donné qu’elles ont été augmentées de CHF 7 par membre pour les BPW International. L’augmentation de la cotisation de CHF 5 pour Zurich en 2016 a été mise de côté (voir provisions / 46
comptabilisées dans le bilan). Le nombre de membres s’est également réduit au cours de l’exercice par rapport à l’année précédente, passant de 2434 à 2416 membres. Les dépenses s’élèvent à CHF 524 785.13, soit environ CHF 4000 de moins que l’exercice précédent ou près de CHF 6000 en dessous du budget. L’augmentation des cotisations atteignant quelque CHF 18 000 (pour les BPW International), l’augmentation des dépenses consacrées aux projets de CHF 10 000 (pour l’EPD et le mentorat) et la hausse des coûts pour le Comité central de CHF 4000 (fréquence des séances et présence aux réunions plus élevées), ainsi que l’augmentation des dépenses du Bureau central pour le fonctionnement de l’association d’environ CHF 10 000 (analyse du Bureau central et recrutement d’une nouvelle directrice suppléante) ont essentiellement été compensées par une réduction des dépenses consacrées aux manifestations de CH 15 000 (manifestations YBPW non organisées ainsi que la Conférence d’automne de une journée seulement), par la réduction des dépenses consacrées à la
publicité et à la communication de CHF 7000 (conclusion du projet relatif à la base de données des membres en cours d’exercice), par la réduction des coûts affectés aux groupes de travail de CHF 3000 ainsi que les changements de provisions de CHF 21 000 durant l’exercice (constitution d’une provision pour les risques AVS l’année précédente). Les actifs totaux des BPW Switzerland s’élève à CHF 492 308.23 et consistent essentiellement en liquidités (CHF 363 444.55) et en titres (CHF 119 190.81). Les ac-
tifs ont augmenté d’environ CHF 14 000 par rapport à l’année précédente, d’une part, de par la création de deux nouveaux postes de travail en IT et, d’autre part, parce que nous n’avons par encore payé mais seulement limité les coûts. Le capital étranger s’élève à CHF 224 810.41 et se compose essentiellement de provisions (CHF 131 280) et d’obligations financières (CHF 75 670.32). Le patrimoine de l’association s’élève à CHF 267 497.82, augmenté du résultat de l’exercice.
Affaires internes De par le positionnement clair et le travail toujours plus spécifique que requièrent la vison et la mission, le CC a fait rédiger un rapport sur l’adaptation des structures. Il a révélé que le CC est trop rigoureusement impliqué dans des tâches opérationnelles et nécessite non seulement un soutien administratif, mais aussi sur le plan du contenu. C’est pour cette raison que nous avons malheureusement été contraintes de licencier notre ancienne secrétaire administrative Barbara Rudin. L’engagement de Barbara Rudin ne correspondait, entre d’autres prémisses, plus aux besoins actuels. On lui a fait ces adieux lors de la Conférence d’automne à Lenzburg. Nous remercions Barbara Rudin pour ses services et son engagement pour les BPW. Le 1er janvier dernier, Jeannette Bucher a pris ses fonctions de directrice adjointe du Bureau central. Ces huit dernières années, Jeannette Bucher (51 ans) a dirigé les filiales d’agences de design sises à Londres. Elle était en charge de la direction stratégique et opérationnelle. Il est prévu qu’elle reprenne la direction du Bureau central à partir de 2015.
Le 3 mars 2014, nous avons eu une autre accession : Isabell Rüdt a pris en charge sa fonction de responsable de projet pour le BPW European Conférence 2016 à Zurich. Il s’agit d’une fonction temporaire, limitée jusqu’à la fin de la conférence. L’organisation d’une manifestation de cette ampleur requiert un management professionnel et une direction rigoureuse. Il est impossible pour le Comité central d’exécuter ce travail avec l’engagement temporel nécessaire et nous ne pouvions pas, en toute bonne foi, nous en remettre au bénévolat. La recherche de sponsors nécessite notamment un encadrement professionnel du projet, que nous pouvons ainsi garantir. Isabell Rüdt était membre du Comité central de 2007 à 2009 et a participé au Congrès International de Mexico en 2008, en tant que Young BPW. Elle membre du Club Rheintal et a, au cours de ces dernières années, dirigé le programme EVA de la banque Coop. Elle est maman depuis peu et commencera par un travail à 40%. Le Comité central a décidé de proposer des traductions en français et en allemand pour l’Assemblée des déléguées et la Conférence d’automne et pour l’AD 2014 afin de promouvoir le multilinguisme. Ensuite, selon le nombre de participantes des différentes régions linguistiques, il sera décidé si cette tentative devra être poursuivie.
Faits & Chiffres Nombre de membres au 31.12.2013
2‘406
Différence par rapport à 2012
6
Nombre de clubs au 31.12.2013
40
Plus grand club
Zürich
Plus petit club
Lake Geneva
Club avec le taux de croissance des membres le plus élevé
Bern (de 16 membres à 147)
Club avec le deuxième taux de croissance des membres le plus élevé
Langenthal & Huttwil (de 6 membres à 40)
Clubs avec le troisième taux de croissance des membres le plus élevé
Luzern (de 4 membres à 84) Wil (de 4 membres à 62)
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Who is who
LE COMITÉ CENTRAL ET LES COMMISSIONS COMITÉ CENTRAL
COMMISSION JURIDIQUE
Monique Ryser Présidente centrale
[email protected]
Liliane Kobler Présidente
[email protected]
Monika Welti Vice-présidente Finance
[email protected]
Sibylle Käppeli-Fantelli
[email protected]
Cathy Savioz Vice-présidente Equal Pay Day
[email protected]
BUREAU CENTRAL
Fabienne Brunner Young BPW
[email protected]
Jeannette Bucher Responsable adjointe du Bureau central
[email protected]
Nathalie Mayoraz Membres
[email protected]
Monika Baumann Responsable comptabilité
[email protected]
Deli Salini Talent Development
[email protected]
/ 48
FONDS DE BOURSES
Ursula Spleiss Responsable Bureau central
[email protected]
Who is who
BPW Clubs Club Aarau
Club Davos Klosters
50 membres Marlis Wehrli Co-Präsidentin
52 membres Barbara Schneider Co-Präsidentin
Katherine Ackermann Co-Présidente www.bpw-aarau.ch
Heidi Trepp Co-Présidente www.bpw-davosklosters.ch
Club Baden 54 membres Flavia De Biasio Présidente www.bpw-baden.ch
Club Engiadina 41 membres Diana Costa Présidente www.bpw-engiadina.ch
Club Basel 105 membres Stephanie Frey Présidente www.bpw-basel.ch
Club Frauenfeld 55 membres Susanne Schellenberg Présidente www.bpw-frauenfeld.ch
Club Bern 147 membres Michelle Bühler Présidente www.bpw-bern.ch
Club Biel/Bienne 34 membres Karin Jeanneret Vezzini Présidente www.bpw-bielbienne.ch
Club Chur 75 membres Domenika Schnider Neuweiler Présidente www.bpw-chur.ch
Club Fribourg/ Freiburg 38 membres Barbara Wyssbrod Présidente www.bpw-fribourg.ch
Club Genève 67 membres Joanna Mazuryk Présidente www.bpw-geneve.ch
Club Glarus 31 membres Andrea Gisler Présidente www.bpw-glarus.ch
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Club Interlaken/ Oberhasli 30 membres Brigitta Wyss Présidente www.bpw-interlaken-oberhasli.ch
84 membres Souad Hächler-Derrous Présidente bpw.web-ch.net
Club Jura
Club Oberthurgau
44 membres Veronique Allegro Présidente
[email protected]
32 membres Pascale Eigenmann Co-Présidente
Club Kreuzlingen
Catherine Zahner Co-Présidente www.bpw-oberthurgau.ch
45 membres Antje Kaz Présidente
[email protected]
Club Lake Geneva
Club Ob- / Nidwalden
24 membres Ann Wood Présidente www.bpw-lakegeneva.ch
52 membres Erika Zobrist Présidente www.bpw-ownw.ch
Club Langenthal/ Huttwil
Club Olten
40 membres Elisabeth Burkhard-Cometto Présidente www.bpw-langenthal.ch
Club Lausanne 53 membres Patricia Dominique Lachat Présidente www.bpw-lausanne.ch
Club Lenzburg 59 membres Claire Häfeli Présidente www.bpw-lenzburg.ch
Club Luzern 84 membres Karin Klapproth Brennan Présidente www.bpw-luzern.ch
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Club Neuchâtel
72 membres Beatrice Emmenegger Présidente www.bpw-olten.ch
Club Rapperswil 32 membres Pia Hager Présidente www.bpw-rapperswil.ch
Club Region Baselland 27 membres Sandra Soder Présidente www.bpw-regionbaselland.ch
Club Rheintal 34 membres Heidi Bernegger Présidente www.bpw-rheintal.ch
Club Schaffhausen
Club Uri
65 membres Christiane Würsdorfer Présidente www.bpw-schaffhausen.ch
54 membres Anja Wild Présidente
[email protected]
Club Sierre-Valais
Club Wil
42 membres Colette Ferracci Papilloud Co-Présidente
62 membres Mirella Chopard Présidente www.bpw-wil.ch
Caterina Jacquod Co-Présidente www.bpw-sierre.ch
Club Winterthur
Club Solothurn 74 membres Astrid Späti Présidente www.bpw-solothurn.ch
65 membres Rachelle Röllin Joos Présidente www.bpw-winterthur.ch
Club Zofingen 46 membres Elisabeth Lehmann-Häberli Présidente www.bpw-zofingen.ch
Club St. Gallen/ Appenzell
Club Zug
55 membres Elisabeth Stadelmann-Meier Présidente www.bpw-stgallen.ch
96 membres Pia Christen Présidente www.bpw-zug.ch
Club Thun 67 membres Brigitte Wildhaber Présidente www.bpw-thun.ch
Club Zürich 236 membres Tatjana Gaspar Présidente www.bpw-zuerich.ch
Club Ticino 38 membres Marialuisa Parodi Présidente www.bpw-ticino.ch
Club Toggenburg 42 membres Marlies Porchet Présidente www.bpw-toggenburg.ch
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Club AARAU
Weihnachtsanlass mit einer jungen Pfarrerin Woher kommen wir? Wohin gehen wir? Was machen wir auf dieser Welt? Wo ist Gott? Wie ist Gott? Ist Gott überhaupt? Fragen über Fragen… Magdalena Ehrensperger stellt sich diesen Fragen, wenn sie zusammen mit den Jugendlichen aus Langnau im Emmental unterwegs ist. Sie hört zu, ermuntert nachzudenken, schweigt, hält aus, ist da und unterstützt. Dies ist ihr Alltag als Jugendpfarrerin. Diese Grundfragen des Lebens haben sie auch dazu gebracht, in Bern Theologie zu studieren – dabei hat sie im Studium statt der erhofften Antworten noch viel mehr Fragen gefunden. Fragen, mit denen sie sich auch heute noch auseinandersetzt. Im Anschluss an das Studium hat sie sich noch zur Pfarrerin ausbilden lassen und dieses Jahr die Ordination erhalten. Und trotzdem: Es ist nicht so, dass – nur weil sie Pfarrerin ist – jetzt plötzlich alles klar wäre. Zweifeln gehört auch für sie zum Alltag – genauso wie Ruhe und Kraft finden in Gott. Zum Abschluss liest uns Magdalena Ehrensperger ein Kapitel aus «Engel im zweiten Lehrjahr» von Eveline Hasler vor. Darin geht es um Eleusius, der einen Urlaub auf der Welt verbringt, weil dies zu seiner Ausbildung gehört. Als Engel soll er sensibilisieren und die wirklich wichtigen Fragen des Lebens wieder in die Herzen der Menschen bringen. Ist das nicht genau der Auftrag, den unsere Jugendpfarrerin verfolgt? Ist das nicht genau der Sinn von Weihnachten? Ein wunderbarer, besinnlicher Abend mit einer tollen jungen Frau – danke, Magdalena! Katherine Ackermann, Co-Präsidentin / 52
Club BADEN Als «Empowered Women Leading Business» und als Literaturliebhaberinnen haben wir uns im 2013 jeweils im BPW Baden getroffen, um die Freundschaft und die Solidrität unter Frauen zu geniessen. Januar Mit Zita Langenstein. Der Butler – Perfektion hinter den Kulissen. Frau Langenstein war die erste Frau an der berühmtesten Butler-Schule in England; dafür riskierte Sie Ihre Stelle als Leiterin Weiterbildung bei Gastro Suisse. Sie unterhielt uns prächtig mit viel Fachwissen und pikanten Anekdoten zum Alltag eines Butlers. Februar Die alljährliche Kerzenlichtfeier fand zum zweiten Mal im Cave du Luc, im Bernerhaus Baden statt. Erica Peterhans führte durch den stimmungsvollen Abend. März Engagierte Vorstandsfrauen des BPW Club Baden brachten im Kino Royal in Baden für ein Power-Point-Karaoke den Equal Pay Day 2013 auf die Bühne. Untermalt war der Abend durch Auftritte von Patty Basler, Slam Poetin, und dem Musiker-Duo «Moos am Rugge». Das Ziel war, in etwas anderer Form Jugendliche zum Thema Lohngleichheit zu sensibilisieren. Ende März fand die Mitgliederversammlung mit der Verabschiedung der Vorstandsdamen Isabel Iten, Karina Wisniewska und Christina Tompkin und der Wiederwahl der Vizepräsidentin Claudine Blaser, der Neuwahl der Präsidentin Flavia De Biasio Güntert, der Vorstandsfrauen Erica Peterhans, Ines Schneider, Anita Rösch-Egli und Sonja Zanini statt. April Arno Camenisch, der Autor der Bündner Triologie, las uns in Deutsch und Romanisch aus seinen Büchern «Sez Ner», «Hinter dem Bahnhof» und «Ustrinkata» vor. Seine lausbubenhafte Art faszinierte das Publikum! Mai Road Show mit Monika Welti, Mitglied des Zentralvorstandes BPW Schweiz, zum Thema «Empowered Women Leading Business». Hauptaugenmerk lag bei den Frauenquoten in Verwaltungsräten. Monika Welti stellte die Strategie vor, die zu dieser Forderung geführt hatte und erklärte, wie wir Frauen in die höchsten Chargen bringen wollen.
Juni Verena Müller, Historikerin und Publizistin, stellte uns ihr Buch, die Biographie der Brugger Marie Heim-Vögtlin (1845-1916) vor. Diese war die erste Schweizer Ärztin. Die begnadete Rednerin beleuchtete eine weniger bekannte Seite der Pionierin Marie: Ihr Verhältnis zu Geld und Geschäft. Sie erzählte auch, von Anekdoten gespickt, über ihr Leben als Frau neben ihrem berühmten Gatten. Juli Picknick im Park der Villa Langmatt (Partneranlass). August Referat von Trudi Haemmerli, Compliance Director bei Novartis, zum Thema «Mut zur Führung als Frau». Während ihrer zwei Schwangerschaften wurde sie jeweils befördert, obwohl sie Teilzeit von zu Hause aus arbeitete und so am Alltag ihrer Kinder teilnehmen konnte. Der Spagat zwischen Beruf und Familie gelang ihr dank guter Organisation. September Pia Maria Rutishauser, Leiterin der Stadtbibliothek Baden, sprach zu uns über den grossen Wandel, der wegen der zunehmenden Nutzung der digitalen Medien auch in der Badener Stadtbibliothek stattgefunden hat. Oktober Einführungsreferate im Du Parc: Die beiden Neumitglieder Hanna Rohrer, Marketingfachfrau bei Chocolat Frey in Suhr, und Gaby Gut, Zahnärztin mit eigener Praxis in Baden, stellen sich vor. November Das BPW Baden World Café war ein voller Erfolg. Dank der professionellen Durchführung seitens der Vorstandsmitglieder Ines Schneider und Sonja Zanini wurden die Wünsche der Badener BPW sichtbar. In kleinen Gruppen diskutierten sie über «Empowered Women Leading Business», und welche Erwartungen, Themen und Wünsche sie an den BPW Baden haben. Dezember Club-Weihnacht im Bären Mägenwil bei stimmungsvoller Musik von Ennio Morricone und märchenhaften Geschichten, vorgetragen von Erica Peterhans und Isabelle Iten. BPW+ Erica Peterhans und Claudine Gerber organisierten im Rahmen von BPW+ zwei spannende Anlässe. Im Januar besuchten wir die Ausstellung im Vitra Museum in Weil am Rhein und im September versüssten sie uns mit der Führung bei der Deliciel AG in Birmensdorf den Alltag. 53 /
Club BASEL
Das vergangene Jahr war ereignisreich, spannend, wenngleich auch turbulent. Hochaktuelle Themen prägten unser Clubleben im letzten Jahr und zu Beginn des Neuen.
