Novembre 2011 Edition n°39
Le lien entre tous les diplômés de TELECOM Lille 1
Au programme
Edito
Edito Des news de TL1 Brèves AITL1 Gros plan sur…
Cher(e)s diplômé(e)s, C’est dans un contexte agité, économiquement et socialement que je souhaite la bienvenue aux nouveaux diplômés. Crise de la dette, crise de l’euro, la Grèce mais aussi la circulaire Guéant troublent le monde économique et le monde de l’emploi. Il est difficile de savoir à quoi le paysage des STIC va ressembler dans 1 ou 2 ans. Nos secteurs sont pour le moment préservés, dopés par une consommation de data acharnée. Augmentation des débits, LTE, virtualisation, Video-On-Demand 3D, nos métiers sont au cœur du quotidien des consommateurs. Dans cette lettre, nous vous présenterons un dossier sur les poursuites d’études MBA basé sur de nombreux témoignages de diplômés TELECOM Lille1. Dans une prochaine édition, nous nous pencherons sur les femmes ingénieurs. Nous espérons que les dossiers thématiques satisferont votre curiosité. Vous pourrez réagir à ces articles sur l’intranet. N’oubliez pas de préparer vos skis pour le voyage au ski de début d’année. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne lecture.
Agenda Lundi 28 novembre 2011 Conférence RMIT sur le thème « Pourquoi le PC est mort ? » ou comment comprendre les transformations qui s’opèrent dans la sphère digitale, dans les locaux de TELECOM Lille1
Des news de TL1 Conférence de presse « Université de Lille ». Lundi 7 novembre, en présence
7 novembre 2011
de très nombreux journalistes, s’est tenue la conférence de presse “Université de Lille” menée par les présidents et directeurs des 3 universités lilloises et des 6 écoles publiques métropolitaines. Ceux-ci ont rappelé la démarche de construction de l’Université de Lille, selon un mode fédéral, les 9 établissements mutualisant des moyens et des compétences dans des domaines tels que la recherche et la formation tout au long de la vie, consolidant ainsi des coopérations déjà engagées et reconnues.
TELECOM Lille1 a diplômé son 2 500ème ingénieur !
La cérémonie de remise des diplômes à la 20ème Promotion d'ingénieurs de TELECOM Lille1 s'est déroulée le 21 octobre dernier. La promotion 2011 est composée de 134 élèvesingénieurs, de dix nationalités différentes, issus de divers parcours post bac, universitaires ou professionnels, et pour certains ayant obtenu un double-diplôme canadien ou opté pour un semestre à l'étranger, en école de management, en aérospatial à Toulouse ou en TIC et santé à Montpellier. Parrainée par M. Fariborz Farhoudi, Directeur Grandes Entreprises de SPIE Communications, cette cérémonie a réuni familles, enseignants et administration, partenaires institutionnels et représentants d'entreprises venus en nombre féliciter les nouveaux diplômés.
21 octobre 2011
Partenariat avec une l’Université de Technologies de Cancun.
6 octobre 2011
Bertrand BONTE, Directeur de TELECOM Lille1, et Dean HIPPLE, Directeur des Relations Internationales, ont rejoint Cancun au Mexique où ils ont signé le premier accord bilatéral de partenariat avec une Université mexicaine. Cette nouvelle convention d'échange d'étudiants et d'enseignants-chercheurs avec l'Université de Technologies de Cancun va permettre à TELECOM Lille1 de s'ouvrir vers l'Amérique latine.
Rentrée de la promo FA14.
TELECOM Lille1 souhaite la bienvenue aux 59 nouveaux apprentis ingénieurs, promo FA 2014, qui ont fait leur rentrée ce lundi 26 septembre. Ils ont signé un contrat d’apprentissage de 3 ans avec une entreprise qui leur donne le statut de salarié à part entière. Leur formation va se dérouler en alternant les périodes en entreprise et les périodes à TELECOM Lille1. L'utilisation de la formation à distance (e-learning, classe virtuelle, ...), leur permet d’être très présents en entreprise et de ce fait, ils se voient confier des missions plus intéressantes. A tous souhaitons-leur une belle réussite académique et professionnelle !
