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L InItIatIon Bevue phUosopnique des Hautes Études PUBLIÉE MENSUELLEMENT SOUS LA DIRECTION Dr
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22 me
VOL UME.
SOMMAIRE DU N° 1 -.4-
ANNEE
(Octobre 1908)
PARTIE EXOTÉRIQUE
Initiation et sociologie (p.
J
Dace.
à 3)
PARTIE PHILOSOPHIQUE L'Ex-Libris du Mage Paplls (p. 4 à 8).
L'Initiation Hébraïque et les Sciences Occulies
Tidianeuq.
(p. 9à 19) . . . . . . • . . • . • . J. Heibling. Le Médium Eglintoll (p. 20 à 34). . . . . . L. Chevreuil. Lettres alchimiques (p. 35 à 38). . . . . . . Quintor. Le I)r Lebon, ses trois leUres et l'i/utatiolls (p. 39 à 48) . . . . . . . . Darget. Le Congl'ês Spiritualiste (p. 49 à 52). . . . . X. PARTIE INITIATIQUE
Les Rites Maçonniques (p. 53 à 62). La Prière (p. 63 à 79). . . . .
Dr Papus. Sédir.
PARTIE L1TIÉRAIRE
n secret par mois. - Ordre martiniste. - La photographie transcendantale de Piet Botha.- Rêve révélateur. - Photographies spirites.Douleur dans un bras amputé. ued'un Esprit quittant le Corps. ovembre Occultiste. - Société Magnétique de France. - École pratique de iagnétisme et de Massage. - Primes à nos Lecteurs. . Livres ouveaux. - Conférences Ésotériques.
Tout ce qui concerne la Rédaction et les Êchanges doit être adrellé 5, rue de Savoie, à Paris-VIe. ITéléphone - 8i6·09 Tout ce qui concerne l'Administration: ABONNEME TS, VE TE AU UMÉRO, AN 0 CES doit être adressé à la
LI.IIAIRI PARTS -
INITIATIQU.
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Do,ctrinl" matérialistes ont vécu, Elles ont voulu détruire les 4iternels sont l'essence de la et de mais eUes n'ont de la abouti vaines et stériles né,galtions. Science mentale a conduit les savants eU"Il: 4111.\$ le domaine des' forces purement par et 1. il distance. résultats de propres Matél'i'llistes en arrivent à leI!' nier. !_ : •• '.J(ion est •• oriincinlll de cene reI111isslll'u:e liste dont les efforts tendent: ."'" Dana la Soienoe, à constituer la en lll'plîql.llalill III méthode des lInciens aux découvertes
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il donner:ur.le ba5e solille li la .'YloralE' l'al' III au (onl.l de tous les cultes. à sortir ùes méthodes melllà sordr des l'urernel'll unir dans une
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de vue 8001a1, "InitiatIOn adhére au de t Jutes re"ues et sociétés défenùenr COntre l'arbitraire; aujourd'hui en luttent contre les deux fléaux elle srctarl.(ml! toutes leurs formes Enfin r lnitiation ..lu Je rH yp,nolisn'e et de la déi .. connus el en Orien! et surtout Jans l'Inde, L ùe IOUles les mllh aucune. Elle instruits ÔI1I15
Revue 1 contll:m ie:> familiarisés avec les etuJes de à 1<.1 fin de 'mois el d'existence. - Abonnement: 10
collecdon, des huit
a pu ne flU·ce de ralLHlleUl. c'est avec un mouvement de rélmlsion se détourne de la terre. Tous ceux sentent en eux la des du monde inules que d'autres utilisent aux chemins de « l'arrivisme:. sont eux vers des sentiers fleuris d'idéal et de 1connaltre 1••• Soulever un coin du voile laisser errer leurs des songes et constellés le but leur semble-t-i1. Laissons ces enthousiasmes au front des très Je que c'est une bonne et saine un instant au livre secret de nature. les se sont rafralchis des brCllures ter· il est bon de les cOlltelmpler des aubes et le but de la vie avant tout. et autant que le sînnpllicité de mon cœur. Je ne pas peu de lumière que pu recevoir, et de alentour; une sans cesse en fermentation. Les tous leurs sens, sous tous leurs et et dans tous leurs sont des milieux deviennent subtiles et tant vivants que les
L'INITIATION 1·.I........oi ..
la l'erlselmble
primloniiale. La seconde SerISA1JOII.
