Dossier de presse
LʼAdie ouvrira ses antennes, du 5 au 7 juin prochains, pour proposer un accompagnement aux personnes qui se lancent ou développent leur activité en auto-entrepreneur
CONTACTS PRESSE: Sandrine Bonamy-Leiba – 01 49 33 19 00 – 06 86 17 48 76 –
[email protected] Christelle Touré - 01 49 33 19 66 – Port : 06 07 47 35 67-
[email protected] Alice Dekker – 06 16 58 21 60 –
[email protected] www.adie.org Dossier de Presse Campagne Auto-entrepreneurs - juin 2012
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S ommaire Page 3 : Communiqué de Presse
Page 5 : Une campagne d'information pour soutenir les auto-entrepreneurs partout en France, du 5 au 7 juin
Page 6 : Capitaliser sur les acquis positifs du régime de lʼauto-entrepreneur pour faciliter la création dʼentreprise par les personnes en situation de précarité
Page 7 : LʼAdie, le microcrédit accompagné
Page 11 : Portraits dʼauto-entrepreneurs accompagnés par lʼAdie
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COMMUNIQUÉ de presse E Paris, le 24 mai 2012
LʼAdie ouvrira ses antennes, du 5 au 7 juin prochains, pour proposer un accompagnement aux personnes qui se lancent ou développent leur activité en auto-entrepreneur Près de la moitié des personnes financées par l'Adie, association pionnière et acteur majeur du microcrédit en France, sont des auto-entrepreneurs. Bien que ce régime soit ouvert à tous ceux qui sont tentés par la création d'entreprise, il est en effet adapté aux publics de lʼAdie, les chômeurs et allocataires des minima sociaux, à condition quʼils soient accompagnés. Pour aider les personnes qui se sont lancées en auto-entrepreneur sans accompagnement ou pour proposer un accompagnement à celles qui souhaitent créer leur entreprise, l'Adie et ses partenaires organisent une campagne d'information tout spécialement destinée aux autoentrepreneurs, du 5 au 7 juin prochains, dans toute la France. A cette occasion lʼAdie ouvrira ses portes et sera présente chez ses principaux partenaires, notamment les agences Pôle emploi et les Chambres de Commerce. C'est en effet l'accompagnement des nouveaux auto-entrepreneurs, souvent mal préparés à faire face à leurs responsabilités, qui garantit la réussite de leur projet. A travers cette campagne, l'Adie vise trois profils auxquels elle proposera des services adaptés : - les porteurs de projet, - les auto-entrepreneurs qui sont déjà lancés mais rencontrent des obstacles, - ceux qui sont en activité et souhaitent se développer. Dans le cadre des antennes Adie, ils pourront, selon leur profil, participer à des ateliers collectifs et à des entretiens individuels, afin de présenter leur projet, connaître les pièges à éviter et les "bons tuyaux" pour bien démarrer, bénéficier de conseils personnalisés et d'astuces pour développer leur réseau, booster leur communication, gagner des clients, etc. L'Adie pourra également leur proposer un financement pouvant aller jusqu'à 10 000 € : des microcrédits jusqu'à 6 000 € pour financer tous types de besoins (véhicule, stock, trésorerie, etc.), Dossier de Presse Campagne Auto-entrepreneurs - juin 2012
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complétés par des prêts d'honneur jusqu'à 4 000 €. Liste des antennes Adie et des points dʼinformation partenaires sur www.adieconnect.fr ou au N° vert 0 800 800 566 La campagne est soutenue par : lʼAssemblée des Chambres Françaises de Commerce et dʼIndustrie (lʼACFCI), Planète Auto-entrepreneurs, Pole emploi et lʼUnion des Autoentrepreneurs (UAE). A propos de l'Adie: Reconnue dʼutilité publique, l'Adie est une association qui aide les personnes exclues du marché du travail et qui nʼont pas accès au crédit bancaire classique à créer leur entreprise, et donc leur emploi, grâce au microcrédit. Pionnière du microcrédit en France et en Europe, l'Adie en est l'acteur majeur. L'Adie accompagne par ailleurs les porteurs de projet afin de les soutenir en amont et en aval du lancement de leur micro-entreprise pour en garantir la pérennité. Depuis sa création en 1989 par Maria Nowak, lʼAdie a financé plus de 110 000 microcrédits, participant ainsi à la création de plus de 80 000 entreprises, avec un taux de pérennité après deux ans de 68% et un taux d'insertion des personnes financées après deux ans de 79%. L'Adie est présidée depuis mars 2011 par Catherine Barbaroux.
