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Table des matières
Introduction
Introduction ................................................................................................5
Dans le cadre de la politique culturelle, la Ville de Mascouche souhaite soutenir la diffusion des arts et de la culture et mettre en valeur le patrimoine mascouchois. C’est dans cette optique que nous avons créé l’inventaire des œuvres d’art public et des places commémoratives.
Œuvres d’art public.......................................................................................6 D’où venons-nous/où allons-nous ..................................................................7 Espace latent ...............................................................................................8 Arbre cité ....................................................................................................9 Champ fleuri ........................................................................................10-11 Jean qui rit, Jean qui pleure.......................................................................12
La Ville de Mascouche et les institutions présentes sur son territoire sont riches d’une collection d’œuvres d’art accessible au public. Une partie de ces œuvres sont issues de la politique d’intégration des arts à l’architecture, mesure gouvernementale consistant à réserver environ 1 % du budget de construction d’un bâtiment ou d’aménagement d’un site public à la réalisation d’œuvres d’art. Grâce à cette mesure, plusieurs écoles et bâtiments, tel le Centre Sportif René-Lévesque, ont été agrémentés d’une œuvre spécialement conçue pour ceux-ci, c’est-à-dire, qui tient compte de l’architecture, de la vocation des lieux et du type d’usagers.
Envolée imaginaire.....................................................................................13 La grande envolée......................................................................................14 La ronde....................................................................................................15 Les histoires qu’on se conte II ....................................................................16 Carte ...............................................................................................17 à 20 Places commémoratives..............................................................................21 Terrain Paul-Gohier ....................................................................................22 Statue Émilie-Mondor.................................................................................23 La marche mondiale des femmes .................................................................24 La cloche de l’Institution Providence Saint-Louis .........................................25 Place André St-Pierre .................................................................................26 Obélisque du 250e anniversaire de Mascouche ..............................................27
La Ville de Mascouche considère important de faire rayonner les arts et la culture en diffusant l’information à propos de ces œuvres et de leurs créateurs. La Ville de Mascouche compte également sur son territoire une quantité importante de plaques, d’œuvres ou de places destinées à commémorer des individus ou des événements marquants. Souvent méconnue, la Ville souhaite mettre en lumière cette partie de notre patrimoine, réunie dans ce document sous l’appellation « places commémoratives ». Parmi toutes les œuvres d’art et places commémoratives situées sur le territoire, seules celles qui sont actuellement accessibles au public ont été répertoriées dans ce guide. Pour les œuvres d’art, ce document fait état du titre, de l’année de création et de la description de l’oeuvre, du nom de l’artiste, des matériaux utilisés ainsi que l’adresse de localisation. Les places commémoratives, quant à elles, sont décrites en fonction de l’année de création ou d’inauguration, de la description et parfois d’un court historique.
Hommage aux sœurs de la Providence .........................................................28 Monument du Sacré-Cœur...........................................................................29
Afin d’en faciliter la localisation, chaque élément a été identifié par un cercle numéroté et se retrouve sur les cartes géographiques au centre du document.
Buste Pierre Le Gardeur ........................................................................30-31 Buste en plâtre Pierre Le Gardeur................................................................32
Œuvres d’art public
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Places commémoratives
Canons de la Légion royale canadienne # 120 ..............................................33 Conclusion ................................................................................................34
Bonne lecture et bonne découverte! Acronyme : PIAA – Politique d’intégration des arts à l’architecture
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D’où venons-nous/ où allons-nous 2012 ARTISTE
Lalie Douglas MATÉRIAUX
Acier inoxydable et feuilles d’or Œuvre issue du PIAA LOCALISATION
École Aux 4 Vents 3000, avenue Bourque
œuvres d’art public
Cette sculpture présente une maison, des étoiles et des racines qui se juxtaposent pour créer une narration simple, mais riche de significations. La maison rappelle le partenariat étroit entre la famille et l’école pour assurer le succès de l’élève. Symbole du passé, les racines représentent les parents, les aînés, la culture et le patrimoine, qui forment la base de l’éducation. Finalement, les étoiles symbolisent le futur des étudiants, les inspirant à rêver d’aller jusqu’aux étoiles.
