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Septembre 2009 - N°2
Rencontre
Conseil Régional Champagne-Ardenne TELEMUS, la recherche et l’enseignement en haut débit Evénements Conserver ou recycler son mobile ? Le geste éco-citoyen
Tendances Saas et Cloud Computing : vos nouveaux relais d’efficacité
Innovations IPv6 : préparezvous à changer de protocole…
sfrbusinessteam.fr
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Événements
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Conserver ou recycler... Que faire de son mobile usagé ? Alors qu’encore trop peu de Français utilisent la filière mise en place pour la collecte et le recyclage des téléphones mobiles, SFR a étendu son action aux équipements des professionnels.
rotection de l’environnement oblige, les Français sont de plus en plus sensibilisés au recyclage de leurs DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques)(1). Mais si la mobilisation est tangible pour certains produits comme les lampes ou les piles électriques, il n’en est pas de même pour les téléphones mobiles. En effet, au moment de renouveler leur terminal, 42% d’entre eux conservent leur ancien appareil, 27 % le donnent, 8 % le jettent et seulement 9 % le recyclent !(2) Ainsi, l’an dernier, alors que près de 23 millions de mobiles ont été vendus dans l’Hexagone selon l’institut Gfk, seulement 500 000 appareils ont été collectés par les opérateurs (contre 350 000 en 2006). Le principe est pourtant aujourd’hui bien connu : plus de trois Français sur quatre savent qu’il est possible de recycler les téléphones mobiles (soit une progression de 4 points par rapport à l’an dernier). Si la situation semble paradoxale, la raison de ce comportement est simple : par crainte de vol ou de perte, de nombreux utilisateurs gardent leur ancien téléphone “au cas où”… De plus, parce qu’il conserve aujourd’hui beaucoup de notre quotidien (contacts, photos, fichiers MP3, vidéos…), le téléphone mobile est un objet auquel nous sommes très attachés. Il n’est donc pas toujours facile de “l’abandonner” complètement, même pour un autre appareil dans lequel nous avons transféré nos données.
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Par ailleurs, les modalités pratiques du recyclage sont encore largement ignorées. En 2008, plus d’un Français sur deux (53 %) admet ne pas savoir ce qu’il faut faire pour recycler un mobile (contre 41 % en 2007). Alors qu’il leur suffit de ramener l’appareil dans l’un des 2000 points de vente des opérateurs… Précurseur en la matière, SFR a mis en place dès 2003 un dispositif d’envergure pour la collecte et le recyclage. Plus de 105 000 téléphones ont ainsi été collectés dans les 800 boutiques “espace SFR”en 2008 . Objectif 2009 : collecter plus de 115 000 mobiles et mettre en marche la collecte des mobiles à usage professionnel.
Le dispositif SFR désormais accessible aux clients entreprises... Afin d’associer respect de l’environnement et action solidaire, SFR Business Team renforce aujourd’hui son action et élargit son dispositif aux équipements des professionnels en partenariat avec “Les Ateliers du Bocage”. Désormais, les clients SFR Business Team peuvent déposer leurs terminaux usagés et leurs accessoires dans des urnes spécifiques, disponibles dans les espace SFR Business Team, ou bien recevoir sur le site de leur choix et sur simple demande, des urnes de collecte en fonction de leur besoin de recyclage. Lorsqu’ils sont encore utilisables, les mobiles collectés sont reconditionnés puis revendus. Les bénéfices générés par cette activité sont reversés en solidarité à des associations ou ONG en France comme à l’étranger et permettent de financer des emplois au sein des Ateliers du Bocage. Les appareils inutilisables sont démontés, les plastiques, métaux et substances polluantes (en particulier celles de la batterie) récupérés et traités dans le respect de la réglementation environnementale.
Les Ateliers du Bocage, partenaire solidaire Entreprise française d’insertion appartenant à la branche Economie Solidaire et Insertion d’Emmaüs France, les ateliers du Bocage ont pour objectif de créer des postes d’activité pour les personnes exclues du monde de l’emploi. http://www.ateliers-du-bocage.com/
(1) Dont la réglementation a été mise en place en 2005. (2) Enquête TNS Sofrès pour l’AFOM 2009.
> SUR LE NET : www.sfrbusinessteam.fr
Contacts ■ ■ ■
Pour tout renseignement ou assistance concernant la gestion de votre parc SFR, contactez votre Service Client au 0 811 907 907 (prix d’un appel local), du lundi au samedi de 9h à 21h. Pour tout renseignement commercial, contactez votre Interlocuteur commercial habituel ou le 0 800 457 457 (appel gratuit à partir d’un poste fixe) du lundi au vendredi de 9h à 18h. Pour toute information sur l’offre SFR dédiée aux entreprises, consultez notre site web www.sfrbusinessteam.fr.
