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Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
NEWSLETTER n°8 PARTIE 1 septembre 2010
La prévention de la carie - PARTIE 1
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire
Les contrôles réguliers
PART IE
La prévention de la carie dentaire 1
(Ce sujet fera l’objet de 2 newsletters)
ÉDITO
Partenaires de la
www.gaba.fr
Société Française d’Odontologie Pédiatrique
La carie dentaire nous concerne tous même si l’indice carieux en France est en nette diminution ; la carie est-elle un mal inévitable ? Non. Sa prévention précoce donne des résultats positifs ; l’efficacité dépend de la complémentarité entre les professionnels de santé qui entourent l’enfant, car un message préventif doit être relayé plusieurs fois pour être entendu.
Pédiatres et pédodontistes doivent avoir une démarche commune et un message adapté pour que cette pathologie ne retentisse plus négativement sur l’enfant, le jeune puis l’adulte.
par le Professeur Monique-Marie ROUSSET PU-PH en Odontologie Pédiatrique Faculté d’Odontologie de Lille
1
www.carie-clic.fr
PARTI E
La newsletter « La prévention de la carie dentaire » fera l'objet d'une seconde partie qui vous sera envoyée ultérieurement.
®
Pour vos jeunes patients et leurs parents, il existe un site internet elmex avec des informations, des conseils et des jeux sur la carie :
CDS 575
L’examen annuel nécessaire pour éviter les pathologies installées et vaincre les a priori vis-à-vis des soins dentaires n’est guère pratiqué. Il est pourtant essentiel car une réévaluation régulière du RCI est nécessaire et permet d’intervenir avant que l’enfant ne passe du groupe à RCI faible vers un groupe à RCI élevé…
Laboratoires GABA 60, avenue de l’Europe 92270 Bois-Colombes Tél : 01 47 68 66 70
[email protected] Site Internet : www.gaba.fr
NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
Il est difficile de l’obtenir malgré l’évolution des techniques et la prise en charge de la douleur au cabinet dentaire : la peur du dentiste est encore un obstacle à une prise en charge précoce.
Pour toute information scientifique ou pour obtenir la bibliographie de l’auteur, contacter le département des Affaires Scientifiques GABA :
La prévention de la carie dentaire
Il n’est pas rare que le premier rendez-vous chez un chirurgien-dentiste n’ait lieu que vers 6 ans ; si l’enfant présente quelques caries, les parents ne s’inquiètent guère puisque « ce sont des dents qui vont tomber »… Le pédiatre participera à la prévention de la carie dentaire en examinant la bouche de l’enfant et en encourageant les parents à demander une consultation avant que leur enfant ait 3 ans. Après le premier contact, un contrôle régulier peut s’instaurer.
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire
La première consultation dans un cabinet dentaire est souvent trop tardive
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Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
La prévention de la carie - PARTIE 1
I
l est nécessaire de comprendre le phénomène carieux pour intervenir en amont, éviter l’apparition de la pathologie et préserver la santé bucco-dentaire de l’enfant et de l’adolescent.
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
La prévention de la carie - PARTIE 1
La carie dentaire et les stratégies individuelles pour l’enfant et l’adolescent
« Si la phase de reminéralisation ne compense pas la phase de destruction, il y a rupture de l’équilibre et le processus carieux apparaît. »
La carie dentaire et ses déterminants Le processus carieux Les principales bactéries cariogènes Streptoccocus, Lactobacillus et Actynomices impliquées dans la pathologie carieuse sont présentes dans la plaque dentaire et colonisent les surfaces dentaires ; elles produisent des acides organiques dès qu’elles sont en présence de sucres fermentescibles.
Conséquences : • Quand le pH de la cavité buccale descend en dessous de 5.5, l’acidité déminéralise la surface de l’émail. • Le pH augmente, les conditions buccales s’améliorent, une phase réparatrice permet la reminéralisation de l’émail. • En apportant calcium, phosphate et fluor, la salive, grâce à son pouvoir tampon, favorise la réparation amélaire avec la remontée du pH. • Cette alternance de phases dynamiques et physiologiques de déminéralisationreminéralisation s’équilibre sans entraîner un développement carieux. Mais si la phase de reminéralisation ne compense pas la phase de destruction, il y a rupture de l’équilibre et le processus carieux apparaît.
