ROBILLARD Simon
1ère SEN
Au collège et lycées Sainte Marie à Lons le Saunier
STAGE CHEZ ELEKTRODREHER (Gaggenau/Allemagne)
STAGE DU 8 NOVEMBRE AU 18 DECEMBRE 2010 Page 1
SOMMAIRE 1/ Introduction………………………………………………………………Page 3
2/ Remerciements……………………………………………………………Page 4
3/ L'Allemagne………………………………………………………………Page 5
4/ L’entreprise………………………………………… ……………………Page 6
5/ Les petites lampes………………… …………………………………….Page 8
6/ Les chauffe-eaux……………………… ……………………………….Page 10
7/ Le triphasé……………………………… ………………………………Page 11
8/ Sur les chantiers…………………………
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9/ Conclusion…………………………………………………………….Page 15
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INTRODUCTION Bonjour. Je m’appelle Simon ROBILLARD, je suis en 1ère Bac pro SEN (Systèmes Électroniques et Numériques), avec E.I.E. en champ dominant (Électronique Industrielle Embarquée) au lycée professionnel Sainte-Marie de Lons le Saunier dans le Jura. Au cours de mes trois années de formation, je dois effectuer vingt-deux semaines de stages. Six de ces semaines ont déjà été effectuées pendant l’année de seconde et six nouvelles semaines de stage que j’ai eu la chance de faire en Allemagne viennent de se terminer. L’année dernière, la plate-forme franco-allemande (Minibus Deutsch Prodialog Express) est venue faire une présentation dans notre lycée pour nous parler d’une éventuelle possibilité de faire un stage en Allemagne. J’ai tout de suite été très intéressé par cela. Je me suis donc adressé à Mr BONGAIN qui est le chef de travaux de mon lycée, pour savoir si cette possibilité pouvait être mise en œuvre malgré le fait que je n’avais pas pratiqué la langue allemande depuis un an. Mr BONGAIN s’est donc investi pour nous trouver un stage avec l’aide de la plateforme franco-allemande de Franche-Comté. Celle-ci nous a donc aidée tout comme beaucoup d’autres jeunes avant nous, à avoir la possibilité de vivre une expérience professionnelle en Allemagne et d’apprendre à connaître ce pays. J’ai choisi de faire mon stage en Allemagne parce que je tenais à découvrir la vie sociale et surtout professionnelle des Allemands, parce que j’aime découvrir des choses, surtout dans un autre pays. Ce que j’attendais de mon stage, c’était d’enrichir mes connaissances dans le domaine professionnel, d’apprendre à être autonome, à connaître l’Allemagne et la langue allemande. J’ai eu la joie de m’apercevoir que mes espérances ont été satisfaites.
Avec mon camarade de classe Christophe ROZ, nous avons pu recevoir des aides financières de la part de notre lycée, du conseil régional et de l’OFAJ. A notre arrivée en Allemagne avec nos professeurs M. BONGAIN et Mme SAINT-MARTIN, nous avons fait la connaissance de nos maîtres de stage respectifs ainsi que les patrons M. et Mme HECK de l’hôtel « KRONE » dans lequel nous avons été logés. Voici donc le rapport de stage, avec la plupart de mes activités professionnelles que j’ai effectuées pendant cette période :
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REMERCIEMENTS Je tiens à remercier d’abord M. BONGAIN qui nous a permis d’aller faire ce stage en Allemagne, Mme SAINT-MARTIN qui nous a initié à la langue allemande, et nous a traduit ce que les Allemands nous disaient au début du stage et le jour de l’évaluation. Je remercie aussi M. BRÄEHLER, qui a été le correspondant entre l’Allemagne et la France et qui nous a trouvé nos stages. M. et Mme HECK qui ont été de très agréables hôteliers. M. DREHER, le responsable de l’entreprise Elektro-Dreher dans laquelle j’ai travaillé, M. UTTA, mon Maître de stage principal qui m’a appris beaucoup de choses, et qui s’est donné du mal pour communiquer avec moi en anglais, afin d’améliorer mon acquisition des différentes compétences et savoir-faire. Je voudrais également remercier ceux qui nous ont aidés à financer notre voyage, l’OFAJ, notre lycée et le Conseil Régional.
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L’ALLEMAGNE J’avais déjà une petite idée du pays, car je suis déjà allé en Allemagne l’année de ma quatrième pendant une semaine à Wolfach. C’est un très beau pays, les gens sont très sympathiques, la vie est un peu moins chère. Au niveau du travail, ce n’est pas si différent. Les allemands travaillent 40 heures par semaine et les Français 35. L’équivalent d’une paye d’électricien en France est du SMIC et en Allemagne 2000€ s’il est célibataire, 2500€ s’il est marié et père de famille. Tous les allemands que j’ai rencontré ont été très accueillants et j’ai fait beaucoup d’efforts pour communiquer en allemand malgré mon manque d’expérience. Les jeunes qui veulent devenir électriciens, par exemple, ne sont pas envoyés dans des écoles comme en France. Ils sont directement pris en apprentissage dans une entreprise d’électricité après le collège. Nous avons été logés dans un hôtel, où les gens qui le fréquentaient ont été très agréables, et nous avons été pleinement satisfaits de ce mode d’hébergement. Nous avions droit à la chambre, le petit déjeuner et le repas du soir.