26 septembre 2011
Parrainage de la promo 2012.
20 septembre 2011
TELECOM Lille1 a lancé le 20 septembre 2011 le parrainage des 149 étudiants de la promo 2012. M. Eric POUYET, Directeur Business Unit Nord d’OPEN, est ainsi venu faire la connaissance de ses filleuls. Tout en commentant son parcours personnel, le parrain leur a prodigué quelques conseils : « En tant que futurs ingénieurs TELECOM Lille1, vous aurez sûrement les compétences techniques, mais il faudra vous intéresser aux enjeux de votre entreprise, savoir saisir les opportunités et parfois provoquer les changements qui permettront une évolution de votre carrière. Soyez acteur de votre parcours professionnel». Ce moment privilégié de lancement de parrainage s’est poursuivi en soirée, lors d’un dîner table ronde, par le témoignage d’ingénieurs et de managers d’OPEN venus échanger avec les étudiants et le personnel de l’école. La cérémonie de Remise des diplômes à la 21ème promotion d’Ingénieurs de TELECOM Lille1 se déroulera le 19 octobre 2012.
Lancement de la charte sur le développement durable. Celle-ci est née
8 septembre 2011
suite au travail et à la réflexion d'une commission réunissant à la fois des personnels et des élèves de l'école. Par cette démarche, TELECOM Lille1 s'engage à mettre en application ce mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Ce sont des gestes simples qui pourront assurer l’avenir de nous tous. Cette démarche a pour but de modifier les pratiques et comportements, progresser vers un monde mieux intégré, plus solidaire et mieux partagé.
Rentrée des FI2016. Lundi 5 septembre, c’est la rentrée pour les 126
3 et 4 septembre 2011
élèves-ingénieurs de première année, en formation initiale pendant 5 ans. Au programme de cette semaine : inscription à l’école et à l’université, tests de langue, présentation du cursus et du corps enseignant et rencontre avec le Bureau des Elèves. Les nouveaux étudiants ont fait connaissance lors du traditionnel week-end d’intégration : déguisements «Ken & Barbie», missions à accomplir, récolte de fonds pour La Croix Rouge, jeux d’équipes, barbecue et soirée.
La promo 2001 a fêté ses 10 ans… C'est avec grand plaisir et une certaine émotion qu'une cinquantaine de diplômés 2001, accompagnés de conjoints, de quelques enfants et même de plusieurs bébés (le plus jeune avait 1 mois 1/2 !) se sont retrouvés samedi 25 octobre à TELECOM Lille1. Après une visite des nouveaux bâtiments, JeanFrançois COLIN, Directeur des Etudes, a rappelé toutes les évolutions de l'école depuis le départ de la promotion 2001 : adieu l'ENIC (sous les huées des diplômés présents dans l'amphi), bonjour TELECOM Lille1, oubliées les grosses promotions de "FP" (ils sont 5-6 maximum aujourd'hui) mais 25 octobre 2011 bonjour les "FA" qui leur ont succédé. Thomas CORJON a ensuite diffusé une présentation réalisée avec les textes et photos envoyés par les absents, qui s'associaient ainsi à la soirée, avant de passer au cocktail-apéritif où quelques enseignants et personnels de TELECOM Lille1 se sont joints aux diplômés 2001 pour trinquer aux années qui ont passé. Place enfin au repas, avec la présence remarquée de Manuel ARDOUIN, le seul enseignant qui a osé accompagner la soirée jusqu'à son terme. S'en sont suivies 3 bonnes heures de repas, à l'ambiance chaleureuse qui ont permis d'échanger sur les
parcours de chacun pendant 10 ans et de se remémorer quelques bons moments du temps passé à l'ENIC. Un grand merci à la Direction de Télécom Lille 1 et à l'ensemble de son personnel - je pense notamment à la logistique - qui nous ont permis de réaliser cette sympathique soirée dans les locaux de l'école. Merci également aux bénévoles du BDE et à l'AITL1, sans qui l'organisation du repas n'aurait pu avoir lieu. Et rendez-vous en 2021 pour le repas des 20 ans !