de tout ce s'arrête ou cestourbillons vlv.l
mi:ssil)o, et toute mission a son le poste lui est pour se saisir d'un autre. Il va trouver la oCI:up.ée. car la vie ne laisse rien au et comp,rellldl;a et voudra revenir en il sera d'autres auront fait sa et ce sera dant un temps dérive et la C'est de trêve et de repos est d'entre flOUS un instant les choses de nous cendre sur la terre, refermer sur nous le manteau de l'initié, et œuvrer fermement où il a à la sagesse de nous s'il nous a été donné ce ne soit pas vainement. Cellule active de la on ne nous a fait entrevoir les arcanes de future et sidlérlale pour que nous nous désintéressions de l'humanité actuelle et terrestre. L'une des données les incontestables et les de la est la but utilitaire toutes les fois nous dévoile que ce soit. Nous recevons la non pour notre vertu est Ruile, mais le au milieu de ceux ténèbres. C'est toute consont encore naissance un devoir social, et de ces aevOIrs. c'est ne pas nous désintéresser cette société dont nous faisons . Eh 1 oui, i'elltell1ds cette elle est mal mal ...nn"...... !>.. n'est autour de nous des ambitions forcenées, des hnltalités de for Iife. la triste donnée du Mais toi a 111 SI., orle rien ne sera viendront et les réactions transformés. Et homlloes ne se seront de recevoir d'en haut fait vivante ta tu De dois ni maudire ni te mais rêveur et doux incliné sur tes frères de tu dois
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INITIATION ET SOCIOLOGIE
ment déchirer le voile de leurs illusions et leur faire entrevoir l'aube de \a cité future, possible et prochaine, quand l'aube de l'amour et du sacrifice aura point sur leur cœur. Mais alors et seulement... Tu dois leur dire à ces hommes qui vont vers leur destin, un bandeau sur les yeux, que les lois nouvelles et les gouvernements nouveaux ne leur donneront ni plus de bonheur, ni plus de peine, tant qu'eux-mêmes n'auront pas créé en eux un état réceptif de paix et de bonheur. Car c'est nous qui sommes les ouvriers de nos joies et de nos douleurs. Notre tenue intérieure transforme, colore, accentue ou estompe l'événement extérieur. Et plongés en apparence dans le monde des réalités. nous vivons tous dans le monde de notre rêve. Apprends-leur donc à rêver beau et à agir leur rêve, sans attendre des autres qu'ils agissent suivant cerêve. Apprends' leur, à ces pauvres hommes qu'emporte le courant des fatalités, que le bonheur est en eux-mêmes et dans leur propre action - et non dans l'étrangère et extérieure action des autres, qui ne saurait les atteindre - et tu auras rempli ta mission d'Initié et tu auras fait ton devoir d'homme. ED.
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DACE.
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(Nouvelle création de
TROMELIN
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Art Occulte
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revenir sur les bonnes choses est saire; comme un clou il faut le cerveau. Aussi les article sur célè:bre médium demander aux colonnes de flnitiation. Cet art en ; tous les mois il ne pas de mais se avec des formes ou des combinaisons tout à fait nouet surtout inattendues. En consultant une de ltlédiani plroven,llnt de divers et en ce leurs auteurs ou ceux les ont étu,dic:s ont pu écrire, on en que « ne sait gélnéI'ahlmlent ce souvent un rève à entrevu dans un demisornmieil et, ne pas ses facultés sur un
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L'EX-LIBRIS DE PAPl;S
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sujet, un dessin que d'avance il se proposerait de créer. Chaque médium artiste a bien son genre qui lui est propre, son mode d'exécution spécial; celui qui fait des portraits ne fera que des figures; celui qui s'adonne aux fleurs, restera dans les combinaisons florales. "Ici, nous nous trouvons en présence d'un fait nouveau. Le comte de Tromelin avait résolu de produire un dessin devant servir d'ex-libris; cette idée bien arrêtée, pendant un certain a hanté son cerveau et brusquement, un soir, en quelques coups de crayons l'esquisse, l'ossature du groupe a jailli; puis arrêt, impossible de faire sortir un détail, il lui a fallu attendre une quinzaine et brusquement, un soir; «l'esprit» qui le' guide, ou semble le guider, si vous voulez, comme un bon maître d'écriture, s'est emparé de sa main et en trois heures de temps a di· rigé le crayon pour faire sortir cette œuvre de toute beauté qui est bien ordonnée, lorsqu'on l'examine attentivement, car J'harmonie fait place au désordre en· trevu en un premier et rapide coup d'œil. Souvenez-vous que Je comte a la vue très basse, il voit à peine, et cependant quelle richesse de détails presque microscopiques; malheureusement, les procédés de reproduction, en réduisant, ne donnent que d'une façon très imparfaite la richesse surprenante du dessin original. L'Esprit ou l'Inconscient qui a combiné ces gracieux enlacements des cinq lettres de PAPUS n'a pas manqué d'ingéniosité. Le tout forme une tête de