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L’ENTREPRISE
Brunnenäckerstr. 2 76571 Gaggenau-Hörden
ELEKTRO DREHER est une entreprise d’électricité fondée dans les années 80. Le patron de cette firme dirige aussi 2 magasins d’appareils électroniques domestiques. Cette entreprise compte 20 électriciens, 1 apprenti, 4 secrétaires, 4 vendeuses, le patron et son fils. Chaque électricien a son véhicule, cela peut être une voiture, une camionnette ou un camion.
Mon travail au sein de cette firme était d’aider à réparer des appareils électriques et électroniques différents, la plupart du temps dans les maisons, mais parfois sur des chantiers, dans des usines et sur des toits. Les membres de cette firme ont fait une fête pour noël à l’hôtel KRONE dans lequel j’habitais pendant le stage. Ils ont eu la très grande gentillesse de m’inviter. J’ai sympathisé très facilement avec les employés, je parlais du mieux que je pouvais en Allemand et quand j’avais du mal, je m’aidais de l’anglais.
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Les petites lampes Pendant mon stage, j’ai souvent changé des lampes ou seulement les ampoules. Mais surtout des petites lampes comme sur ces photos :
Leur installation est des plus simples :
Sur la première photo, ce sont les fils que l’on doit brancher sur la lampe. Comme il y a plusieurs lampes, et qu’elles sont branchées en série, il faut deux entrées, une pour la phase et une pour le neutre (qui sont dans le plafond), et deux sorties pour ces derniers. Les fils sont branchés sur les petits connecteurs qui se trouvent aux extrémités des fils sur la première photo. Sur cette même photo, là où les fils se rejoignent, c’est la partie qui sera rattachée à la lampe.
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Sur cette troisième photo, j’avoue avec gêne ne pas savoir ce que c’est, mon maître de stage avec lequel j’étais ce jour-là me l’a expliqué en allemand mais je n’ai malheureusement pas compris. Je suppose néanmoins qu’il s’agit d’un transformateur.
Ci-dessous, une photo de moi tirant les câbles du plafond. C’est mon maître de stage Sven, qui l’a prise.
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Les chauffe-eaux Avec mon maître de stage principal, Denny Utta, nous avons beaucoup changé et réparé des chauffe-eaux. Avant, je pensais que c'était le travail d'un plombier, mais c'est un électricien qui doit le faire. Nous n’avons pas fait beaucoup de mesures de tension ou approché de très près les systèmes électroniques mais plutôt les systèmes électriques. Toutefois, j’ai quand même une ou deux choses à présenter : Sur ces photos, il y a d’abord, le dessous d’un chauffe-eau avec les électro-plongeurs et les fils électriques, et ensuite la platine qui reçoit et transmet les informations de l’homme à la machine et de la machine à l’homme (Réglages de température, mesure de température…).
Electro-plongeurs
Conduit d’évacuation de l’eau
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Quand nous avions à réparer ces chauffe-eaux. Le problème n’était presque jamais d’origine électrique. C’était souvent des problèmes de calcaire qui se déposait dans les conduits ou sur les électro-plongeurs.
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Le triphasé J’ai installé plusieurs fois du triphasé, d’abord avec mon maître de stage, et ensuite j’ai eu l’opportunité et la fierté de le faire tout seul. Ce jour-là, c’était dans une usine de fenêtres, j’ai dû tirer une cinquantaine de mètres de câble pour aller de l’endroit où devait se situer la prise au disjoncteur. C’était en hauteur sur des murs à une dizaine de mètres du sol. Ce câble contenait cinq fils de 1,5 mm de diamètre (Phase grise, phase noire, phase marron, neutre bleu et terre jaune et verte). Sur cinquante mètres de câble avec cinq fils de cuivre de ce diamètre, je pense qu’il n’est pas nécessaire de dire que c’était très difficile à installer dans les goulottes étant donné le poids d’un tel câble. Toutefois j’ai réussi à installer le câble en haut des murs, il fallait maintenant faire la prise : Voici, la prise triphasée que j’étais sur le point d’installer.
