Installation d’un serveur Samba sur Ubuntu Server Edition 11.10 à travers VirtualBox 1. Installation et préparation de VirtualBox 1.1. Procurez-vous le CD (ou téléchargez l’image .ISO) d’Ubuntu Server Edition 11.10* (version 32bits de préférence pour une meilleure compatibilité avec VirtualBox).
La dernière version xx.04 LTS (support à long terme) est plus que recommandé dans le cas d’un serveur.
1.2. Téléchargez et installez Oracle VM VirtualBox via son site officiel, selon votre système d’exploitation. (les captures d’écran suivantes seront issues de la version 4.1.8 Windows). 1.3. Lancez Oracle VM VirtualBox et cliquez sur l’icône « Créer » dans la barre d’outils en haut à gauche.
1.4. Un assistant de création de machine virtuelle s’ouvre, suivez les instructions. Libre à vous de choisir le nom de la machine virtuelle. Le système d’exploitation est : Linux La version est : Ubuntu La quantité de mémoire vive allouée recommandée pour la machine doit être d’au moins 64 Mio. Créez un nouveau disque dur virtuel de type VDI, d’une taille minimale recommandée de 2 Gio. 1.5. Une fois la machine virtuelle crée, lancez-la en double-cliquant dessus. Un assistant au premier lancement se lance, suivez les instructions et choisissez le media d’installation que vous possédez (disque physique ou image .ISO).
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2. Installation d’Ubuntu Server 11.10
2.1. Sur l’écran de démarrage du support d’installation d’Ubuntu, choisissez votre langue (Français en l’occurrence) puis lancez l’installateur en sélectionnant « Installer Ubuntu Server » à l’aide des touches directionnelles (choix par défaut) et appuyez sur la touche Entrée. 2.2. Suivez les instructions d’installation et répondez aux questions qui vous seront posées. 2.3. Lors du choix de la méthode de partitionnement, je vous conseille la méthode « Assisté – utiliser tout un disque entier avec LVM chiffré » qui assure un niveau de sécurité et protection des données bien plus importantes qu’avec les autres méthodes, au détriment d’une légère perte en lecture/écriture. A l’utilisation, cette méthode de partitionnement est quasiment transparente pour l’utilisateur.
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2.3.1.
/ !\ Si vous avez choisi la méthode de partitionnement « Assisté – utiliser tout un disque entier avec LVM chiffré », il vous sera demandé lors de la prochaine étape de définir une phrase secrète de chiffrement. Ce dernier doit absolument être différent du mot de passe de session que vous allez définir dans la prochaine étape, ceci pour garantir un niveau de sécurité optimal.
2.4. S’il vous ai demandé de choisir la taille de la partition, écrivez « max » dans le champ prévu à cet effet afin d’utiliser tout l’espace disponible sur le disque.
2.5. Vers la fin de l’installation, un message vous demandera si vous souhaitez chiffrez votre dossier personnel. Sachez que si vous avez opté pour un partitionnement « Assisté – utiliser tout un disque entier avec LVM chiffré », il est inutile de crypter (=chiffrer) à nouveau le dossier personnel étant donné que tout le disque a déjà été crypté précédemment lors du partitionnement. Si vous sélectionnez « Oui », il risque d’y
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avoir une dégradation des performances supplémentaire (cryptage de contenues déjà cryptés…). 2.6. Toujours vers la fin de l’installation, il vous sera aussi demandé comment vous voulez gérer les mises à jour sur ce système. Il est déconseillé de désactiver les mises à jour automatiques, sauf si vous avez des raisons particulières de le faire. Il est conseillé de sélectionner « Installer les mises à jour de sécurité automatiquement », surtout dans le cas d’une version xx.04 LTS. PS. : Cette dernière option concerne uniquement les mises à jour de sécurité et non la mise à niveau des paquets (=programmes/librairies) vers une version plus récente.
2.7. Lors du choix des logiciels à installer, positionnez-vous sur « Samba file server » et appuyer sur la barre d’espace pour cocher cette sélection, appuyer sur la touche Entrée pour valider le tout.