CONTACTS PRESSE: Sandrine Bonamy-Leiba – 01 49 33 19 00 – 06 86 17 48 76 –
[email protected] Christelle Touré - 01 49 33 19 66 – Port : 06 07 47 35 67-
[email protected] Alice Dekker – 06 16 58 21 60 –
[email protected] www.adie.org
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U ne campagne d'information pour soutenir les autoentrepreneurs partout en France, du 5 au 7 juin
3 jours d'information pour les auto-entrepreneurs : La campagne d'information que l'Adie organise dans toute la France, du 5 au 7 juin, vise trois profils : - les porteurs de projet, - les travailleurs indépendants qui sont déjà lancés mais rencontrent des obstacles, - les travailleurs indépendants qui sont en activité et souhaitent se développer. Pour ceux qui souhaitent se lancer avec le régime de l'auto-entrepreneur, l'Adie met en place : - un atelier d'information collectif sur les pièges à éviter et les bons tuyaux à connaître au démarrage, - un entretien individuel pour discuter de leur projet, leur proposer des conseils adaptés et répondre à leurs questions. Pour ceux qui sont déjà auto-entrepreneurs mais rencontrent des difficultés pour se développer, l'Adie met en place : - un atelier d'information collectif sur les bons tuyaux pour développer leur réseau, booster leur communication pour se faire connaître, gagner des clients..., - des entretiens individuels pour répondre à leurs questions et leur proposer des solutions simples et rapides, adaptées à leur activité. Pour ceux qui sont déjà en activité et souhaitent se développer, l'Adie met en place : - des entretiens individuels pour répondre à leurs questions et leur propose des solutions simples et rapides pour développer leur réseau, booster leur communications pour se faire connaître, gagner des clients... Et dans les trois cas, l'Adie leur propose par ailleurs un financement pouvant aller jusqu'à 10 000 € : des microcrédits jusqu'à 6 000 € pour financer tous types de besoins (véhicule, stock, trésorerie, etc.), complétés par des prêts d'honneur jusqu'à 4 000 €.
Informations sur www.adieconnect.fr ou au N° vert 0 800 800 566
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C apitaliser sur les acquis positifs du régime de lʼautoentrepreneur pour faciliter la création dʼentreprise par les personnes en situation de précarité
Depuis sa création en 2009, plus dʼ1 million de personnes ont choisi le régime dʼauto-entrepreneur, ce qui témoigne du dynamisme entrepreneurial de notre pays sʼexprimant pleinement dès lors quʼil nʼest pas bridé par la complexité administrative. Malgré les avancées obtenues avec ce régime, lʼunivers de la création dʼentreprise demeure compliqué. Cʼest avant tout le poids et la complexité du système de cotisations sociales qui sʼavèrent particulièrement décourageants pour les créateurs dʼentreprises. Ceci a notamment effet de confiner des personnes exerçant de petites activités économiques dans lʼinformel. Les travailleurs indépendants qui ne relèvent pas du régime microsocial restent soumis au droit commun. Leurs cotisations sociales correspondent environ 46% du revenu professionnel de lʼannée n-1. Toutefois, si ce revenu professionnel est trop faible, ils peuvent se trouver dans la situation absurde où 95% de ce revenu est ponctionné par lʼapplication de cotisations forfaitaires minimales. Dans son Livre Blanc1, lʼAdie plaide notamment pour généraliser le mécanisme de paiement des cotisations sociales en temps réel et en fonction du chiffre dʼaffaires, quel que soit le régime fiscal choisi. Il sʼagirait, dans un premier temps, de limiter cette solution aux entrepreneurs qui réalisent un chiffre dʼaffaire ne dépassant pas les plafonds du régime fiscal de la micro-entreprise, soit 81 500 euros pour une activité commerciale et 32 600 pour les prestations de service et les professions libérales, même sʼils ont choisi un régime réel dʼimposition. Dans un second temps, la démarche de simplification engagée avec le régime micro-social serait étendue par relèvement progressif des plafonds de chiffre dʼaffaires.