Ses déterminants : Les plus connus intègrent : • la présence de microorganismes cariogènes
• des conseils simples pour empêcher ou retarder l’apparition de la pathologie. (Cf. la fiche conseils jointe)
L’éducation à la santé L’information des parents sur la pathologie carieuse est souvent fragmentaire : l’importance de l’hygiène bucco-dentaire, le moment de sa mise en place sont des notions parfois floues. L’éducation à une bonne santé de la cavité buccale de l’enfant passe par l’information donnée aux parents dès la naissance de l’enfant. Cela permet de : • donner le plus tôt possible de bonnes habitudes d’hygiène à l’enfant • favoriser ses chances au maintien d’un bon état bucco-dentaire en tenant compte du risque de transmission bactérienne (où sont impliqués mère, père et/ou fratrie). (Cf. la fiche conseils) Puis progressivement le message préventif s’adresse à l’enfant et à son entourage familial : La démarche préventive doit être adaptée suivant l’évaluation du risque carieux individuel du jeune patient c’est à dire à sa susceptibilité personnelle à développer des lésions carieuses.
• le substrat apporté par les aliments • le temps avec la durée de contact substrat/ dents en bouche • le terrain individuel D’autres déter minants peuvent être également retenus selon l’environnement de l’enfant. Dans ce contexte, la prévention individuelle doit agir sur l’ensemble des déterminants qui interviennent dans la pathologie pour être efficace.
• Il faut motiver les parents à regarder dans la bouche de l’enfant.
• une mise en place de l’information et de l’éducation
• des choix de prévention qui interviennent en amont de la pathologie
Le risque carieux individuel (RCI) Il doit être estimé au cours de la consultation pour adapter les stratégies de prévention. La Haute Autorité de Santé (HAS) répartit l’enfant ou l’adolescent en 2 catégories : • risque carieux faible • risque carieux élevé Le RCI n’est pas figé dans le temps et doit être périodiquement réévalué. (Cf. la fiche conseils)
L’usage d’une brosse à dents électrique peut aussi être intéressant : d’une part, le balayage obtenu a un rythme plus élevé dans le même temps donné que celui qu’obtiendra l’enfant à l’aide d’une brosse à dents manuelle ; d’autre part, l’aspect plus ludique peut encourager l’enfant au brossage.
Le rôle des professionnels de santé est primordial dans l’acquisition d’un automatisme des bonnes habitudes d’hygiène bucco-dentaire :
La prévention nécessite pour être efficace :
• une volonté d’avoir au quotidien le réflexe préventif
La prévention de la carie - PARTIE 1
L’hygiène bucco-dentaire
• un langage commun aux acteurs de santé par le Professeur Monique-Marie ROUSSET PU-PH en Odontologie Pédiatrique, Faculté d’Odontologie de Lille
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
Figure 1 : Réévaluation du risque carieux : Zone douloureuse qui n’est plus brossée par persistance des dents temporaires = Plaque visible à l’œil nu
Pour les enfants à RCI faible, des conseils préventifs simples permettront de préserver leur état bucco-dentaire dès l’enfance.
Les apports topiques quotidiens L’AFSSAPS recommande l’utilisation du fluor par voie topique : des apports faibles mais réguliers de fluor dans la cavité buccale en période post-éruptive vont favoriser un bain fluoré en continu à la surface des dents. L’apport topique le plus utilisé est le dentifrice, et 90% des dentifrices vendus en Europe contiennent du fluor.
• 6 mois à 12-18 mois dosage de 250 à 500 ppm F- à l’état de traces sur la brosse à dents, une fois par jour. • 18 mois jusqu’à 3 ans dosage de 250 à 500 ppm F- : l’équivalent d’un petit pois sur la brosse à dents, une fois par jour. • 3 - 6 ans dosage de 500 ppm F- : la valeur d’un travers de brosse deux fois par jour ; l’enfant apprend à rincer et cracher sous l’œil parental. • vers 6 ans dosage de 1000 à 1500 ppm F- : la valeur d’une ½ brosse trois fois par jour ; l’enfant sait rincer et cracher, les parents encadrent l’enfant jusqu’à l’autonomie complète.
L’éducation à la santé bucco-dentaire commence très tôt
• L’enfant prend conscience de l’importance que ses parents accordent au brossage et à l’hygiène buccale.
Le fluor topique est un élément clef de cette prévention
Le dosage et la quantité doivent être adaptés à l’âge de l’enfant :
Dans tous les cas l’utilisation d’un dentifrice fluoré à concentration adaptée est recommandée. (Cf. la fiche conseils)
• Cela crée l’habitude, permet l’acceptation par l’enfant de l’envahissement de sa cavité buccale par un tiers ; et les contrôles par les médecins et les chirurgiens-dentistes seront ainsi facilités.