Ce magazine est une publication de SFR réservée aux clients SFR Business Team. SFR Business Team, marque du Groupe SFR, est à destination des entreprises - SFR SA au capital de 1 347 441 147,90 € - 42, avenue de Friedland - 75008 Paris - RCS Paris 403 106 537. Directrice de la publication : Cécile Berger. Editeur délégué : Damien Cucumel. Responsable projet : Christelle Loisel. Conception et réalisation : www.quatrebis.fr. Rédaction des textes : Eric Saudemont. Crédits photos : SFR, Getty Images, Fotolia, Christian Morel, Focale 3, A Votre Image. Impression : Vincent. Les informations contenues dans ce document ne sont pas contractuelles. Toute reproduction est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. Numéro ISSN : 1296 – 7629. Code logistique : 56912.
Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC garant d’une gestion forestière durable.
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La qualité de services de bout en bout Opérateur global, SFR Business Team déploie la certification de Services pour ses activités fixes et mobiles sur l’ensemble des étapes clés de la relation client. De l’achat à l’utilisation des offres et des solutions, en passant par leur mise en service.
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arce que nous avons l’ambition de devenir le champion de la satisfaction client, il est indispensable que notre qualité de services soit mesurée et garantie par un standard reconnu”, insiste Paul Corbel, directeur général de SFR Business Team. “Le renouvellement du label Qualicert, délivré par SGS, leader mondial de la certification, confirme la pertinence et la solidité de notre démarche qualité mise en œuvre depuis plusieurs années. Il réaffirme également, auprès de nos clients, notre volonté de leur fournir les services et les solutions les mieux adaptés pour développer et faire croître leur activité”. Par ailleurs engagé depuis 2002 dans une démarche de certification ISO 9001, SFR est aussi reconnu, depuis 2004, numéro 1 pour la qualité de son réseau (enquête réalisée chaque année par l’Arcep).
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Fondée sur un principe d’amélioration continue, la démarche qualité de SFR Business Team repose sur une analyse précise et permanente de l’expérience vécue par nos clients tout au long de la relation commerciale : depuis la première information sur les offres et les solutions jusqu’au service après-vente ; sur le plan technique comme administratif. Concrètement, des indicateurs mesurent la qualité – perçue (enquêtes, suivi des réclamations…) et produite (mesure de la performance opérationnelle de nos services) - pour chacune des principales
attentes de nos clients. Le suivi régulier de ces indicateurs permet de définir les projets d’amélioration prioritaires.
TÉMOIGNAGE
Des engagements précis et concrets “Nous avons déterminé 37 engagements qui concernent l’ensemble de nos processus internes”, indique Paul Corbel. “Ces engagements de résultats sont à la fois précis et concrets. On peut donc contrôler exactement leur degré de réalisation”. Parmi ces engagements, on peut citer notamment : • un réseau de distribution 100 % dédié aux entreprises pour un contact privilégié avec “un interlocuteur dédié, expert et régulièrement formé, informé et évalué”, • un service client fixe et mobile pour répondre à tous vos besoins télécoms. Par exemple, en phase de déploiement de votre solution fixe “vous bénéficiez d’un contact privilégié pour vous informer régulièrement de l’état d’avancement” et “le bon fonctionnement de la solution est vérifié” ; et en phase d’exploitation, SFR Business Team s’engage à “assurer la continuité de service” et à “résoudre efficacement les incidents techniques” (résolution sous 4 heures des interruptions de service du fixe, 70% des incidents pour la data mobile résolus en ligne par le service client…), • une information claire, gratuite et accessible. Ainsi, SFR Business Team met à votre disposition “un outil extranet sécurisé, personnalisé et disponible 24h/24 et 7j/7” et vous fournit régulièrement “des leviers de décryptage des grandes tendances du marché et des technologies d’avenir, de manière pédagogique”, • des services personnalisés pour une gestion simplifiée de votre contrat. Par exemple, “vous disposez de votre détail de facture et des duplicata de facture sur votre espace client en ligne, l’extranet” et “vous avez la possibilité de structurer votre facture”.
Paul Corbel, directeur général de SFR Business Team
Lionel Benbassat, directeur marketing et ventes d’Eurostar
“Aller au-delà des attentes de nos clients” “Aujourd’hui, une entreprise ne peut plus se satisfaire de la seule mise en œuvre de la prestation que le client a achetée. Il faut aller au-delà. L’une des clés du bon service est d’être en interaction permanente avec ses clients, de les écouter et de bien comprendre leurs attentes. Il faut également s’assurer que le personnel qui est en charge de produire ces services soit correctement formé et qu’il puisse assurer la prestation dans les meilleures conditions possibles. Enfin, le bon service, c’est aussi de savoir aller plus loin que les attentes des clients. C’est ce que nous faisons tout particulièrement pour les voyageurs professionnels qui nous demandent le maximum d’efficacité et de flexibilité. Dans cet objectif, les nouvelles technologies nous permettent notamment de mieux communiquer avec nos clients. Par exemple, nous avons mis en place un service d’information temps réel par SMS et nous développons le “ticket sur mobile”.”
