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ÉCOWATT BRETAGNE, 7EME EDITION ZOOM SUR LES ÉCO’GESTES : PROMOUVOIR LE PASSAGE A L’ACTE
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SOMMAIRE
ÉCOWATT 2014-2015 : LA DEMARCHE EN SYNTHESE ................................... 3 ÉCOWATT BRETAGNE : UNE MOBILISATION QUI SE POURSUIT ........................ 4 LES ENJEUX DES ÉCO’GESTES LORS DES POINTES DE CONSOMMATION ........ 7 INITIATIVES D’ÉCOW’ACTEURS ................................................................... 13 UN DISPOSITIF 2014-2015 QUI MET L’ACCENT SUR LES ÉCO’GESTES ET VALORISE LES ÉCOW’ACTEURS .................................................................. 16
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ÉCOWATT 2014-2015 : LA DEMARCHE EN SYNTHESE ÉcoWatt Bretagne : Apprenons à modérer notre consommation d’électricité La démarche ÉcoWatt Bretagne a été initiée en novembre 2008 par RTE, en partenariat avec la Préfecture de la Région Bretagne, le Conseil régional de Bretagne, ERDF et l’ADEME. Elle a pour objectif d’inciter les bretons à modérer leur consommation d’électricité, en particulier en hiver, aux périodes de pointe, le matin et entre 18h et 20h.
Les chiffres clés Une démarche d’engagement
ÉcoWatt Bretagne sur le web
52 400 ÉcoW’acteurs
Jusqu’à 100 000 visiteurs sur le site internet www.ecowatt-bretagne.fr en période d’alerte
181 chartes d’engagement signées :
113 collectivités 53 Entreprises 8 établissements scolaires 7 associations
+ de 6 500 fans sur facebook + de 45 000 vues sur certains posts facebook + de 1 300 abonnés sur Twitter
Près de 9 237 inscrits grâce aux inscriptions collectives Des relais privilégiés sur le territoire breton : la CCI Bretagne, l’Académie de Rennes, le groupe La Poste et France Bleu
Une démarche qui contribue à éviter les risques de coupure d’électricité La région Bretagne produit 12% de l’électricité qu’elle consomme. L’électricité est principalement acheminée depuis des sites de production éloignés, situés principalement dans la vallée de la Loire. En période hivernale, la consommation électrique augmente, en particulier le matin et de 18h à 20h. Le réseau électrique connaît donc des pointes de consommation et peut se retrouver à la limite de la saturation. En découle un risque élevé de coupure électrique sur tout le territoire breton, notamment en cas d’incident sur le réseau ou sur un site de production. Les efforts de sensibilisation et de mobilisation déployés dans le cadre du dispositif ÉcoWatt doivent contribuer à passer les pointes de consommation lors de ses périodes sensibles. La démarche ÉcoWatt s’inscrit dans l’axe MDE (Maîtrise de la Demande en Electricité) du Pacte électrique breton, qui apporte, en complémentarité avec les deux autres axes du Pacte (développement des énergies renouvelables et sécurisation du réseau), une réponse aux enjeux d’alimentation électrique en Bretagne.
Un dispositif d’appel à la maîtrise de la consommation d’électricité Le dispositif ÉcoWatt, repose sur un site Internet, à partir duquel RTE déclenche des alertes lors des périodes à risque, dans l’esprit des journées vertes, orange ou rouges de Bison futé, afin d’inviter les Bretons (particuliers, collectivités et autres institutions, entreprises et associations, scolaires) à pratiquer les bons gestes énergie. Ce dispositif d’appel à la modération de la consommation d’électricité est basé sur la mobilisation citoyenne et l’utilisation des moyens modernes de transmissions rapides pour l’envoi des alertes (mails, SMS notamment). ÉcoWatt Bretagne relaie également les alertes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Viadéo). Pour s’inscrire à titre individuel et devenir ÉcoW’acteur, c’est très simple et gratuit : il suffit de laisser ses coordonnées sur le site www.ecowatt-bretagne.fr et de choisir de recevoir les alertes par mail et/ou SMS.
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ÉCOWATT BRETAGNE : UNE MOBILISATION QUI SE POURSUIT ÉcoWatt Bretagne accompagne, depuis 2008, la gestion des pointes de consommation, en invitant les Bretons à une démarche citoyenne volontaire pour modérer leur consommation d’électricité, plus particulièrement lors des périodes de froid. Une démarche qui continue à fédérer, alors qu’elle entame sa septième édition.