Figure 2 : Arrivée des dents permanentes sur arcade au relief beaucoup plus marqué et dans une zone plus difficile d’accès pour l’enfant = Intérêt d’un brossage fluoré
Un matériel de brossage adapté est indispensable La brosse à dents doit être individuelle à poils souples, synthétiques, de taille adaptée à l’enfant, changée régulièrement (quatre fois par an au minimum). Un manche épais peut être utile si l’enfant a des difficultés de préhension des objets.
• Dès l’apparition de la première dent, un nettoyage avec une compresse ou avec une brosse à dents petite est nécessaire.
« Pour les enfants à RCI faible, des conseils préventifs simples permettront de préserver leur état bucco-dentaire dès l’enfance »
• Progressivement, il s’agit d’obtenir un rythme régulier de brossage tous les soirs avec la participation parentale ; de temps à autre, l’utilisation d’un révélateur de plaque peut aider l’enfant à visualiser les zones qui sont insuffisamment brossées. Jusqu’à 3 ans, même si l’enfant aime jouer avec sa brosse à dents, les parents doivent pratiquer eux-mêmes le brossage. Puis peu à peu, ils vont aider l’enfant à acquérir une technique adaptée à son âge : • À partir de 4 ans, l’enfant pratique la méthode « Boubou » de l’UFSBD : la brosse à dents « à cheval sur les dents » effectue un mouvement de va-et-vient sur toutes les dents, un côté après l’autre, deux fois par jour, et l’aide parentale est encore nécessaire pour le brossage du soir. • À partir de 6 ans, l’enfant passe progressivement à la méthode BROS de l’UFSBD :
L’hygiène alimentaire Les choix alimentaires doivent être abordés au niveau de la consultation La prévention commence par une discussion avec l’enfant et son entourage pour décrypter les erreurs ou les ignorances, pour une bonne hygiène de vie. La prévention passe par l’arrêt du grignotage et la limite des prises alimentaires à 4 par jour. Si le jeune enfant souhaite boire entre les repas, l’eau est la seule boisson indispensable. Il faut conseiller de limiter la prise de boissons sucrées au moment des repas (par manque d’information, les familles tendraient à boire de l’eau à table et des boissons sucrées le reste de la journée). Pour éviter l’impression de privation, l’idéal est de substituer certains aliments par d’autres : • Le pain accompagné de beurre et de chocolat à croquer (noir si possible) sera moins cariogène que les gâteaux industriels en favorisant la mastication donc l’auto-nettoyage des dents. • Le « goûter du matin » que les enfants emportent à l’école, composé de biscuits ou de gâteaux mous et sucrés, peut être remplacé par des fruits ou du fromage ; mais sa suppression serait bienvenue car il est inutile et favorise l’obésité infantile. • La prise du biberon (de lait, de boissons sucrées ou de « sirops à l’eau ») à la demande et/ou à l’endormissement, habitude qui perdure parfois des années, est la cause la plus fréquente de la carie précoce du jeune enfant. (Cf. la fiche conseils)
- dents du haut et du bas séparément (B) - mouvements du poignet en rotation (R)
®
elmex Débutant 0-3 ans
- en inclinant obliquement sa brosse à dents (O) à 45° ®
elmex Enfant 3-6 ans
- et suivant (S) toujours le même trajet pour n’oublier aucune dent. (Cf. la fiche conseils) ®
Le risque d’un apport systémique existe chez le jeune enfant qui avale le dentifrice déposé sur la brosse, et l’utilisation de dentifrices au goût de fruits ou autres favorise encore cette ingestion ; il faut donc privilégier les dentifrices au goût plus neutre.
Figure 3 : Brosses à dents elmex
Mais le plus important reste d’aider l’enfant à acquérir « son permis de conduire la brosse à dents » suivant une technique adaptée à l’âge de l’enfant et à son habileté manuelle : le rôle des parents et des professionnels de santé est ici primordial.
Figure 4 : Méthode BROS Source : UFSBD
Figure 5 : Caries précoces du jeune enfant ou Syndrome du biberon
« La prévention passe par l’arrêt du grignotage et la limite des prises alimentaires à 4 par jour »
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Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
La prévention de la carie - PARTIE 1
I
l est nécessaire de comprendre le phénomène carieux pour intervenir en amont, éviter l’apparition de la pathologie et préserver la santé bucco-dentaire de l’enfant et de l’adolescent.
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
La prévention de la carie - PARTIE 1
La carie dentaire et les stratégies individuelles pour l’enfant et l’adolescent
« Si la phase de reminéralisation ne compense pas la phase de destruction, il y a rupture de l’équilibre et le processus carieux apparaît. »
La carie dentaire et ses déterminants Le processus carieux Les principales bactéries cariogènes Streptoccocus, Lactobacillus et Actynomices impliquées dans la pathologie carieuse sont présentes dans la plaque dentaire et colonisent les surfaces dentaires ; elles produisent des acides organiques dès qu’elles sont en présence de sucres fermentescibles.