Die Mischung macht’s! – Basel sagt Ja zur Geschlechterquote Ja, wir haben ein Stück Basler Frauengeschichte mitgeschrieben! Die Zusammenarbeit mit unseren befreundeten Frauenorganisationen sowie dem Komitee Geschlechterquote Ja hat sich bewährt und wir werden diese weiterführen. Damit sind wir auf dem richtigen Weg zur Gleichstellung der Frauen in der Wirtschaft. Solidarität unter Frauen ist ein permanentes Thema, welches wir zusammen mit den Professional Women’s Group in unser Programm aufgenommen hatten. Diese Veranstaltung veranschaulichte, dass all die Arbeit, das Engagement für eine Quote und die Forderungen für Gleichstellung in der Wirtschaft wertlos sind, wenn wir nicht solidarisch untereinander sind. Dieses Thema werden wir sicherlich in geänderter Form immer wieder auffrischen. Aber wir hatten auch viele Gelegenheiten zum Kennenlernen und Gedankenaustausch. So war zum Beispiel unser Fahrkursus für Frauen ein unterhaltsamer und lehrreicher Anlass. Hier wurde nicht nur Theorie, sondern auch Praxis aufgefrischt – Fahrerlebnis pur! Oder bei einem Golf-Schnupperkurs konnten einige Frauen ihr Talent fürs Golf-Spielen entdecken. Und zuletzt hatten wir eine gemütlich-romantische Weihnachtsfeier im Wald mit Fackeln, Kerzen und Lagerfeuer.
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Club BERN
Super Ergebnisse und viel Spass dank Arbeitsgruppen Im Club Bern finden die Mitglieder neben einem professionellen Netzwerk beruflich engagierter Frauen zusätzliches Entfaltungspotenzial. Intelligente Strukturen des Clubs bieten eine kreative Plattform der aktiven Beteiligung: Arbeitsgruppen, geleitet durch Vorstandsmitglieder. Knapp ein Drittel der 155 Mitglieder bringt ihr Potenzial in Arbeitsgruppen ein. Dies fördert den Teamspirit und den Know-how-Transfer zwischen den hoch qualifizier ten Frauen. Jede Frau ist eingeladen, Verantwortung zu übernehmen und sich in einer Arbeitsgruppe aktiv am BPW Clubleben zu beteiligen. «BPW+» organisiert speziell für Mitglieder, die nicht 100%ig in den Arbeitsprozess eingebunden sind, ein vielseitiges Veranstaltungsprogramm und Diskussionsrunden. Die «Equal Pay Day» Gruppe entwickelt Ideen und Konzepte für effektive Aktionen. Es werden Kontakte mit Partnerorganisationen gepflegt und Persönlichkeiten aus Wirtschaft und Politik für spezielle Anlässe eingeladen. Am jährlich ermittelten «Tag der Lohngleichheit» wird eine öffentliche Veranstaltung mit zahlreichen weiteren Helfer innen geplant und durchgeführt. Ein Pool von Patinnen sorgt für eine individuelle Begleitung der «Interessentinnen». Die professionelle Betreuung der interessierten Frauen erleichtert ihnen den Einstieg ins Clubleben. Die AG Kommunikation sorgt für eine aktuelle Website mit wichtigen Informationen, sämtlichen Daten sowie Angeboten und Empfehlungen der Mitglieder, die dem inund externen Austausch dienen. Berichte über die ClubAbende geben Einblick in das Clubleben und fassen die Inhalte der Referate zusammen. Das liebevoll gestaltete
Club-Buch hat mehr als Erinnerungswert. Erfahrungsgeschichten regen zum Nachdenken und Schmunzeln an. «Mentoring» unterstützt BPW Frauen mit Erfolgsteams und professionellen Angeboten. Seit 1999 pflegt die Gruppe «Twinning Donetsk» den Kontakt mit unserem Twinning-Partner, dem ukrainischen BPW-Club Donetsk. Dieser betreibt ein Women-forWomen-Center, in dem Frauen, welche Opfer von häuslicher Gewalt oder vom Menschenhandel geworden sind, betreut und unterstützt werden. Der Club Bern unterstützt das Center auch finanziell und organisiert dazu Fundraising-Veranstaltungen. 2013 führte uns eine spannende Clubreise mit einem umfangreichen Programm in die Ukraine. Die AG Veranstaltungen organisiert die monatlichen Clubabende mit hochkarätigen Referentinnen zu unterschiedlichsten Themen. Diese bilden die Mitglieder weiter, regen zu Diskussionen an und geben den Interessentinnen und Gästen Einblick in das rege Club-Leben. Die Auslosung der Tischplätze und eine Vorstellungsrunde am Tisch ermöglichen jedes Mal ein Kennenlernen neuer interessanter Frauen und vereinfachen das Netzwerken. Ein Sommerausflug und ein Jahresabschlussfest in feierlichem Rahmen runden das Veranstaltungsprogramm ab. Neben all den Aktivitäten kommen auch Freude und Spass nicht zu kurz. Nicht von ungefähr werden die Frauen des BPW Club Bern unter der Hand gerne als Berner Power Wyber bezeichnet. Karin Zech, Mitglied Arbeitsgruppe Kommunikation
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Club BIEL
Einen Blick in die grosse Orgel in der Stadtkirche Biel Am 21. Januar 2014 durfte der Club BPW Biel hinter die grosse Orgel der Stadtkirche in Biel gucken. Daniel Debrunner, hauptberuflich als Professor für industrielle Steuerungen sowie Sensorsysteme an der Berner Fachhochschule tätig, ist Orgelliebhaber und exzellenter Kenner der grossen Orgel der Stadtkirche. Lebendig, flink, bezugsnah und mit viel Enthusiasmus hat Herr Debrunner uns 18 BPW Frauen die ausgeklügelte Technik der Orgel nähergebracht. Nicht nur die Frage nach der Anzahl Pfeifen brachte uns ins Staunen. Wir wurden uns bewusst, dass wir in Biel eine in Europa einzigartige Orgel besitzen. In der Orgel sind nämlich zwei Instrumente in einem Gehäuse integriert – eine herkömmliche und eine winddynamische Orgel. Die winddynamische Orgel kann den Winddruck beim Spielen selber steuern, die Pfeifen können daher voll ausgeschöpft werden, mit dem Ergebnis, dass die Ober- und Untertöne hörbar werden. So entstehen neue Klangwelten. Ein besonderes Erlebnis war, als wir in kleinen Gruppen durch die Orgel hindurchschreiten durften und die unzähligen Pfeifen aus nächster Nähe betrachten konnten und zwar von der Kleinsten bis zur Grössten (welche Dimensionsunterschiede!). Den Abschluss krönte ein exklusives Orgelkonzert für uns BPW Frauen. Daniel Debrunner spielte vier Orgelstücke diverser Stilrichtungen und musste natürlich aufgrund des anhaltenden Applauses noch eine Zugabe geben. Beim anschliessenden Essen im Restaurant Pfauen wurde nicht nur gut gegessen, sondern auch rege Gespräche geführt. Kurz zusammengefasst: es war einmal mehr ein stimmungsvoller und spannender BPW Abend! Text: Karin Jeanneret
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25 jahre Club Chur
«Es gibt viel zu tun, packen wir es an» «Bündner Berufs- und Geschäftsfrauen wollen sich organisieren», so lautet die Headline im Bündner Tagblatt vom 19. November 1987 – also vor 25 Jahren. Zwei Tage vor diesem Zeitungsbericht, am 17. November 1987, haben sich rund 30 Geschäftsfrauen im Hotel Duc de Rohan zu einem Informations-Apéro getroffen. Eingeladen hatten damals Beatrice Gaudenzi, PR-Leiterin beim Verkehrsverein Graubünden (heute Graubünden Ferien) und Dr. Juliana Schwager, damalige Zentralpräsidentin BGF.
Die zweite Zahl im Bund ist die 5 – sie ist weltoffen, visionär, abenteuerlich, konstruktiv und unruhig. Die Fünf ist in vielen östlichen und westlichen Kulturen die Zahl der Liebe als unteilbare Summe der männlichen Zahl drei und der weiblichen Zahl zwei.
Unserem 25-Jahr-Jubiläum haben wir alle entgegengefiebert und viel Zeit und Liebe in die Organisation eines würdigen Anlasses investiert. Am 13. September 2013 war es schliesslich soweit. Wir durften im Schlosshotel Passugg 80 BPW und Gäste willkommen heissen. Unsere beiden Ehrengäste Bundesrätin Evelyn Widmer Schlumpf, Mitglied des BPW Club Chur, und BPW Zentralpräsidentin Monique Ryser waren nebst dem hohen Besuch aus Russland vom Club Neva die Highlights des Abends. Es war eine Ehre, durch den Abend führen zu dürfen. Unserer Einladung sind Kolleginnen anderer Clubs aus der ganzen Schweiz gefolgt, zudem durften wir viele Past Presidents an unserem Anlass begrüssen.
25 – eine besondere Zahl, eine Zahl mit Bedeutung. Ein Viertel-Jahrhundert BPW Club Chur! Auf die nächsten 25 Jahre.
Zusammengesetzt vereinigen die beiden Zahlen 2 und 5 vieles, was Business and Professional Women – eben uns Frauen, die sich in diesem Club zusammengeschlossen haben, auszeichnet.
Sandra Copeland, Past Präsidentin
25 – eine besondere Zahl, eine Zahl mit Bedeutung. Sie setzt sich zusammen aus der 2 und der 5: Die 2 – die weibliche Zahl in der Numerologie (im Gegensatz zur männlichen 3), sie ist partnerschaftlich, anpassungsfähig, rücksichtsvoll, vermittelnd, ausbalanciert, empfangend und kooperativ. Die Zahl 2 steht für die Verbindung/das Zusammenkommen von Wille und Wissen, Intellekt, Vernunft und Diplomatie, sowie für Akzeptanz und Verständnis und verkörpert das Fühlen. Die Zwei ist das Weinen und das Lachen. Sie repräsentiert das urweibliche Prinzip der Empfängnis, der großen Mutter. Wie die Eins einen Punkt darstellt, steht die zwei für eine Strecke.
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Kommunikation geschieht – Kommunikation verbindet Wir texten, redigieren, fabulieren, lektorieren, korrigieren und entwickeln aus Ideen Produkte. Sprache ist unser Handwerk.
edition sele Elisabeth Sele Lettstrasse 26, FL-9490 Vaduz T + 423 373 7262, M + 423 777 7262 esele @ edition-sele.li, www.edition-sele.li
Club Davos Klosters
Die Teilnehmerinnen der 1. BPW Golf Trophy und Academy im Golf Club Davos Im Co-Präsidium Heidi Trepp und Barbara Schneider
Neue Wege Begeisterung wecken, dass wollen wir alle, für uns, unseren Club und unsere Anliegen. Mit neuen Clubstrukturen und Mut zu speziellen Anlässen durften wir unsere Mitglieder wieder mit einem bunten Strauss an Aktivitäten überraschen. Die einzelnen Lieblingsblumen haben hoffentlich noch lange gehalten. Clubführung im Co-Präsidium Anlässlich der 57. Jahresversammlung im März 2013 wurde Ursula Schmid als Präsidentin verabschiedet. Während 8 Jahren hat sie im Vorstand von BPW Davos Klosters mitgearbeitet, davon 4 Jahre als Präsidentin. Ursula Schmid war eine aktive Präsidentin und verstand es ausgezeichnet, jeder Veranstaltung einen ganz persönlichen Rahmen zu verleihen. Auch war sie während der vergangenen Jahre massgeblich für den professionellen Internet-Auftritt unseres Clubs sowie die elektronische Kommunikation verantwortlich. Ursula Schmid hat grossartige Arbeit geleistet, dafür gebührt ihr ein herzliches Dankeschön! Neu stehen unserem Club Barbara Schneider und Heidi Trepp im Co-Präsidium vor. Sie führen die Clubereignisse erfolgreich weiter. 1. BPW Golf Trophy & Academy Das Organisationskomitee der 1. BPW Golf Trophy & Academy, Corinne Gut Klucker und Barbara Schneider, BPW Davos Klosters, sowie Judith Baumberger, BPW Zürich, durften im August 20 golfbegeisterte BPW Frauen aus 9 verschiedenen Clubs im Golf Club Davos begrüssen. Ein Networking der besonderen Art mit sportlichkulinarischem Austausch in entspannter Atmosphäre.
Das Potenzial der Ausstrahlung Gespannt lauschten wir den Ausführungen von Stimmund Sprechcoach Anouk Scherer. Fasziniert beobachteten wir die Mimik und Gestik und lernten, wie man eine Verbindung zu seinem Gegenüber oder einem ganzen Publikum aufbauen kann. Mit lustigen Cartoons, aber auch Übungen zum Mitmachen, entspannten wir unsere Schultern, Rücken, Beine, Arme und Gesicht und fingen an, tief in den Bauch hinunter zu atmen. Der Erfolg stellte sich umgehend ein und unsere Stimme und Haltung wirkte schon souveräner. Es ist mehr möglich als man sich denkt, oder, wie es Anouk Scherer ausdrückt: «Mein Beruf ist der schönste der Welt. Ich darf täglich miterleben, wie sich Menschen weiterentwickeln und persönliche Erfolge erzielen.» Gedanken zur Kunst Am Sommerhappening beim Bildhauer und Maler Christian Bolt in Klosters Monbiel erfuhren wir spannende Aspekte der Kunst. Bolt: «La scultura non va fatta, ma va pensata! Eine Skulptur wird nicht gemacht, sondern gedacht. Der Prozess findet von innen nach aussen statt, die Herangehensweise von aussen nach innen! Es geht mir bei meinen Werken um die Entwicklung, um den Veränderungsprozess. Das Material alleine, der Marmor, hat eine Botschaft inne.» So sind auch wir bestrebt, unseren Mitgliedern immer wieder spannende Inhalte mit unserem abwechslungsreichen Jahresprogramm zu präsentieren. Corinne Gut Klucker,Vorstand/Ressort Kommunikation 59 /
Club Engiadina Ein Höhepunkt im Clubjahr 2013 des BPW Engiadina Aus Sicht der Anlässe war der Höhepunkt des diesjährigen Clubjahres sicher der Regionalanlass am 6. September 2013. Wir bekamen die exklusive Möglichkeit, einen Blick hinter die Kulissen des legendären Badrutts' Palace Hotels, das Flaggschiffs der Schweizer Hotellerie schlechthin, zu werfen. Wir konnten erkunden, wo sich die Schönen und Reichen der Welt jeweils treffen und netzwerken. Das Badrutt's Palace Hotel besitzt nicht umsonst das Prädikat eines 5 Sterne Deluxe Hotels. In St. Moritz, wo Luxus und Lifestyle ebenso selbstverständlich sind wie die Unberührtheit der Natur, lockt seit 1896 das imposante und gepflegte Wahrzeichen illustre Gäste aus der ganzen Welt an. Persönlichkeiten aus Politik und Wirtschaft, gekrönte Häupter, Prominente aus Kunst und Musik treffen sich Jahr für Jahr im Badrutt's Palace, um gemeinsame Stunden zu verbringen. Aus Respekt der langen Anreise ins Engadin haben wir vorsichtig mit einer kleinen Teilnehmerzahl gerechnet. Aber wir wurden überrascht: 51 Damen aus den Clubs Rheintal, Glarus, Rapperswil, Chur, Davos und Engiadina erkannten die Exklusivität des Angebotes und liessen sich diese Chance nicht entgehen und genossen unvergessliche Stunden in einer «anderen Welt». Martina Walther, Präsidentin
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Club Frauenfeld Herzkrankheiten bei Frauen Am 25. November durften wir Frau Dr. Dragana Radovanovic im Kreise unserer Frauen begrüssen. Frau Dr. Dragana Radovanovic ist Leiterin des Herzinfarktregisters AMIS Plus der Universität Zürich, dem mit über 40'000 Fällen grössten nationalen Register im Gesundheitswesen der Schweiz. Dieses sammelt auf nationaler Ebene Daten über die Herzinfarkt-Erkrankung und wertet diese aus. Daraus geht hervor, dass das Risiko für einen Herzinfarkt keineswegs vor allem bei Männern besteht, sondern nach der Menopause erheblich mehr Frauen an den einschneidenden Folgen leiden oder daran sterben. Herz-Kreislauf-Erkrankungen und nicht Brustkrebs, wie oft vermutet, sind die häufigste Todesursache bei Frauen. Das Ziel von Frau Dr. Radovanovic ist es deshalb, die Frauen vermehrt über ihre Risiken zu informieren, damit diese einer Erkrankung besser vorbeugen können oder zumindest beim Auftreten von Beschwerden rascher und gezielter reagieren. Bei Frauen – besonders bei jüngeren Frauen unter 55 Jahren – kann sich ein Herzinfarkt anders äussern als mit den typischen Brustschmerzen. Die Möglichkeit eines Herzinfarkts besteht auch bei folgenden Anzeichen: • unbestimmte Schwäche, Übelkeit, Erbrechen; • Atemnot, Erschöpfung, kalter Schweiss; • Rücken- oder Oberbauchschmerzen. Während auf Risikofaktoren wie Alter oder erbliche Belastung kein Einfluss genommen werden kann, lassen sich eine ganze Reihe von gefährlichen Herz-Kreislauf-Faktoren vermeiden oder verhindern. Dazu gehören Rauchen, Bluthochdruck, ungünstige Blutfettwerte, Diabetes, Bewegungsmangel, Übergewicht, unausgewogene Ernährung, Stress. Eine der wichtigsten präventiven Massnahmen ist genügend Bewegung (ideal mindestens 30 Minuten / Tag). Ausdauersportarten, Entspannungsmethoden und genügend Pausen helfen mit, die Risikofaktoren zu vermindern. Die grosse Schar interessierter Frauen ging mit vielen guten Vorsätzen nach Hause.