Plus de 52 000 inscrits à la démarche… A la fin de l’hiver 2013-2014, les ÉcoW’acteurs sont toujours au rendez-vous. En témoigne l’évolution du nombre d’inscrits, qui continue de progresser : ce sont 52 400 ÉcoW’acteurs, particuliers, entreprises, collectivités ou associations qui sont abonnés à la démarche.
Evolution du nombre d'inscrits ÉcoWatt Bretagne 52400 45000
48300
30700 18700 9800 2008-2009
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013-2014
Les institutions et les entreprises ont continué à signer des chartes d’engagement et à procéder pour certaines d’entre-elles à des inscriptions collectives de leurs collaborateurs. Au total, ce sont 6 chartes qui ont été signées durant la sixième édition d’ÉcoWatt Bretagne, Météo-France Ouest, Lorient Agglomération, Rétis, Comité Régional du tourisme de Bretagne, Pontivy, Planguenoual.
Exemples de signataires de la charte ÉcoWatt Bretagne
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…Pour continuer à contribuer à sécuriser l’alimentation électrique de la Bretagne La consommation d’électricité en Bretagne est toujours en progression : + 2,8% en 2013. Le bilan 2013 s’inscrit à ce titre en cohérence avec les trajectoires d’évolution de la consommation, identifiées dans le cadre du Pacte électrique breton. Avec plus de 10% d’augmentation en 7 ans, la consommation (corrigée des aléas climatiques) croît toujours plus rapidement en Bretagne qu’en France, qui se situe à +3%. Cette caractéristique s’explique par le dynamisme démographique de la région. Pour autant, la région Bretagne est toujours importatrice en électricité puisqu’elle couvre environ 12% de la consommation électrique régionale en 2013. Le solde provient d’une production acheminée principalement depuis les centrales des Pays de la Loire, de la région Centre et de la Basse-Normandie.
Deux hivers sans alerte Pour le second hiver consécutif, RTE n’a déclenché aucune alerte ÉcoWatt durant l’hiver 2013-2014. Comme l’indique Météo France, « l’hiver 20132014 se place au deuxième rang des hivers les plus doux depuis 1900, derrière celui de 19891990 ». La pluviométrie de cet hiver est par ailleurs « la plus élevée de la période 1959-2014 en Bretagne » : on relève même des records de jours de pluie consécutifs. Cette situation météorologique exceptionnelle, ainsi qu’une bonne disponibilité des moyens de production et du réseau, expliquent l’absence ème d’alerte pour la 6 édition d’ÉcoWatt Bretagne.
Des pointes de consommation toujours élevées La consommation d’électricité en Bretagne continue d’être sensible au froid. On constate une augmentation de la pointe historique de 22% en 10 ans.
Evolution des pics de consommation en Bretagne sur 10 ans
(MW
5000 4500 4000
3770
4000
4230
4320
4330
2006
2007
2008
4500
4630
4540
4600
4600
2009
2010
2011
2012
2013
3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 2004
2005
A l’échelle de la région, un jour d’hiver à 19h, la consommation d’électricité croît en moyenne de 150 MW environ par degré en moins, soit l’équivalent d’une ville comme Brest.
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Zoom sur l’enjeu des pointes de consommation En Bretagne, il existe deux pointes de consommation sur une journée en hiver : le matin et de 18h à 20h. Concrètement, si nous observons le pic de consommation de 18h-20h du 11 février 2013 en Bretagne, nous constatons que nous passons d’une consommation de 2 993 MW à 17h30 à une consommation de 3 637 MW à 19h, soit une augmentation de la consommation d’électricité de 21,5% sur la région en 1h30 de temps. Cela représente plus de 4 fois l’équivalent de la consommation d’une agglomération comme Brest. Les pointes de consommation hivernales représentent des augmentations de plus de 20% en moyenne. Pointes de consommation : la différence été – hiver Le pic de consommation électrique annuel a lieu pendant la période hivernale, durant les périodes de froid. En effet, on constate que les pointes de consommation d’hiver oscillent entre 3 700 et 4 600 MW alors que celles d’été restent autour de 2 500 MW : les pointes de consommation de la période estivale sont donc moins significatives en Bretagne. Par ailleurs, elles n’interviennent pas sur les mêmes tranches horaires, mais en milieu de journée, entre midi et 15h.