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3 Arbre cité 2009 ARTISTE
Jacek Jarnuszkiewicz MATÉRIAU
Espace latent 2009
Acier inoxydable Œuvre issue du PIAA
ARTISTE
Quartier général de la Sûreté du Québec 3005, avenue de la Gare
LOCALISATION
Guy Nadeau MATÉRIAUX
Acier galvanisé, aluminium et laiton Œuvre issue du PIAA LOCALISATION
Le mot police vient du mot grec politeia « art de gouverner la cité », qui lui-même dérive du mot polis — cité (au sens grec de cité-état, citoyens, société). De même que polis est un arbre sémantique vivace, avec ses ramures lexicales, l’œuvre imaginée est un arbre-métaphore qui s’intègre au contexte architectonique du Quartier général de la Sûreté du Québec.
Centre sportif René-Lévesque 2936, rue Dupras
Cette sculpture se veut le reflet ludique de la vie expérimentée au Centre sportif. Le Centre sportif est, avant l’arrivée des sportifs et des spectateurs, en latence. Il est un potentiel de réalisation. Chaque élément de la sculpture représente les rôles exercés dans le Centre. L’aire de jeu est représentée par un damier de 5 cases par 5 cases. Les gradins sont mimés par 2 plaques coupées en palier. Le banc des joueurs est reproduit au pied de l’emboîtement. Les marques de territorialité sont suggérées au sol. Trois accessoires de jeu sont incrustés dans les plaques du damier. Tel un arbre, l’œuvre s’érige par un tronc massif, porteur d’un déploiement aérien, porteur de fruits au pied duquel le spectateur est réellement invité.
Le premier des deux éléments qui composent l’œuvre se réfère à l’arbre, à sa forme archétypale, celle du mythique Arbre du Monde, qui ici représente la polis, c’està-dire la société. Son tronc porte une branche, mère de toutes les branches, et une grande feuille, qui à elle seule résume tout le feuillage. Cette feuille est marquée par une sorte de scarification qui évoque la multiplicité et la diversité des éléments formant la polis et le tissu social. Les courbes, qui dominent dans le dessin de l’arbre, suggèrent l’aspect mouvant, évolutif, des aspirations et des doutes de la polis, son dynamisme qui réunit élans altruistes, contradictions et dérives. Le second élément est un tuteur. Il accompagne le tronc de l’arbre. Parfaitement vertical, il symbolise la police, son idéal moral et éthique, ainsi que sa fonction pratique de soutien.
La lecture des éléments en présence nous ramène sur l’allégorie du territoire remisé, en attente d’une autre invitation, celle de se déployer en terrain de jeu.
De la même façon que l’équilibre social ne peut exister sans un rapport harmonieux entre la polis et la police, l’équilibre plastique et visuel de cette œuvre n’est atteint que par la synergie des deux qualités évoquées : la verticalité d’un élément et la sinuosité de l’autre.
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Champ fleuri 2009 ARTISTE
Linda Covit MATÉRIAU
Acier inoxydable Œuvre issue du PIAA LOCALISATION
Coopérative Le Chez-Nous du communautaire 2500, boulevard de Mascouche
Cette installation, divisée en 3 sculptures, représente la luzerne, le maïs et le soya, cultures principales de Mascouche qui font référence à son histoire agricole. Les saisons amenant une luminosité différente, le jeu d’ombre et de lumière se renouvelle constamment à travers les découpes de plante dans la plaque d’acier inoxydable.