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Club FRIBOURG Die Aktivitäten der Saison 2012/2013 haben mit einem Besuch im Musée Gruérien in Bulle begonnen. Die Führung durch das neu renovierte Museum war höchst interessant und kann wärmstens empfohlen werden. Im November hatten wir die Möglichkeit, den Verantwortlichen des Schweizerischen Zivildienstes einzuladen, welcher uns Ausführungen über die verschiedenen Möglichkeiten sowie der Organisation des Zivildienstes gab. Die Jahresendfeier wurde durch eine Degustation mit italienischen Weinen und verschiedenen Spezialitäten umrahmt. Freiburg ist der erste Kanton der Schweiz, der über ein Agglomerationsgesetz verfügt. Während zwei Abenden hatten wir die verantwortliche Direktorin sowie die Verantwortliche der Wirtschaftsförderung der Agglo zu Gast. Das Ziel der Agglo ist eine intensive interkommunale Zusammenarbeit im Bereich von gemeindeübergreifenden Aufgaben. Die Agglomeration Freiburg möchte sich als eigenständiges Wirtschaftszentrum zwischen den grossen Poolen Lausanne/Genfersee und Bern/Deutschschweiz behaupten.
Wir freuen uns über den Besuch bei der Feuerwehr in Düdingen im April mit unserer neuen Präsidentin, welche dort die Vize-Kommandantin ist. Im Mai haben wir eine Referentin eingeladen (KIDS Info) welche uns Aufschluss über technische Berufe für Mädchen geben wird. Das Club-Jahr wird mit einem Besuch der Mechanischen Werke der Seilbahn Moléson abgeschlossen. Wir freuen uns, dass unser Club nach wie vor 40 Mitglieder aus beiden Sprachregionen zählt. Brigitte Krattinger Buntschu
Bei der letzten GV wurden neu Barbara Wyssbrod als Präsidentin, Anne Delabays als Vize-Präsidentin und Anne Oleson als Kassiererin ins Komitee gewählt. Murielle Jaquier (Sekretärin) und Carine El Soda (Verantwortliche für den Internetauftritt) wurden weiterhin im Komitee bestätigt. Françoise Van Leeuwen bleibt als Verantwortliche des Mentoringprojekts. Brigitte Krattinger Buntschu (Präsidentin) und Laurence Andrey (Kassiererin) gaben ihr Amt im Komitee nach 6 respektive 8 Jahren ab.
Wer nie im Internat war, kann es sich nicht vorstellen. Wer im Internat war, kann es sich nicht anders vorstellen. / 62
Club GENèVE Les trois cercles des BPW Genève En 2010, dans le souci d’impliquer toutes les membres dans les activités du club, les BPW Genève ont mis en place l’institution du 2ème Cercle. Au début, il s’agissait de proposer aux membres de petites tâches pour soulager le comité. Ce concept a été remanié et nous avons maintenant un comité exécutif (la présidente, la vice-présidente, la trésorière, la responsable des intéressées, la responsable des membres) et le 2ème Cercle, constitué des personnes qui travaillent par projet (par exemple Atelier 50+ qui soutient les femmes de 50 ans et plus à la recherche d’emploi, l’organisation d’Equal Pay Day…) ou détiennent la responsabilité des tâches ponctuelles pour maintenir le bon fonctionnement du club au quotidien (la webmaster, la gestionnaire des badges, la responsable des yBPW, la responsable de la liste d’inscriptions). Six anciennes présidentes constituent le comité consultatif. Ce modèle a permis à 20 personnes de s’impliquer de manière importante dans les activités du club. Grâce à ce système chacune peut s’engager en fonction de ses possibilités. Le comité exécutif règle les affaires urgentes par e-mails. Nous communiquons en moyenne une fois par jour. Le comité se réunit une fois par mois. 100% de présence est requise. La présidente envoie l’ordre du jour à l’avance. Les points fixes sont : le débriefing de la dernière manifestation, l’admission de nouvelles membres, l’organisation des deux prochaines manifestations, l’analyse des messages reçus de nos membres, projets et stratégies à adopter par rapport aux situations qui se présentent (ex. demandes de partenariat, représentation du club à l’extérieur, accueil des BPW étrangères de passage). La séance du mois d’avril est consacrée au programme de l’année suivante. Cette manière de travailler est efficace et stimulante. Le poste de présidente du club (depuis le 20 février 2013) m’a donné l’occasion de mettre en pratique mes connaissances théoriques en management que mon métier dans la production audio-visuelle ne permet pas. A mon tour, j’ai pu apporter mon expérience dans le travail en équipe et dans la gestion de l’urgence. J’ai pu tester mes limites et mieux me connaître. Je dis aux membres de mon club que les BPW ouvrent les portes dont on n’a pas soupçonné l’existence. Le poste de présidente m’a par contre ouvert les portes dont je connaissais parfaitement l’existence mais qui m’étaient jusqu’à présent fermées.
Remerciements pour le travail accompli au profit des BPW Genève: Aux membres du comité pour leur énergie, le dévouement et le soutien sans faille : Dagmar Jungwirth (viceprésidente), Sophie Gentil (trésorière), Brigitte Khennouf (membre du comité), Bénédicte Therre (membre du comité). Aux membres du 2ème Cercle pour leur travail et leur engagement : Florence Anglès, Fanny Arminjon, Cécile Catalano, Sophie Deladrière, Particia Fellay, Irmgard Floerchinger, Irina Ivanova, Yoshiko Kurisaki, Chitra Radhakishun, Céline Zosso. Aux anciennes présidentes Nicole Piaget, Helena Zanelli, Sabine Baerlocher, Cathy Savioz, Marie-Caroline Bertoldo et Marie-José Villar pour leur soutien, leurs conseils et pour avoir contribué à sortir le club de la crise en janvier 2013.
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Club GLARUS Woran liegt es, dass sich engagierte Frauen monatlich Zeit für den BPW reservieren und den Austausch mit anderen Berufsfrauen suchen? Der Partneranlass vom August 2013 mag symbolisch dafür sein. An einer Führung durch den Flughafen Kloten erhielten die BPW und Gäste einen eindrücklichen Blick in ein Unternehmen, durch das sich Professionalität wie ein roter Faden zieht. Vertrauensbildende Sicherheitsmassnahmen stehen über allem. Daneben funktioniert das Unternehmen nur mit einer perfekt organisierten Logistik, mit Kundenorientierung und Menschen, die in den verschiedensten Berufen täglich ihre Kompetenz unter Beweis stellen. Die Teilnehmenden staunten, was es braucht, bis ein Riesenvogel von der Startbahn abheben kann; bis ein Koffer gleichzeitig mit seinem Besitzer sein Reiseziel sicher erreicht und bis auch die Bewirtung der Passagiere rundum klappt.
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« DAS BESTE INTERNAT DER SCHWEIZ » Die Weltwoche / 64
Hubatka-Prokesch-Seiler.ch
So wie der Flughafen als kleines Universum nach seinen eigenen Gesetzmässigkeiten funktioniert, in dem täglich Höchstleistungen erbracht werden, so hat jede Berufsfrau ihre eigene Welt mit den unterschiedlichsten Herausforderungen, die den Berufsalltag so spannend machen. Dies ist auch der Grund, warum die Glarner BPW ihren Club als Austauschgefäss schätzen und sich immer wieder auf die vielfältigen Kontakte freuen.
Club Interlaken-Oberhasli Wie fruchtbar ist der kleinste Kreis, wenn man ihn wohl zu pflegen weiss. Johann Wolfgang von Goethe Der Club Interlaken-Oberhasli besteht aus 33 Mitgliedsfrauen. Im letzten Jahr konnten wir einige neue Frauen im Club begrüssen. Leider mussten wir uns auch von einigen Frauen infolge Alter und Wegzug verabschieden. Unsere Aktivitäten sind beliebt und es sind jeweils einige Interessentinnen mit dabei. So ist ein stetiges Wachsen der Anzahl von Clubmitgliedern im laufenden Jahr gewährleistet. Das Jahr 2013 stand ganz im Zeichen von Genuss. Unser kleiner Club traf sich monatlich zu einem stets interessanten Anlass mit grosser Wirkung. So trafen wir uns zu einem Abend mit «schoggierenden Erlebnissen». Da erfuhren wir den Weg von den Azteken, die Xocolatl tranken, über einen langen Weg der Entwicklungen bis zur legendären Schweizer Schoggi und weiteren Stories von Kakaowürsten, Sklavenhandel und Milchsiederei, also von der farbigen Geschichte eines der wichtigsten Genussmittel von heute. Beim Genuss im Berner Oberland darf der Käse nicht fehlen. Ein erfahrener Käsemeister führte uns in die geschmacksvolle Welt der Käsedüfte. Wir erfuhren viel über Herstellung, Lagerung, Zutaten, Handel etc. und konnten über 30 Sorten Käsesorten mit «Gschwellti» und Salat versuchen und geniessen. Genau zur richtigen Zeit im Frühsommer erhielten wir Tipps und Tricks zum Grillieren. Ein Fachmann auf diesem Gebiet zeigte uns wie man das Fleisch vorbereitet, grillt und geniesst. Wir erhielten die beste Vorbereitung für die Grillsaison! Auch ein Hörgenuss wurde den Clubfrauen geboten. Die einheimische Schriftstellerin Gerlinde Michel aus Meiringen las uns aus ihrem Roman «Frei willig». Vielschichtig, subtil und präzise erzählt Gerlinde Michel in diesem Buch über die Geschichte einer Familie, die von ihrer Vergangenheit eingeholt wird. Sie spielt dabei so gekonnt mit den Motiven von Betrug und Verdrängung, dass man das Buch erst wieder weglegt, wenn die Geschichte aufgeklärt ist. Im Weiteren konnten wir uns von Virgine Carniel, Vizepräsidentin ZV, über die neue Strategie des BPW-Zentralvorstandes informieren lassen und anlässlich von verschiedenen Einführungsreferaten lernten wir unsere neuen Mitglieder besser kennen.
BPW Regionalanlass der Clubs Bern, Biel, Obwalden-Nidwalden, Solothurn, Thun, InterlakenOberhasli Über 50 Teilnehmerinnen und Teilnehmer trafen sich im Mai 2013 in Brienz. Mit der Brienz Rothorn Bahn ging es zur Zwischenstation Gelsenried. Leider war die sonst so schöne Aussicht auf den Brienzersee und die Berge verhangen. Einzig die Schneeflöckli zeigten sich. Nach einem kurzen Inputreferat «Emotions in Business Relations» von Simon Koller, Direktor Brienz Rothorn Bahn AG und Philosoph BRB, ging die Fahrt zurück in das Depot der Dampflokomotiven. Während einem feinen Nachtessen an in einer wunderschönen und speziellen Location konnten viele interessante Gespräche über die Regionen hinaus geführt werden.
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Club Jura
C’est dans une ambiance très conviviale et dans ce lieu chargé d’histoire « la Galerie du Sauvage » à Porrentruy, que nous avons débuté cette année 2013 en découvrant le programme concocté par nos deux membres Heike Kuhlmann et Anne Felder. L’événement majeur de cette année 2013 est sans conteste notre soirée Equal Pay Day organisée le 7 mars 2013 au Centre l'Avenir à Delémont. Organisé sous forme de conférence/débat et animé par la journaliste Mme Varuna Singh. Nous avons eu le plaisir d’accueillir comme conférenciers : Mme la Ministre Elisabeth Baume Schneider, Département de la Formation, de la Culture et des Sports, République et Canton du Jura, notre présidente Mme Monique Ryser, M. Didier Froidevaux, Chef de la section salaires et conditions de travail, Office Fédéral de la Statistique. Chacun nous a éclairé sur la question de l’égalité salariale de son point de vue. Deux témoignages nous ont permis de comprendre la situation sur le terrain, avec Mme Anne-Marie Van Rampaey, Vice-présidente RH, CSEM (Centre Suisse de l’Electronique et Microtechnique) à Neuchâtel et M. Thierry Bergère, responsable RH, Tornos à Moutier. Le débat qui a suivi a été riche en informations et échanges d’idées. Ce que j’ai retenu de cette soirée est qu’il est important que chaque femme ose demander un salaire en rapport avec ses compétences et qu’il est important de se former afin d’avoir tous les atouts pour faire valoir ses droits. Je tiens par ces quelques mots à remercier toutes les membres qui se sont investies et ont rendu possible le succès de cet événement, ainsi que les sponsors : Lucienne, AnneMarie, Mady, Blandine, Marianne, Ginette, Elisabeth, Thérèse. Lors de la réunion du 13 mars, dont le thème était « Histoire croisée du vin et de la médecine », le Dr Michel Périat, passionné par son sujet, nous a parlé du vin rouge dans l'antiquité puis au Moyen-âge.
« Le choix des mots », voilà qui est important, tant la communication aujourd’hui joue un rôle primordial. Rémy Chételat, rédacteur en chef du Quotidien Jurassien nous a permis d’en prendre toute la mesure. Un lieu insolite, une géologie qui correspond parfaitement aux critères d’imperméabilité nécessaire à l’entreposage de déchets radioactifs, une accessibilité rendue possible grâce aux travaux de la Transjurane, c’est le laboratoire du Mont Terri à St-Ursanne que nous avons découvert avec le plus grand intérêt et qui nous a éclairés sur les activités de recherches effectuées par quelques 15 partenaires du monde entier. Après la pause estivale, un sujet qui nous concerne tous « Les cancers héréditaires » nous a permis de mieux comprendre les facteurs et risques, grâce à l’expertise du Dr Monnerat spécialiste en oncologie. « De l’Age de Pierre à l’Age du Vert », fut le titre de notre conférence du mois d’octobre. M. Bernard Lachat , Directeur et Fondateur de la société Biotec nous a permis de comprendre l’impact dévastateur de l’Homme sur les cours d’eau en les canalisant à outrance. Francis Kneuss, retraité actif et Chef de projet Dominos Pro Senectute nous a permis de découvrir « L’habitat des personnes âgées : situation actuelle et avenir ». Notre société a besoin de réinventer l’habitat des Séniors. C’est dans la diversité de l’offre que chacun pourra faire son choix : rester à la maison, appartement protégé, home médicalisé. Les appartements domino sont un nouveau concept d’habitat pour les séniors, ils se partagent le même appartement, en toute autonomie, à l’instar de ce que font les étudiants avec la colocation, l’idée fait son chemin et plusieurs appartements sont déjà fonctionnels ! Véronique Allegro, Présidente
La profession de Procureure des mineurs est une fonction passionnante, mais lourde de responsabilité. C’est ce que nous avons pu découvrir lors de la conférence « Droit pénal des mineurs : organisation et fonctionnement » de notre membre Marika Sabatini, que je profite de remercier ici pour tout ce qu’elle a apporté au club. / 66
Club Kreuzlingen
Auch im vergangenen Jahr durften wir wieder gemeinsam verschiedene Höhepunkte erleben. Gestartet haben wir das Jahr mit einem Kickoff-Anlass im Januar. Die Kerzenlichtfeier fand in einem wunderschönen Am biente statt und das Kulinarische kam dabei auch nicht zu kurz. Die ordentliche Generalversammlung hielten wir im März 2013 ab. BPW und Politik, das ist eine Symbiose. Dank unserer Kantonsrätin Marlise Marazzi bekamen die Mitglieder einen tieferen Einblick in das Tagesgeschehen im Grossen Rat. Der Abend wurde mit einem gemeinsamen Abendessen abgerundet. Das Flying Dinner war ein grosser Erfolg und alle Beteiligten schwärmen heute noch davon. Erstaunlich wie viele gute Köchinnen unter uns weilen und was für Talente in unseren Frauen schlummern. Die Krönung des Abends war mit Bestimmtheit das Treffen aller Teilnehmer im schönen Garten von Shana Lenner. Beim Genuss von Kaffee und Dessert wurden bereits die ersten Kochrezepte ausgetauscht. Dank des BPW Berlins kamen wir überhaupt auf diese Idee des Anlasses. Unsere Reisetradition führten wir auch wieder in diesem Jahr fort. Nice – das ist Shopping, Essen und Strandleben. Wir haben dies in vollen Zügen genossen und alle Frauen kamen mit mehr Gepäck zurück, als sie mitgenommen haben. Vive la France!