> SUR LE NET : www.eurostar.com
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SaaS et Cloud Computing De nouveaux relais d’efficacité pour les entreprises Grâce aux modèles de gestion des ressources informatiques que proposent le SaaS et le Cloud Computing, les grandes entreprises comme les PME peuvent disposer d’outils innovants pour optimiser leurs coûts d’exploitation et renforcer leur productivité.
u quotidien, vous utilisez un ou plusieurs Webmails, participez à des réseaux sociaux ou consultez des outils de traduction en ligne ? Alors vous êtes, d’ores et déjà, un(e) adepte des applications SaaS (Software as a Service). En effet, ces services ne reposent pas sur des logiciels résidents dans votre ordinateur, mais sont accessibles depuis un simple navigateur. Et pourtant, s’il s’agit bien d’applicatifs au sens informatique du terme, ils sont hébergés et administrés sur des serveurs distants. Très largement répandu auprès des particuliers – dans la mouvance du Web 2.0 ou collaboratif (blog, wiki…) – l’usage des applications SaaS est désormais de plus en plus adopté par les professionnels. Selon une récente enquête, 71 % des entreprises françaises interrogées déclarent les utiliser(1) ; l’autre partie des ré-
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pondants prévoyant de le faire dans les douze prochains mois. Il est vrai que le Saas couvre désormais une très large palette de services qui répondent aux besoins essentiels des entreprises de toute taille ; depuis les outils collaboratifs (bureautique, messagerie, calendrier, partage de fichiers, webconférence, sauvegarde et sécurité…) jusqu’aux fonctions “métiers” les plus abouties : gestion de la relation client (CRM), gestion des ressources humaines (GRH) voire gestion globale (ERP).
Rapidité de déploiement Les avantages spécifiques aux applications en mode hébergé sont multiples. L’un des principaux réside dans l’externalisation des ressources informatiques et les facilités de
gestion qui en découlent. En effet, contrairement au modèle classique du logiciel, le SaaS ne repose pas sur l’achat de licences multiples mais sur un abonnement dont le montant est défini, le plus souvent, selon le nombre d’utilisateurs et le volume des données traitées. De plus, toute la responsabilité opérationnelle (disponibilité, mises à jour, correctifs…) est “outsourcée” vers le prestataire de service. Autre atout : la rapidité de déploiement. Par exemple, la mise en œuvre d’un CRM ou d’un ERP “classique” nécessite généralement plusieurs mois de travail. En mode SaaS, ces outils peuvent être opérationnels en quelques semaines seulement. On le voit, l’une des ambitions du modèle Saas est la maîtrise et la réduction des coûts informatiques. Non seulement, il apporte à l’entreprise de l’agilité dans la constitution et
Une offre de services hébergés chez SFR Business Team Premier opérateur alternatif global sur le marché des entreprises en France, SFR Business Team propose dès à présent une offre élargie de services hébergés. “Notre ambition est de mettre à la disposition de nos clients, grandes entreprises comme PME, une offre de services clé en main qui leur apportent une très grande simplicité et facilité d’usage au quotidien”, précise Laurent Jacquet, directeur marketing Services Hébergés de SFR Business Team. Cette offre – initiée par le lancement, en mars dernier, de la solution de messagerie collaborative SFR Business Sfere, dédiée aux TPME et accessible en mode SaaS – s’organise autour de deux gammes : la gamme “Contact Center” (services vocaux interactifs, centre d’appel...) et la gamme “Hosting”. La gamme Hosting propose trois services principaux : l’hébergement d’infrastructures du client dans les datacenters SFR (serveurs, stockage, base de données, systèmes d’exploitation), la location de capacité de traitement et de stockage Cloud Computing, et l’hébergement d’applications Saas (site Web, messagerie...). Pour cela, SFR Business Team se différencie en garantissant une qualité de service de bout en bout, grâce à la maîtrise de ses infrastructures réseaux fixe et mobile, à très haut débit (3G/3G+ et fibre optique) et tout IP ; grâce aussi à un parc de 9 datacenters sécurisés, implantés en France et “éco-optimisés” ; grâce enfin à une expertise reconnue dans le domaine de l’intégration avec une démarche Qualité structurée (démarche ITIL certification ISO 9001), et des partenaires experts dans leur domaine d’activité (éditeurs de solutions de CRM, gestion de base de données, stockage et sauvegarde…).
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la gestion de son parc applicatif, mais il abolit aussi les distances physiques comme les barrières technologiques, à l’heure où l’accès à l’information en mobilité est pour les entreprises un enjeu stratégique. En respectant les indispensables règles de sécurité définies par son entreprise, un abonné peut utiliser une application SaaS depuis n’importe quel ordinateur ou terminal, fixe comme mobile. Et cela, depuis n’importe quel endroit dans le monde et à n’importe quel moment. Ainsi, un attaché commercial pourra renseigner un fichier clients depuis sa chambre d’hôtel ou entre deux rendez-vous à partir de son PC portable, de son Netbook, voire de son smartphone.