MBA : Comment s’y retrouver dans la jungle des formations ? Lors des enquêtes carrières effectuées chaque année par l’AITL1, quelques diplômés nous ont indiqué avoir entrepris une poursuite d’étude en Master of Business Administration (MBA). Le MBA, souvent considéré comme la voie royale vers des postes à responsabilités, permet majoritairement à des ingénieurs d’acquérir des compétences complémentaires en management, une méthodologie de travail et un réseau professionnel. L’AITL1 s’est donc intéressée aux motivations et au parcours de ces diplômés et tente de décrypter les clés d’un MBA réussi. Comment s’y retrouver dans la jungle des formations ? Le MBA s’adresse en premier lieu à des professionnels disposant déjà d’une expérience significative en entreprise, surtout en Europe où les écoles recrutent prioritairement des cadres expérimentés. Aujourd’hui, les MBA se sont développés sur tous les continents, diversifiant à la fois leurs programmes et leurs modes d’enseignement. Tous les MBA ne se valent pas car ce ne sont pas des diplômes d’État. N’importe quelle école peut décider de lancer un programme. C’est pourquoi le marché de l’offre est très éclectique. La presse britannique, américaine et même française publie chaque année des classements sur les meilleures formations. Chaque classement dispose de ses propres critères ce qui explique les disparités dans ces hiérarchies. À l’heure actuelle, il existe des formules d’enseignement variées pour suivre un MBA. Les MBA spécialisés ajoutent à l’enseignement généraliste des matières pointues sur un secteur d’activité ou une fonction de l’entreprise. Le mode d’apprentissage choisi n’influence pas la qualité des enseignements. La durée des études varie, selon les formules, de 9 mois à 2 ans. On distinguera les MBA classiques (à temps plein ou temps partiel), des Executive MBA destinés à des ingénieurs ayant déjà une certaine expérience (5 ans étant le strict minimum, ces formations sont conseillées à partir de 8/10 années d’expérience). Il est donc important de bien fixer ses critères avant de choisir les programmes auxquels on postule : réputation, classements internationaux, format d’enseignement, lieu, spécialités… Comme nous le dit Fabien Szmacinski, « Ces formations sont chères et il ne faut pas se rater. Surtout aujourd'hui. ». Ce que confirme Michel Demaret qui a ainsi choisi l’EDHEC pour plusieurs raisons : « La notoriété de l’école, l’hétérogénéité des candidats, et l’absence de spécialisation ». Le MBA comme accélérateur de carrière. Le MBA passe en revue toutes les compétences managériales, du droit à la finance en passant par la gestion, la comptabilité, la fiscalité, les RH et, bien sûr, les langues. Il répond à un besoin d’agilité de secteur d’activité (afin d’éviter la spécialisation IT) ou d’accéder plus rapidement à des postes à responsabilités. Bernard Carrez nous le confirme : c’est un bon moyen « d’acquérir une double compétence pour évoluer vers des postes d'exécutive management », ainsi que Fabien Szmacinski, « Je souhaitais sortir du domaine technique IT dans lequel j’étais "enfermé", donner un nouvel élan à ma carrière mais surtout mieux comprendre les autres secteurs fonctionnels de l’entreprise: finance, marketing, marchés financiers, RH... » Michel Demaret ajoute sur ce sujet ; « Il y a beaucoup d’ingénieurs sur le marché, et il faut savoir se différencier, ce que permet le MBA » Le MBA est également un tremplin vers l’international, une ouverture d’esprit, un réseau relationnel élargi, et une augmentation significative de revenus de l’ordre 30% à 50%. Il est nécessaire avant d’entamer un tel parcours d’avoir de solides motivations, un projet de carrière sérieux et savoir répondre à certaines questions constitue un pré requis incontournable : Pourquoi faire un MBA, pour aller où ? Vers quel type de poste, d’entreprise, pays ? Faire un MBA pour enrichir