An den verschiedenen Clubabenden hatten wir Gelegenheit, einige unserer Mitglieder etwas besser kennen zu lernen. Diese Form der Präsentation hat sich bewährt und wird auch im 2014 weitergeführt. Die Weihnachtsfeier wurde im Fohrenhölzli zelebriert. Die wunderschöne Aussicht war eines der Highlights, aber auch der Raum war sehr schön dekoriert. Ein sehr aufmerksames und freundliches Personal verwöhnte uns mit einem Spaghettiplausch. Die zwei Organisatorinnen moderierten den Abend auf angenehmste Weise und zu unserer Unterhaltung waren Astrid Keller, Schauspielerin vom Seeburg-Theater und Goran Kovačević, ein bekannter Akkordeon-Spieler, engagiert worden. Astrid Keller las lustige und nachdenkliche Weihnachtsgeschichten vor und die Musik von Goran Kovačević verzauberte uns. Gegen Ende durfte sich jede ein kleines Wichtelgeschenk aussuchen. Das Jahr 2013 stand unter dem Motto «Genuss». Im 2014 freuen wir uns wieder mehr auf inhaltliche Themen und viele schöne Anlässe. Wir vom Vorstand blicken gerne auf das Jahr 2013 zurück und sind stolz, dass sich unser Club seit der Gründung 2010 so traumhaft entwickelt hat. Ein herzliches Dankeschön an alle Mitglieder und Helfer der einzelnen Anlässe. Wir sind immer noch sehr begeistert!
Der Partneranlass kam auch in diesem Jahr sehr gut an. Im gediegenen Ambiente vom Golfclub Erlen durften die Teilnehmer zuerst auf dem Green ein paar Abschläge üben, bevor wir mit «Wine and Dine» verwöhnt wurden.
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Club Lake Geneva
PRESIDENT’S REPORT: REPORT OF ACTIVITIES This has been the fourth year of BPW Lake Geneva and once again, it has been a rich and rewarding year with lots of great speakers and activities.
PEP Personal Empowerment Program: BPW Lake Geneva held its first PEP workshop, which was a great success!
Candlelighting Ceremony BPW Lake Geneva was honoured to have Immediate Past BPW International Vice President Gabriella Canonica speak at our Candlelighting Ceremony.
Women in Business – Have we broken the Glass Ceiling? Sybille Rupprecht, Executive Director, Catalyst Europe, offered the insights that Catalyst has developed on how much progress professional women have made since its founding in 1962.
Speakers and Seminars Energy in Switzerland after Fukushima was the topic of Edith Page, communication specialist in green business, clean techs and Corporate Social Responsibility. Round Table on Career Transitions was a very informative discussion with Kathryne Bonvin-Bercel, Consultant, Von Rohr Associates; Geneviève Bauhofer, Founder & Manager, AZI Innovation Sàrl and past president, Career Women’s Forum; Marion Aufseeser, author of a self-help guide to your new job and M.J. Cabanel, Executive Coach. Developing Leadership from the Inside-Out was a workshop where Leadership Development Professional Heather Cairns-Lee helped us develop our own model of leadership through exploring metaphors. World Economic Forum: Its Mission & Its Myth where Julianne Jammers, Senior Director, Head of Business Engagement & Development, offered her view of the mission of the World Economic Forum and dispelled the myth of the Davos gathering each January. Sustainability in Practice, a workshop led by Margareta Barchan, entrepreneur, consultant and former CEO, and director on several boards gave us a powerful introduction to sustainability in practice.
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The Mystery and Passion of Precious Gems was a unique opportunity for an inside peek at the workshop of BPW Lake Geneva member and talented gemmologist and designer Elke Berr. Other Activities: On March 7th, BPW Lake Geneva participated with BPW Lausanne and BPW Genève by handing out red bags with the distinctive EPD logo at the University of Lausanne and Place Molard in Geneva. President Ann Wood represented BPW International on a panel sponsored by the International Trade Center on Women’s Empowerment Principles and what’s being done globally to help women entrepreneurs. She also presented BPW Lake Geneva to CLAFV (Centre Liaison des Associations Feminines Vaudoises) as well as at several WIN Corporate Conferences. Ann Wood, President
Club Langenthal / Huttwil 2013 war ein erfolgreiches Jahr für BPW Langenthal/Huttwil. Wir konnten unsere Mitgliederzahl von 35 auf 41 erhöhen, auf verschiedenen Ebenen Einfluss nehmen und unsere Stellung als wichtiges Frauennetzwerk in der Region Oberaargau weiter festigen. Diamonds are forever Glanzvoll und kostbar begann das Clubjahr mit einem Besuch des diplomierten Gemmologen Karl Vogler. Wir durften erfahren, in welchen Kontinenten und Ländern Diamanten vorhanden sind, aus welcher unglaublichen Tiefe der Erde sie entstammen und durch welche Hände sie gehen, bevor sie in der Schweiz in einer Bijouterie zum Verkauf angeboten werden. Doch es blieb nicht bei der Beschreibung der Edelsteine. Die Farbenvielfalt – von schwarz, über rot, gelb, grün bis hin zum bekannten weiss –, die verschiedenen Schliffe – um mit dem Brillantschliff und dem Smaragdschliff nur zwei zu nennen – und das schillernde Funkeln durften wir an mitgebrachten Diamanten bewundern. Mit einem Lächeln auf die Barrikaden Um Frauen, welche sich nur im Traum mit wertvollen Edelsteinen schmücken können, ging es in unserem Filmanlass «We want Sex». Die Geschichte basiert weitgehend auf Tatsachen und schildert die mittellosen Lebensumstände von Frauen, die in Autoproduktionen eines Londoners Vorort arbeiten. Angeführt von der mutigen Protagonistin Rita zetteln die Frauen einen Streik an und fordern erfolgreich bessere Arbeitsbedingungen und «equal pay» – gleiche Bezahlung unabhängig der Geschlechts. Die auf den Film folgende lebhafte Diskussion zeigte, dass Lohngleichheit auch heute noch immer nicht gewährleistet ist. Chancengleichheit bleibt deshalb ein wichtiges Anliegen von BPW. Leben in Oberi Bäch Ein ganz wichtiges Anliegen verfolgt auch unsere BPW Kollegin Yvonne Flückiger in Oberi Bäch. Das dort beheimatete Wohn- und Pflegeheim bietet Betreuung für Menschen mit einer Demenz-Erkrankung aller Schweregrade und Pflegestufen. Wer sich unter einem solchem Heim eine karge Krankenhausatmosphäre vorstellt, täuscht sich gewaltig. Das Haus liegt in ländlicher Umgebung von Wäldern und Bächen, wo Pferde auf den Weiden stehen und Kühe auf den Wiesen weiden. Ein wunderschön blühender Garten und darin herumstreichende Katzen und Hunde machten die Idylle perfekt. Das Zusammentreffen mit den Bewohnern des Hauses und die Gastfreundschaft, die wir erfahren durften, bleiben unvergessen.
Eine besondere Frau aus Langenthal Ebenfalls Stereotypen zurückweisend war Lydia Eymann. Unabhängig, mutig, eigensinnig und sich keinerlei Normen unterwerfend fiel Lydia Eymann im Langenthal der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts auf wie ein bunter Hund. Sich weder um Kleidernormen noch um Aussehen kümmernd, führte Lydia Eymann Tätigkeiten aus, die zu dieser Zeit klar Männer zugeordnet waren. Mit ihrem Auto raste sie durch die Stadt, sich nicht um Bussen kümmernd, sie zog an die Fasnacht, ging fischen und interessierte sich für Kunst. Das Autofahren wurde zur Berufung – als Rotkreuzfahrerin stand Lydia Eymann ab 1939 dem militärischen Frauenhilfsdienst zur Verfügung. Sie leistete über 1300 Aktivtage und wurde – obschon sie stets ihre Meinung offen kundtat – in den höchsten FHD-Offiziersrang befördert. Annette Geissbühler, Vizepräsidentin des Stiftungsrates der Lydia Eymann Stiftung, erzählte uns zahlreiche Anekdoten über diese mutige Frau, die ihrer Zeit einige Kilometer voraus war. Lotto! Immer ein wenig schneller zu sein als die anderen, darum ging es auch an unserem Lotto-Abend. Wir spielten zugunsten des Mittagstischs für Schüler in Lotzwil, welcher ums Überleben kämpft. Nachdem die Gemeinde ihre finanzielle Unterstützung eingestellt hat, war es uns wichtig für die Aufrechterhaltung dieses Angebots einen Beitrag leisten zu können. Denn gerade für arbeitstätige Mütter ist die Möglichkeit der Verpflegung von Kindern ausserhalb des Zuhauses äusserst wertvoll. Wir freuten uns sehr, dem Mittagstisch schliesslich 1250 Franken überreichen zu können. Vergoldete Äpfel, Flittergold und Zuckerzeug In die Märchenwelt von Hans Christian Andersen entführte uns unsere BPW Kollegin Ruth Bigler Kummer an unserem Weihnachtsanlass. Das Panflötenduett Trii foi spielte festliche Klänge und gemeinsam genossen wir ein weihnachtliches Festmahl. Vorausblickend auf das neue Clubjahr wurde das Programm 2014 vorgestellt. BPW Langenthal/Huttwil freut sich auf spannende, freundschaftliche und herzliche Zusammentreffen mit Euch allen! Elisabeth Burkhard, Präsidentin
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Club Lausanne
Santé au travail, économie durable, promotion de l’égalité salariale et nouveaux paradigmes dans le monde des affaires, tels sont les sujets qui formaient le fil rouge des préoccupations du club de Lausanne en 2013. L’année a commencé sous le signe de la santé avec un atelier sur la gestion du stress et la nutrition en compagnie d’un coach et d’une nutritionniste. Le jour de l’Equal Pay Day le 7 mars les BPW lausannoises étaient nombreuses et bien visibles grâce à leurs tenues rouges sur le campus de l’Université de Lausanne pour sensibiliser étudiantes et étudiants aux inégalités salariales persistantes entre femmes et hommes. Nous étions accompagnées dans cette action par des membres de la fédération des étudiants. Un moment fort de l’année aura été la Table Ronde du mois d’avril intitulée « La gestion des ressources humaines à l’heure de la globalisation ». Un vaste panel de spécialistes était présent pour débattre de ce sujet qui nous touche tous. Une consultante en management, une avocate, une politicienne, ainsi qu’une psychologue et un psychiatre ont contribué à dresser un tableau de la complexité du monde du travail actuel. Parfois nous sommes étonnées nous-mêmes de constater combien les BPW « font avancer les choses » dans la vie publique et associative. Catherine Bosshart, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Fribourg, nous a parlé de l’engagement souvent méconnu du BPW au sein de l’ONU. Deux autres membres ont parlé de leur travail humanitaire respectivement au Bénin et au Népal. / 70
La sortie d’été fut un moment extraordinaire qui nous a permis de pénétrer au cœur de la danse en participant à une répétition des jeunes danseurs du Ballet Rudra Béjart ! Le métier de danseur est vraiment l’un des plus difficiles qui soit et nous avons été subjuguées par la passion, la fougue, l’engagement et la discipline de ces jeunes danseurs. A la rentrée, Valérie Guertler-Doyle, membre du comité ONUFemmes Suisse nous a présenté le travail important pour promouvoir les « Principe d’autonomisation des femmes » (WEP) auprès des entreprises. Nestlé, AXA, Winterthur, les CFF et la Banque Alternative font partie des 20 signataires suisses des WEP. Il appartient à toutes les BPW de faire avancer les choses auprès de leurs entreprises respectives. En octobre, nous étions invitées à la Busines School Lausanne où la doyenne, Katrin Muff, nous a parlé de sa volonté de changer le paradigme des Business School et de former une nouvelle génération de leaders « transformationnels » mettant l’intérêt général et la durabilité au centre de leurs préoccupations. Enfin les ressorts de la microfinance nous ont été expliqués avec brio par Coralie Leresche responsable de la clientèle auprès de ResponsAbility.com, prouvant une fois de plus que ce sont les petits ruisseaux qui forment de grandes rivières et que de petits investissements et des actions individuelles par effet multiplicateur peuvent avoir de grands effets ! N’est-ce pas exactement ce que fait aussi le BPW ?
Club Lenzburg
Das Clubjahr im Zeichen der Herbstkonferenz Der Höhepunkt unseres Clubjahres war ganz klar die Durchführung der Herbstkonferenz am 26. Oktober 2013. Das OK arbeitete unter der Führung von Carmen Zobrist und Claire Häfeli mehr als ein Jahr intensiv und engagiert. 40 Clubmitglieder im schwarzen Outfit und gelben Taschen als Accessoir begeisterten die Teilnehmerinnen aus der ganzen Schweiz mit einem herzlichen Empfang und einer reibungslosen Organisation. 2013 stand auch aus kommunikativer Sicht im Zeichen der Herbstkonferenz. Wir haben diese intern wie auch an nationalen Anlässen stets gut vertreten, so dass wir am 26. Oktober letztendlich eine stattliche Zahl Damen aus der ganzen Schweiz in Lenzburg begrüssen durften. Zur grossen Freude durften wir Redaktoren sämtlicher Printmedien der Region zu unserer Veranstaltung begrüssen. Dank unseren Mitgliedern, die verantwortungsvolle Positionen in der Wirtschaft besetzen und sich in der Öffentlichkeit engagieren, haben BPW direkt und indirekt immer wieder Medienpräsenz vermelden können. Ebenso hat die Unterstützung des Clubs beim Fischessen und als Dekorateurinnen des Chlausbrunnens am Jugendfest seinen Niederschlag in der Regional- und Lokalpresse gefunden. BPW sind in der Lenzburger Öffentlichkeit durch ihr Engagement bekannt und gut verankert. Ein Blick zurück – ein Blick in die Zukunft Vor vier Jahren standen die BPW Lenzburg vor der gleichen Situation wie heute. Auf die Mitgliederversammlung im März 2010 zeichneten sich Änderungen in der Führung ab, sowohl im Präsidium als auch im Vorstand. Die Mitglieder wurden über die aktuelle Vorstands-Situation so informiert, dass es nicht möglich sein wird, aus den Reihen der bestehenden Vorstandsmitglieder eine direkte Nachfolgerin zu wählen. Ich bin damals «ins kalte Wasser gesprungen» und habe das Präsidium übernommen. Nun freue ich mich, dass wir mit Claire Haefeli eine bewährte ehemalige Club-Präsidentin wieder an die Spitze von BPW Lenzburg berufen dürfen.
