Octobre \ Novembre 2015 John Berger Raymond Carver Michel Faber Adrian Nicole LeBlanc Carol Sklenicka Vladimir Sorokine
Éditions de l’Olivier
QUELQUES RENDEZ-VOUS DE L’AUTOMNE LE 12 SEPTEMBRE Le Livre sur la Place, Nancy Agnès Desarthe LES 13 ET 20 SEPTEMBRE Les Bibliothèques idéales, Strasbourg Claire Castillon, Agnès Desarthe LES 25 ET 26 SEPTEMBRE Les Correspondances de Manosque Fanny Chiarello, Agnès Desarthe, Gérard Lefort DU 25 AU 27 SEPTEMBRE Festival Écrivains du Monde, Columbia University, Paris Michel Faber, Sayed Kashua, Etgar Keret, Gary Shteyngart LES 26 ET 27 SEPTEMBRE Fête du livre du Var, Toulon Claire Castillon, Agnès Desarthe LE 8 OCTOBRE Festival Textes et voix en Cévennes, Nîmes Agnès Desarthe DU 6 AU 8 NOVEMBRE Foire du livre, Brive Gérard Lefort DU 16 AU 29 NOVEMBRE Lettres d’automne, Montauban Agnès Desarthe
Octobre Michel Faber Le livre des choses étranges et nouvelles Vladimir Sorokine Soupe de Cheval Adrian Nicole Leblanc Les enfants du Bronx John Berger G. Novembre Raymond Carver Œuvres complètes 9 Poésie Carol Sklenicka Raymond Carver, une vie d’écrivain
Michel Faber Le livre des choses étranges et nouvelles roman traduit de l’anglais par Matthieu Dumont et Arthur Lochmann en librairie le 1er octobre 2015 Peter Leigh est un missionnaire d’un nouveau genre. Laissant derrière lui sa femme Beatrice, il embarque pour l’aventure de sa vie et prend place dans un vol intergalactique. La destination est lointaine : il s’agit de la planète Oasis. Car nous sommes dans un futur proche, et la situation écologique de la Terre force les hommes à conquérir d’autres espaces. C’est donc muni du « Livre des choses étranges et nouvelles » – comme ont surnommé la Bible les habitants de la planète – qu’il arpente Oasis. Mais l’expédition ne sera pas de tout repos, et mettra Peter à l’épreuve. Car un mystère ne cesse de l’inquiéter : qu’est-il véritablement arrivé au précédent missionnaire, disparu dans d’étranges circonstances ? Sans compter que les nouvelles de la Terre sont de plus en plus alarmantes, et Béatrice n’y est plus en sécurité. Si l’atmosphère de ce roman évoque Solaris ou encore 2001 Odyssée de l’espace, Michel Faber se joue brillamment des codes de la science-fiction, pour donner sa version de l’Apocalypse. Michel Faber est né en 1960 aux Pays-Bas. Il est l’auteur de plusieurs romans, dont La Rose pourpre et le Lys (L’Olivier, 2005), traduit dans 22 langues, qui a connu un succès mondial, et Sous la peau, qui a été adapté au cinéma en 2013 sous le titre Under the skin. Le Livre des choses étranges et nouvelles a été classé parmi les meilleurs romans de 2014 par le New York Times, le New Yorker, The Independent et The Guardian.
Michel Faber sera présent à Paris les 25, 26 et 27 septembre 2015 à l’occasion du festival Écrivains du monde organisé par Columbia University.