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Envolée imaginaire 1999
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ARTISTE
Jan Stohl MATÉRIAUX
Granit,verre, peinture acrylique, acier inoxydable et feuilles d’or Œuvre issue du PIAA Localisation
Bibliothèque municipale de Mascouche 3015, avenue des Ancêtres Consultez le site Internet pour connaître les heures d’ouverture : ville.mascouche.qc.ca Jean qui rit, Jean qui pleure 2007 ARTISTES
Marie Douville et Sébastien Roy MATÉRIAUX
Polystyrène, acier, résine d’époxy, peinture acrylique et vernis LOCALISATION
Maison-Théâtre Côte à Côte 1073, chemin des Anglais
Cette sculpture composée de 2 masques, l’un qui rit et l’autre qui pleure, représente le symbole même du théâtre. L’œuvre a pour fonction d’exposer la vocation de ce lieu culturel. Le théâtre, véritable miroir social, est associé aux masques, triste et souriant, puisque le jeu des comédiens permet aux spectateurs de passer rapidement d’une émotion à l’autre.
L’œuvre laisse voir un globe universel composé de bandes de granit de différentes couleurs dont les extrémités forment des mains ailées. Celles-ci renvoient à l’orientation des quatre points cardinaux et à l’interaction des éléments dans l’univers.
La sculpture de ces masques a été faite dans un seul bloc de polystyrène haute densité. Une armature d’acier servant à l’installation a été fixée avec de la mousse d’uréthane. Les sculptures sont recouvertes de fibre de nylon et de résine d’époxy. La texture finale reproduit l’effet de cuir de vrais bons masques. Le cuir est un matériau noble et brut et il rappelle la pérennité du théâtre à travers les siècles et fait référence à l’authenticité du jeu... puisque le théâtre, c’est la vraie vie!
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8 La ronde 1992 ARTISTE
Dominique Valade MATÉRIAUX
Aluminium, cuivre et peinture Œuvre issue du PIAA LOCALISATION
École primaire Pinewood, Campus A 412, chemin des Anglais
La grande envolée 1992 ARTISTE
Pierre Desrosiers MATÉRIAUX
Aluminium, peinture Œuvre issue du PIAA LOCALISATION
Cette œuvre est composée de 94 petites voitures en aluminium, peintes de couleurs vives qui sont fixées au mur extérieur de l’école. L’ensemble forme le contour d’une voiture grandeur nature aux phares allumés qui, selon l’artiste, « s’envole dans un paysage ».
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École La Mennais 2881, chemin Sainte-Marie
Cette œuvre, composée de 3 éléments, symbolise la connaissance, le jeu et la vie. Des silhouettes d’enfants superposées et décalées constituent le cœur de la sculpture. Les arbres réfèrent à la précarité de l’environnement alors que les ballons rouges mettent en évidence les valeurs positives de l’amitié, de la connaissance et du dépassement de soi.
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Secteur noyau villageois de Mascouche
9 Les histoires qu’on se conte II 1991 ARTISTE
Diane Gougeon MATÉRIAUX
Bronze et ciment Œuvre issue du PIAA LOCALISATION
Photo : Marie-Chantale Sasseville, Intégration des arts, MCC
École Le Prélude 2995, avenue des Ancêtres La partie de l’œuvre qui est à l’extérieur est située dans la cour de l’école.
Cette œuvre, divisée en 2 unités, représente le ciel, les signes du zodiaque et le mouvement céleste. La première partie de l’œuvre est située dans la cafétéria de l’école et consiste en 9 boîtes lumineuses et 4 plaques de bronze. Située à l’extérieur, dans la cour, la deuxième partie de l’œuvre consiste en une plaque de bronze posée sur une base de ciment.