son CV, ou relancer une carrière qui décline n’est pas une bonne solution, le MBA est un accélérateur de carrière, il ne sera pas efficace sans solide projet professionnel. Soutien employeur et le financement Pour entamer ce cursus complémentaire, il est préférable d’être soutenu par son employeur, afin d’obtenir des aménagements du temps de travail. Il est également possible de déposer une demande pour un CIF (Congé Individuel de Formation), permettant d’avoir le temps de suivre le programme tout en continuant à toucher un % de son salaire pendant la formation. Certains employeurs soutiennent leurs employés dans cette démarches, comme nous le disent Phaysone Thirakul « Soutien au plus haut niveau, financière et aménagement du temps de travail » où Xavier Bouthors : « Au vu du nombre de jours de cours en classe, il m’était impossible de ne pas avoir le soutien de mon employeur et avoir mes objectifs revisités. J’ai donc abandonné quelques jours de vacances et mon employeur m’a donné les jours supplémentaires nécessaires pour aller en cours ». Cet accompagnement n’est néanmoins pas toujours acquis d’avance. En effet, l’employeur est parfois réticent à l’idée de participer au financement de ce type de projet, par crainte de voir le diplômé changer d’entreprise une fois le MBA obtenu. Dans ce cas, le financement doit être personnel, parfois accompagnés de l’aide d’organismes de formation professionnelle tels que le FONGECIF (dont la mission est plutôt d’accompagner des salariés en reconversion professionnelle ou dans des secteurs d’activité en difficulté). Bernard Carrez a finalement obtenu un financement partiel de son employeur « il y a eu une
forte résistance et j'ai beaucoup insisté ». Choisir de faire un MBA implique d’avoir une capacité de financement importante (personnelle, par l’employeur, ou via un organisme de formation professionnelle), comptez de 20 000 à plus de 100 000 € pour suivre un de ses programmes. Il est cependant à noter que la plupart des MBA Européens sont bien moins onéreux que leurs équivalents Américains. Le coût de la vie sur le lieu du MBA est également un facteur non négligeable. Le processus de recrutement Pour intégrer un MBA, la préparation du dossier de candidature est fastidieuse, et ne doit pas être prise à la légère. Ce dossier a pour but de montrer que le candidat a un projet professionnel, de solides motivations et qu’il a pris au sérieux et a muri la décision de s’investir dans un MBA. Tout d’abord, les programmes demandent un certain niveau d’anglais, un score minimal est requis au GMAT (Graduate Management Admission Test), ainsi qu’au TOEFL. Ces examens demandent une bonne préparation, comme nous le dit Florent Dhaynaut, « Le GMAT demande beaucoup de travail, ce qui est difficile à gérer en plus d'une vie professionnelle déjà très remplie et une vie personnelle avec enfants. Cela demande de l'investissement. C'est un examen très difficile et qui ne ressemble qu'à lui-même ». Ces examens sont déterminants pour l’entrée en MBA. Plus le programme visé est prestigieux, plus le score requis est élevé, ce que nous confirme Fabien Szmacinski ; « Le GMAT est le premier filtre. En dessous de 620, il est très compliqué d’accéder au top 20 mondial. Pour le top 10, compter 680 et plus, pour le top 5, 700 est le minimum. ». Pas de GMAT pour l’Edhec nous informe Michel Demaret, « Un CV, des lettres de recommandation et de motivation, suivies d’un entretien avec le coordinateur du programme, ce qui est un premier filtre informel, puis un second entretien plus officiel. L’ensemble est fait en Anglais par contre. Il faut montrer que l’on a un réel projet». Le dossier de candidature contient aussi des lettres de motivation, de recommandation et des essais. Le message dans le dossier doit être clair. Ainsi nous explique Phaysone Thirakul, « Il faut montrer que tu as un vrai projet professionnel, que