Conséquences : • Quand le pH de la cavité buccale descend en dessous de 5.5, l’acidité déminéralise la surface de l’émail. • Le pH augmente, les conditions buccales s’améliorent, une phase réparatrice permet la reminéralisation de l’émail. • En apportant calcium, phosphate et fluor, la salive, grâce à son pouvoir tampon, favorise la réparation amélaire avec la remontée du pH. • Cette alternance de phases dynamiques et physiologiques de déminéralisationreminéralisation s’équilibre sans entraîner un développement carieux. Mais si la phase de reminéralisation ne compense pas la phase de destruction, il y a rupture de l’équilibre et le processus carieux apparaît.
Ses déterminants : Les plus connus intègrent : • la présence de microorganismes cariogènes
• des conseils simples pour empêcher ou retarder l’apparition de la pathologie. (Cf. la fiche conseils jointe)
L’éducation à la santé L’information des parents sur la pathologie carieuse est souvent fragmentaire : l’importance de l’hygiène bucco-dentaire, le moment de sa mise en place sont des notions parfois floues. L’éducation à une bonne santé de la cavité buccale de l’enfant passe par l’information donnée aux parents dès la naissance de l’enfant. Cela permet de : • donner le plus tôt possible de bonnes habitudes d’hygiène à l’enfant • favoriser ses chances au maintien d’un bon état bucco-dentaire en tenant compte du risque de transmission bactérienne (où sont impliqués mère, père et/ou fratrie). (Cf. la fiche conseils) Puis progressivement le message préventif s’adresse à l’enfant et à son entourage familial : La démarche préventive doit être adaptée suivant l’évaluation du risque carieux individuel du jeune patient c’est à dire à sa susceptibilité personnelle à développer des lésions carieuses.
• le substrat apporté par les aliments • le temps avec la durée de contact substrat/ dents en bouche • le terrain individuel D’autres déter minants peuvent être également retenus selon l’environnement de l’enfant. Dans ce contexte, la prévention individuelle doit agir sur l’ensemble des déterminants qui interviennent dans la pathologie pour être efficace.
• Il faut motiver les parents à regarder dans la bouche de l’enfant.
• une mise en place de l’information et de l’éducation
• des choix de prévention qui interviennent en amont de la pathologie
Le risque carieux individuel (RCI) Il doit être estimé au cours de la consultation pour adapter les stratégies de prévention. La Haute Autorité de Santé (HAS) répartit l’enfant ou l’adolescent en 2 catégories : • risque carieux faible • risque carieux élevé Le RCI n’est pas figé dans le temps et doit être périodiquement réévalué. (Cf. la fiche conseils)
L’usage d’une brosse à dents électrique peut aussi être intéressant : d’une part, le balayage obtenu a un rythme plus élevé dans le même temps donné que celui qu’obtiendra l’enfant à l’aide d’une brosse à dents manuelle ; d’autre part, l’aspect plus ludique peut encourager l’enfant au brossage.
Le rôle des professionnels de santé est primordial dans l’acquisition d’un automatisme des bonnes habitudes d’hygiène bucco-dentaire :
La prévention nécessite pour être efficace :
• une volonté d’avoir au quotidien le réflexe préventif
La prévention de la carie - PARTIE 1
L’hygiène bucco-dentaire
• un langage commun aux acteurs de santé par le Professeur Monique-Marie ROUSSET PU-PH en Odontologie Pédiatrique, Faculté d’Odontologie de Lille
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
Figure 1 : Réévaluation du risque carieux : Zone douloureuse qui n’est plus brossée par persistance des dents temporaires = Plaque visible à l’œil nu
Pour les enfants à RCI faible, des conseils préventifs simples permettront de préserver leur état bucco-dentaire dès l’enfance.
Les apports topiques quotidiens L’AFSSAPS recommande l’utilisation du fluor par voie topique : des apports faibles mais réguliers de fluor dans la cavité buccale en période post-éruptive vont favoriser un bain fluoré en continu à la surface des dents. L’apport topique le plus utilisé est le dentifrice, et 90% des dentifrices vendus en Europe contiennent du fluor.
• 6 mois à 12-18 mois dosage de 250 à 500 ppm F- à l’état de traces sur la brosse à dents, une fois par jour. • 18 mois jusqu’à 3 ans dosage de 250 à 500 ppm F- : l’équivalent d’un petit pois sur la brosse à dents, une fois par jour. • 3 - 6 ans dosage de 500 ppm F- : la valeur d’un travers de brosse deux fois par jour ; l’enfant apprend à rincer et cracher sous l’œil parental. • vers 6 ans dosage de 1000 à 1500 ppm F- : la valeur d’une ½ brosse trois fois par jour ; l’enfant sait rincer et cracher, les parents encadrent l’enfant jusqu’à l’autonomie complète.