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Secteur parc du Grand-Coteau (Page 20)
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Secteur noyau villageois de Mascouche (Page 17)
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Secteur parc du Grand-Coteau
places commémoratives
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2 Terrain Paul-Gohier 2010 MATÉRIAUX Aluminium, pierre LOCALISATION Parc du Domaine 1565, montée du Domaine
Statue Émilie-Mondor 2010 ARTISTE
Jules Lasalle MATÉRIAUX
Aluminium et peinture translucide de couleur anthracite LOCALISATION
Parc du Grand-Coteau, secteur de l’Étang 2600, boulevard de Mascouche
Cette statue a été érigée afin de perpétuer la mémoire de la coureuse olympique décédée d’un accident de voiture en 2006. Cette athlète était spécialiste du 5000 mètres. Elle avait participé à cette épreuve lors des Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Une plaque commémorative a été déposée sur une grande pierre, afin de rendre hommage à Paul Gohier, décédé le 15 octobre 2008. Ce robuste citoyen engagé auprès de l’Association de soccer est à l’origine du projet de parc de soccer et du terrain synthétique. Un jardin rustique a été aménagé autour du site commémoratif. Le choix des plantes rappelle les caractéristiques de résilience de l’ex-footballeur.
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Athlète internationale accomplie, Émilie Mondor apparait, dans cette œuvre, en grandeur réelle en situation de course et de plein effort. Son corps, modelé et coulé en aluminium, émerge progressivement du cadre à partir de la taille afin d’accentuer l’effet de mouvement. Dans le but de propager le message de l’athlète sur l’importance de demeurer actif et en santé, la Classique Émilie-Mondor, une course qui réunit plus de 1500 coureurs, est organisée chaque année dans le parc du Grand-Coteau, secteur de l’Étang.
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La cloche de l’Institution Providence Saint-Louis approx. 1883 Fabriquée par la Fonderie Ernest Chanteloup MATÉRIAU
Airain, ce mot désigne l’alliage utilisé pour la fonderie des cloches à base de cuivre et d’étain LOCALISATION
La marche mondiale des femmes 2010
Clocher de l’hôtel de ville 3034, chemin Sainte-Marie
Une initiative de la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière MATÉRIAU
Acier LOCALISATION
Parc du Grand-Coteau, secteur de l’Étang 2600, boulevard de Mascouche
Le 15 octobre 2010, des hommes et des femmes se sont réunis au parc du GrandCoteau dans le cadre de la Marche mondiale des femmes afin de revendiquer la paix et la démilitarisation. Ils manifestaient également leur soutien aux femmes du monde entier qui doivent encore vivre avec la violence et l’oppression. Une plaque commémorative et un érable namur (érable de l’amour) témoignent de cette manifestation organisée par la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière.
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Après l’incendie du 16 juin 1881, les Soeurs de la Providence font reconstruire le couvent de Mascouche. Le couvent et la cloche sont inaugurés le 28 octobre 1883. La cloche de 223 livres reçoit le nom de Joseph Édouard Amable. La cloche sera donnée, en 1960, à l’église Saint-Edmond de Vassan en Abitibi. Le curé de cette église, Roger Brien, est originaire de Mascouche. En 1990 monsieur Jean-Claude Coutu, au nom de la Société d’histoire de la région de Terrebonne, récupère la cloche. Elle sera ensuite prêtée à la Paroisse St-Benoît de Mascouche-Ouest. Finalement, en 2009, la cloche est réinstallée dans le clocher de l’hôtel de ville.
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Place André St-Pierre 2004 Travaux réalisés par les employés cols bleus de la Ville de Mascouche, sous la direction de Bruno Bellerose, directeur des activités sportives et parcs MATÉRIAUX
Obélisque du 250e anniversaire de Mascouche 2000
Bronze, pierre et pavé LOCALISATION
Parc du Grand-Coteau, secteur de l’Étang 2600, boulevard de Mascouche
Dessiné par l’architecte Pierre Daoust et manufacturé par l’entreprise Saramac MATÉRIAUX
Béton et bronze LOCALISATION
Pavillon du Grand-Coteau 2510, boulevard de Mascouche
L’obélisque de 32 pieds de haut est orné de plaques de bronze. Ces plaques soulignent la naissance de 136 enfants nés en l’an 2000 et présentent les artisans des fêtes du 250e anniversaire. Un arbre a également été planté, pour chacun des enfants nés en l’an 2000, le long du boulevard de Mascouche. Cette halte a été aménagée en mémoire d’André St-Pierre, cycliste chevronné, copropriétaire de la boutique Centre du Vélo et citoyen engagé dans plusieurs activités cyclistes. Il est décédé en 2003, à l’âge de 39 ans, lors d’une sortie de vélo.