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Dans le cadre des débats de 2012, lʼAdie a souhaité faire entendre sa voix et celle des micro-entrepreneurs à travers un Livre Blanc destiné à interpeller les candidats à lʼélection présidentielle. Fruit dʼune démarche collaborative, le Livre Blanc de lʼAdie contient 19 propositions réalistes et concrètes construites pour et avec les micro-entrepreneurs afin de mieux intégrer le microcrédit aux politiques de lʼemploi, de lever les obstacles qui restreignent la création dʼentreprise par les personnes en difficulté et dʼadopter des mesures en faveur du développement des micro-entreprises et du microcrédit. Publié en mars 2012, il a été envoyé aux formations politiques et aux candidats à lʼélection présidentielle.
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L’Adie, le microcrédit accompagné
Présentation générale : LʼAdie, Association pour le Droit à l'Initiative Economique, est une association reconnue dʼutilité publique qui aide les personnes exclues du marché du travail et du système bancaire classique à créer leur entreprise, et donc leur emploi, grâce au microcrédit et à un accompagnement adapté. Créée en 1989 par Maria Nowak, sur le modèle de la Grameen Bank développée au Bangladesh par Muhammad Yunus (prix Nobel de la paix 2006), elle est aujourd'hui présidée par Catherine Barbaroux.
Idées fondatrices : > La micro-entreprise correspond aux besoins de la nouvelle économie et à lʼévolution de notre société, durement frappée par la désindustrialisation, le travail précaire et le chômage. > Lʼévolution de la démographie et des mentalités favorise le travail indépendant : le vieillissement de la population entraîne le développement des services à la personne, et les incertitudes liées au travail salarié viennent conforter le désir de la population de créer son propre emploi. > Pour que toute personne voulant entreprendre puisse le faire, il faut permettre aux plus pauvres dʼaccéder à un capital de départ et donc au microcrédit. > Les obstacles réglementaires à lʼexercice de certaines professions doivent être levés. Il est donc nécessaire de faire pression auprès des pouvoirs publics pour faire évoluer les textes qui constituent une entrave à la création dʼune activité indépendante.
Missions : > financer les micro-entrepreneurs qui n'ont pas accès au crédit bancaire, et plus particulièrement les demandeurs d'emploi et les allocataires des minima sociaux, > accompagner les micro-entrepreneurs, avant, pendant et après la création de leur entreprise pour assurer la pérennité de leur activité, > contribuer à l'amélioration de l'environnement institutionnel du microcrédit et de la création d'entreprise.
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Organisation : Avec 120 antennes et 170 permanences, lʼAdie couvre tout le territoire français. Plus de 450 salariés sont à lʼécoute des créateurs dʼentreprises, aidés par plus de 1 700 bénévoles disposant de compétences variées (gestion, appui administratif, développement commercial, marketing, insertion bancaire, etc...).
Offre: > un microcrédit pour financer tous types de besoins pour la création ou le développement d'une entreprise (stock, trésorerie, investissement...) d'un montant de 6 000 euros maximum. > un accès facilité à des financements complémentaires (prêts d'honneur, prime régionale...) pour un financement global jusqu'à 10 000 euros. > un accompagnement avant, pendant et après la création de l'entreprise : gestion, démarches administratives, politique commerciale, communication, conseil juridique... (voir zoom ci-après).
> L'Adie a lancé en 2007 le programme Adie CréaJeunes, un parcours de formation gratuit destiné aux jeunes de 18 à 32 ans. Ce programme propose des modules collectifs centrés sur la montée en confiance et la connaissance pratique du monde de l'entreprise sur une période de 2 à 4 mois, puis un accompagnement individuel dans la formalisation du projet ainsi que des actions de mise en réseau. Dans la continuité de cette phase de préparation, les jeunes peuvent accéder à un financement sous forme de microcrédit complété d'une prime de 1000 euros, puis bénéficier d'un accompagnement dans les phases de création proprement dite et le développement de l'activité.