« Le Livre des choses étranges et nouvelles joue avec le genre de la science-fiction pour nous plonger dans une méditation sur l’amour, la douleur et la foi (…) Michel Faber nous rappelle qu’il existe une littérature de l’imaginaire qui nous invite à participer à l’irréel pour mieux nous arracher à notre rêverie. » The New York Times Book Review « Fascinant et ambitieux… Michel Faber est un authentique conteur, aux talents remarquables. » The New York Times « Faber illustre brillamment l’impossibilité de communiquer une expérience capitale… Profond et mémorable. » The New Yorker « Le sens du récit, mêlé à une grande maîtrise du suspens, fait du Livre des choses étranges et nouvelles un roman fabuleux et extrêmement émouvant. » The Guardian « Une œuvre pénétrante d’une grande originalité. » The Times « Selon moi, c’est le deuxième chef-d’œuvre de Michel Faber, aussi lumineux et remarquable que La Rose pourpre et le Lys (…) Comme dans les meilleures œuvres de science-fiction, son véritable objet est la plus mystérieuse des espèces : l’espèce humaine. » David Mitchell
Raymond Carver Œuvres complètes 9 Poésie traduit de l’anglais (États-Unis) par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso en librairie le 5 novembre 2015 Raymond Carver disait de lui-même « Mes premières créations furent des poèmes. Ma première publication fut un poème. Je serais très content que sur ma tombe on ajoute ces mots : “Poète et nouvelliste – et occasionnellement essayiste”, dans cet ordre précis. ». Tout au long de sa vie, Raymond Carver n’a jamais cessé d’écrire des poèmes. Réminiscences d’enfance et d’adolescence, hommages aux amis disparus, inspirations dues à la lecture de Tchekhov ou à un film, ou encore déclaration d’amour à sa fille… au fil de chaque texte les sentiments affleurent, dans la justesse épurée qui caractérise l’auteur. Le ton de ces fragments essentiels de son œuvre se fait intimiste, et donne à découvrir une prose limpide. Sa femme, la poète Tess Gallagher, pensait que « les poèmes de Raymond furent le courant spirituel qui inspira les premières lignes de ses nouvelles ». Raymond Carver est né en 1938 à Clatskanie (Oregon). En 1958, il fait la connaissance de l’écrivain John Gardner. Cette rencontre est une révélation. Carver doit écrire. Il faudra néanmoins dix ans avant que Gordon Lish, le gourou du magazine Esquire, accepte une de ses nouvelles. Lish devient son éditeur et publie son premier recueil. Tout s’accélère : Carver signe avec le New Yorker un contrat d’exclusivité. Il enseigne dans plusieurs universités. En 1977, Carver rencontre Tess Gallagher. Il meurt en 1988.
Huit tomes des œuvres complètes de Raymond Carver (1938-1988) ont été publiés ces dernières années par les Éditions de l’Olivier. Ce neuvième et dernier tome réunit tous les poèmes écrits par Carver, dont de nombreux inédits en français.
Carol Sklenicka Raymond Carver, une vie d’écrivain biographie traduit de l’anglais (États-Unis) par Carine Chichereau en librairie le 5 novembre 2015 Si les écrits de Raymond Carver sont connus dans le monde entier, on ignore pourtant, du fait de sa discrétion légendaire, la vie qu’il a menée. Dans cet ouvrage unique, Carol Sklenicka retrace le parcours social et littéraire du grand écrivain américain, de son enfance à Yakima, Washington, dans une famille ouvrière, à sa rencontre avec sa deuxième femme Tess Gallagher, en passant par sa découverte de la littérature, ses boulots alimentaires, son combat contre l’alcool, son travail avec Gordon Lish et ses amitiés avec Richard Ford, John Cheever, Tobias Wolff, Leonard Michaels et bien d’autres. Carol Sklenicka a interviewé pendant dix ans des proches, des écrivains et la famille de Raymond Carver, rassemblant ainsi un matériel essentiel et exclusif. Loin des conclusions hasardeuses et des images figées, ce livre fait revivre pour nous « l’homme » Raymond Carver et son parcours exceptionnel. Carol Sklenicka est née en 1948 à San Luis Obispo, en Californie. Sa biographie de Raymond Carver s’est tout de suite imposée comme un ouvrage de référence et a été acclamée par la presse : le Washington Post et le New York Times Magazine l’ont classée parmi les livres les plus importants de 2009.