In meinen vier Jahren im Vorstand von BPW Lenzburg lernte ich das Netzwerk der BPW erst recht kennen und schätzen. Bereits im Einführungs-Seminar in Nottwil entstand mit den Präsidentinnen von Basel und Baselland der Gedanke eines gemeinsamen Austauschens, und daraus entwickelte sich die Zusammenarbeit des heutigen Regio-Links. Ich habe unzählige tolle Frauen kennengelernt und viel Neues entdeckt. Ich habe feststellen dürfen, wie bereichernd Vorstandsarbeit und die Vernetzung mit Frauen aus der Schweiz und dem Ausland sein kann. Umso mehr freut es mich, dass mit Julia Kuark und Hildegard Weber zwei BPW Lenzburgerinnen an den Internationalen Kongress nach Korea reisen. Es ist Ausdruck des weltumspannenden Networking, das Lenzburg aktiv pflegt Vreni Leiser, Präsidentin 71 /
Club Luzern
BPW im Wandel Tja, so sitze ich hier und überlege, was ich denn schreiben soll. Die Courrier Ausgabe 2012/2013 vor mir, bereits durchgeblättert… Ein weiterer Jahresrückblick, ein Aneinanderreihen von tollen und bereichernden Anlässen. Eigentlich reizt mich ein Ausblick mehr! Unser diesjähriges Jahresthema ist «Vision», ein erschreckend weiter Begriff, endlos, uferlos und so leer dastehend – auch bedeutungslos. Aber! Wir füllen ihn ja, diesen herausfordernden Begriff, welchen wir im Sinne von «Zukunfts-vorstellung» im weitesten Sinne von «Wunschvorstellung» verstehen. Wir sprechen von «Zukunftsvisionen». Gemeint sind meist kühne, in manchen Fällen phantastisch wirkende Konzepte, Entwürfe und Ideale, deren Verwirklichung geplant wird und die in dafür empfänglichen Kreisen Begeisterung auslösen. (Wikipedia) Erlaubt mir dennoch einen kleinen Rückblick. Die Vision eines äusserst interessanten und PR-trächtigen Anlasses schwebte uns vor. Dazu ein Mensch, magnetisch anziehend und inhaltlich überzeugend. Claude Nicollier, der einzige Schweizer Astronaut, schien passend, das Glück und Beziehungen waren uns hold, und so geschah es, dass Claude Nicollier den BPW Luzern und geladene Gäste aus Wirtschaft, Medien und Politik während des Januar-Anlasses ins Universum entführte. Im letzten Jahrhundert waren Visionäre gefragt, die solche Weltraumreisen überhaupt ins Auge fassten und diese dann, bis hin zur gemeinsamen Raumstation ISS, realisierten. Die Vision der stetigen Erkundung dieses fantastischen Raums ist das Kerngeschäft der NASA, der ESA und mittlerweile auch immer mehr privat Interessierter. Wir nehmen uns dem Thema bewusst an, weil sich Fragen einschleichen, ergeben, breit machen und nach Antworten und Lösungen suchen. Ich stelle diese Fragen in diesen Raum! / 72
• Wieso ist BPW immer noch so wenigen Leuten bekannt, geschweige denn vertraut? • Wieso sind gewisse Anlässe, die wir alle mit Herzblut organisieren, spärlich besucht? • Wie bringen wir junge und engagierte Frauen in unsere Clubs? Und wie halten wir sie? • Wie stellen wir sicher, dass unsere älteren Frauen, die massgeblich zu BPW beitrugen, sich weiterhin angesprochen, aufgehoben und willkommen fühlen? • Clubs, Netzwerke, soziale Plattformen gibt es wie Sand am Meer. Was können wir tun, damit die Frauen zu UNS kommen wollen? • Sind die zwei Themen «Equal Pay Day» und «Quoten Frauen» tatsächlich die Themen, die so viel Aufmerksamkeit auf sich lenken? • Was ist mit all den Frauen, die weltweit gehandelt, misshandelt, missbraucht, geächtet, verbrannt und getötet werden? Wir sind gefordert mit diesen Themen. Mit einigen sicherlich überfordert, aber wir geben nicht auf. Visionen müssen her. In unserer Klausur im Juni widmen wir uns vollumfänglich der ultimativen Frage, wie kann der BPW sexier werden? ;-) Das Augenzwinkern dabei ist Programm, denn diese Frage ist in sich verwirrlich, obwohl das Wort sexy heute für Bilanzen, Menus, Firmenprofile etc. breit genutzt wird. Für viele von uns Frauen bedeutet sexy zu sein nach wie vor auch eine Art Anerkennung, aber uns darauf zu reduzieren, oder reduzieren zu lassen, dass dann bitte nicht. Um nun bei der heutigen, akzeptierten Wortwahl zu bleiben, muss es unser erklärtes Ziel sein, sexier zu werden, sexier heisst natürlich, ein noch dynamischerer, attraktiverer, spannenderer und für Neues noch offenerer Club zu werden. Denn wenn wir die jungen Ladies im Chrättli haben, sie involvieren, die mittleren Damen auch weiterhin packen und halten können und die älteren Grand-Dames uns gütig und hold gesinnt bleiben, dann sind wir einen grossen Schritt weiter. Karin Klapproth, Präsidentin
Club NeuchÂtel Fort de plus de 80 membres, le club BPW Neuchâtel a su bénéficier des compétences de certaines de ses membres afin d'animer des conférences. Toutes aussi variées et enrichissantes les unes que les autres, elles ont embrassé toutes les disciplines pouvant apporter un « plus » à nos membres. Ainsi, des conférences sur l'art du bien-être, du mieux vivre ainsi que des conseils en stratégie , prévention contre le burn out et maîtrise de soi en passant par des manifestations artistiques et artisanales ont été programmées . Et, collant à l’actualité qui nous bouscule, une conférence sur le blanchiment de l'argent sale et les mesures pour le contrer, et l’Equal Pay Day avec les conférences et animations le 7 mars ont fini le cycle de nos conférences. Le programme détaillé est décliné comme suit : Conférence Wust & Partner sur le marché de l'immobilier suite aux restrictions du 2ème pilier Mercredi 20 février : AG + une représentante du BPW Suisse nous rend visite + présentation des nouvelles membres Jeudi 7 mars : Equal Pay Day Jeudi 21 mars : Comment gérer la 1ère impression que l'on donne aux autres ? par Mme Circhirillo Jeudi 25 avril : Visite de l'entreprise Medtronic-Kyphon à Neuchâtel Jeudi 30 mai : Conférence RH sur le thème de la gestion d'équipe par les couleurs par M. Money Jeudi 5 septembre : Conférence sur le thème du Bonheur par M. Tahlmann Jeudi 3 octobre : Adriana Bozkowska, choriste et cheffe d'orchestre : une carrière de femme atypique Jeudi 14 novembre : Le point sur le Burn-out par M. Marschall Jeudi 12 décembre : Soirée de Noël : Sous la yourte au Paprika Mercredi 19 février : AG changement de comité et de présidente Vendredi 7 mars : Equal Pay Day; Animation devant la fontaine de la justice ; Conférence sur l'inégalité salariale suivie d'un cocktail dînatoire Jeudi 18 mars : Conférence sur le blanchiment d'argent sale 73 /
Club Ob- und Nidwalden Anlässlich unserer Mitgliederversammlung am 22. März 2013 in Stansstad feierten wir den Club BPW Ob- und Nidwalden, denn das Jahr 2013 stand ganz im Zeichen unseres 20-Jahr-Jubiläums. Der Abend begann mit der ordentlichen Mitgliederversammlung. Besonders freute uns die Anwesenheit und der anschliessende Bericht durch einen Vertreter der Neuen Nidwaldner Zeitung – wir sind immer wieder begeistert, wenn unsere Events in der lokalen Presse dokumentiert werden. Im Verlauf der Mitgliederversammlung blickten wir zurück auf die zahlreichen, gut besuchten und interessanten Anlässe, die wir immer wieder durchführen, und die vielen interessanten Fachvorträge zu Themen wie Erbschaft oder berufliche Vorsorge. Auch gesellschaftliche Treffen kamen nicht zu kurz, so besuchten wir eine Theatervorstellung von Clownin Gardi Hutter, aber auch sportliche Aktivitäten fanden Platz in unserem Jahresprogramm. Wir freuen uns, dass wir stets auf eine grosse Teilnahme zählen können, so beehren uns doch immer mehr als die Hälfte unserer Mitglieder an unseren Anlässen. Einzig die von BPW Schweiz angepassten Mitgliederbeiträge gaben zu einigen Fragen Anlass, alle anderen Traktanden wurden diskussionslos gutgeheissen. Nach einer verdienstvollen, engagierten und erfolgreichen Präsidialzeit verabschiedete sich unsere langjährige BPW Präsidentin Edith Fischer an unserer Mitgliederversammlung im März. Wir hatten mit ihr eine kompetente, stilsichere, verantwortungsvolle und zuverlässe Vorstandsvorsitzende, die uns mit ihren Ideen, ihrem grossen Netzwerk und den Vorschlägen zur modernen Clubleitung immer wieder begeisterte. Sie präsidierte und prägte mit viel Herzblut, Fachkompetenz und Empathie unseren Club während vielen Jahren und präsentierte uns vielfältige Ideen für Veranstaltungen oder Vorträge. Eine würdige Nachfolgerin konnten wir in Erika Zobrist, dipl. Treuhandexpertin, finden. Der Club BPW Ob- und Nidwalden freut sich auf die Zusammenarbeit und die geschickte Führung durch Erika Zobrist – ihre gut vernetzten Kontakte und ihr grosse Führungskompetenz sind ein Garant dafür, dass sich der Club auch in den kommenden Jahren weiter entwickeln wird und für die Mitglieder attraktiv und modern geleitet wird.
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Während der Feierlichkeiten im Anschluss an den offiziellen Teil war neben einem hervorragenden Nachtessen auch ein ganz besonderer kultureller Gast Höhepunkt unseres Abends. Mit Judith Stadlin aus Zug (www.judithstadlin.ch) konnten wir eine schweizweit bekannte, kreative und ausgezeichnete Frau engagieren. Als Fachfrau für Bühne, Theater, Sprache, Inszenierung und Tanz begeisterte sie uns mit dem Einblick in ihr literarisches SoloProgramm «Mutter reimt sich auf Futter». Sie präsentierte witzige Kurzgeschichten, urkomische Sprachspielereien, freche Satiren und auch Poetisches – nur nichts Langweiliges! Im Beisein unserer Partner liessen wir uns entführen in die Frage: «Was wäre unsere Sprache, wenn sie nicht so ‹männlich› wäre und immer auf ‹...er› enden würde, sondern auf ‹..sie›? – Dann wären die ‹Männer› plötzlich ‹Männsie› oder ein ‹Teller› wäre eine ‹Tellsie›, ein kompetenter Berichterstatter wäre eine ‹kompetentsie Bsiechtsiestattsie›» – wir haben uns köstlich unterhalten – oder eben «untsiehalten». Der Vorstand freute sich über den gelungenen Anlass und setzt sich auch weiterhin mit viel Engagement ein für BPW Ob- und Nidwalden.
Club Oberthurgau
Der Schwerpunkt des Clubs Oberthurgau im Jahr 2013 war kurz und bündig die Archivarbeit. Die Clubmitglieder trafen sich zehnmal zu einer Veranstaltung, der Vorstand kam viermal zu vollständigen Sitzungen zusammen. Einmal trafen sich zusätzlich die Vorstandsmitglieder kurz zu einer Programm zusammenfassung. Dann gab es natürlich auch die Jahresversammlung im März. Marlies Segenreich, Mitglied des Zentralvorstandes BPW Switzerland, sprach im ersten Referat des Jahres zum Thema Frauenquoten in Verwaltungsräten, eine Problematik, die im vergangenen Jahr immer wieder vor allem durch die Printmedien geisterte. Betty Fahrni dann nahm die Kerzenlichtfeier im Februar zum Anlass, über das Leben von Lena Madeson Philips zu sprechen, die Begründerin der BPW. Im April bekam man das äusserst spannende Referat eines Neumitgliedes zu hören: Elisabeth Tobler stellte die Frage «Liegenschaftsverkauf – ein Kinderspiel?» Die kompetente Fachfrau zeigte auf, dass das das sehr wohl sein könnte, sofern man grundlegende Regeln richtig befolgt. Im Mai hiess es schliesslich: «Präsidentinnen erinnern sich». Von den zehn Präsidentinnen (seit der Gründung des Clubs Oberthurgau) sind noch acht aktiv im Club dabei und sieben waren am Abend anwesend. Sonja Brenner moderierte die meist heiteren, mit Anekdoten gespickten, äusserst lebhaften Erinnerungsgespräche. Man erlebte beispielsweise das 50-Jahre-Jubiläum, auch den Logowechsel von BGF zu BPW. Da sollen einige Damen aufgeatmet haben, da deren Ehegatten das Kürzel spöttisch auszudeutschen pflegten mit «BIN GERNE FORT». Die Erleichterung war von kurzer Dauer, hiess es doch bald danach «BIN PERMANENT WEG».