L’éducation à la santé bucco-dentaire commence très tôt
• L’enfant prend conscience de l’importance que ses parents accordent au brossage et à l’hygiène buccale.
Le fluor topique est un élément clef de cette prévention
Le dosage et la quantité doivent être adaptés à l’âge de l’enfant :
Dans tous les cas l’utilisation d’un dentifrice fluoré à concentration adaptée est recommandée. (Cf. la fiche conseils)
• Cela crée l’habitude, permet l’acceptation par l’enfant de l’envahissement de sa cavité buccale par un tiers ; et les contrôles par les médecins et les chirurgiens-dentistes seront ainsi facilités.
Figure 2 : Arrivée des dents permanentes sur arcade au relief beaucoup plus marqué et dans une zone plus difficile d’accès pour l’enfant = Intérêt d’un brossage fluoré
Un matériel de brossage adapté est indispensable La brosse à dents doit être individuelle à poils souples, synthétiques, de taille adaptée à l’enfant, changée régulièrement (quatre fois par an au minimum). Un manche épais peut être utile si l’enfant a des difficultés de préhension des objets.
• Dès l’apparition de la première dent, un nettoyage avec une compresse ou avec une brosse à dents petite est nécessaire.
« Pour les enfants à RCI faible, des conseils préventifs simples permettront de préserver leur état bucco-dentaire dès l’enfance »
• Progressivement, il s’agit d’obtenir un rythme régulier de brossage tous les soirs avec la participation parentale ; de temps à autre, l’utilisation d’un révélateur de plaque peut aider l’enfant à visualiser les zones qui sont insuffisamment brossées. Jusqu’à 3 ans, même si l’enfant aime jouer avec sa brosse à dents, les parents doivent pratiquer eux-mêmes le brossage. Puis peu à peu, ils vont aider l’enfant à acquérir une technique adaptée à son âge : • À partir de 4 ans, l’enfant pratique la méthode « Boubou » de l’UFSBD : la brosse à dents « à cheval sur les dents » effectue un mouvement de va-et-vient sur toutes les dents, un côté après l’autre, deux fois par jour, et l’aide parentale est encore nécessaire pour le brossage du soir. • À partir de 6 ans, l’enfant passe progressivement à la méthode BROS de l’UFSBD :
L’hygiène alimentaire Les choix alimentaires doivent être abordés au niveau de la consultation La prévention commence par une discussion avec l’enfant et son entourage pour décrypter les erreurs ou les ignorances, pour une bonne hygiène de vie. La prévention passe par l’arrêt du grignotage et la limite des prises alimentaires à 4 par jour. Si le jeune enfant souhaite boire entre les repas, l’eau est la seule boisson indispensable. Il faut conseiller de limiter la prise de boissons sucrées au moment des repas (par manque d’information, les familles tendraient à boire de l’eau à table et des boissons sucrées le reste de la journée). Pour éviter l’impression de privation, l’idéal est de substituer certains aliments par d’autres : • Le pain accompagné de beurre et de chocolat à croquer (noir si possible) sera moins cariogène que les gâteaux industriels en favorisant la mastication donc l’auto-nettoyage des dents. • Le « goûter du matin » que les enfants emportent à l’école, composé de biscuits ou de gâteaux mous et sucrés, peut être remplacé par des fruits ou du fromage ; mais sa suppression serait bienvenue car il est inutile et favorise l’obésité infantile. • La prise du biberon (de lait, de boissons sucrées ou de « sirops à l’eau ») à la demande et/ou à l’endormissement, habitude qui perdure parfois des années, est la cause la plus fréquente de la carie précoce du jeune enfant. (Cf. la fiche conseils)
- dents du haut et du bas séparément (B) - mouvements du poignet en rotation (R)
®
elmex Débutant 0-3 ans
- en inclinant obliquement sa brosse à dents (O) à 45° ®
elmex Enfant 3-6 ans
- et suivant (S) toujours le même trajet pour n’oublier aucune dent. (Cf. la fiche conseils) ®
Le risque d’un apport systémique existe chez le jeune enfant qui avale le dentifrice déposé sur la brosse, et l’utilisation de dentifrices au goût de fruits ou autres favorise encore cette ingestion ; il faut donc privilégier les dentifrices au goût plus neutre.