Vladimir Sorokine Soupe de Cheval roman traduit du russe par Bernard Kreise en librairie le 1er octobre 2015 « Olia, puis-je vous demander un service ? Et seulement à vous. – Ça dépend duquel. Bourmistrov agrippa la table, comme s’il s’apprêtait à l’arracher du sol. – Pouvez-vous manger pour moi ? Ici. Maintenant. – Comment ça, pour vous ? – Je veux dire, en sorte que je puisse vous regarder. Simplement vous regarder. » Ensuite, Bourmistrov propose à Olia de réitérer ce rituel – la contempler manger – chaque premier lundi du mois, contre une forte rétribution. Leurs rencontres ont d’abord lieu dans un appartement ordinaire, soviétique, puis dans un appartement luxueux. La nourriture se modifie, devient de plus en plus moulinée, indiscernable. Jusqu’au jour où le moindre aliment évoque à Olia une masse morte et effrayante, tandis que Bourmistrov s’entoure d’acolytes de plus en plus violents. De part et d’autre de l’assiette se joue une confrontation cruelle et destructrice, une façon d’évoquer pour Vladimir Sorokine – qui aime recourir à l’allégorique pour décrire le présent – la mainmise de la mafia sur la société russe. Vladimir Sorokine vit à Moscou où il est né en 1955. Il est l’auteur, aux Éditions de l’Olivier, de La Glace (2005), Le Lard bleu (2007), Journée d’un opritchnik (2008), La Voie de Bro (2010) et 23 000 (2013).
Adrian Nicole LeBlanc Les enfants du Bronx
John Berger G.
récit traduit de l’anglais (États-Unis) par Frédérique Pressmann préface de Florence Aubenas collection Replay en librairie le 8 octobre 2015
roman traduit de l’anglais par Elisabeth Motsch collection Replay en librairie le 15 octobre 2015
Jeune reporter de 25 ans, Adrian Nicole LeBlanc s’est immergée dans le ghetto du Bronx pour enquêter sur la vie d’un dealer portoricain surnommé Boy George. Elle rencontre Jessica, la petite amie du dealer, et Coco, la belle-sœur de Jessica, des filles hautes en couleur avec lesquelles elle se lie d’amitié. À travers le destin croisé de ces deux femmes, sur fond de sexe, de drogue et de musique latino, elle nous livre la chronique inédite d’une famille peu ordinaire qu’elle finira par côtoyer pendant douze ans. En devenant l’une des leurs, la journaliste nous plonge dans la réalité sans fard du ghetto. Les Enfants du Bronx est l’alliance inédite d’un reportage sans concession mêlé à une grande saga familiale. Ce récit bouleversant, unanimement considéré comme l’un des meilleurs livres de narrative non fiction jamais écrits, publié à l’Olivier en 2005, est réédité dans la collection Replay, augmenté d’une préface inédite de Florence Aubenas. Née en 1964, Adrian Nicole LeBlanc a grandi dans le Massachusetts. Son père syndicaliste et sa mère employée dans un centre de réinsertion pour drogués l’ont sensibilisée très tôt aux questions sociales. Après des études de lettres et de droit, elle devient grand reporter, axant ses reportages sur les laissés-pour-compte. À sa parution, Les Enfants du Bronx a connu un grand succès aux États-Unis et en Angleterre. Elle collabore régulièrement au New York Times Magazine et enseigne à l’école de journalisme de New York.
Fils bâtard d’une aristocrate anglaise et d’un négociant italien, G., le protagoniste de ce roman, est tôt séparé de ses parents. C’est en orphelin qu’il se construit. Plusieurs expériences vont développer en lui une passion pour le corps singulier des femmes, et celui, collectif, des masses en lutte dans l’histoire. Rien en lui d’un séducteur, pourtant ; G. est plutôt laid, et s’il fascine, c’est par la force dérangeante de son regard. Épique, G. est traversé par le grondement des révoltes, le souffle des guerres, mais aussi le sillage des premiers héros de l’aviation. Intimiste, il reconstruit le monde perdu de l’enfance, explore celui du désir et du sentiment amoureux. Matérialiste, il doit beaucoup à Marx, mais surtout à Diderot – le Diderot du Neveu de Rameau – et aux écrivains érotiques du XVIIIe, dont il retourne le propos : avec G., Don Juan ne vient plus asservir les femmes à son désir, mais les libérer. John Berger est né à Londres en 1926 et vit en France depuis plus de quarante ans. À l’affût de toutes les mutations du monde, il a beaucoup écrit sur l’exil, les migrations, les déplacements de population et sur leurs implications philosophiques. En 1972, John Berger recevait le Booker Prize pour ce roman, G., et décidait de partager la somme qui lui était allouée avec le mouvement des Black Panthers. Derniers titres parus aux Éditions de l’Olivier : Un métier idéal (2009), De A à X (2009), Le Carnet de Bento (2012).
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