Präsidentin Pascale Eigenmann hatte für den Juni Anlass zwei Stadtführerinnen gewinnen können, die die interessierten Teilnehmerinnen bei leider strömendem Regen mit Frauengeschichten durch die Stadt Arbon führten. In der «Wunderbar» gab es danach ein tatsächlich wunderbares Apéro riche. Im August las die Rheintaler Autorin Jolanda Spirig aus ihrem erfolgreichen Buch «Schürzennäherinnen», das die Geschichte des Haute Couture Labels Akris beschreibt. Die Gründerin der Firma, eine sehr sozial eingestellte Patronin, hiess Alice Kriemler. Etwas abseits vom Jahresthema bewegte sich die Veranstaltung im September. Man besuchte das Wasserwerk und liess sich von Karl Spiess das Wichtigste zu Wasseraufbereitung und Elektrizität erklären. Im Oktober sprach Selina Lutz-Göldi über ihre Tätigkeit als Hebamme und Jägerin, ein spannendes Referat einer jungen Frau, die sehr oft erlebt, wie nah zusammen doch Tod und Leben sind. Der November galt der Geschichte des Printmedienverlages Trionfini Satz, Druck, Verlag AG in Altnau. Die junge Unternehmerin Frau Trionfini erzählte vom Wandel des Verlegergeschäftes zu stark veränderten Schwerpunkten. Die letzte Veranstaltung im Dezember fand im Kino Roxy in Romanshorn statt. Die Präsidentin des Vereins «Feines Kino» erzählte die Geschichte des Hauses. Dann gab es eine sehr schöne Lunchbox, deren Inhalt fast zu schade war zum Essen. Und schliesslich wurde der feinsinnige Film «The Lunchbox» gezeigt. Sonja Brenner
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Club Olten
Unser Sommerausflug führte uns ins Nachbarstädtli Aarburg, genauer gesagt auf die von weitem sichtbare Festung Aarburg. Mit seiner gekonnten, lustigen Art entführte uns Herr Spiess durch die verschiedenen Zeitepochen der Burg. Wir waren uns alle einig, dass die Frauen in der Blütezeit der Festung wohl nicht viel zu lachen oder gar zu entscheiden hatten. Dass die Burg heute ein Jugendheim für «schwierige junge Männer» ist, blieb zwischendurch nicht verborgen. Den Abschluss dieses interessanten Abends machte ein gemeinsames Essen im «La Perla» in Aarburg. Zur Kerzenlichtfeier durften wir die Clubs Aarau, Langenthal/Huttwil und Zofingen im Konferenzhotel Arte in Olten begrüssen. Bei unseren Vorbereitungsarbeiten für den überregionalen Clubanlass wurde bald klar, dass wir uns eine Referentin für einen kurzen Vortrag aus den eigenen Reihen wünschen. Unsere Vizepräsidentin Helga Reinshagen bot uns an, über die von ihr geführten Stiftung Keradonum Augenhornhaut zu referieren. Wie wichtig Hornhautspenden sind und wie die Aufgaben von Keradonum mit eigenem Labor in Olten aussehen, vermochte Frau Dr. Reinshagen den nahezu 70 BPWs und Gästen mit grossem Enthusiasmus zu vermitteln. Die anschliessende Kerzenlichtfeier eröffnete Monique Ryser mit einer Zusammenfassung der Botschaft von Freda Miriklis. Das warme Licht der Kerzen, die Nennung aller Länder, in denen heute Berufs- und Geschäftsfrauen dasselbe Ziel verfolgen sowie die traditionelle vietnamesische Musik liessen ein Gefühl der Verbundenheit über Grenzen hinweg entstehen. Dass wir die Kerzenlichtfeier seit ein paar Jahren mit unseren befreundeten Nachbarclubs feiern, ist eine sehr schöne Tradition und fördert das Networking über die eigenen Clubgrenzen hinaus. Gleich zu Beginn des Jahres einen etwas grösseren Anlass zu organisieren, war für uns zudem eine gute Erfahrung im Hinblick auf die Herbstkonferenz, die wir im Oktober 2014 anlässlich unseres 60-Jahre-Jubiläums in Olten ausrichten dürfen. Beatrice Emmenegger / 76
Club Rapperswil
14. Januar – Neujahrsapéro mit dem Referat von Frau Braun. Thema: Physiognomie – die «Kunst», aus dem unveränderlichen Äusseren des Gesichtes auf seelische Eigenschaften eines Menschen zu schliessen. 12. Februar – Kerzenlichtfeier – Wir waren Gäste beim Club Glarus. Schöne traditionelle Feier mit klassischer Musik. Wegen dickem Schneegestöber fanden nur drei Frauen den Weg ins Glarnerland. 01. März – Pia Hager war in Chur an der Medienkonferenz der Gleichstellungswoche im Frauenkulturarchiv 11. März – 35. Mitgliederversammlung 8. April – Einführungsreferat Rose Nigg und anschliessend Roadshow von Marlies Segenreich. 29. April – Interclubtreffen im Seedamm Plaza mit Herrn Kohler, CEO der Rega; ein sehr guter, aufschlussreicher Vortrag, organisiert durch Kiwanis Linth. 13. Mai – Referat von Doris Aerne zum Thema Grapho logie. 21. Mai – Businesstag in Vaduz 10. Juni – Katharina Misteli mit einem Einführungsreferat der besonderen Art: Die Leiterin der Geschäftsstelle der Raiffeisenbank in Ernetschwil gab uns nach den Ausführungen ihrer beruflichen Laufbahn eine Kostprobe ihrer Gesangskünste. Wir sind stolz auf die vielfältigen Begabungen unserer Mitglieder! 8. Juli – Juliplausch im Restaurant «Greeninn», Golfclub Bubikon – Geplant war ein Wein-Aromaparcours von Peter Niederberger aus Stans, der aber krankheitshalber absagen musste. Als kurzfristigen Ersatz wollte Katharina Misteli ihren Vermieter, den Winzer Martin Bachmann aus Stäfa mitbringen. Schlussendlich haben wir seine Weine ohne ihn degustiert – Katharina hat ihn würdig vertreten. 26. August – Der Auftakt zum alljährlichen Sommerausflug ins Zugerland war eine Schifffahrt von Arth nach
Zug. Die Führung von der St. Andreas-Kirche durch den Park der Villa Villette in Cham brachte uns Herr Birrer näher. Anschliessend kamen wir auf der Terrasse des Restaurants in den Genuss eines feinen Zugerseefisches bei schönstem Wetter, begleitet von Pia Christen, der Präsidentin des Club Zugs und einem weiteren Mitglied. Später durften wir der Konditorin der Confiserie Speck in Zug über die Schulter gucken. Natürlich fuhren wir nicht nach Hause, ohne die feine Zuger Kirschtorte degustiert zu haben! 06. September – Regionaltreffen Südostschweiz im Engadin mit einer Führung durch Badrutt’s Palace, ein Genuss, in den nur wenige kommen… – Inge und Maria waren da. 09. September – Projekt «Fondation Rama» von Rasmata Kabré in Burkina Faso – Die «Fondation Rama» ist Auffangstation der von ihren Familien vertriebenen Frauen vor oder nach einer Scheidenfistel-Operationen. Elsbeth Reichstein und Catherine de Berti haben den Abend geleitet. Wir kamen zum Schluss, dass wir die Organisation in Zukunft auf freiwilliger Basis unterstützen. 14. Oktober – Vera Bürgi von «Oceancare» hat uns beeindruckt. Fünf Frauen führen diesen gemeinnützigen Verein zum Schutz der Meeressäuger und ihrer Umwelt seit 1989. Wir sagen nur: «Chapeau»! 11. November – Nothelferkurs mit Romana Hollenstein vom Samariterverein Gommiswald. Gut zu wissen, dass man bei Herzmassagen eigentlich nichts falsch machen kann, ausser dass man den Patienten mit zu wenig Kraft malträtiert. Ebenfalls spannend, den Hauptberuf von Frau Hollenstein kennen zu lernen. Sie arbeitet als medizinische Leiterin im Gefängnis von Horgen. Wir konnten sie gleich als Interessentin für den Club gewinnen, und im nächsten Jahr werden wir das Gefängnis besichtigen! 09. Dezember – Eine spannende Führung mit Herrn Stohler durchs Kunst(Zeug)Haus in Rapperswil eröffnete die Weihnachtsfeier. Nebst den beiden Kunstausstellungen beeindruckte uns besonders die Dachkonstruktion. Danach ging es in unser Clublokal zum Nachtessen. 77 /
Club Region BASELLAND Region Baselland – mit Freude, Spass und Verstand! Das Jahre 2013 ist schon wieder vorbei. Erlebt haben wir gemeinsam wieder Allerlei: Kalt und dunkel zeigt sich uns der Jahresanfang im Januar. Ein Erlebnis ist der Besuch beim Buchhandel Rapunzel – dort hören wir die geschriebenen Worte ganz deutlich und klar. Die Lesung mit Dani von Wattenwyl ist ein wahres Schauspiel. Wir erfahren einiges über die Machenschaften der Mafia, doch leider über den Roman «Pfauenstolz» noch nicht allzuviel. Das Dreiländertreffen führt uns in die weitläufige Ermitage. Die landschaftliche Umgebung zeigt, dass die Liebeleien im 18 Jh. alles Andere waren als eine Blamage. Der Duft der weiten Welt lernen wir in der Parfumerie Hyazinth kennen. Das lässt unsere Frauenherzen höher schlagen und auf mehr Informationen brennen. Eine private Modeschau – wer hätte das gedacht! Und das in der Boutique Scooter abends nach acht. Das Foulard und die Wissenschaft der Knoten: Es werden uns so einige Varianten geboten. Ein Regionen übergreifender Sommeranlass auf dem Golfplatz. Es finden sich viele Talente – nur leider kein verborgener Schatz. Etwas ziehen, nach hinten und nach vorne, rauf und runter – so macht es Spass und so bleibt frau munter. Röbi Wenk zeigt wie ein Büroalltag – geprägt vom vielen Sitzen – kann gemeistert werden ohne fest zu schwitzen. Ein bunter Theaterabend unter dem Motto «S Gäld liggt uff dr Bangg» – ist unser diesjähriger Partneranlass – verbunden mit Freude, Witz und Spass. Gekocht wird von Frauen für Frauen zum Jahresausklang. Ein ruhiger Genuss mit tollem Austausch und ohne Gesang. Sandra Jauslin
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Club Rheintal «Zusammen ist man weniger allein»
«Weil man sich nicht erklären muss»
Karin Luger ist Inhaberin der Beratungsfirma «ChangeStrategen» in Zürich und seit Juni 2013 Mitglied im BPW Rheintal. Sie unterstützt und begleitet seit über 10 Jahren KMU und Non-Profit-Organisationen bei der Entwicklung und Umsetzung von strategischen Projekten in Phasen weitreichender Veränderungen. Ein Schwerpunkt ihrer Arbeit ist die Gestaltung und Begleitung von Nachfolgeprozessen in inhaber- und familiengeführten Unternehmen.
Beatrice Bodack arbeitet als Texterin/Redaktorin bei dem weltweit agierenden Dentalunternehmen «Ivoclar Vivadent» in Schaan/Liechtenstein. Sie ist seit April 2013 Mitglied im BPW Rheintal und lebt in Feldkirch. Nebenbei ist sie als freie PR-Beraterin für verschiedene Unternehmen tätig und schreibt für liechtensteinische Zeitungen.
Warum hast Du Dich für eine Mitgliedschaft im BPW Rheintal entschieden? Heidi Bernegger, Präsidentin des BPW Rheintal, kenne ich von einer gemeinsamen Ausbildung. Sie hat mich zu einem Veranstaltungsabend eingeladen. Bereits beim ersten Treffen haben mich die Offenheit und das wertschätzende Miteinander im BPW Rheintal sehr angesprochen. Hinzu kommt, dass ich beruflich und privat im Vierländereck auch ein kleines Stück weit «zuhause» bin und somit auch einen Bezug zur Region habe. Was ist das Besondere am BPW Rheintal? Eine spannende Facette ist sicherlich die Vielfalt in Bezug auf die regionale Verortung der Clubmitglieder. Diesen «grenzüberschreitenden» Austausch mit Frauen aus der Schweiz, Liechtenstein und auch aus Vorarlberg schätze ich sehr. Zudem die unterschiedlichen beruflichen Hintergründe und Lebensentwürfe und das herzliche Miteinander – eine gute Mischung aus privaten, unternehmerischen und informativen Kontakten. Gibt es Themen oder Aktivitäten, die beim BPW Rheintal stärker vertreten sein sollen? Interessant und aufschlussreich wäre für mich, einen tie feren Einblick in das Tun und Wirken der Clubmitglieder und Frauen aus anderen Clubs zu erhalten. Zu erfahren, welche Themen sie im beruflichen Kontext beschäftigen, welchen Herausforderungen sie sich dabei stellen müssen oder wie sie Hürden meistern – sei dies in Form von Vorträgen, Kurzworkshops oder Betriebsbesichtigungen. Würdest du dich auch im Vorstand engagieren? Langfristig gesehen kann ich mir das gut vorstellen. Ich bringe mich schon heute gerne für den BPW Rheintal ohne «Amt» und im Rahmen meiner Möglichkeiten ein, beispielsweise durch aktives Netzwerken für den Club und bei inhaltlichen Themen.
Warum hast Du Dich für eine Mitgliedschaft im BPW Rheintal entschieden? Da ich als freie PR-Beraterin fast ausschliesslich Auftraggeber aus Liechtenstein und der Ostschweiz zu meinen Kunden zähle, macht es Sinn, beim BPW Rheintal nach Gleichgesinnten zu suchen. Ich war auf der Suche nach Frauen-Persönlichkeiten aus der Wirtschaft, die sich gerne in einer Liechtensteiner Tageszeitung porträtieren lassen möchten. Was ist das Besondere am BPW Rheintal? Ich habe bei meinen ersten Treffen schnell gemerkt, wie interessiert und offen die Mitglieder sind und wie sehr ich den Austausch auf Augenhöhe geniesse. Deshalb nehme ich sehr gerne an Veranstaltungen der BPW Rheintal teil. Gibt es Themen oder Aktivitäten, die beim BPW Rheintal stärker vertreten sein sollen? Ich interessiere mich sehr für Management-Wirtschaftsthemen: Was treibt die Wirtschaft an und wohin geht es in Zukunft? Welche Rolle spielt der starke Franken in der exportorientierten Wirtschaft der Ostschweiz? Welche strategischen Überlegungen stellen Unternehmen an, um auch in den kommenden Jahren gut aufgestellt zu sein? Diese Themen würde ich gerne mehr in den Fokus rücken. Würdest du dich auch im Vorstand engagieren? Eine gute Frage. Ich denke, man muss sich nicht in den Vorstand wählen lassen, um etwas für den Club zu bewirken. Aufgaben übernehme ich bereits jetzt. Neben Karin Luger und Beatrice Bodack wurden 2013 im Club Rheintal aufgenommen: • Claudia Spadacini, Niederlassungsleiterin Kantonalbank, Sargans • Heidi Wuffli, Agenturleiterin Swica, Buchs SG • Novi Diana, Filialleiterin Hotelplan, Buchs SG • Wetli Susanne, Winzerin/Weinbau, Berneck Ein herzliches Willkommen in unserem Club! Heidi Bernegger, Präsidentin
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Club Schaffhausen Spannende Vorträge, neue Workshops und viel Zeit für Gespräche und Networking. Ein Streifzug durch unser Clubjahr… April 2013 In ihrem Einführungsreferat erzählte uns Dr. med. Ruth Sigrist, wie sie in einer mehrwöchigen Weiterbildung 2009/2010 das «International Diploma of Mountain Medicine» erlangt hat. Sie beschrieb uns, welche gesundheitlichen Probleme eine Ärztin – sowohl auf dem Säntis wie auch im Himalaya – antreffen kann. Mai 2013 Der Zentralvorstand von BPW Switzerland fordert Frauen quoten in Verwaltungsräten. Virginie Carriel, Mitglied des ZV, stellte uns in ihrem Vortrag die Strategie vor, die zu dieser Forderung geführt hat und erklärte, wie es Frauen in die höchsten Chargen bringen können. Juni 2013 Im wunderschönen Klostergut Paradies führte uns Rahel Wenger-Baggenstoss in die Kunst ein, Blumen mit möglichst selbstgesuchten Materialien zu arrangieren. August 2013 Beim Partner-Sommeranlass wurden die TeilnehmerInnen doppelt verwöhnt: önologisch und kulinarisch. Winzerin Regina Strasser und ihre Tochter Nadine BessonStrasser, Geschäftsführerin der Winzerkellerei Strasser in Uhwiesen, gaben Degustations-Tipps sowohl für Anfänger als auch für Weinkenner. Kulinarisch ging es in der Stallstube Riethof in Dachsen mit feinen Grilladen weiter. September 2013 A wie Arbeitslos! Arbeitslosigkeit kann jeden treffen. Unser wirtschaftliches Umfeld wandelt sich schnell und immer häufiger kommt es zu Entlassungen. Wie Outplacement-Beratungen arbeitslosen Menschen effizient helfen können, erläuterte uns Ewa Vasseur in ihrem Einführungsreferat. Oktober 2013 Case Management boomt. Ein neues Arbeitsfeld und Berufsbild ist entstanden. In ihrem Einführungsreferat zeigte uns Ilona Daners, was sich hinter dem Begriff Case Management verbirgt, welche Ziele verfolgt werden und wie ein CM-Prozess abläuft. Mit diversen Beispielen brachte uns Ilona das grosse und vielschichtige Gebiet des Case Management näher.
November 2013 Vor beeindruckender Kulisse berichtete Manuela Roost Müller, Inhaberin Müller Beck AG; fix & fein ag, aus ihrem spannenden Leben. Ganz nach dem Motto: «Wer sich einsetzt, bewegt!» Ob im Berufsalltag als Geschäftsinhaberin, als Verwaltungsrätin oder als aktives Mitglied BPW. Dezember 2013 Nel nome del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo! Mit diesen Worten empfing uns Abt Michael Eggenstorfer (Walter Rüegg) vor dem Eingang zum Münster Allerheiligen. Er führte uns als Abt zurück ins 16. Jahrhundert, wo wir nebst Schaffhauser Geschichte, das Klosterleben sowie das Leben des Stadtgründers Eberhard Graf von Nellenburg kennen lernten. Januar 2014 An einer Tischmesse hatten alle Teilnehmerinnen die Möglichkeit, ihr Geschäft, ihre Hobbies oder ihre ehrenamtlichen Engagements vorzustellen und somit das Netzwerk auszubauen. Februar 2014 Karin Riguzzi Schmidt und Bernadette Hübscher führten durch die stimmungsvolle Kerzenlichtfeier. Der Club Schaffhausen bekundete damit die Verbundenheit und Solidarität mit allen BPW-Clubs auf der ganzen Welt. Workshops Aus den Reihen unserer Mitglieder kam der Wunsch auf, sich öfters und in kleinerem Rahmen zu treffen. Es wurden vier Workshops (Dinner at home, Themenabende, Intervision, Business Lunch) gegründet. Alle Workshops sind gut gestartet und werden rege besucht.
Conny Gfeller-Erzberger
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Club SIERRE Valais « DE LA SOURCE A L’OCEAN » Un événement de cette année 2013 qui a mobilisé beaucoup d’énergie a été l’organisation en mai de la conférence publique sur le thème de l’eau. Elle s’est tenue à l’auditoire François-Xavier Bagnoud de la HES SO de Sion devant plus de quatre-vingts personnes. Dans le cadre de l’année de l’eau décrétée par l’Unesco, nous avons voulu aborder ce sujet particulièrement sensible avec deux conférenciers. Sous le titre « Quand tu bois l’eau, pense à la source ! » Mme Dominique Salamin, biologiste, a développé la problématique des eaux souterraines et leurs risques de pollution. La compréhension du cycle de l’eau et de son comportement dans les roches permet de définir des mesures pour prévenir des atteintes à la qualité des eaux souterraines. Mme Salamin nous a offert une vision d’ensemble de la provenance de l’eau que nous buvons et des outils principaux mis en œuvre par le Service de la protection de l’environnement en Valais, avec des mesures d’organisation du territoire et de restrictions d’utilisation du sol.
Autres sujets traités, le droit successoral présenté par notre membre Karine Crettaz, le destin de Marie-Virginie Fournier, femme courageuse et engagée dans la vie valaisanne du 19e siècle raconté par Mme Josy Pont-Fournier. Autre moment fort de cette année, la conférence sur le développement personnel de Mme Carole Bagnoud Aeby qui nous a entrainées dans la recherche des raisons de nos comportements, de cette tendance que nous avons à perpétuer des manières d’agir. Enfin, une mention particulière pour l’élection lors de l’Assemblée des déléguées à Wil de notre jeune membre Nathalie Mayoraz au Comité central, en charge des membres. Colette Ferracci Papilloud et Caterina Jacquod Co-présidentes
Changement d’échelle avec Ronald Menzel et « L’impact humain sur les écosystèmes marins ». Partant du constat vérifié personnellement que « ce qui se passe ici va avoir des conséquences ailleurs », il va organiser avec sa fondation Antinea des expéditions pour explorer 100 des sites marins les plus importants de la planète. Son exposé s’est centré sur la Méditerranée, mettant en évidence ce qui a changé les dernières décennies afin de permettre de définir des stratégies pour le futur. Dans cette organisation, nous avons été soutenues par la Banque Cantonale du Valais, la Cave des Chevaliers à Salquenen, et les Sources d’Aproz que nous remercions vivement.