ton employeur te supporte, ta famille, ta confiance perso, ton potentiel en tant que manager. ». Xavier Bouthors ajoute que « C’est un moment de réflexion personnelle, ou tu reviens sur ta carrière, ce que tu as fait, ton parcours; mais également d’un point de vue personnel, ce que tu as réussi, ce dont tu es fier, les raisons qui t’amènent à postuler. ». Au terme de la sélection sur dossier, un entretien a lieu, en général en présence de l’équipe de recrutement du programme, ainsi qu’un ancien élève. Un processus hyper sélectif donc « une seule faille et tu es recalé, car les écoles soignent leur réputations » (Phaysone Thirakul). Rythme de travail Un MBA demande un énorme investissement personnel. Il faut bien souvent sacrifier sa vie de famille et ses week-ends pour travailler, en plus de sa vie professionnelle en entreprise dans le cas d’un Exécutive MBA ou d’un MBA à temps partiel. En général, les programmes sont composés de cours magistraux et de beaucoup de travail de groupe, qui, comme nous le dit Fabien Szmacinski « Peuvent vite déborder sur la soirée et le week-end ». Les Exécutive MBA sont étalés sur plusieurs mois, les cours ont lieu à temps partiel, quelques jours par semaine, ou une semaine sur deux. Phaysone Thirakul l’illustre: « j'étais en temps partiel. La semaine type, c’est vendredi après-midi et samedi toute la journée cours a l'école. Des livres à lire et des projets en groupe à effectuer. Dimanche travail de groupe avec les collègues MBA. 5 semaines à l'étranger étalées sur 20 mois » Pour Michel Demaret, « les cours (en anglais) avaient lieu le vendredi et le samedi une semaine sur deux. Etant en TTN à TELECOM Lille1, le rythme était assez proche, c’est beaucoup de travail personnel » Ont également lieu des semaines de cours intensifs, en général à l’étranger. Contenu & programme d’un MBA Participer à un MBA est très enrichissant, il s’agit d’une excellente ouverture internationale, on rencontre énormément de personnes ayant eu un parcours différent du sien, et on se forge un solide réseau international. Comme nous le dit Michel Demaret, « L’EDHEC possède un réseau énorme, avec bien souvent des correspondants dans les grandes entreprises permettant de s’intégrer. » Xavier Bouthors ajoute que « la rigueur, la qualité des professeurs et des autres étudiants » sont également d’importants plus. Bernard Carrez regrette cependant « la constitution presque exclusivement française de la promo (2 étrangers sur 33 participants) mais c'était une exception de notre promo (pas de chance), la proportion habituelle étant de 25 à 30% ». En effet, la diversité des cultures est importante dans ce type de programmes. Nos diplômés insistent cependant sur le fait qu’entreprendre un MBA est difficile, sur le plan professionnel comme personnel, et demande beaucoup de sacrifices comme déjà évoqué précédemment. ”Une vue d’hélicoptère” Un MBA ouvre de nombreuses portes, et permet d’avoir une vue différente de l’entreprise, comme nous le dit Phaysone Thirakul ; « Tu vois ton boulot, ta situation différemment, une vue d'hélicoptère ». Un MBA permet de rencontrer de nombreuses personnes. Ces rencontres sont essentielles, puisqu’elles peuvent mener à une progression de carrière. Comme nous le dit Bernard Carrez ; « Le réseau de l'école choisie doit être un critère important car c'est par le réseau que se présentent les opportunités professionnelles à partir d'un certain niveau de responsabilités ». Au niveau du salaire, un MBA peut générer une augmentation de revenus allant de 20 à 50%. Ce retour sur investissement permet bien souvent de couvrir le coût de la formation sur une année. Cependant, l’intérêt se situe majoritairement sur le long terme. Le MBA donne une forte crédibilité à son détenteur. Xavier Bouthors ajoute que « Le MBA signale l’envie et les capacités à prendre de plus grandes responsabilités, une aptitude à voir plus grand et a relever de nouveaux challenges ». Pour Bernard