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et tètes
Cette vision se désaou des groupes n81"'aH,-
de la cOl1np(J.sition. iangag:e, le bon enseignernerlt, de ses sarcasmes les mais raille aussi à intolérarlts, les faux savants, les frères. Dans le nous voyons des médecins .......... r1 ..rn'." impo:sarlt les mains Puis des démons et démones , des mages et médecins coiffés de bonnets POlO' tus occulte Des les mains dans l'urne des A l'entrée du remarque un groupe de viE:mardls mettant leur sur leur boucl!le, mvstèlLe et discrétion Parole le mas'.}ue. Il faudrait des pour décrire tout ce y c'est une vraie cristallisation d'un scinpar un tillement des dessins miroir à
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L'EX-I..JBIUS DE PAPUS
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Si on retourne le du mage se transen de délicats artlrisseaiDx à retombantes. artistiqllie et c'est une Au en onleria·t··u ses livres de sa En cas son âme désincarnée sera revenue se sur terre et que maintes le vent des enchères aura et entre mains des amateurs les volumes auront été ses d'études comme méde<:in, que lui les érudits des à venir en cet f1'Flrrl('lIl'p à l'intérieur de la couverture? Ils ne pas de le comparer à l'inlpénétrable dont les cornplosiltioI1S 1I1vs'tiolues lassent la sagesse des Et n'auront-ils pas tort. Tous deux JUI.;IUI::S. Ils ne se pas de leurs COlltemp1or.lins. mais les à réfléchir et à ne pas le avec la foi du charbonnier. Les vérités sont des gangue. Il cienses entourées d'une savoir casser la coque pour trouver l'alnande. Le n'est donc L'ex-Iibris de résume qUlelq1ues "...,."...". bases contre, de tout; il faut savoir les pour la pour M. la de la
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L'INITIATION
protée. La Vérité, c'est l'Unité; le Mensonge, c'est le Nombre qui varie sans cesse, qui à peine saisi peut se transformer. Pour en revenir à l'auteur de cetté pièce capitale, je terminerai en répétant que sa produCtion poulue est un fait, un cas nouveau, donc une conquête nouvelle pour le psychisme - pour employer le langage des savants qui cÔtoient l'occultisme. De plus, j'ajomerais qu'il a eu le grand mérite, le talent étrange de réaliser le tour de force en ignorant que Papus était martiniste, avait publié le Tarot, guérissait au moyen du etc. Personnellement, je ne suis pas enclin à croire aux Esprits directeurs, dessinateurs, mais il faut cependant admettre, dans ce cas, que les moyens d'investigation, de pénétration, de vision sont étendus, amplifiés chez les médiums, surtout lorsqu'ils sont doublés d'un érudit, d'un savant, d'un physicien comme l'est le comte de Tromelin.
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L'Initiation hébraYque
et les Selenees oeeultes
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spiritualiste (lundi de IÎJ Pentecôte 1908).
MESDAMES, MESSIEURS.
Dans une réunion spiritualiste ma place est un peu osée. Vingt ans de pratique des sciences positives m'ayant fait oublier fort vite tous les enseignements de ma prime jeunesse, je n'ai qu'un seul titre pour prendre la parole p.armi vous: celui qui pousse ma conscience à vous apporter une pierre, que j'ai pu extraire, et qui servirai peut- être, à l'édification de votremonument. Des circonstances, qu'il serait trop long d'énumérer, m'ont amené, il y a six ans, A me préoccuper d'une question:
La haute antiquité 4J1ait-e/le des sciences '! Ce fut mon point de départ et, si vous le voulez bien, partons de lA. * ••
La haute antiquité avait-elle des sciences? Quels mystères pratiquait-on dans ces temples
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L'INITIATION
célèbres dont ruines ne sont auiiourd'hui que de muets témoins? ........"'". le est recevoir l'illitiiation initiation à ? reculées ces des écritures dites hié:roldViphiiQues, ou hlératlqules, des écritures sa«;;n::e:s, créées pour le seul usage des initiés du La dans fakirs de les étr'ange:s, soit en soit en illusion. on sur leur savoir ou se heurte à un mutisme que tout saurait ébranler. ? Plus de nous des savants, et non des moinArslonvill. B:aracluc, le Crookes l'Académie etc... , étudient et troublants:: des aDI)arlltions humaine que l'on moule les mains dans des vases sans se apl)ar,ente, etc. des fameuses sciences ocd'obserdéjpo!.itions, émanant dont ni sciientifilqllie ne sauraient être mis amplelmellt démontré i""",,'i,..; avait au fond des tions avancées dans ce domaine.