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Club Solothurn
in Bewegung bringen... ... so könnte man unser vergangenes Vereinsjahr kurz umschreiben. Bewegt haben nicht nur Clubanlässe wie «Von Tapeten zum Hüftgelenk», eine Homage an die Industriegeschichte der Region Solothurn, «Mentoring, begleiten, fördern» mit Ruth Grossenbacher, Alt-Nationalrätin und Mentorin von Alt-Bundesrätin Ruth Metzler, der Besuch unserer Zentralpräsidentin Monique Ryser oder das 150. jährige Jubiläum des grössten Hotels der Schweiz, des Schweizerischen Alpenclubs SAC. Bewegt haben wir auch das Podium zum EPD .
Es ist frustrierend, dass wir immer über die gleichen Themen reden müssen. Egal, wie man sich zu einer Quote stellt, die Folgen sind gut! Karin Heimann, Leiterin Amt für Wirtschaft.
Frauen müssen selbst mehr fordern, so tönte es am Equal Pay Day 2013, als hochkarätige Wirtschaftsvertreter und Frau Landammann, Esther Gassler, am Podium des Clubs Solothurn teilnahmen. Über 100 Frauen und Männer aus Politik und Wirtschaft folgten unserer Einladung und debattierten am anschliessenden Apéro angeregt mit, und dies nicht nur weil Wahljahr war, nein ich denke weil die Zeit gekommen ist, Lösungen für die Lohnungleichheit zu finden.
Astrid Späti-Henzi, Präsidentin
Frauenförderung auch mit Quote! Vorgesetzte müssen bei uns erklären, weshalb sie sich nicht für die Frau entscheiden, erklärte Ute Lepple von Bosch AG am Podium. Sie meint aber auch, dass Frauen viel selbstkritischer sind und deshalb gezielter ermutigt werden müssen. Alle Podiumsteilnehmenden betonen die gute Wirkung gemischter Teams und können aus diesem Grund sogar den viel geschmähten Frauenquoten etwas Positives abgewinnen. / 82
Ich danke allen, die sich für das Sich-Bewegen in unserem Club engagieren, ganz herzlich mit Lena Madison Philips Zitat «Wenn wir den Glauben, die Weitsicht und den Mut haben, werden unsere Leistungen belohnt».
Club St. Gallen/ Appenzell
Wir blicken in St. Gallen und beider Appenzell auf ein abwechslungsreiches Vereinsjahr zurück. Der Club St. Gallen / Appenzell auf Erfolgskurs Unser Club entwickelt sich stabil und gesund. Die neuen Mitglieder bringen Schwung und frische Ideen. Die Mitgliederzahl wächst stetig an. Der Vorstand hat sich mit der Aufgabe befasst, Ideen für eine sinnvolle Investition des angesparten Kapitals zu entwickeln. Im gleichen Atemzug wurde die strategische Ausrichtung des Clubs nochmals aufgezeigt. Diese beinhaltet die Vision und Mission von BPW Switzerland sowie die Positionierung, Ziele und inhaltlichen Schwerpunkte für den Club St. Gallen und beider Appenzell. Die Möglichkeit, einen Rückschlag als Chance zu sehen Mit diesem vielversprechenden Credo startete unsere spannende Vortragsreihe im Jahr 2013. Paralympics Goldgewinnerin Sandra Graf erzählte, wie sie durch einen tragischen Unfall eine Querschnittlähmung erlitt, wie sie diese Situation meisterte und daraus sogar noch Stärke gewinnen konnte. Zusammenhang zwischen Glück und Einkommen – einmal anders Mathias Binswanger, Professor für Volkswirtschaftslehre an verschiedenen Universitäten, publizierte 2006 den Schweizer Bestseller «Die Tretmühlen des Glücks» und vor zwei Jahren das Buch «Warum wir immer mehr Unsinn produzieren». In seinem Vortrag zeigte er den Zusammenhang zwischen Glück und Einkommen auf und setzte grundsätzliche (volks-) wirtschaftliche Überlegungen in den Kontext der heutigen Frauen-Rolle. Ein
spannendes und gefragtes Referat, das wir für alle interessierte Frauen – auch ausserhalb des BPWs – organisiert haben. Der Vortrag war mit 80 Besucherinnen ein grosser Erfolg. «Ich bin mein Geld wert.» Es scheint fast ein Universalgesetz zu sein: Männer empfinden das Lohngespräch wie ein spannendes Ballspiel, für Frauen ist es vergleichbar mit dem Gang zum Zahnarzt. Warum verhandeln Frauen viel zu selten ihren Lohn oder fragen nach einer Lohnerhöhung? Unsere Club-Kolleginnen Annette Nimzik und Christa Messner gaben hierzu interessante Einblicke sowie konkrete Tipps und Hinweise, wie sich Lohn und Honorar erfolgreich verhandeln lassen. Die traditionelle Vorweihnachtsreise Diesmal ging die Reise nach Mailand. Und sie war – wie jedes Jahr – ein grosser Erfolg. Eine Handvoll Frauen erlebten das kulturelle, das kulinarische und natürlich das shoppingreiche Mailand. Wie bei jeder Vorweihnachtsreise haben wir die Gelegenheit genutzt, uns mit unserem Schwester-Club in Mailand zu treffen und uns auszutauschen. Ein herzliches Dankeschön sprechen wir unseren Mitgliedern für die aktive Teilnahme an unseren Anlässen aus. Wir freuen uns auf das neue Clubjahr mit vielen interessanten Begegnungen. Lucia Burtscher und Nicole Bernhardsgrütter
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Club Thun Vorstand BPW Club Thun am 30. August 2013 im Parkhotel Oberhofen. (v.l.n.r. B. Aeschbacher, B. Wildhaber, C. E. Sutter, M. Burkhardt, E. Schmid, I. Haas und C. Fux)
Ein emotionales und bewegtes letztes Vereinsjahr hat den Vorstand und die Mitglieder von BPW Club Thun im 2013/14 geprägt. Viele schöne, aber auch sehr traurige Momente haben uns noch näher zusammengeschweisst. Wir wurden gezwungen, uns ad Interim neu zu organisieren und Lösungen für eine grosse Lücke zu finden.
Unsere liebe Präsidentin Margreth Burkhardt musste sich am 14. November 2013 ihrer schweren Krankheit beugen, welche sie mit grosser Tapferkeit ertragen hatte. Wir haben sie begleitet, mussten tatenlos zuschauen, wie es ihr immer schlechter ging und konnten ihr die schwere Bürde nicht abnehmen. Am 20. November 2013 haben sich die Frauen unseres Clubs mit einer kleinen Zeremonie von ihr verabschiedet.
Der Anlass «Leaderin durch Begeisterung und Herzblut» spiegelt das bewegte, aber auch interessante letzte Jahr perfekt wieder. Er war nur wenige Tage nach Mägie‘s Tod angesetzt. Der Vorstand hatte vorgängig nichts desto trotz entschieden, diesen lange geplanten Event mit Petra Müller, der Verwaltungsrätin der WIR Bank, durchzuführen, da dies sicherlich auch im Sinne unserer geliebten Präsidentin gewesen wäre. Wir erfuhren viel Interessantes aus Sicht der talentierten Powerfrau, die sich damals mit neun Kandidaten auf das vakante VR Mandat meldete. Vier davon kamen in die engere Auswahl und durften sich im Fünfminutentakt vorstellen. Anscheinend gelang Petra Müller damals die Vorstellung, denn sie wurde als erste Frau nach 78 Jahren in den Verwaltungsrat gewählt. Sie wurde im Gre mium gut aufgenommen und konnte in den vergangenen zwei Jahren viel lernen. Für Petra Müller steht der Mensch und nicht das Geschlecht im Mittelpunkt, weshalb für sie das Thema Frauenquoten nicht sehr wichtig ist. Entscheidend sei, möglichst viele Frauen zu rekrutieren, um ein nachhaltiges Talentmanagement auf die Beine zu / 84
stellen. Frauen stellten, so sagt sie, 50 % des Talentpools und müssten wie selbstverständlich in die Personalstrategie mit einbezogen werden. Zu einer erfolgreichen Umsetzung brauche es jeden Einzelnen, die Wertschätzung und die Motivation sowie Freude an der Sache. Gute und erfolgreiche Verkäufer hätten längst von sich aus erkannt, dass Frauen in Entscheidungen mit einbezogen werden müssten. Sie ist überzeugt, dass nicht nur Diplome, sondern Taten nötig sind, um erfolgreich zu sein, ob als Unternehmerin oder als Kaderfrau. Abschliessend sagt sie, sie habe von den Männer eines gelernt: das Netzwerken. Das können Männer sehr gut. Es wird diskutiert, manchmal heftig gestritten und schon nach kurzer Zeit sitzt man wieder zusammen und fast alles ist vergessen. Wir Frauen sollten untereinander solidarischer umgehen und das Netzwerken nicht aus den Augen verlieren. Dann haben wir beste Chancen auf Frauen Power und gegenseitigen Profit. Mit diesem starken Schlusswort verabschiedete sich Petra Müller von uns und C. E. Sutter, unsere Co-Vize Präsidentin, leitete über in den besinnlichen zweiten Teil des Abends mit folgendem Zitat «Leuchtende Tage. Nicht weinen, dass sie vorüber. Lächeln, dass sie gewesen». Mit diesem Gedanken nahmen wir Abschied von unserer Präsidentin Margreth Burkhardt. Im Sinne von Mägi waren wir zusammengekommen zu einem fast normalen PBW Abend. Wir pflegten das Gemeinsame, auch in der Trauer. Gerade jetzt zeigte sich die Stärke von einem tragenden Netzwerk, dem Wort, sich gegenseitig zu unterstützen und füreinander da zu sein. Mägi hat uns mit ihren Worten wie «Freundschaften pflegen», «gemeinsam Lachen» und «gemeinsam Erschaffen», stark geprägt.
Club Ticino
In una primavera insolitamente grigia, il trentesimo anniversario del BPW Club Ticino è stato salutato da una meravigliosa giornata di sole. Il Gala dell’11 maggio si è svolto nel migliore dei modi, ripagando il lavoro delle organizzatrici. Un gruppo nutrito di ospiti, tra cui la Consigliera Nazionale Marina Carobbio, l’avv.Giordano Zeli, figlio della nostra fondatrice, On. Alma Bacciarini, la Presidente Nazionale Monique Ryser, la rappresentante del BPW Europe, nonchè nostra Past President, Enrica Bellini, con le tante socie svizzere e italiane, hanno contribuito alla gioia dei festeggiamenti e all’immancabile commozione. Durante la serata, grazie all’iniziativa della nostra Immediate Past President, Cornelia Riep e alla generosità della nostra socia Isolde Fritsch-Albert, abbiamo ospitato la prima edizione del Young BPW International Prize for Professional Performance, vinto dalla socia Young australiana Alicia Curtis, e consegnato virtualmente da Antoinette Ruegg, gradita ospite in rappresentanza del BPW International. Durante L’Equal Pay Day 2013 abbiamo premiato Walter Di Nunno per il video «Abbatti il Muro» ( «Tear down the Wall» nella versione inglese, sullla pagina EPD del sito
BPW International), frutto della collaborazione con la SSS_AA (Scuola Specializzata Superiore di Arte Applicata di Lugano) per la creazione di un video spot sul tema della parità salariale. Nel 2013 anche l’avvio del Progetto Talento, promosso da SIC Ticino e finanziato dalla Commissione Federale delle Pari Opportunità, di cui BPW Club Ticino è partner istituzionale: dieci aziende pilota verranno accompagnate in un percorso volto a valorizzare il talento e la leadership femminili. Grazie alle competenze delle socie Deli Salini e Maren Donata Urschel, il nostro ruolo si concentrerà sullo sviluppo dei progetti di mentoring aziendale. Cordiali saluti Marialuisa Parodi, President 85 /
Club Toggenburg Im neuen Clubjahr besuchten wir die Drogerie Abderhalden in Wattwil. Vorgängig stellte uns S. Frei, Mitglied der GL und Filmemacher, den «Trailer» seines neuen Filmes «Schweizergeist» vor. Nebst der Betriebsbesichtigung durften die Besucherinnen ihre Hände mit Bad und Peelings verwöhnen. Insgesamt war es beeindruckend, wie vielfältig das Angebot der selber hergestellten Produkte und die Dienstleistungen der Drogerie sind. Das diesjährige Wirtschaftsforum fand anlässlich der Toggenburger Messe statt. Die BPW ist Mitorganisatorin dieses Anlasses, welches unter dem Motto Erfolgsgeschichten stand. Die verschiedenen Referate gaben den Interessierten Impulse von innovativen Firmen. Im Mai fand der traditionelle Maibummel mit den BPW Clubs Glarus und Wil auf der St. Iddaburg statt. Die Iddaburg ist mit ihrer einzigartigen Aussicht auf den Bodensee und auf die Alpengipfel ein Aussichts- und Wallfahrtsort der besonderen Klasse im Toggenburg. Christine Rosa Thanner führte uns in ihre Welt von «Hormon-Power» ein, wo Energie, Freude, Attraktivität und Leistungsfähigkeit auf natürliche Art geschöpft werden kann. Die hormonwirksamen Pflanzen, wie Kräuter und Tees, zieht die Referentin gleich selbst in ihrem «Rollenden Garten-Eden». An einem warmen Sommerabend im Juni durfte Evi Walter zahlreiche BPW bei ihr zu Hause begrüssen. Sie arbeitet dort in ihrem Glasatelier sowie mit ihrem Mann in der gemeinsamen Werbeagentur. Auch hier durften die Anwesenden nicht nur die Räumlichkeiten bewundern und sich kulinarisch verwöhnen lassen, sondern gleich selber beim Kreieren der eigenen Glasschale Hand anlegen. Im August wurden uns die Türen zur Städtli-Chäsi in Lichtensteig geöffnet. Verarbeitet wird dort Kuh-, SchafZiegen- und Büffelmilch von einigen Bauern aus der Region. Die Milchqualität und deren Frische sind für die Käseherstellung sehr wichtig. Willi Schmid erhielt für seine Spezialitäten zweimal die Goldmedaille und mehrfach den «Swiss Cheese Award».
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Geniessen, eintauchen, lachen, schmunzeln, feines Essen, staunen, dem Alltag entfliehen und sich austauschen, dazu hatten wir an unserem jährlichen Eins&Eins Anlass unsere Partner oder Freundinnen bei Clowns & Calorien in Schaan eingeladen. Einmal nicht zum Arzt gehen müssen… besuchen durften wir Dr. Adelheid Hettich anlässlich ihrer Vorstellung in ihrer Praxis. Sie gewährte uns interssante Einblicke in ihre Tätigkeiten und informierte uns über «Check-ups». Eine Kostprobe einer ärztlichen Untersuchung erhielten wir an Ort und Stelle mit Blutdruck- und Blutzuckerspiegelmessung. Monika Ribar, ehemalige Chefin der Panalpina, überraschte die zahlreich erschienenen Anwesenden im November mit einem sehr persönlichen Einblick in ihren beruflichen Werdegang von der Betriebsökonomin zum CEO. Zur richtigen Zeit am richtigen Ort und Menschen, welche Türen öffneten, seien ebenso wichtig, wie die Freude an der Arbeit und die Authentizität, um erfolgreich im Beruf zu sein. Frauenförderung am Arbeitsplatz sei geeigneter als Quoten, damit diese Mitarbeiterinnen später wertvolle Arbeit in Verwaltungsratspositionen leisten können. Die Einladung zu einer prickelnden Weihnachtsüberraschung führte uns im Dezember in die St. Johanner Brauerei, wo uns der Braumeister das wieder entdeckte Handwerk näher brachte. An diesem Anlass durften wir eine junge BPW in unserem Club aufnehmen. Zum Abschied gab es für alle die Visitenkarte «BPW ist…» als Reminder für die Leitgedanken und Ziele des BPW. Im Januar wurde eine Betriebsbesichtigung bei der Kägi Söhne AG in Lichtensteig organisiert. Die Teilnehmerinnen waren überrascht, dass die Schokolade für das berühmte Kägifret selber im Hause hergestellt wird, und dass die schokoladeüberzogene Waffel seit Jahren mit dem gleichen, wohlbehüteten Rezept hergestellt wird. Der letzte Anlass im Vereinsjahr führte uns nach St. Gallen, wo wir gemeinsam mit den Clubs St. Gallen und Wil die Kerzenlichtfeier durchführten. Der Eventpoet Christoph Sutter umrahmte die gelungene Feier mit diversen Gedichten.