Courbe de consommation journalière type en hiver Le 11/02/2013 avec focus sur le pic de consommation régional à 9h de 3733MW Source : éco2mix
Courbe de consommation journalière type en été Le 25/06/2013 avec focus sur le pic de consommation régional à 14h30 de 2556MW Source : éco2mix
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LES ENJEUX DES ÉCO’GESTES LORS DES POINTES DE CONSOMMATION Attentes et motivations des ÉcoW’acteurs : décryptage sociologique Deux sociologues témoignent : Christèle Assegond et Jean-Philippe Fouquet, co-responsables du CETU ETI(C)S au sein de l’Université François Rabelais Tours. Après 6 années de campagne ÉcoWatt, la population bretonne continue à porter un réel intérêt à cette démarche écocitoyenne :
Malgré 2 hivers sans alerte, le nombre d’inscrits continue de croître chaque année Lors des alertes déclenchées en février 2012, RTE a pu constater une baisse de la consommation, qui a pu atteindre jusqu’à 2 à 3% aux heures les plus chargées, soit l’équivalent de la consommation cumulée des villes de Quimper, Vannes et Saint Malo.
C’est l’occasion de s’interroger sur la relation que les ÉcoW’acteurs entretiennent avec une telle démarche écocitoyenne. Pour ce faire, l’équipe d’ÉcoWatt Bretagne a rencontré 2 sociologues, Christèle Assegond et Jean-Philippe Fouquet, co-responsables du CETU ETI(C)S au sein de l’Université François Rabelais Tours, pôle d'expertise et de recherche en direction de collectivités, d'organismes publics et d'entreprises. ETIcS développe des recherches autour de quatre thématiques prioritaires (condition d'acceptabilité des innovations - mobilité et territoires - travail - usages de l'énergie) avec comme axe le développement durable. ETIcS s'intéresse particulièrement à la question des usages et des comportements, ainsi qu'à celle des leviers du changement. Le facteur temps et le désir de bien faire Prenons du recul en considérant l’exemple de l’évolution des Éco’Gestes sur les déchets. Aujourd’hui, l’essentiel de la population s’est mis au tri sélectif. « Ça a pris à peine 15 ans : c’est un battement de cil à l’échelle de l’évolution des comportements, c’est allé très vite. Avec l’apparition même d’un jugement réprobateur sur la frange de la population qui n’a pas pris le pli. Et pourtant, trier, ça coûte cher et c’est contraignant. Alors pourquoi les Français le font-ils ? Quelle est leur motivation ? C’est le simple désir de bien faire. » (Jean-Philippe Fouquet) La population se pose des questions : comment agir ? Comment hiérarchiser les priorités ? Et le désir de bien faire est tout à fait réel. « Dans les campagnes de sensibilisation environnementale en général ou plus spécifiquement d’incitation aux Eco’Gestes, on part en général du principe que la population est inconséquente, peu attentive, et peu volontaire. C’est faux. La population est intéressée et voudrait même en savoir plus. » (Christèle Assegond). Comprendre pour passer à l’acte Globalement, l’énergie ne fait pas partie des priorités de la population. Ce niveau de priorité remonte un peu le jour où la facture arrive dans la boîte aux lettres pour retomber aussitôt… Or le fait d’inciter à la mise en place des Éco’Gestes conduit nécessairement la population à s’interroger sur son rapport à l’énergie de façon forte et durable. « S’interroger sur les Éco’Gestes permet de s’interroger véritablement sur le rapport à l’énergie et permet de faire remonter le niveau de priorité. Mettre en place une démarche d’Éco’Geste implique donc une approche pédagogique forte » (Jean-Philippe Fouquet). Prenons le cas d’une expérimentation terrain conduite récemment : une maison qui est équipée de deux réfrigérateurs dont l’un est à la cave et ne sert que lors d’occasions exceptionnelles. Il se trouve que ce deuxième réfrigérateur tourne toute l’année. La simple indication du chiffre de consommation à l’année délivrée par l’Agence Locale de l’Energie aux habitants a provoqué la prise de conscience et a motivé l’arrêt du deuxième réfrigérateur.