Réduire les dépenses Les notions d’hébergement et de consultation à distance de données et d’applicatifs sont également à la base du Cloud Computing(2). Mais, dans ce cas, il ne s’agit plus seulement d’utiliser des logiciels en ligne, mais d’externaliser tout ou partie d’une infrastructure informatique. Les capacités de traitement et de stockage de l’information, réparties sur un ou plusieurs datacenters et optimisées grâce à la virtualisation (voir les définitions), sont alors louées à l’entreprise selon ses besoins réels. Il lui permet également d’optimiser la gestion du parc matériel(3). Ainsi, non seulement l’entreprise n’a plus à assumer les coûts d’achat et de maintenance de serveurs, mais elle peut de plus adapter ses capacités informatiques au plus près de
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son activité et en tenant compte de pics plus ou moins prévisibles. Mettant en avant les principes de mutualisation et de flexibilité, SaaS et Cloud Computing s’inscrivent dans une stratégie de rationalisation des ressources informatiques et donc de réduction des coûts d’usage. Par ailleurs, ils privilégient un mode de dépenses de fonctionnement (Opex) par rapport à un mode de dépenses d’investissement (Capex). Ils facilitent également la mise en œuvre de PRA (plan de reprise d’activité) et de PCA (plan de continuité d’activité) en cas de sinistre informatique. Enfin, ces modèles vont dans le sens des engagements pris par les entreprises dans le domaine du développement durable et du Green IT. En effet, fondés sur une consommation “au plus juste” des ressources, ils permettent, par exemple, une meilleure utilisation de l’énergie dans les datacenters et la réduction des supports physiques (DVD et leurs emballages pour les logiciels, baies de stockage…).
(1) Étude Gartner réalisée au 3e trimestre 2008, Source : Le Monde Informatique avril 2009. (2) Cette terminologie englobe ou complète le SaaS, selon les approches (voir encadré ci-dessous). (3) On considère généralement que, pour préserver la qualité de service, les serveurs informatiques sont surdimensionnés et que seulement 10 à 15 % de la capacité est utilisée.
Quelques définitions Cloud Computing : littéralement “informatique dans les nuages”, ces “nuages” faisant référence à Internet. Concrètement, il s’agit d’utiliser des ressources informatiques (serveurs, stockage…) distantes, hébergées dans des datacenters, managées par un prestataire, sécurisées et accessibles par des interfaces Web.
SaaS (Software as a Service) : consiste à mettre à la disposition des utilisateurs des applications non pas sous la forme de logiciels installés sur un ordinateur, mais sous la forme de services accessibles depuis Internet. S’il repose sur le même concept que l’ASP (Application Service Provider) apparu au début des années 2000, le Saas propose des applications développées nativement, et donc optimisées, pour le Web.
Virtualisation : technique logicielle qui permet de faire fonctionner, sur une seule et même machine (PC, serveur…), plusieurs systèmes d’exploitation (on parle alors de “machine virtuelle”) – et donc toutes les applications compatibles - comme s’ils fonctionnaient sur des machines distinctes. L’intérêt principal réside dans la mutualisation des ressources informatiques et les économies qui en découlent.
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Netbooks La mobilité en toute simplicité Parce qu’ils offrent une très grande facilité d’utilisation et d’accès à Internet, les netbooks, aussi appelés ultraportables, ont rencontré un très large succès. Leurs récentes évolutions les rendent encore plus pertinents pour un usage professionnel.
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ratiques, accessibles et efficaces… Les netbooks ont aujourd’hui conquis, en un temps record, un très large public. Selon l’institut Gfk, pas moins de 500 000 de ces mini-PC ont été vendus en France en 2008, soit 15% des ventes totales de PC portables ! Un succès qui ne se dément pas et concerne tous les marchés. Selon le cabinet DisplaySearch, 1 PC portable sur 5 vendus dans le monde au premier trimestre 2009 était un netbook. “Très compacts, légers et maniables, ces appareils répondent à la forte demande de mobilité qui existe dans notre société aujourd’hui“, analyse Jean-Baptiste de Longeaux, responsable Terminaux Data à la direction marketing terminaux SFR. “La possibilité d’utiliser un ordinateur, presque à tout moment et en tout lieu, pour travailler, communiquer ou chercher de l’information est une attente que partagent aujourd’hui de plus en plus de professionnels et de particuliers. Par ailleurs, grâce à leur grande simplicité d’utilisation et un prix très attractif, les netbooks s’adressent au plus grand nombre”.
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Des performances accrues Précurseur sur ce marché avec son EeePC – commercialisé en avantpremière en France par SFR, en janvier 2008 – Asus a été rejoint depuis par de nombreux constructeurs : Acer, Samsung, HP, Dell ou Toshiba. Si l’offre globale s’est donc étoffée, le mini-PC a également gagné en performance, en capacité et en ergonomie. “Si les premiers appareils disposaient d’un écran de 7 à 9 pouces, l’écran de 10,2 pouces avec une résolution de 1024x600 pixels devient le standard du marché”, commente Jean-Baptiste de Longeaux. “Cette taille d’écran, alliée au clavier complet des netbooks, offre un confort d’utilisation optimal dans les situations de mobilité”. L’autonomie est également en progrès : de 3 à 4 heures environ pour les modèles disposant d’une batterie 3 cellules, elle atteint désormais jusqu’à 6 heures grâce aux batteries 6 cellules. Tout comme la capacité de stockage qui est passée de quelques dizaines de Go (mémoire flash) à 160 Go (disque dur).