Figure 3 : Brosses à dents elmex
Mais le plus important reste d’aider l’enfant à acquérir « son permis de conduire la brosse à dents » suivant une technique adaptée à l’âge de l’enfant et à son habileté manuelle : le rôle des parents et des professionnels de santé est ici primordial.
Figure 4 : Méthode BROS Source : UFSBD
Figure 5 : Caries précoces du jeune enfant ou Syndrome du biberon
« La prévention passe par l’arrêt du grignotage et la limite des prises alimentaires à 4 par jour »
GABA_MailingPediatre_news2010_05_Mise en page 1 29/07/10 10:12 Page2
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
La prévention de la carie - PARTIE 1
I
l est nécessaire de comprendre le phénomène carieux pour intervenir en amont, éviter l’apparition de la pathologie et préserver la santé bucco-dentaire de l’enfant et de l’adolescent.
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
La prévention de la carie - PARTIE 1
La carie dentaire et les stratégies individuelles pour l’enfant et l’adolescent
« Si la phase de reminéralisation ne compense pas la phase de destruction, il y a rupture de l’équilibre et le processus carieux apparaît. »
La carie dentaire et ses déterminants Le processus carieux Les principales bactéries cariogènes Streptoccocus, Lactobacillus et Actynomices impliquées dans la pathologie carieuse sont présentes dans la plaque dentaire et colonisent les surfaces dentaires ; elles produisent des acides organiques dès qu’elles sont en présence de sucres fermentescibles.
Conséquences : • Quand le pH de la cavité buccale descend en dessous de 5.5, l’acidité déminéralise la surface de l’émail. • Le pH augmente, les conditions buccales s’améliorent, une phase réparatrice permet la reminéralisation de l’émail. • En apportant calcium, phosphate et fluor, la salive, grâce à son pouvoir tampon, favorise la réparation amélaire avec la remontée du pH. • Cette alternance de phases dynamiques et physiologiques de déminéralisationreminéralisation s’équilibre sans entraîner un développement carieux. Mais si la phase de reminéralisation ne compense pas la phase de destruction, il y a rupture de l’équilibre et le processus carieux apparaît.
Ses déterminants : Les plus connus intègrent : • la présence de microorganismes cariogènes
• des conseils simples pour empêcher ou retarder l’apparition de la pathologie. (Cf. la fiche conseils jointe)
L’éducation à la santé L’information des parents sur la pathologie carieuse est souvent fragmentaire : l’importance de l’hygiène bucco-dentaire, le moment de sa mise en place sont des notions parfois floues. L’éducation à une bonne santé de la cavité buccale de l’enfant passe par l’information donnée aux parents dès la naissance de l’enfant. Cela permet de : • donner le plus tôt possible de bonnes habitudes d’hygiène à l’enfant • favoriser ses chances au maintien d’un bon état bucco-dentaire en tenant compte du risque de transmission bactérienne (où sont impliqués mère, père et/ou fratrie). (Cf. la fiche conseils) Puis progressivement le message préventif s’adresse à l’enfant et à son entourage familial : La démarche préventive doit être adaptée suivant l’évaluation du risque carieux individuel du jeune patient c’est à dire à sa susceptibilité personnelle à développer des lésions carieuses.
• le substrat apporté par les aliments • le temps avec la durée de contact substrat/ dents en bouche • le terrain individuel D’autres déter minants peuvent être également retenus selon l’environnement de l’enfant. Dans ce contexte, la prévention individuelle doit agir sur l’ensemble des déterminants qui interviennent dans la pathologie pour être efficace.
• Il faut motiver les parents à regarder dans la bouche de l’enfant.
• une mise en place de l’information et de l’éducation
• des choix de prévention qui interviennent en amont de la pathologie
Le risque carieux individuel (RCI) Il doit être estimé au cours de la consultation pour adapter les stratégies de prévention. La Haute Autorité de Santé (HAS) répartit l’enfant ou l’adolescent en 2 catégories : • risque carieux faible • risque carieux élevé Le RCI n’est pas figé dans le temps et doit être périodiquement réévalué. (Cf. la fiche conseils)
L’usage d’une brosse à dents électrique peut aussi être intéressant : d’une part, le balayage obtenu a un rythme plus élevé dans le même temps donné que celui qu’obtiendra l’enfant à l’aide d’une brosse à dents manuelle ; d’autre part, l’aspect plus ludique peut encourager l’enfant au brossage.