Carrez, ce diplôme lui a permis de sauter le pas de la création d’entreprise et lui « donne une forte crédibilité vis à vis de [s]es clients dont les interlocuteurs sont souvent du niveau DG ». Michel Demaret déclare « porter un regard différent sur l’entreprise, et le regard des autres est également différent. Je gagne beaucoup en crédibilité face à des managers ou des directeurs financiers. Le retour sur investissement n’est pas facile à estimer car je travaille à la mission, et je ne sais pas si j’obtiens celles-ci grâce au MBA. Mais ça ne fait certainement pas de tort ! ». Un conseil pour terminer ? Avant d’entamer un MBA, nos témoins recommandent avant tout d’être prêt, d’avoir l’expérience nécessaire, et d’avoir muri son projet. Comme nous le dit Xavier Bouthors, « C’est une aventure humaine », qui a une incidence forte sur la vie de famille et sociale, en plus d’être un important investissement financier, comme nous le souligne Michel Demaret : « il faut bien souvent sacrifier ses week-ends, attention donc pour les personnes ayant des impératifs personnels (jeunes enfants, projets, travaux…). De plus, il faut faire très attention à la sélection de l’école, c’est déterminant pour la suite. ». Il faut choisir avec soin la formation à laquelle on va participer, essayer de viser le plus haut possible, échanger avec les anciens élèves, participer aux journées portes-ouvertes, afin d’être sur que le programme convient à ses attentes. Un grand merci à nos témoins dont les témoignages ont été collectés depuis 18 mois : Xavier Bouthors (2000 - Inmarsat) : Executive MBA Chicago Booth (Business School de l’Université de Chicago) Phaysone Thirakul (1998 - Orange Business Services) : Executive MBA de l'ESCP 1999-2000, Paris Bernard Carrez (1998 - CMR Partner LTD) : Executive MBA ESSEC, Paris La Défense Florent Dhaynaut (1999 - Esmertec) : Executive MBA INSEAD, Fontainebleau Fabien Szmacinski (1999 - Leroy Merlin) : ESADE, Barcelone. Michel Demaret (2004 - SAS Intens IT) : EDHEC, Lille
Interview d’un diplômé : Les étudiants étrangers en difficulté une fois le diplôme en poche ?
Karim EL AMILE – FI10
source : http://ddata.overblog.com/xxxyyy/1/02/36/32/LOIS-etDECRETS/Circulaire-GUEANT-BERTRAND310511.pdf
Depuis quelques mois et la parution de la circulaire Guéant-Bertrand, les étudiants étrangers diplômés de Grandes Ecoles et universités peinent à pouvoir obtenir un permis de travail auprès des préfectures de police. Karim EL AMILE (FI2010), marocain est directement touché par ce changement de politique du gouvernement à l’égard de l’immigration dite « légale » a bien voulu témoigner pour l’ATL1. Vous êtes sans emploi depuis plus de 3 mois aujourd’hui, que s’est-il passé ? Mes problèmes ont débuté quand mon employeur m’a proposé un CDI après un CDD de 6 mois. Nous avons effectué les démarches de changement de statut auprès de la préfecture de police et de la direction régionale du travail. En effet, pour pouvoir travailler en tant qu’étranger il me fallait une autorisation. C’est pourtant un refus qui m’a été opposé, alors qu’un collègue qui avait demandé l’autorisation un mois avant moi et exerçant le même métier à eu une acceptation. Comment expliquez-vous cela ? Il a eu la chance d’avoir un dossier traité par la préfecture avant le 31 mai 2011 ! En effet ce jour là, fut envoyée aux préfets de France, une circulaire cosignée par le ministre de l’Intérieur et le ministre du Travail. Cette circulaire, toujours en vigueur, durcit considérablement l’obtention du sésame permettant aux étudiants étrangers de devenir salariés. C’est ainsi que des refus systématiques et souvent injustifiés se sont abattus sur les étudiants, qui pour certains sont contraints au retour forcé. Après 6 années passées en France, cela sera peut être mon cas si la décision de refus est maintenue !