Une connectivité étendue “Fort heureusement, ces améliorations ne se font pas au détriment du confort”, souligne Jean-Baptiste de Longeaux. “Un terminal comme le Samsung NC10 pèse seulement 1,3 kg”. Appareil dédié à la mobilité, le mini-PC bénéficie bien évidemment d’une connectivité étendue. Outre le Bluetooth pour partager des données avec d’autres terminaux, par exemple les smartphones, ils disposent d’une connexion Wi-Fi et d’une connexion 3G/3G+. De plus, pour gagner encore en simplicité, le module 3G/G+ est désormais intégré dans le PC.
Il n’est plus alors indispensable de brancher une clé 3G/3G+ pour se connecter à Internet… D’autant que, grâce à la nouvelle interface de connexion développée par SFR pour les ordinateurs portables (voir encadré), c’est le mini-PC qui sélectionnera automatiquement le meilleur réseau disponible là où vous vous trouvez.
Accéder aux applications Pour les professionnels, les mini-PC se révèlent d’excellents outils de productivité. Ils répondent aux besoins essentiels des collaborateurs nomades au quotidien : consulter la messagerie d’entreprise, créer et échanger des documents texte ou des feuilles de calcul, gérer des images ou visionner une vidéo… Et bien sûr, accéder à distance à des applications métiers. “En tant que plate-forme d’accès à Internet, les netbooks sont particulièrement bien adaptés à l’utilisation de services hébergés, notamment les applications SaaS qui permettent d’utiliser, à distance et par l’intermédiaire d’un simple navigateur Web, des logiciels hébergés dans des centres de données”, souligne Jean-Baptiste de Longeaux. Si de futures évolutions renforceront encore l’efficacité des netbooks (lire l’interview), la sortie de Windows® 7 Starter (version du nouvel OS de Microsoft dédiée à ces appareils), dans les prochaines semaines, devrait en tout cas faciliter l’intégration de ces terminaux dans les projets de mobilité des entreprises.
Restez toujours connecté au meilleur débit ! La nouvelle interface de connexion de SFR Global Access, le “Dashboard ABCD” (Always Best ConnecteD) vous simplifie la connexion à Internet en mobilité. En effet, grâce à ce gestionnaire de connexion, votre PC se connecte automatiquement au meilleur réseau disponible : GPRS, Edge, 3G/3G+ ou LAN/Wi-Fi sur les hotspots SFR Wi-Fi. Si le nouveau Dashboard ABCD n’est pas intégré dans votre terminal, vous pouvez le télécharger sur le site :
> SUR LE NET : www.sfrbusinessteam.fr
Trois questions à… Jaewoo Seo, responsable marketing PC portables chez Samsung France
“Un élément de réflexion supplémentaire dans la stratégie mobile de l’entreprise”
Quelles sont les raisons du succès massif des netbooks ? Grâce à leur excellent compromis entre performances et prix, les netbooks ont “démocratisé” l’accès au Web en mobilité. Il faut se rappeler que le prix des premiers ordinateurs ultra-portables, commercialisés il y a quelques années, les rendaient inaccessibles à la très grande majorité des utilisateurs potentiels. La configuration d’un netbook lui permet de répondre, avec une très grande facilité d’utilisation, à 80% des usages attendus par les utilisateurs, c’est-à-dire l’accès à Internet, la messagerie et la bureautique.
Quels sont les atouts d’un netbook dans un environnement professionnel ? Tout à la fois son prix, sa compacité et son autonomie. On peut travailler en mobilité toute une journée sans aucun problème, et grâce
à la connectivité 3G, c’est un terminal d’accès à l’information en mobilité particulièrement efficace. De plus, il intègre l’environnement Windows habituel des professionnels. Le netbook est aujourd’hui un élément de réflexion supplémentaire dans la stratégie mobile de l’entreprise.
Quelles innovations technologiques peut-on attendre sur les netbooks ? L’autonomie étant un élément clé, il est certain que celle-ci va encore être améliorée. En ce qui concerne l’ergonomie, déjà très bonne, l’intégration d’un écran tactile pourrait apporter une amélioration très intéressante, même dans certaines applications BtoB. Pour ce qui est de la connectivité, il est évident que le module 3G intégré va se généraliser. Enfin, la prochaine génération du processeur Atom d’Intel est annoncée. Les performances devraient donc s’accroître, mais il ne faudra pas que l’autonomie soit compromise.
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IPv6 Un enjeu majeur pour l’Internet d’aujourd’hui Annoncée depuis longtemps, la transition de la version 4 vers la version 6 du Protocole Internet est aujourd’hui inéluctable. Cette évolution apportera de nombreux bénéfices en termes de services et d’usages.
in 2011… C’est à cette date, selon une estimation de l’IANA (Internet Assigned Numbers Authorithy), organisation en charge de la gestion centralisée des adresses IP, que le volume d’adresses IPv4 encore disponibles (environ 10% actuellement) sera épuisé. Heureusement, cette fin a été anticipée dès le début des années 90 par l’IETF (Internet Engineering Task Force) qui a développé l’IPv6. Principal atout de ce dernier : sa capacité d’adressage pratiquement inépuisable. En effet, codé sur 32 bits, IPv4 n’offrait qu’un potentiel d’environ 4,3 milliards d’adresses (232). Codé sur 128 bits, IPv6 dispose pour sa part d’une capacité d’environ 3,4 x 1038 adresses (2128) !