> Afin dʼaider davantage de jeunes à créer leur propre emploi en créant leur entreprise et de répondre à sa façon à la problématique spécifique des jeunes créateurs d'entreprise en situation de précarité, l'Adie a lancé en octobre 2011 un fonds de prêts d'honneur dédié à ce public, grâce au soutien de partenaires publics et privés. L'objectif de ce fonds est de permettre à 1 000 jeunes chaque année (500 la première année), dont un tiers de jeunes des quartiers prioritaires, de bénéficier de quasi fonds-propres, en complément du microcrédit, pour financer la création ou le développement de leurs entreprises. Ces prêts sans intérêts, dʼun montant maximum de 5 000 euros seront réservés aux jeunes de moins de 32 ans les plus en difficulté : demandeurs d'emploi non indemnisés et/ou allocataires d'un minimum social et porteurs de projets dont le besoin de financement est inférieur à 10 000 €.
> Le "microcrédit personnel pour l'emploi" a été spécifiquement mis en place pour financer tous types de besoins permettant un maintien dans l'emploi salarié ou un retour à l'emploi. Il peut s'élever jusqu'à 3 000 euros maximum. Il s'adresse aux personnes salariées ou en recherche d'emploi active n'ayant pas accès au crédit bancaire. La plupart des "microcrédits personnels pour l'emploi" octroyés par l'Adie sont dédiés à la mobilité (permis de conduire, réparation ou achat d'un véhicule...) mais peuvent aussi permettre le financement d'une formation professionnelle. Ils s'élèvent en moyenne à 1 900 euros.
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> La micro-assurance L'offre de micro-assurance, couvrant la responsabilité civile et professionnelle, le local, le stock, le véhicule et la garantie décennale, est proposée en partenariat avec Axa et la Macif dans 11 régions. Plus de 800 clients sont actuellement assurés.
Zoom sur l'accompagnement des créateurs financés par l'Adie Afin d'aider les micro-entrepreneurs à pérenniser et développer leur activité, l'Adie leur propose des services de conseil et de formation adaptés à leurs besoins. L'offre d'accompagnement est individuelle et accessible à tout moment: démarches administratives, aide en gestion, appui commercial, marketing et insertion bancaire. > "Réussir votre démarrage": une panoplie de services pour les créateurs • "Adie Montage", proposé en amont ou en parallèle de l'octroi du microcrédit, est un service ayant pour objectif d'aider les créateurs à mieux concrétiser leur projet. Il leur apporte des réponses professionnelles par rapport à des besoins précis. "Adie Montage" permet ainsi de rassurer et d'encourager le créateur, qui se sent souvent isolé dans la phase de préparation de son projet. • "Bien démarrer": toutes les informations indispensables pour faire les bons choix au moment de démarrer son activité ! C'est l'occasion également de découvrir tous les services que propose l'Adie et d'échanger avec d'autres entrepreneurs. • "Gagner du temps": une réponse aux questions de base... Comment bien gérer son entreprise et gagner du temps ? Comment classer ses factures ? Comment s'y prendre pour comptabiliser ses achats et ses ventes ?... • "Gagner de l'argent": grâce à une simulation des premiers mois de l'activité, apprendre à anticiper les décalages entre recettes et dépenses, intégrer les délais d'approvisionnement, optimiser sa trésorerie, etc. Autant de compétences indispensables au créateur d'entreprise... • "Gagner des clients": des techniques et outils de commercialisation pour bien vendre et promouvoir ses produits et ses services. > "Adie Contact": une évaluation constante des besoins des micro-entrepreneurs Un bénévole de l'Adie appelle le créateur d'entreprise une fois par mois pendant la période de démarrage puis une fois par trimestre par la suite, pour faire un point sur son activité et lui proposer les services dont il peut avoir besoin. Une sécurité indispensable et une réduction du stress appréciée par tous ! > "Adie Conseil Info": une plateforme d'assistance téléphonique Destinée aux entrepreneurs financés par l'Adie, afin de leur apporter en temps réel des réponses et des solutions concrètes pour la gestion de leur activité, cette plateforme téléphonique est disponible du lundi au vendredi, de 14h à 17h, au prix d'un appel local depuis un poste fixe. > Mais aussi... L'Adie propose depuis six ans des formations informatiques afin d'aider les créateurs dans la gestion quotidienne de leur entreprise. L'association complète cette action par une proposition d'ordinateurs reconditionnés vendus à moindre coût. Depuis trois ans, l'Adie expérimente un nouveau module, "Ma boîte sur internet", qui permet aux micro-entrepreneurs de créer leur premier site internet. Ils apprennent ainsi à se présenter et même à vendre par le biais d'un site marchand. Dossier de Presse Campagne Auto-entrepreneurs - juin 2012
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L'Adie propose par ailleurs un accompagnement "pas à pas" qui consiste en un suivi individuel pour les créateurs, des permanences d'experts (juridique, comptabilité-gestion, marketing, commercial et banque) et des services en réseau (ouverture de compte bancaire, référencement dans l'offre de service Primagaz...).