Signe du temps qui passe, l’œuvre symbolise le lien entre les générations passées et futures. L’obélisque renferme plusieurs objets qui ont été déposés comme autant de témoins de la vie et de la culture mascouchoise. On y compte, entre autres, l’album souvenir du 250e, un historique de la paroisse, des textes de dignitaires et des dessins d’enfants.
La Place, située le long de la piste cyclable, est recouverte de pavé dont l’agencement représente une roue de vélo avec une magnifique plaque de bronze en hommage à André St-Pierre.
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Hommage aux sœurs de la Providence 2000
Monument du Sacré-Cœur 1918 ARTISTE
MATÉRIAU
Dominique Cogné, architecte
Pierre
MATÉRIAUX
LOCALISATION
Pierre, granit et béton
Hôtel de ville 3034, chemin Sainte-Marie
LOCALISATION
Église Saint-Henri de Mascouche 3000, chemin Sainte-Marie
La statue, une sculpture en ronde-bosse en pierre, représente le Christ, grandeur nature, les bras levés et portant le symbole du Sacré-Cœur sur la poitrine. Par l’érection de ce monument en 1918, les paroissiens de Mascouche implorent le Cœur sacré de Jésus afin que cessent les hostilités de la Première Guerre mondiale.
Le 5 février 2000, le comité organisateur du 250e anniversaire de Mascouche dévoile, sur le terrain de l’hôtel de ville, une pierre commémorative, en hommage aux sœurs de la providence. Cette communauté religieuse occupa le couvent de 1855 à 1965 afin d’offrir une maison d’éducation aux jeunes filles en plus de fournir un refuge aux orphelins, aux personnes âgées et aux infirmes.
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Le monument est également édifié pour commémorer les victimes de la Première Guerre mondiale, celles de la grippe espagnole et les personnes autrefois inhumées dans le cimetière. La statue est située sur l’emplacement de l’ancien cimetière de Mascouche, en usage entre 1750 et 1907.
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Buste Pierre Le Gardeur 1910 ARTISTE
Louis-Philippe Hébert RÉALISATION
Fonderie Roman de New York MATÉRIAU
Bronze LOCALISATION
En face du presbytère, à l’angle des chemins Saint-Henri et Sainte-Marie
Sculpture représentant Pierre Le Gardeur de Repentigny, seigneur dès 1647, de la Seigneurie de Repentigny. Cette œuvre fut commandée par un groupe de Montréalais originaire de Saint-Henri-de-Mascouche dans le cadre du 160e anniversaire de la paroisse en 1910. Inaugurée le 3 juillet 1910, la statue était située en plein centre de l’intersection des chemins Sainte-Marie et Saint-Henri. Entouré d’une clôture décorative, ce monument faisait office de place centrale au cœur du village. À l’été 1934, afin de procéder à des travaux à l’entrée du pont, le buste est déplacé sur le terrain de l’Église entre le presbytère et le parc du Sacré-Cœur, qu’on appelait alors le parc Dugas, en l’honneur de l’ancien curé de la paroisse. Le nouveau pont en béton armé, construit en 1937 afin de remplacer le pont de fer, portera le nom de Le Gardeur. Le 30 septembre 1950, le buste est de nouveau déménagé sur le lot 453 en face de l’église. Ce terrain appartenait alors à la Fabrique Saint-Henri de Mascouche. Depuis, le monument fait face au presbytère. Lors de sa restauration en 1987, des journaux et des pièces de monnaie datant de 1910 ainsi qu’une lettre ont été retrouvés à l’intérieur de la sculpture.