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Internet des objets “Chaque équipement qui doit communiquer dans Internet ayant besoin d’un adresse IP, la transition de l’IPv4 vers l’IPv6 est inévitable”, souligne Thierry Ernst, chercheur à l’Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA) et l’un des animateurs de l’association G6 qui traite de tous les aspects liés à l’IPv6. “Il s’agit non seulement de faire face à la croissance des utilisateurs dans le monde, mais également de prendre en compte les futurs déploiements à grande échelle de “machines” communicantes”. Cet “Internet des objets” qui est en marche va en effet permettre de développer de très nombreux usages innovants dans des domaines aussi divers que les transports, la domotique, l’assistance aux personnes, les terminaux de paiement… Mais au-delà de ses possibilités d’adressage, l’IPv6 dispose de bien d’autres avantages : “Fondé sur le principe d’une communication de bout en bout, ce protocole simplifie l’architecture des réseaux”, précise Antoine Boutignon, ingénieur R&D à la Direction technique des réseaux de SFR. “Par ailleurs, il facilite la mise en œuvre de nouveaux services IP grâce notamment à sa capacité d’auto-configuration, une meilleure intégration des protocoles de sécurité et une meilleure gestion de la qualité de service en situation de mobilité, par exemple pour les usages multimédia“.
Pour les entreprises, une prise en compte nécessaire “Qu’elles disposent ou non de leur propre serveur de noms de domaine, les entreprises doivent désormais se poser la question du déploiement de l’IPv6. Cette question doit être intégrée à tous les niveaux de la réflexion sur l’évolution de leur système d’information. Elle concerne aussi bien les infrastructures réseau et les matériels qui y sont connectés que les applicatifs. Si les systèmes d’exploitation sont compatibles IPv6, il n’en est pas de même pour tous les équipements réseau et les logiciels (sécurité, administration réseau, applications métiers…) qui peuvent nécessiter une mise à jour. Chaque entreprise doit donc s’informer après de ses fournisseurs de la compatibilité actuelle ou future de ses équipements. Enfin, il est nécessaire également de raisonner en termes de compétences, que ce soit pour l’administration des réseaux ou le développement d’applicatifs, et donc de formation des collaborateurs”. Thierry Ernst est chercheur à l’Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA), projet IMARA-LaRA (La Route Automatisée) et président de l’IPv6 Task Force France (dépendant de l’association G6). www.g6.asso.fr
Des recommandations fortes En 2008, après l’OCDE(1) puis la Commission européenne, plusieurs institutions françaises ont également pris position pour le déploiement de l’IPv6. Ainsi le CGTI (Conseil général des technologies de l’information), placé sous la tutelle du Ministère de l’économie, souligne dans un avis “qu’il y aurait danger à prendre du retard dans ce domaine”. De son côté, le Plan Numérique 2012 du gouvernement a prévu “d’introduire progressivement, à partir de 2009, la compatibilité avec IPv6 dans les marchés publics de l’Etat”. Même si aucune réglementation n’oblige les acteurs du réseau à implémenter ce standard, en France, les pionniers de l’IPv6 ne manquent pas. Par exemple, Renater(2), le réseau national dédié à l’enseignement et à la recherche propose une connectivité IPv6 depuis 2003 ; et l’Afnic (qui attribue les .fr) fût l’un des tout premiers organismes de nommage (après celui du Japon) à expérimenter l’adressage IPv6. SFR s’est également fortement mobilisé sur ce sujet. D’une part, dans le domaine de la R&D puisque le groupe est partie prenante de la plateforme de test IPv6 ANEMONE (Advanced Next Generation Mobile Open NEtwork), en partenariat notamment avec l’Inria et Telecom Bretagne. D’autre part, sur le plan opérationnel puisque l’ensemble de son réseau de transport très haut débit (backbone en fibre optique) est d’ores et déjà IPv6 et que son réseau mobile 3G/3G+ est compatible avec ce standard. “La transition de l’IPv4 vers l’IPv6 va se dérouler sur plusieurs années”, commente Olivier Counathe-Doutil, à la direction de la Stratégie de SFR Business Team. “Cette évolution majeure des réseaux IP concerne à la fois les infrastructures opérateur et nos offres, qu’elles soient fixes, mobiles ou de services hébergés. Bien évidemment, nous mettrons en œuvre tous les moyens et les outils nécessaires pour qu’elle soit la plus transparente possible pour nos clients”. (1) Organisation de coopération et de développement économique. (2) Lire pages 10 et 11, le reportage au Conseil Régional de Champagne-Ardenne.