Le rôle des professionnels de santé est primordial dans l’acquisition d’un automatisme des bonnes habitudes d’hygiène bucco-dentaire :
La prévention nécessite pour être efficace :
• une volonté d’avoir au quotidien le réflexe préventif
La prévention de la carie - PARTIE 1
L’hygiène bucco-dentaire
• un langage commun aux acteurs de santé par le Professeur Monique-Marie ROUSSET PU-PH en Odontologie Pédiatrique, Faculté d’Odontologie de Lille
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
Figure 1 : Réévaluation du risque carieux : Zone douloureuse qui n’est plus brossée par persistance des dents temporaires = Plaque visible à l’œil nu
Pour les enfants à RCI faible, des conseils préventifs simples permettront de préserver leur état bucco-dentaire dès l’enfance.
Les apports topiques quotidiens L’AFSSAPS recommande l’utilisation du fluor par voie topique : des apports faibles mais réguliers de fluor dans la cavité buccale en période post-éruptive vont favoriser un bain fluoré en continu à la surface des dents. L’apport topique le plus utilisé est le dentifrice, et 90% des dentifrices vendus en Europe contiennent du fluor.
• 6 mois à 12-18 mois dosage de 250 à 500 ppm F- à l’état de traces sur la brosse à dents, une fois par jour. • 18 mois jusqu’à 3 ans dosage de 250 à 500 ppm F- : l’équivalent d’un petit pois sur la brosse à dents, une fois par jour. • 3 - 6 ans dosage de 500 ppm F- : la valeur d’un travers de brosse deux fois par jour ; l’enfant apprend à rincer et cracher sous l’œil parental. • vers 6 ans dosage de 1000 à 1500 ppm F- : la valeur d’une ½ brosse trois fois par jour ; l’enfant sait rincer et cracher, les parents encadrent l’enfant jusqu’à l’autonomie complète.
L’éducation à la santé bucco-dentaire commence très tôt
• L’enfant prend conscience de l’importance que ses parents accordent au brossage et à l’hygiène buccale.
Le fluor topique est un élément clef de cette prévention
Le dosage et la quantité doivent être adaptés à l’âge de l’enfant :
Dans tous les cas l’utilisation d’un dentifrice fluoré à concentration adaptée est recommandée. (Cf. la fiche conseils)
• Cela crée l’habitude, permet l’acceptation par l’enfant de l’envahissement de sa cavité buccale par un tiers ; et les contrôles par les médecins et les chirurgiens-dentistes seront ainsi facilités.
Figure 2 : Arrivée des dents permanentes sur arcade au relief beaucoup plus marqué et dans une zone plus difficile d’accès pour l’enfant = Intérêt d’un brossage fluoré
Un matériel de brossage adapté est indispensable La brosse à dents doit être individuelle à poils souples, synthétiques, de taille adaptée à l’enfant, changée régulièrement (quatre fois par an au minimum). Un manche épais peut être utile si l’enfant a des difficultés de préhension des objets.
• Dès l’apparition de la première dent, un nettoyage avec une compresse ou avec une brosse à dents petite est nécessaire.
« Pour les enfants à RCI faible, des conseils préventifs simples permettront de préserver leur état bucco-dentaire dès l’enfance »
• Progressivement, il s’agit d’obtenir un rythme régulier de brossage tous les soirs avec la participation parentale ; de temps à autre, l’utilisation d’un révélateur de plaque peut aider l’enfant à visualiser les zones qui sont insuffisamment brossées. Jusqu’à 3 ans, même si l’enfant aime jouer avec sa brosse à dents, les parents doivent pratiquer eux-mêmes le brossage. Puis peu à peu, ils vont aider l’enfant à acquérir une technique adaptée à son âge : • À partir de 4 ans, l’enfant pratique la méthode « Boubou » de l’UFSBD : la brosse à dents « à cheval sur les dents » effectue un mouvement de va-et-vient sur toutes les dents, un côté après l’autre, deux fois par jour, et l’aide parentale est encore nécessaire pour le brossage du soir. • À partir de 6 ans, l’enfant passe progressivement à la méthode BROS de l’UFSBD :
L’hygiène alimentaire Les choix alimentaires doivent être abordés au niveau de la consultation La prévention commence par une discussion avec l’enfant et son entourage pour décrypter les erreurs ou les ignorances, pour une bonne hygiène de vie. La prévention passe par l’arrêt du grignotage et la limite des prises alimentaires à 4 par jour. Si le jeune enfant souhaite boire entre les repas, l’eau est la seule boisson indispensable. Il faut conseiller de limiter la prise de boissons sucrées au moment des repas (par manque d’information, les familles tendraient à boire de l’eau à table et des boissons sucrées le reste de la journée). Pour éviter l’impression de privation, l’idéal est de substituer certains aliments par d’autres : • Le pain accompagné de beurre et de chocolat à croquer (noir si possible) sera moins cariogène que les gâteaux industriels en favorisant la mastication donc l’auto-nettoyage des dents. • Le « goûter du matin » que les enfants emportent à l’école, composé de biscuits ou de gâteaux mous et sucrés, peut être remplacé par des fruits ou du fromage ; mais sa suppression serait bienvenue car il est inutile et favorise l’obésité infantile. • La prise du biberon (de lait, de boissons sucrées ou de « sirops à l’eau ») à la demande et/ou à l’endormissement, habitude qui perdure parfois des années, est la cause la plus fréquente de la carie précoce du jeune enfant. (Cf. la fiche conseils)
- dents du haut et du bas séparément (B) - mouvements du poignet en rotation (R)
®
elmex Débutant 0-3 ans
- en inclinant obliquement sa brosse à dents (O) à 45° ®
elmex Enfant 3-6 ans
- et suivant (S) toujours le même trajet pour n’oublier aucune dent. (Cf. la fiche conseils) ®
Le risque d’un apport systémique existe chez le jeune enfant qui avale le dentifrice déposé sur la brosse, et l’utilisation de dentifrices au goût de fruits ou autres favorise encore cette ingestion ; il faut donc privilégier les dentifrices au goût plus neutre.