* Phase marron
Terre
Neutre
Phase grise Phase noire Et voici la prise terminée, sur la photo il n’y a plus qu’à visser un couvercle et c’est fini Page 11
L’installation du câble et de la prise étant terminée, il ne manquait plus qu’à brancher les câbles au disjoncteur ci-contre. C’est la seule chose, dans ce travail ou je n’ai pas eu le droit d'aider mon maitre de stage, car il y avait des fils sous tension près de l’endroit où l’on devait installer cet appareil sur la deuxième photo. (Je ne me rappelle plus comment ça s’appelle mais en Allemand ils appelaient ça « Ein stück ». Après renseignement, il s’agit d’un disjoncteur. Mais même si je n’ai pas eu le droit de le faire, j’ai quand même pu constater que c’était simple. Il suffisait simplement de brancher les fils à l’endroit indiqué sur l’appareil et de rajouter des fils pour le brancher sur le secteur. La prise est prête à être utilisée.
Sur cette partie du rapport, je n’évoque pas les explications de l’installation du câble contre le mur, des trous percés dans les parois, le dénudage du câble.
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Sur les chantiers J’étais malheureusement souvent envoyé sur un chantier où mon travail ne se rapprochait pas beaucoup de l’électronique. Mon maître de stage me faisait faire ce qu’il jugeait le plus simple, je suis peut-être d’accord avec ça, mais ce n’était hélas pas le plus intéressant. J’étais chargé de faire des trous dans les murs, dans le sol ou au plafond pour permettre le passage des câble que mon maître de stage allait installer. Verser du ciment autour des trous où les câbles devaient être raccordés. Lui donner ses outils, aller chercher ce dont il avait besoin dans la voiture.
Sauf le jour où j’ai pris la photo ci-dessous, nous devions installer dix alarmes incendie dans tout le bâtiment. Mon maître de stage m’a donné la notice en français. Donc grâce à ça, j’ai pu franchir la barrière de la langue, et savoir exactement ce que j’avais à faire.
Le point important dans ces alarmes incendie (détecteur de fumée) est qu’elles sont toutes synchronisées. Si l’une détecte de la fumée, les neuf autres sonneront aussi ! Ce « Module radio-fréquence pour détecteur de fumée Dual/Vds 2341 00 GIRA » pour être clair et précis, a été très simple à mettre en service. Après les avoir montés et mis une pile dans chacun d’eux. Il fallait alors appuyer sur le bouton qui est à l’arrière de l’appareil. Les appareils sont alors connectés entre eux sans fil (champ Alarme Sécurité Incendie). Le problème était que si un de ces détecteurs était à plus de cinq mètres d’un autre (distance émetteur-récepteur), cela ne fonctionnent pas. Je les ai donc tous réglés, testés et installés là où mon maître de stage voulait que je les mette.
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CONCLUSION Pour conclure, je dirais d’abord que c’est le meilleur stage que j’ai fait, depuis le début de mes études dans la voie professionnelle. Même si les déplacements en plein hiver sont désagréables, j’ai apprécié. C’était très instructif, aussi bien au niveau professionnel que linguistique. Au niveau autonomie, ça a été un peu difficile la première semaine mais après, je m’y suis vite fait. Ça a été une superbe expérience, je ne regrette absolument rien. J’ai fait beaucoup de choses, mais malheureusement je n’ai pas pris assez de photos pour mettre dans mon rapport. Mais ce que j’ai fait le plus souvent y est noté. A part cela, j’ai installé un interphone, des plaques de cuisson, des fours, des lave-vaisselle et changé des lave-linge (champ Electrodomestique). Ces tâches ont été plutôt simples au niveau de l’électronique. C’était des installations et des changements plutôt que des réparations. La barrière de la langue étrangère a d’abord été un gros problème pour moi. Je n’avais pas beaucoup de bases dans la langue allemande. Je n’avais que des connaissances en anglais. Mais je me suis vite habitué et j’ai beaucoup appris dans cette langue. Je communiquais en allemand et en anglais avec Denny, mon maître de stage principal, mais quand je n’étais pas avec lui je devais me débrouiller uniquement en allemand. Mais à la longue, ce n’était plus un problème. Je pense que ce stage m’a beaucoup apporté et peut-être qu’avec une expérience professionnelle en Allemagne sur mon CV, cela pourrait m’aider dans ma vie plus tard. Bien que je ne sais pas encore exactement ce que je voudrais faire à l’issue de ma formation. Ce stage m’a beaucoup appris à me débrouiller seul. Cela m’a donné beaucoup de motivation pour travailler davantage. Qui sais, peut-être que j’irais vivre en Allemagne plus tard, la paye et la vie y est très intéressante. Avec mes professeurs, nous avons demandé au patron de mon entreprise si il accepterait de reprendre des stagiaires français. Il nous a répondu oui, mais pas trop souvent car c'est difficile pour eux d'avoir à s'occuper d'un stagiaire qui ne parle pas ou très peu la langue. Avant de mettre fin à ce rapport, je tiens encore à souligner que c’était le meilleur stage que j’ai fait, peut-être surtout parce que il se déroulait en Allemagne. J’espère bien pouvoir retourner à Gaggenau, pour ma prochaine période de stage, dans l’usine MERCEDES BENZ que j’ai pu repérer dans cette même ville.
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