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Les nouveautés SFR BlackBerry Curve 8520
Un smartphone complet et compact Dimensions : 109 x 60 x 13,9 mm Poids : 106 g Autonomie : jusqu’à 4 heures en appel et 17 jours en veille Mémoire interne : 256 Mo + carte mémoire MicroSD de 2 Go (extension possible jusqu’à 16 Go) Réseau : GPRS/Edge Taille de l’écran : 2,4 pouces
Résolution de l’écran : 320 x 240 pixels Clavier Azerty mécanique complet Connectivité : USB/Wi-Fi/BluetoothTM stéréo Système d’exploitation : RIM 4.6 Lecteur MP3 Appareil photo 2 Mégapixels avec zoom et caméra vidéo Valeur DAS : 0,83 W/kg (1)
HTC Touch Diamond2
Tout votre bureau dans votre poche Dimensions : 108 x 53 x 13,7 mm Poids : 118 g Autonomie : jusqu’à 5 heures en appel en 3G et 20 jours en veille Mémoire interne : 512 Mo + emplacement carte mémoire MicroSD (jusqu’à 16 Go) Réseau : GPRS/Edge/3G+ Taille de l’écran : 3,2 pouces
Résolution de l'écran : 480 x 800 pixels Clavier Azerty tactile complet Connectivités : USB/Wi-Fi/BluetoothTM stéréo Système d’exploitation : Windows Mobile 6.1 Récepteur GPS intégré Appareil photo 5 Mégapixels avec autofocus et caméra vidéo Valeur DAS : 0,78 W/kg (1)
Samsung B7610
Clavier coulissant et grand écran tactile Dimensions : 112 x 58 x 16 mm Poids : 159 g Autonomie : jusqu’à 4h30 en appel 3G et 12 jours en veille Mémoire interne : 1 Go + emplacement carte mémoire MicroSD (jusqu’à 32 Go) Réseau : GPRS/Edge/3G+ Taille de l’écran : 3,5 pouces
Résolution de l'écran : 480 x 800 pixels Clavier Azerty mécanique complet Connectivités : USB/Wi-Fi/BluetoothTM stéréo Système d’exploitation : Windows Mobile 6.1 Récepteur GPS intégré Appareil photo 3,2 Mpixels et caméra vidéo Valeur DAS : 0,42 W/Kg (1)
Samsung NC10
Un mini-PC 10,2 pouces, complet et performant Dimensions : 261 x 185 x 30 mm Poids : 1,3 kg Autonomie : jusqu’à 6 heures Mémoire interne : 1 Go de mémoire vive et 160 Go de stockage extensible Réseau : 3G+ (module intégré) Taille de l’écran : 10,2 pouces (LCD)
Résolution de l'écran : 1024 x 600 pixels Clavier Azerty Connectivités : USB/Wi-Fi/BluetoothTM/ Ethernet/VGA Système d’exploitation : Windows XP Home Webcam intégrée de 1,3 Mpixels
(1) DAS (Débit d'Absorption Spécifique) : le DAS d'un mobile est le niveau maximal d'ondes radio auquel on peut être exposé en l'utilisant. Tous les mobiles commercialisés en France doivent avoir un DAS inférieur à 2 W/kg. Le kit oreillette fourni avec chaque mobile permet de réduire son exposition aux ondes radio. Retrouvez l’ensemble des recommandations des autorités sanitaires concernant l’exposition aux ondes radio et bien d’autres informations dans le dépliant “Mon mobile et ma santé” édité par l’AFOM (Association française des opérateurs mobiles). Ce document est également téléchargeable sur les sites web de l’AFOM et de SFR.
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Rencontre
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Conseil Régional Champagne-Ardenne TELEMUS, la recherche et l’enseignement en haut débit Grâce à TELEMUS, réseau régional très haut débit opéré par SFR Business Team, des milliers d’utilisateurs du monde de l’enseignement, de la recherche et de la santé disposent d’un outil particulièrement performant pour accéder et échanger de l’information.
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ELEMUS illustre parfaitement l’un des grands principes de notre stratégie dans le domaine des technologies de l’information et de la communication : l’équité territoriale” commente Jacques Meyer, Vice-Président de la Région, chargé de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, des TIC, et du Sport. “C’est-à-dire mettre à la disposition des lycéens, des étudiants et des chercheurs, où qu’ils se trouvent sur notre territoire, les mêmes ressources pour accéder à Internet et échanger des données”.
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Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 260 sites d’établissements relevant des compétences ou partenaires de la Région qui sont connectés à ce réseau : structures de formation (lycées, centres de formation des apprentis, centre d’information et d’orientation, ONISEP, missions locales…), organismes de l’enseignement supérieur et de la recherche (Université de Reims Champagne-Ardenne, Université de Technologie de Troyes, Cnam Champagne-Ardenne, CROUS, Reims Management School…) et enfin, entités du secteur médical (hôpitaux, SAMU, écoles d’auxiliaires de santé…).
Jacques Meyer, Vice-Président de la Région, chargé de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, des TIC, et du Sport.