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Canons de la Légion royale canadienne # 120 Monument et plaques commémoratives LOCALISATION
Légion royale Canadienne # 120 225, chemin des Anglais
Buste en plâtre Pierre Le Gardeur 1910 ARTISTE
Louis-Philippe Hébert MATÉRIAU
Plâtre LOCALISATION
Bibliothèque municipale de Mascouche 3015, avenue des Ancêtres Consultez le site Internet pour connaître les heures d’ouverture : ville.mascouche.qc.ca
Ce plâtre a servi à fabriquer le moule permettant le coulage de bronze du buste Pierre Le Gardeur, actuellement situé face au presbytère Saint-Henri de Mascouche. L’oeuvre a été restaurée en 2001.
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Les canons et les plaques commémoratives rappellent que 4 soldats, originaires de Mascouche, sont morts lors de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit de Alex Cantley, Robbie Cantley, J.D. Williams et Earnie Bell. Le monument rappelle les dates de la Première et de la Seconde Guerre mondiale de même que la guerre de Corée.
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Conclusion La diffusion Promouvoir et diffuser les œuvres d’art public est un réel défi. La Ville de Mascouche a le devoir de diffuser les œuvres et reconnaître les places commémoratives sur son territoire. Ces œuvres reflètent notre richesse culturelle accessible à tous et les places commémoratives immortalisent et conservent la mémoire collective. La création Cet inventaire découle du plan d’action 2012-2016 lié à la politique culturelle de la Ville de Mascouche. Il est plus que jamais indispensable d’entreprendre des actions concrètes afin de sensibiliser les citoyens et les touristes à notre patrimoine. Cet inventaire nous permettra de développer des circuits relatant notre patrimoine collectif, et ce, au bénéfice des générations futures. Pour l’avenir Les membres dynamiques de la SODAM-patrimoine, société d’histoire reconnue, pourront faire jaillir des projets dans une perspective de valorisation et de transmission du patrimoine culturel.
Rédaction Elyse Lafortune Sylvie Thouin Chantal Filion Recherche Elyse Lafortune Collaborateurs à la recherche Jean-Claude Coutu Historien local, SODAM Patrimoine Audrey Jolicoeur Responsable de l’inventaire au ministère de la Culture et des Communications Louise Michaud Technicienne en administration, Service des ressources matérielles, Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier Jean-Pierre Perreault Directeur adjoint, Service des ressources matérielles, Commission scolaire des Affluents Bergeron Gagnon inc. Firme-conseil en patrimoine et en muséologie Évelyne Robert Présidente du Théâtre [acàc] Crédit photos Marie-Claude Lapointe Marie-Chantale Sasseville (page 16) Intégration des arts, MCC.
L’apport promotionnel de Tourisme des Moulins offrira une excellente visibilité et incitera la population locale et touristique à découvrir et redécouvrir les éléments patrimoniaux de notre ville.
Carte routière Neograf design
La prochaine édition pourrait voir intégrer les œuvres situées à l’intérieur de nos écoles et y attribuer une perspective éducative. Elle pourrait également introduire des éléments patrimoniaux, comme les portes du manoir seigneurial et de la banque, ainsi que les nouveautés issues de la politique d’intégration des arts à l’architecture (PIAA), résultat de la croissance de notre ville.
Impression Litho Mille-Îles
Porter le rêve d’une ville où chaque citoyen vit l’art public au quotidien. La culture, au cœur du développement durable!
Conception graphique Conception graphique La Souris Verte
ISBN : 978-2-9812871-4-4 (version imprimée) ISBN : 978-2-9812871-5-1 (PDF) Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2013 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2013 Ce document est également disponible en version PDF sur le site Internet de la Ville de Mascouche au www.ville.mascouche.qc.ca. Dans le présent document, les mots de genre masculin appliqués aux personnes désignent les hommes et les femmes. La présente publication est une réalisation du Service de la culture et de la vie communautaire de la Ville de Mascouche.
3034, chemin Sainte-Marie Mascouche, Qc J7K 1P1 Tél. : 450 474-4133 www.ville.mascouche.qc.ca
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