Interview d’un diplômé : Christophe RUP (FI 2002) salarié à NETASQ Pouvez-vous nous présenter la société NETASQ ? NETASQ est une entreprise résolument tournée vers l’innovation et en constante croissance. Notre mission est de fournir à toutes les entreprises et organismes publics, quelle que soit leur taille, les solutions de sécurité réseau les plus performantes du marché. NETASQ, fondée en 1998, est une des entreprises leader dans le domaine de la sécurité en Europe avec plus de 75 000 appliances vendues au travers d’un réseau de distribution de 750 partenaires dans 40 pays. Les solutions NETASQ permettent à nos clients d’avoir l’assurance qu’une faille de sécurité ne menacera jamais leur activité. Ils peuvent donc se consacrer totalement à leur croissance car nos solutions les protègent efficacement contre les risques et les menaces informatiques. Notre réputation tient à la qualité des solutions de sécurité réseau tout en un que nous développons depuis notre création. Celles- ci intègrent les fonctionnalités essentielles : prévention d’intrusion, pare-feu, protection antivirale et antispyware, filtrage antispam et de contenu, PKI et mobilité sécurisée VPN. NETASQ Vulnerability Manager permet de maîtriser en temps réel les risques susceptibles d’affecter le réseau de nos clients. Quel est votre rôle chez NETASQ ? Je m’occupe de la partie Avant-Vente (technico commerciale) pour le grand export (Afrique, Moyen Orient, Asie). Les principales tâches sont d’un côté les recrutements, formation et suivi technique de partenaires, et d’autre part l’animation de séminaires, conférences et rendez-vous clients afin de conseiller et proposer l’architecture adéquate aux utilisateurs finaux. J’étais passé auparavant par le service support et la formation Comment s'est déroulé votre recrutement ? Assez simplement car j’ai en fait suivi une équipe de mon stage de fin d’étude qui partait chez Netasq. Le contact tant humain que technique ayant été bon, ils m’ont recommandé. Ensuite deux entretiens technique et RH ont conforté notre volonté commune de travailler ensemble Selon vous, en quoi la formation de TELECOM Lille1 vous a-t-elle différenciée des autres candidats ? L’entreprise étant en plein développement, je pense que l’ouverture d’esprit ainsi la facilité d’adaptation due aux stages ont été un vrai plus. Quelles sont les matières (ou options) enseignées à TELECOM Lille1 qui vous sont les plus utiles chez NETASQ ? La partie sécurité informatique forcément vu le contexte de l’entreprise. Ensuite je pense que c’est plus les méthodes acquises dans les différents domaines que des matières précises qui me sont le plus utiles. L’anglais est aussi une composante essentielle dans mon métier, et je crois savoir que des efforts ont été faits depuis mon passage Quelles sont les qualités / compétences attendues par NETASQ Une forte implication dans une entreprise en pleine croissance, de bonnes compétences techniques associées à une partie relationnelle importante surtout dans une fonction commerciale. L’esprit d’initiative et d’adaptation est aussi très important pour répondre aux exigences des partenaires et clients partout dans le monde A la lumière de votre expérience professionnelle, les enseignements (modules optionnels) de TELECOM Lille1 vous paraissent-ils en phase avec votre métier. Sinon, que faudrait-il faire évoluer selon vous ? J’ai quitté TELECOM Lille1 il y a près de 10 ans, avant tous les grands changements opérés depuis, donc c’est une question un peu difficile. La partie réseau et sécurité informatique est bien sûr primordiale dans les métiers de l’IT. Je pense que plus de pratique ne peut être qu’un avantage. La partie Cisco, (si elle existe toujours), est par exemple un énorme atout pour l’entrée dans le monde du travail. Des labs et études de cas en partenariat avec des entreprises, plus les stages permettent une intégration encore plus rapide en entreprise
Gros plan sur… Dossier femmes ingénieurs ou diplômées en TIC Sous l'impulsion de l'association des ingénieurs de TELECOM Lille1, une enquête a été lancée le 24 octobre 2011 auprès de nos diplômées pour analyser et comprendre la perception de l’équité homme/femme sur le marché du travail et de voir dans quelle mesure ont été conciliées vie professionnelle et vie privée. L’analyse des réponses sera complétée d’une synthèse documentaire propre au secteur des TIC (femmes ingenieurs.org, mutationnelles, CNISF, APEC, autres écoles de l'Institut...) et d’interviews approfondies de diplômées volontaires. Grâce au soutien de Bertrand BONTE, Martine PERNOD, Sabine LEROY et Martine DUCORNET,, l’association a pu trouver des encouragements, l’opportunité de débriefer ce dossier lors d’une conférence plénière en 2012 et l’aide de 3 étudiants dans le cadre de leur projet scientifique et technique pendant 4 semaines. Merci à toutes celles qui ont déjà répondu à l’enquête et à celles qui le feront très prochainement. Pour toute information / commentaire / idée concernant cette initiative n’hésitez pas à nous contacter :
[email protected]
Info SKI…
L’AITL1 vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année… La suite… revue de presse, offre d'emp loi, partenariats… : www.telecomlille.net Pour nous contacter, une seule adress e :
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