Club Uri
Der BPW Club Uri blickt auf ein besonders abwechslungsreiches Vereinsjahr zurück. Kabarett und Sport, Heilpädagogik und Film – es war wirklich für jede etwas dabei. Den Auftakt machte im Januar ein ganz besonderer Anlass in Luzern, der in Zusammenarbeit mit dem Club Ob-/Nidwalden organisiert worden war. Gut 40 Frauen trafen sich zunächst zum Apéro mit feinen mexikanischen Spezialitäten und besuchten dann gemeinsam die Aufführung «Die Schneiderin» von Gardi Hutter im Kleintheater. Die Mischung überzeugte, denn man hatte Gelegenheit zum Austausch zwischen den Clubs und zum Netzwerken, man wurde kulinarisch verwöhnt und erlebte einen unterhaltsamen Abend mit einer renommierten Künstlerin. Im April stand die Besichtigung des neuen Heilpädagogischen Zentrums Uri (HPZ) auf dem Programm. Nach interessanten Vorträgen der Fachleiterinnen der Therapiestelle und der Sonderschule führte Hugo Bossert, der Geschäftsführer des HPZ, die Teilnehmerinnen durch «sein» neues Haus. Der moderne Bau hat drei Stockwerke, die um jeweils neunzig Grad gedreht sind. Das Gebäude überzeugt, denn es birgt lichtdurchflutete, einladende Räume, in denen sich die Kinder wohlfühlen, wenn sie die Angebote in Anspruch nehmen. Im Mai besuchte Monika Welti vom BPW-Zentralvorstand den Urner Anlass. Sie präsentierte die überarbeitete Strategie und informierte über die neuen Ziele. Im Anschluss berichtete das Mitglied Suzanne Gräzer von ihrer Atlantiküberquerung in einer Segelyacht. Das passende Ambiente für diesen Vortrag boten das Restaurant Apertura direkt am Urnersee sowie der Föhnsturm, der sich
gerade auf dem See austobte. Es war ein interessanter, heiterer Abend mit faszinierenden Bildern und unterhaltsamen Anekdoten. Kurz darauf fand der Golfanlass in der Company Lodge in Seedorf statt. Viele Ladies waren zum ersten Mal am Werk. Ein Partneranlass führte uns im August ins neue Hotel Chedi in Andermatt. 43 Personen liessen sich von je einem Vertreter des verantwortlichen Architekturbüros und der Andermatt Swiss Alps AG über das Tourismusprojekt informieren. Vier Monate vor der Eröffnung durften einige der grosszügigen Räumlichkeiten besichtigt werden. Im September und im Oktober war typisch Urnerisches auf dem Programm: Zuerst der Besuch des Musicals «My Fair Lady» im Theater Uri. Josef Arnold-Luzzani, der Autor der Dialekt-Fassung, führte mit Humor und Sachverstand in den Abend ein, der den Teilnehmerinnen als äusserst vergnüglich und gelungen in Erinnerung bleiben wird. Den zweiten Anlass bestritt der Verfasser des Urner MundartWörterbuchs, Felix Aschwanden. Mit seiner Mischung von Sachinformation und anekdotischen Erinnerungen konnte er das Publikum sofort für sich einnehmen. Im November folgte ein Filmanlass: «Waschen – Schneiden – Samba» handelt von fünf Brasilianerinnen, die in der Schweiz leben und sich in einem kleinen Coiffeur-Salon in Altdorf treffen. Der einheimischen Filmemacherin Helen Stampfli-Püntener ist ein tolles Werk gelungen, sie war persönlich anwesend und konnte von den begeisterten Zuschauerinnen im Anschluss befragt werden. Elisabeth Fähndrich, Vorstandsmitglied
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Club Wil
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Club Winterthur Wettbewerb zu Impression verschiedener Anlässe In Winterthur werden seit einiger Zeit an den meisten Anlässen Fotos geknipst. Nachfolgend findet ihr einige davon, welche es gilt richtig zuzuordnen.
E E C K E B S N N H
Frauen in Männerberufen, eine Butlerin erzählt Karrierespiel der Männer Lesung mit Peter Stamm Winterthurer Stadtführung Besichtigung der Brauerei Euelwies Meine Arbeit als Couturière, eine BPW stellt sich vor Krisenkommunikation, auf was es ankommt Kerzenlichtfeier 2013 Führung durch die Winterthurer Unternehmung PAWI Verpackungen Problematik Drogen am Arbeitsplatz, ein Kantonspolizist erzählt
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Lösungswort bis zum 31. August 2014 an
[email protected] senden und eine gratis Anlass im Club Winterthur gewinnen. 89 /
Club zofingen
«Vielfältige Anlässe stärken das Clubleben» Wir blicken auf ein aktives und abwechslungsreiches Clubjahr zurück, in dem es uns gelungen ist, zwei neue Mitglieder zu begeistern. Wir sind zuversichtlich, im neuen Jahr die fünf Austritte wieder ausgleichen und mit den vielfältigen Anlässen vermehrt neue Mitglieder begeistern zu können.
beliebte Adventsabend mit Gesang. Emma und Agnès Stirnimann verwöhnten und berührten uns mit ihren wunderbaren und kräftigen Stimmen.
Die Vorstellungsabende von Neumitgliedern sind tolle Chancen, das Netzwerk zu stärken und Einblicke in die interessanten Tätigkeiten unserer Mitglieder zu erhalten. Im Juni erlebten wir ein kreatives Feuerwerk mit Schmuck und Floristik, wo die beiden Mitglieder ihr künstlerisches Schaffen eindrücklich in ihren Ateliers vorstellten und jede Teilnehmerin ein Geschenk mitnehmen durfte.
Ein Höhepunkt im Clubjahr stellte der von uns organisierte Regiolinkanlass im Restaurant Schlossgarten in Schöftland dar. 62 Teilnehmende konnten die Bilder der belgi schen Künstlerin Michelle Goddin an der Vernissage während dem Apéro bestaunen und dem Kommentar der Künstlerin zuhören. Sie absolvierte zunächst die «Ecole d’Architecture et des Arts Visuels», begann auf Papier und später auf Leinwand zu malen und wurde im September 2009 mit einem Preis am 22. «Libr’Art, Salon International d’Art Contemporain» geehrt.
Im November stellten zwei Frauen aus der Gesundheitsbranche ihre beruflichen Werdegänge vor. Von der Pflegefachfrau zur Case Managerin und Berufsschullehrerin Pflege, diese Entwicklung wurde eindrücklich mit Alltagsgegenständen veranschaulicht.
Es blieb keine Minute zum Ausruhen, denn Prof. Dr. oec. publ. Sita Mazumder, Wirtschaftsprofessorin mit einer eigenen Beratungsfirma, begann ihr Referat Womenomics! und beleuchtete mit viel Humor und Fachwissen die Frauen aus wirtschaftlicher Sicht.
Mit unserem Speeddating-Anlass im Mai erhielten alle die Gelegenheit, sich mit so vielen wie möglich in unserem Club auszutauschen und intensiv kennenzulernen. Wir achteten darauf, dass sich ältere und neue Mitglieder gegenüber sassen.
Im Januar informierte uns Sandra Stella Triebl (Gründerin des Verlags «Swiss Ladies Drive») über den Umgang mit Medien in ihrem spannenden Referat. Besonders interessant für uns waren auch ihre Ausführungen zur Projektleitung der 200 Jahr-Feierlichkeiten (2003) des Kantons Aargau, ein Projekt mit einem Budget von rund 35 Mio. Franken, welches sie leitete.
Das Referat von Marlène Campiche (Frauenzentrale Aargau) vermittelte uns viel Wissenswertes über den Dachverband vieler aargauischer Frauenorganisationen. «Wir Frauen halten zusammen!» Dafür müssen wir aber auch informiert sein, was es für Möglichkeiten und Hilfeleistungen gibt. Im April genossen wir einen wunderschönen Kinoabend mit dem tollen Schweizer Film «Verstrickt und Zugenäht». Das Gastgeberehepaar bewirtete uns mit einem saisonal, mediterran inspirierten Buffet. Auf unserem Clubausflug im August erlebten wir mit dem «Bärner Grittli» (Stadtführerin Margarete Schaller) unsere Bundesstadt aus dem Blickwinkel einer Berner Magd um 1870 und erfuhren viel fundiertes Wissen über das Bern des vorletzten Jahrhunderts. Ein besonderer Genuss war auch der
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Der jährlich stattfindende «Interclubanlass» wurde im vergangenen Jahr vom Kiwanis-Club Zofingen organisiert. Auf dem Rundgang bei Möbel Pfister in Suhr bekamen die Teilnehmenden einen interessanten Einblick hinter die Kulissen und die komplexe Logistik. Die BPW Zofingen brillierten dabei anzahlmässig an zweiter Stelle nach dem organisierenden Club. Ricarda Harris, Präsidentin
Club Zug
So unterschiedlich unsere Member – entsprechend ein Potbourri der Clubanlässe. Clubabende: Was Frauen wirklich sehen wollen! TV3+ (Jan13), Vom Kerzenlichtengagement und Visionen (Feb13), Überleben unterwegs garantiert! Erste Hilfe für das Auto oder help yourself (AMAG, Apr13), Meaning of health, life, words & self reflection – eine Lebensreise (Mai13), Networking mit Social Media (Jun13), Dicke Mauern, sagenhafte Geschichten und rote Laternen (City Walk Jul13), New/Outplacement (Sep13), MKT-FIPLBVG-DSC (Okt13), Die Energiewende und ihre Konsequenzen (Nov13), Spirit of Curling (Dez13). Open Houses @ BPW: Komm und lass dich im Energiefluss treiben – zu Gast @ BPW Tiziana Cloetta – zu Gast @ BPW Carla Renggli, Entschlacken auf allen Ebenen – zu Gast @ BPW Claudia Köfer, Praxis Herz-Arbeit. Einige Voten engagierter Members: «Liebe Kolleginnen vom Vorstand Ein grosses Dankeschön und Kompliment für die heutige Kerzenlichtfeier. Es war eine super Idee diese im Kloster Kappel durchzuführen, es war sehr feierlich, fast etwas mystisch und der wunderbare Sternenhimmel mit Mondsichel war das Pünktchen auf dem i. Es war ein wunderschöner feierlicher Rahmen und ein schöner Abend. Merci an euch alle und herzliche Grüsse, Ruth von Allmen»
«Der April-Anlass von BPW Zug führte uns zur AMAG in Cham, wo nicht Alltägliches auf uns wartete. Wie schleppe ich mein Fahrzeug ab, wie überbrücke ich bei einem Stillstand oder noch hemdsärmeliger, wie wechsle ich ein Rad?! Drei muntere junge Garagisten führten uns in die Kunst des Auto-Verstehens ein, trösteten jedoch auch gleich, dass bei Bedarf auch immer (ihre) Hilfe geholt werden kann. Häppchen aus der Fusion-Küche von BlinkerChef Hubi Erni rundeten den sehr informativen und äusserst amüsanten Abend ab. Liebe Grüsse, Casha Frigo» «Der Abend im Juni zum Thema Networking mit Xing, Facebook und Co., war wirklich interessant. Ich habe einiges Neues kennengelernt und mich hie und da – auch im Austausch mit anderen Frauen – gefragt, was ich (nicht) möchte. Danke, war wirklich toll. Liebe Grüsse, Katarina Farkas» «Ich habe den Abend in Eurer Runde sehr genossen ! Ihr seid eine wirklich gute Gruppe von sehr interessanten Frauen aus den unterschiedlichsten beruflichen Bereichen. Der Vortrag von Frau Bellinger war brandaktuell. Das anschliessende Abendessen an den Ufern des Zuger Sees liess genügend Raum für weitere spannende Diskussionen. Ich hoffe, ich habe wieder einmal Gelegenheit, an einer Eurer Veranstaltungen teilzunehmen. In der Zwischenzeit grüsse ich herzlich, Martina Sölch, Interessentin» Im 2014 feiern wir unser Jubiläum 25 Jahre BPW Club Zug! Grossanlass u.a. mit der Delegiertenversammlung und Gala-Abend vom 27. – 29. Juni! Wir freuen uns! Details und Aktuelles: www.bpw-zug.ch Pia Christen, Präsidentin
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Club Zürich
Ehrung von Elisabeth Feller (1910 – 1973) Am kühlen Spätnachmittag des 27. März 2013 fand sich eine Gruppe von über 20 Damen der Gesellschaft zu Fraumünster gemeinsam mit etwa 10 Repräsentantinnen des BPW Club Zürich an der Stockerstrasse 9 in Zürich ein, um die 1973 verstorbene Horgener Unternehmerin, leidenschaftliche Kunstmäzenin, engagierte Philanthropin und überzeugte Frauenförderin Elisabeth Feller mit einer Gedenktafel an der Fassade jenes Hauses zu würdigen, wo sie viele Jahre lang ihre Zürcher Stadtwohnung hatte. Nach einer kurzen Einführung durch die Hohe Fraumünster-Frau Regula Zweifel sprach Rosmarie Michel über jene Frau, die als Präsidentin und spätere Ehrenpräsidentin vom Schweizer Verband BGF wichtige Meilensteine und bleibende Zeichen gesetzt hat. Als erste aus der Schweiz stammende Präsidentin der International Federation von BPW hat sie anschliessend die Geschicke und das Ansehen von BPW in der Welt massgeblich mitgeprägt und sich, unter anderem als Mitglied verschiedener UNOGremien, unermüdlich eingesetzt für die Gleichberechtigung und Lohngleichstellung der Frauen. Elisabeth Fellers Ideale leben in BPW weiter und sollen uns auch künftig Inspiration und Ansporn sein! «Gender Diversity» – Sag mir, wo die Frauen sind? Mehr als die Hälfte der Schweizer Bevölkerung sind Frauen. Viele von ihnen noch qualifiziert, motiviert, kompetent. Trotzdem: In den Machtpositionen der grossen Wirtschaftsunternehmen sind Frauen bis heute in der Unterzahl geblieben. Denn dort wird seit Jahrzehnten an einer Männer-Quote über 90 % Prozent festgehalten.
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Was muss geschehen, damit sich das ändert? Wo liegen die Hindernisse? Bei den Männern? Bei den Frauen selbst? Bei der Gesellschaft mit ihrer fehlenden Akzeptanz für Karriere-Frauen und -Mütter? «Sag mir, wo die Frauen sind?» «Da!» – Lautet die Antwort des BPW Talk im Zunfthaus zur Meisen vom 10. April 2013. Unter der kompetenten und charmanten Moderation von Inge Keller-Hoehl identifizieren an diesem Abend die Führungsfrauen Susan Biland, Gisèle Girgis-Musy und Dr. Regula Pfister folgende Voraussetzungen, um den Frauen die Hindernisse auf dem Weg zur Macht aus dem Weg zu räumen: 1. 2. 3.
Tagesstrukturen für Kinder (Regula Pfister) Männer, die familiäre und gesellschaftliche Verantwortung übernehmen (Susan Biland) Liberalisierung des Arbeitsmarktes und Herstellung echten Wettbewerbs durch Diversity Ziele (Quote) analog zum Kartellgesetz (Gisèle Girgis-Musy).
Psychische und physische Stärke, diplomatisches Vorgehen, eine Prise Humor und viel Gelassenheit sind einige Voraussetzungen, die bei Frauen in Machtpositionen von grossen Wirtschaftsunternehmen vorhanden sein müssen. Die drei Podiumsteilnehmerinnen des Abends lassen keinen Zweifel bestehen, dass es Frauen genau an diesen Attributen keinesfalls mangelt. Die mit Einbezug des Publikums lancierte Diskussion ist geprägt von grossem Engagement und intensiven Emotionen im Saal. Etwa 75 Teilnehmerinnen und 2 Teilnehmer verabschieden sich nach allzu kurz erscheinender Diskussionszeit, spürbar motiviert dazu, die nicht unbedingt neuen, dafür aber so dringender anzugehenden Erkenntnisse am nächsten Tag in die Tat umzusetzen.