Pour contacter l'Adie : N°vert : 0800 800 566 www.adieconnect.fr www.adie.org
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Portraits dʼauto-entrepreneurs accompagnés par lʼAdie Zineb, 26 ans, vente ambulante de smoothies aux fruits et soupes Lille
Copyright : Shannon Sibayan
« Jʼai dʼabord accepté des petits boulots alimentaires parce que je ne trouvais pas dʼemploi dans ma branche. Aujourdʼhui, je me réalise enfin en ayant lancé ma propre affaire grâce à lʼAdie. » Elle est courageuse, Zineb ; elle fait front sans broncher pour sʼen sortir depuis quʼelle a terminé son BTS en management, après un BAC commercial. Obligée de subvenir à ses besoins, elle connaît alors toute une série de petits boulots – barmaid, serveuse, plonge dans des restaurants – avant quʼun de ses anciens patrons lui demande de le rejoindre comme vendeuse dans un magasin de chaussures quʼil vient dʼouvrir. Un premier poste fixe qui la conduit, moins de deux ans plus tard, à devenir responsable de la boutique. Malheureusement celle-ci doit fermer fin 2010, les affaires nʼétant pas bonnes. « Jʼavais 2 ans dʼindemnités chômage devant moi, jʼai décidé de consacrer une année à monter mon propre projet. » En 10 mois, cʼest fait. « LʼAdie a été ma bouée de sauvetage, les banques ne voulaient pas de moi. » Elle se souvient quʼelle a tout de suite perçu lʼintérêt de ce soutien. Non seulement elle a pu obtenir un microcrédit pour acheter ses machines professionnelles et se faire un peu de trésorerie, mais elle a aussi pu souscrire une assurance automobile à des conditions très préférentielles : “En tant que jeune conductrice cela devait me coûter 1200 € par an, mais jʼai obtenu un contrat beaucoup moins cher!“ Sur les marchés, elle vend ses smoothies de fruits frais pour une consommation sur place ou à emporter, et des soupes qui varient selon la saison. Attentive à lʼempreinte écologique de son activité, elle se fournit chez des producteurs locaux. Dʼici un an, elle compte pouvoir proposer un premier jus bio. « Le premier hiver a été un peu difficile, avec des journées très irrégulières, mais jʼai de beaux contrats pour cet été et au-delà : Lille Plage, la Braderie de Lille, et plusieurs partenariats avec des événements sportifs. » Son compagnon, qui lui apporte un coup de main pour la mise en place de son stand, est en passe de la rejoindre dans son activité. Il a une formation de gestion et assure déjà la comptabilité. Une complémentarité qui tombe bien. « Au lancement de mon activité, le régime dʼauto-entrepreneur était pour moi le plus évident. Il me permet de voir venir sans trop de frais. »
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Denis, 45 ans, chauffeur à la demande Biarritz « Avec les clients, il faut être réactif, être prêt à répondre dès quʼon vous appelle. Et aussi efficace : en général avec moi, mʼessayer cʼest mʼadopter. » Cʼest en observant lʼapparition dʼun nouveau type de service que Denis a eu lʼidée de sa reconversion. Fragilisé par une double rupture familiale et professionnelle, il rentrait alors de 6 mois passés aux Antilles où il était parti se changer les idées. De passage à Paris, il remarque que deux sociétés au moins se sont lancées dans une offre de chauffeurs sans voiture, en intégrant un scooter pliant comme outil complémentaire permettant de se rendre dʼun point à un autre pour rejoindre la voiture de leurs clients. Depuis quelque temps déjà il pense que la meilleure manière de rebondir pour lui est de lancer sa propre activité. Fort de son expérience de conducteur de poids lourds, et dʼun relationnel mis à lʼépreuve lorsquʼil était chauffeur du Maire de Biarritz et quʼil accompagnait les personnalités en visite, il crée alors ʻCaptain Scootʼ. “Je me suis dit quʼil y avait un bon potentiel dans la région, entre les jeunes qui sortent de bars ou de boîtes, les personnes qui se rendent à lʼaéroport et ont besoin quʼon ramène leur voiture chez elles, les personnes