Faciliter le travail en réseau Opérationnel depuis 2003, TELEMUS vient de connaître une nouvelle étape de son développement avec le déploiement, en cours, de la troisième génération du réseau. “Avant TELEMUS, les établissements utilisaient des liaisons spécialisées à faible débit”, commente Bertrand Rigal, responsable du Pôle TIC(1) à la Direction de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de la Région. “Au fil des années, les usages des utilisateurs ont très fortement évolué et les besoins en bande passante et en interconnexion également. Par ailleurs, nous souhaitions disposer d’un cadre contractuel plus souple en termes d’évolution des services comme des débits”. Au-delà de l’accès gratuit à Internet, la mise à disposition de ces services de communication IP permet de développer et de renforcer le travail collaboratif. “Les sites d’établissement possédant plusieurs points d’ancrage sur le territoire régional, par exemple les cinq sites de l’université de Reims Champagne-Ardenne, sont interconnectés au sein d’un même VPN”, explique Bertrand Rigal. “De plus, des orga-
nismes juridiquement différents ont la possibilité de créer des VPN “à la demande” pour travailler sur des projets communs”. Ainsi, dans le domaine de la télémédecine, un VPN a été créé notamment pour le télédiagnostic des urgences neurologiques les visioconférences de périnatalogie et la mise en réseau des quatre SAMU. “Enfin, par rapport à la première génération de TELEMUS, certains débits ont été multipliés par un facteur 3 à 5 et peuvent encore évoluer en fonction des besoins”, insiste le responsable du Pôle TIC.
Supprimer les distances Autre élément fondamental pour les acteurs régionaux de la recherche et de l’innovation : TELEMUS est connecté à Renater(2), le réseau national dédié à l’enseignement, à la recherche et aux technologies. Ce réseau, qui permet à l’ensemble de la communauté scientifique française de communiquer grâce à des liaisons à 10 Gb/s, est lui-même connecté à l’Internet et aux autres réseaux de recherche européens et internationaux. “Pour les scientifiques, le très haut débit a supprimé les frontières et les distances”, se réjouit Jacques Meyer, par ailleurs mathématicien et ancien Président d’université. “Par exemple, les données recueillies dans le cadre de l’expérience de physique des particules Double Chooz, menée à la centrale nucléaire de Chooz dans les Ardennes, seront transmises, grâce au réseau TELEMUS, au centre de calcul de l’IN2P3-CNRS(3) implanté à Lyon, où elles seront traitées”.
très haut débit “ Lea supprimé les frontières et les distances
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Conseil Régional Champagne-Ardenne souhaitions disposer d’un cadre “ Nous contractuel plus souple en termes d’évolution des services comme des débits Enfin, le réseau régional supporte également le protocole IPv6 (lire l’article page 8). “Le support de l’IPv6 est indispensable notamment pour les équipes de recherche en informatique et en télécoms de nos universités qui travaillent sur des applications utilisant ce protocole”, précise Bertrand Rigal. “De plus, il est très important que nous soyons prêts pour les évolutions futures de l’Internet”.
Présidé par Jean-Paul Bachy, le Conseil Régional de ChampagneArdenne compte 49 élus pour une population de 1,34 million d’habitants dans une région qui réunit quatre départements : les Ardennes, l’Aube, la Marne et la Haute-Marne. Le budget de la Région s’élève à 760 millions d’euros pour l’année 2009, dont 40% sont consacrés à la formation des jeunes et des demandeurs d’emploi. La Région assure notamment le financement de la construction, l’entretien et la rénovation de 117 lycées publics et privés et participe aux investissements de 25 centres de formation d’apprentis. Dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche, la Région contribue également à la modernisation et au développement de 94 établissements (universités, grandes écoles, IUT…) et de structures de la vie étudiante (bibliothèques, logement…). Pour en savoir plus : www.cr-champagne-ardenne.fr
Des engagements de QoS Véritable épine dorsale pour l’accès à l’information et les échanges de données, TELEMUS doit bien évidemment apporter un niveau de qualité de service (QoS) optimal à ses utilisateurs. Parmi les engagements pris par SFR Business Team, figurent notamment un temps de latence de 100 millisecondes, la mise en place de classes de services qui priorise le trafic “temps réel” (VoIP, visioconférence…) et une garantie de temps de rétablissement (GTR) de 4 heures. “Dans les années à venir, le nombre de sites connectés à TELEMUS va encore s’accroître”, conclut Jacques Meyer. “Parallèlement, nous continuons de développer les usages, notamment dans le domaine de l’acquisition des savoirs avec la formation en ligne ou les espaces numériques de travail”.
(1) Technologies de l’information et de la communication. (2) Le point de présence régional de Renater est situé à Reims, dans les locaux du Centre de Ressources Informatiques (CRI) de l’université de Reims Champagne-Ardenne. (3) Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (Centre National de la Recherche Scientifique). (4) Réseau National des télécommunications pour la Technologie, l’Enseignement et la Recherche (www.renater.fr).
Bertrand Rigal, responsable du Pôle TIC1 à la Direction de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de la Région.
Problème posé
Solutions adoptées
Mettre en place un service régional à haut débit pour l’Enseignement, la Recherche et la Télémédecine qui permette tout à la fois l’accès mutualisé à Internet, l’interconnexion des sites des établissements relevant des compétences de la Région (formation, emploi, santé…) et la connexion à Renater(4), le réseau national dédié au transport de données scientifiques.
Une offre de services de communications électroniques IP comprenant notamment des accès symétriques de 100 à 500 Mbps, le support des protocoles IPv4 et IPv6, la mise en place de VPN modulaires et convergents (9IPNet MPLS), des services DNS et de fournitures d’adresses IPv4 et IPv6, et des engagements de QoS.
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