2.8. Lorsqu’il vous ai demandé si vous souhaitez installer le programme de démarrage GRUB sur le secteur d’amorçage, il est primordial de valider « Oui », car sans programme de démarrage sur le secteur d’amorçage, il vous sera impossible de lancer le système.
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2.9. Lors du démarrage du système après l’installation, il vous sera demandé la phrase secrète que vous avez défini lors de l’installation si vous avez sélectionné la méthode de partitionnement « Assisté – utiliser tout un disque entier avec LVM chiffré ».
2.10. Lorsque l’invite de login apparait, tapez votre nom d’utilisateur et votre mot de passe tels que vous les avez définis lors de l’installation. Il est normal que rien ne s’affiche lorsque vous tapez votre mot de passe.
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3. Configuration de Samba 3.1. Une fois connecté dans votre session, il faut modifier le fichier de configuration de Samba afin d’appliquer les divers paramètres et dossiers de partage que vous souhaitez mettre en place. Pour cela, lancez la commande : sudo nano /etc/samba/smb.conf afin d’éditer le fichier smb.conf . Tapez votre mot de passe si demandé.
3.1.1. Une fois l’éditeur de texte nano ouvert, modifiez les paramètres par ceux souhaités (sans les crochets). Par exemple : workgroup = server string = et bien d’autres indiqués dans le fichier et commentés par les lignes commençants par # (en anglais)...
3.1.2. Pour ajouter un partage en lecture/écriture, il suffit d’ajouter à la fin du fichier : [Nom_du_partage] path = /chemin/du/repertoire/ comment = description_du_partage read only = no Par exemple, je souhaite partager le dossier « /home/simpson/Shared » en lecture seulement, j’ajoute à la fin du fichier : [Shared] path = /home/simpson//Shared/ comment = Dossier Shared de mon dossier utilisateur read only = yes + d’infos sur la configuration de Samba (qui peut être très complexe) sur http://doc.ubuntufr.org/samba Une fois les modifications dans le fichier smb.conf fait, il faut relancer Samba pour que les modifications soit prises en comptes, pour cela, on exécute la commande sudo service smbd restart. La commande testparm est utile afin de voir s’il y a un problème avec Samba et voir les ressources partagées, ainsi que leurs droits.
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4. Accès au serveur depuis l’hôte Tout d’abord, il faut configurer VirtualBox pour que l’invité (= machine virtuelle) et l’hôte puisse communiquer entre eux comme s’ils étaient situés sur le même réseau. Pour cela, il faut configurer VirtualBox via le menu (situé en haut) Machine > Configuration > Réseau . Mode d’accès réseau = Réseau privé hôte Ensuite, on redémarre Ubuntu avec la commande sudo reboot .
Une fois Ubuntu redémarré et que vous vous êtes connecté dans votre session, on lance la commande ifconfig |grep addr afin de connaitre l’adresse IP attribué à la machine virtuelle qui va nous être utile pour vérifier que les deux machines peuvent communiquer entre-eux .
Pour vérifier l’accès au réseau, on utilise l’OS de la machine hôte (Windows XP dans ce cas) : Tout d’abord, on ouvre l’Invite de commandes et on lance la commande ping xxx.xxx.xxx.xxx (les x sont à remplacer par l’adresse IP précédemment trouvée). Si la machine virtuelle répond, vous pouvez continuer. Si la machine virtuelle ne répond pas, il est inutile de continuer et il faut alors vérifier la configuration réseau.
Ensuite, toujours sur l’hôte, on se rend dans le Poste de travail > Favoris réseau > Tout le réseau > Réseau Microsoft Windows Ensuite on double-clique sur le nom du Groupe de travail (précédemment définie dans le smb.conf de la machine virtuelle) puis sur le nom de votre serveur afin d’afficher son contenue. Si vous avez créé un partage, celui-ci sera visible et il requiert par défaut une authentification à l’aide d’une des sessions disponible sur la machine virtuelle.
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Les droits des dossiers/fichiers varient selon l’utilisateur et selon leurs droits (d’affichage, de lecture et d’écriture) accordés depuis le système de fichier de la machine virtuelle. Les droits indiqués dans smb.conf sont également pris en compte.
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