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enCluête des éléments nouveaux.
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"" si vous de ces a il ya d'une science connue et certaines castes de ? Si vous existe toute une de traités ciaux et secrets, décrivent le de toutes les opénLtiClnS et nécessaires en vue l'obtention de tel ou tel résultat? traités ont par les mains Cl1l!CUln; mais autant les vic:issitUlies des leur ont donné une forme les rend méconnaissables: ce sont la plulpart des constituent la Bible MJ1f"tJ1fmpu'_ Bible. Ce à vue dans l'examen de certains textes, c'est d'abord une .concision l'obscurité; c'est ensuite une dans les éntlmc!raltiorls c'est ce <)nt reçu leur nom tiré de leur naissance. ontuDsens;c'est noms 'Sait de avec
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L'INITIATION
on le sens vulprEimiers traduccette surtout aujiourd'hui connu sous le nom de \."od1U«l';;. tentatives sont restées vaines; tendent sim à ce fait: la univerà un autre sens de ces textes. cet autre sens que nous avons eu la fortufle de découvrir et que nous vous signaJ'er.
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•• L'examen de la Tout mot hébreu dérive verbe et tout hébreu s'écrit avec trois noncés comme des consonnes. si cette 11llIlgU1t:, comme toutes les languIes connues, est née du cas>ric:e circonstances? 10
que cette
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L'INITIATION HÉBRAIQUE
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delle, créée de toutes pièces au moyen d'éléments déterminés et d'après des règles invariables? 2° Tout verbe hébreu peut être modulé suivant sept conjugaisons principales: trois actives, trois passives et une réfléchie. Ces sept conjugaisons, chose singulière, peuvent permettre à un même verbe de prendre jusqu'à sept sens différents. Exemples. - Le verbe qui signifie: créer, à la première conjugaison, devient: couper, abattre, dans la troisième et: engraisser, dans la, cinquième! Leverbe: yeiller. à une porte, dans la première conjugaison devient: être fait ell forme d'amande dans la quatrième 1 Le verbe qui produit le mot: sainteté, produ'it de même le mot: prostitué 1 Le reste à l'avenant. Si chaque signe figurait un objet ou un rôle, un petit chiffre, écrit sous chaque signe, suffirait pour indiquer l'ordre à suivre dans l'interprétation et l'on obtiendrait évidemment des sens résultants très différents. Or, justement dans la notation hébraïque les signes ne représentent que des consonnes et les voyelles s'écriyent en dessous. Affectez à ces voyelles une valeur numérique et toutle système fonctionnera dans un ordre parfait. Est-ce l'effet d'une simple coïncidence? Près de six ans de pénibles observations m'ont permis de restaurer tous les éléments du système et comme le fait a une importance capitale, nous allons traiter un exemple.
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1.
L'INITIA.TION
Voici trois objets, figurés par les lettres BDC. si l'on veut.. VILEBREQUIN. -
TONNEAU. -
LIQUIDE.
1° Verbe actif. Quand le vilebrequin agit sur letonneau, que fait-il au point de vue du liquide? Ouvrir, mettre en perce. 2° Passif du précédent. - Que subit le vilebrequin dans l'action? Etre animé d'un mOUJleme'lt de rotation. 3° Verbe actif. - Quand le tonneau agit sur le liquide, qu'en fait-il au point de vue du vilebrequin ?' Inonder, mouiller, arroser. 4° Passif du précédent. - Que subit le tonneau dans l'action? Se vider. 5° Verbe actif. - Quand le liquide (enfermé) agit sur le vilebrequin qu'en fait-il au point de vue du tonneau? (Son libérateur.) Se faire libérer, se faire oUJlrir. 6° Passif du précédent: Que subit le liquide dans l'action? Être écoulé, &re répandu, être souh"ré. 7° Verbe ré.fléchi du premier: Que fait le vilebrequin sur lui-même quand il agit sur le tonneau? S'enfor/cer, plo1lger. Et voilà sept sens différents obtenus avec trois signes 1 Des voyelles écrites au-dessous suffisent pour indiquer l'ordre de lecture. Je fis ma première découverte intéressante le jour
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dix·huit mois d'e:fiorts, je trouvai dans le de lui-même la de l'écrire. Une centaine de utilisées ont été créées dans ce J\dam dernier pel'SOltlnllge cité aucun n'a eu d'existence réelle. Aujourd'.hui toute difficulté a ; le dernierbastion a été t::Ulit:Yli;:••• et ils étaiierltnofflbr,eUl( etsollidt$.