âgées …“ Cʼest la Chambre des Métiers qui lui suggère dʼadopter le régime dʼauto-entrepreneur. Il sollicite lʼAdie pour un premier microcrédit de 2500 € qui lui permet dʼacheter ce fameux scooter italien qui se plie et se range sans problème dans un coffre de voiture. Un an et demi plus tard, il obtiendra un nouveau microcrédit pour en acheter un second destiné au collaborateur qui lʼa rejoint pour le soulager dans les périodes de forte demande. Pour se faire connaître, il entame une campagne de relations presse, obtient un reportage sur la télé locale, un article dans Sud Ouest et des interviews dans plusieurs radios. Sʼajoute à cela une publicité dans le guide du Pays Basque et un site internet bien ficelé, et lʼaffaire est lancée. En plus de la clientèle quʼil imaginait toucher au démarrage, il obtient des contrats privilégiés avec plusieurs marques automobiles pour le convoyage de voitures vers leurs acheteurs. Récemment, il a commencé à démarcher les grands hôtels de la région pour quʼils proposent ses services en tant que guide et chauffeur aux touristes de passage. Il pense quʼil nʼa pas encore exploré tout le potentiel de son nouveau métier. « Avec lʼintensification de la prévention contre lʼalcoolisme au volant, les gens vont devenir de plus en plus prudents. Cela mʼouvre de belles perspectives. »
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Lucie, 27 ans, graphiste Toulouse « En suivant le parcours Adie CréaJeunes, non seulement jʼai pu apprendre comment choisir le statut adapté à mes besoins, faire une étude de marché, savoir se vendre, mais en plus jʼai eu un accompagnement individuel adapté à mon cas personnel. » « Après ma formation Adie CréaJeunes, jʼai été suivie par un salarié et un bénévole qui mʼappelaient régulièrement pour prendre de mes nouvelles. Cʼest très sécurisant. » « Choisir le régime de lʼauto-entrepreneur est le plus simple. Cela permet de démarrer à son rythme sans être accablé de charges. » Après 4 années dʼétudes dans une école dʼarts graphiques et de communication, Lucie a dʼabord recherché un emploi salarié. Ne trouvant que des commandes ponctuelles, elle a utilisé le portage salarial pour démarrer. Une entreprise de lʼAriège spécialisée dans la décoration murale la repère et lui confie la création dʼimages pour des toiles imprimées, de motifs pour miroirs, de découpes pour bois, etc. Mais lʼéloignement géographique lui crée des contraintes de déplacement un peu trop fortes, et elle voudrait bien décrocher dʼautres contrats. Un article sur lʼAdie lʼamène à prendre contact avec lʼassociation qui lʼoriente vers la formation Adie CréaJeunes. « Je nʼosais pas me lancer, mais je voulais continuer dʼêtre indépendante dans mon travail, donc cʼétait exactement ce quʼil me fallait pour être bien cadrée. » Fin 2009 elle rejoint le programme, dont elle apprécie les différents modules très concrets. La formation terminée, elle bénéficie dʼun suivi personnalisé qui lui permet dʼadapter celle-ci à son cas précis. « Jʼai pu peaufiner ce que jʼavais appris en obtenant des réponses opérationnelles pour mon activité. » En janvier 2010, elle choisit le régime dʼauto-entrepreneur, obtient de lʼAdie un microcrédit, auquel sʼajoute une prime NACRE, qui lui permettent dʼacheter du matériel. Elle développe son fichier de contacts, joue le bouche-à-oreille via ses clients, participe à des soirées organisées par les réseaux sociaux professionnels pour multiplier les échanges. Elle travaille désormais avec plusieurs entreprises en direct, ainsi quʼavec des agences de communication. Elle conçoit des brochures et des plaquettes pour des associations. Bien que vivant déjà correctement de son activité, elle dit vouloir encore la développer. “Je suis entrée dans une dynamique. Je compte bien encore gagner des clients, pour pouvoir mʼinstaller dans des bureaux partagés et ne plus travailler chez moi. »
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