Figure 3 : Brosses à dents elmex
Mais le plus important reste d’aider l’enfant à acquérir « son permis de conduire la brosse à dents » suivant une technique adaptée à l’âge de l’enfant et à son habileté manuelle : le rôle des parents et des professionnels de santé est ici primordial.
Figure 4 : Méthode BROS Source : UFSBD
Figure 5 : Caries précoces du jeune enfant ou Syndrome du biberon
« La prévention passe par l’arrêt du grignotage et la limite des prises alimentaires à 4 par jour »
GABA_MailingPediatre_news2010_05_Mise en page 1 29/07/10 10:12 Page1
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire - NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
NEWSLETTER n°8 PARTIE 1 septembre 2010
La prévention de la carie - PARTIE 1
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire
Les contrôles réguliers
PART IE
La prévention de la carie dentaire 1
(Ce sujet fera l’objet de 2 newsletters)
ÉDITO
Partenaires de la
www.gaba.fr
Société Française d’Odontologie Pédiatrique
La carie dentaire nous concerne tous même si l’indice carieux en France est en nette diminution ; la carie est-elle un mal inévitable ? Non. Sa prévention précoce donne des résultats positifs ; l’efficacité dépend de la complémentarité entre les professionnels de santé qui entourent l’enfant, car un message préventif doit être relayé plusieurs fois pour être entendu.
Pédiatres et pédodontistes doivent avoir une démarche commune et un message adapté pour que cette pathologie ne retentisse plus négativement sur l’enfant, le jeune puis l’adulte.
par le Professeur Monique-Marie ROUSSET PU-PH en Odontologie Pédiatrique Faculté d’Odontologie de Lille
1
www.carie-clic.fr
PARTI E
La newsletter « La prévention de la carie dentaire » fera l'objet d'une seconde partie qui vous sera envoyée ultérieurement.
®
Pour vos jeunes patients et leurs parents, il existe un site internet elmex avec des informations, des conseils et des jeux sur la carie :
CDS 575
L’examen annuel nécessaire pour éviter les pathologies installées et vaincre les a priori vis-à-vis des soins dentaires n’est guère pratiqué. Il est pourtant essentiel car une réévaluation régulière du RCI est nécessaire et permet d’intervenir avant que l’enfant ne passe du groupe à RCI faible vers un groupe à RCI élevé…
Laboratoires GABA 60, avenue de l’Europe 92270 Bois-Colombes Tél : 01 47 68 66 70
[email protected] Site Internet : www.gaba.fr
NEWSLETTER n°8 - septembre 2010
Il est difficile de l’obtenir malgré l’évolution des techniques et la prise en charge de la douleur au cabinet dentaire : la peur du dentiste est encore un obstacle à une prise en charge précoce.
Pour toute information scientifique ou pour obtenir la bibliographie de l’auteur, contacter le département des Affaires Scientifiques GABA :
La prévention de la carie dentaire
Il n’est pas rare que le premier rendez-vous chez un chirurgien-dentiste n’ait lieu que vers 6 ans ; si l’enfant présente quelques caries, les parents ne s’inquiètent guère puisque « ce sont des dents qui vont tomber »… Le pédiatre participera à la prévention de la carie dentaire en examinant la bouche de l’enfant et en encourageant les parents à demander une consultation avant que leur enfant ait 3 ans. Après le premier contact, un contrôle régulier peut s’instaurer.
Le pédiatre au cœur de l’environnement bucco-dentaire
La première consultation dans un cabinet dentaire est souvent trop tardive
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