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on a traduit noms propres d'tIOnrlmes, ou de voire même d'anilna1ux. que de'lI'ienn,ent alors ces textes? que commence 1 limites. hélas! cOI:lférerlce ne me résumé. PeJl1tateulque, en' raison même de son extrême ancien de ces écrits; on y a fait adlloncti()Qs pour accentuer son apl>aren<:e livre Il remonte à une où rh()mme ne savait écrire que sur ..nil .. et contient toute la science anlûqlue. y sont décrits cil1lqu.an1te ou soixante de nos l'hl:>mme réussit à le papyrus et alors que certains savants dé1iTell:>Pi>er en
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L'INITIATION
pour arroser le jardin et de là se divisait en quatre fleuves. Verset 1 1. - Le nom du premier est Pischon ; il entoure tout le pays de Havi/ah où l'on trouve l'or. Verset 12. - Et l'or de ce pays est bon. On y trouve aussi la Bedo/ah et la pierre de Schoham. Ces deux versets deviennent: Verset 1 1. - Le nom du premier est Inondation; il embrasse tout pays d'Ensablement où l'on trouve l'or. Verset 12. - Et l'or de ce pays est bon.Oa y trouve aussi le Conglomérat et lapierre àfeu. Ces deux versets nous prouvent: 1° Que les anciens tiraient l'or du lavage des sables ou alluvions. 2° Qu'ils avaient reconnu l'origine neptunienne de ces sables ainsi que celle des roches calcaires du Trias, du Jurassique et du Crétacé qui sont en majeures parties de véritables agglomérés de petits coquillages marins. Le jurassique fournit le silex qui pendant des siècles a procuré à nos pères runique moyen de produire le feu. Dans le même ordre d'idées le verset 2 du chapitre lor de la Genèse nous dit: 4< Les ténèbres régnaient sur l'abîme ». Le mot hébreux traduit par ténèbres signifie en réalité «extinction après incandescence » ; ce qui nous prouve encore que les anciens avaient reconnu l'origine primitivement ignée du globe terrestre. Jusqu'au chapitre X inclus de la Genèse il n'est question que de la science occulte et de la mise en jeu de l'énergie vitale latente dans tout être animal. Cet
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L'INlTIATION HÉBRAIQUE
enseignement est à vérifier avant toute publication Le chapitre XI, histoire de la Tour de Babel, commence l'èxposé du mécanisme de la langue, que l'on vient de créer pour assurer aux bzitiés le secret de
leur science merveilleuse. Les auteurs du système, qui ignoraient encore tout le luxe de nos grammaires, n'ont créé que deux sortes de mots: les mots d'action et les mots collaborùteu1-s, c'est-à-dire tous les non-verbes. Le verbe est nommé Abram, l'action. Le mot non-verbe est nommé Saraï, le Collabora-
teur. Le chapitre XIV nous fait assister à une guerre actuellement incompréhensible entre quatre rois contre cinq. C'est la lutte engagée entre les quatres voyelles longues â ê ô oô contre les dnq brèves à è i 6 où . . Abram l'action ou Verbe intervient dans la lutte avec trois cent dix-huit serviteurs nés dans sa maison: Ce sont, pas une de plus, pas une de moins, les trois cent dix-huit formes verbiales qui constituent les différentes conjugaisons hébraïques. Le chapitre XV est un hors-d'œuvre intercalé, ici à propos de l'action. Il résume en quelques lignes tout ce qui a trait au maniement de la force vitale où doit intervenir la mort de l'animal. Les études de détail relatives à ce chapitre sont reprises en maint endroit dans les quatrè autres livres du Pentateuque, et surtout dans l'Exdde, . Quantité d'écrits spéciaux ont été rédigés dans la 2
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18 suite sur Le livre
L'I:-;ITIATION
notamment les
de
Daniel insiste tout pairtic:ulièr'enlerlt sur LJ