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C’est un Éco’Geste de bon sens, adapté à un foyer, hors de toute liste préétablie, avec un chiffrage tangible qui rend l’Éco’Geste évident. C’est tout l’intérêt que peuvent représenter les wattmètres pour prendre conscience des consommations cachées : l’ordinateur en veille, ou le chargeur laissé inutilement branché sur une prise. La population a besoin de comprendre pour adapter son comportement. La décision, le passage à l’acte se font d’euxmêmes quand on a donné la bonne information. Les limites de l’argument pécuniaire « Il faut s’adresser à l’intelligence de la population, pas à son porte-monnaie » (Christèle Assegond). En effet, il est compliqué d’affirmer qu’un Éco’Geste permet d’économiser de l’argent de façon générale. Les factures d’énergie ne permettent pas de le dire, ce n’est pas visible et si dans certains cas, cela peut s’avérer exact, cela reste mineur à l’échelle d’un foyer. Les limites du discours sur les économies d’énergie « Parallèlement aux discours fallacieux sur les économies financières, on relève aussi des discours improbables sur les économies d’énergie, du type : vous allez pouvoir faire jusqu’à 30% ou 40% d’énergie en faisant telle action. Quand RTE dit que grâce aux alertes ÉcoWatt et à la mise en œuvre des Éco’Gestes, on arrive à mesurer une baisse de consommation de l’ordre de 2 à 3%, c’est tout à fait crédible. Et c’est même remarquable. Mais parler de 30 ou 40% d’économie, ça fausse tout juste repère » indique Jean-Philippe Fouquet. Il est donc important d’être mesuré et vrai dans les arguments utilisés en faveur d’une démarche de sobriété énergétique. 2 clés de succès : placer l’usager au cœur de la réflexion sur les Éco’Gestes et les rendre tangibles Il faut penser les Éco’Gestes en fonction des usages. « Si on prend l’exemple de la voiture et des incitations diverses et variées (transport en commun, co-voiturage etc), ça fait 15 ans qu’il ne se passe rien. Pourtant, les alternatives existent depuis le début. Ça ne bouge pas parce qu’on ne prend pas en compte les usages, la vraie vie. » (JeanPhilippe Fouquet) « Prenons l’exemple d’une expérience d’effacement sur le créneau 18-20h dans le cadre d’un smartgrid. Une des personnes faisant partie de l’expérience a indiqué : « peu importe ce que vous me demandez, il faut que je fasse cuire mon poulet, je vais faire cuire mon poulet ». C’est à prendre en compte. » (Jean-Philippe Fouquet) Et il en est de même pour le tertiaire : comment fait-on sans que ça devienne épineux ? Il faut donc convoquer l’occupant en amont pour construire le bon discours ? Si on revient à l’exemple des déchets et du tri, aujourd’hui, quand on achète un produit, on imagine sans problème le parcours du déchet, parce qu’on a vu des documentaires sur la question, parce qu’à l’école, on a visité le centre de tri… L’énergie et l’électricité sont encore très « virtuelles ». Il va donc falloir d’une manière ou d’une autre les rendre tangibles dans l’expérience que les gens en font au quotidien. La démarche ÉcoWatt participe à cette démarche : information pédagogique sur les chiffres clés et enjeux en matière d’alimentation électrique, partages de bonnes pratiques, mise en place d’une communauté d’ÉcoW’acteurs…
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Témoignages d’ÉcoW’acteurs : KEOLIS Témoignage de Frédéric MAZEAUD, Directeur Général de Keolis Rennes
- Quelles sont les raisons qui motivent votre adhésion à la démarche EcoWatt ? « La démarche ÉcoWatt nous a été présentée par RTE, le Réseau de Transport de l’Electricité. Nous sommes devenus ÉcoW’acteurs en novembre 2011, date à laquelle nous avons signé la charte. Nous avons rejoint la démarche ÉcoWatt pour plusieurs raisons. Nous avons en effet souhaité rendre encore plus visibles les efforts réalisés par l’entreprise en termes d’économie d’électricité, que ce soit auprès des institutionnels ou du grand public. Le fait de devenir ÉcoW’acteur, de faire partie de la communauté et de signer la charte nous rend d’autant plus crédible et légitime dans nos messages de Maîtrise de la Demande en Energie. Il s’agissait aussi d’aller plus loin dans la démarche en engageant l’ensemble de l’entreprise et donc des salariés à systématiser des actions aux moments clés des pics de consommation, et ainsi d’augmenter notre efficacité. Aller plus loin également en sensibilisant de façon forte ; légitime et crédible l’ensemble de nos voyageurs. Plus globalement, l’enjeu est véritablement de s'inscrire en tant qu'acteur économique responsable dans les objectifs du Pacte électrique breton et le plan de développement durable de la Métropole. »
- Quelles actions avez-vous mis en place dans le cadre de la démarche ÉcoWatt ? « Pour économiser l’électricité, voici les actions que nous mettons en place : Tout au long de l’année :
Récupération de la plus grande part de l’énergie dégagée au freinage des rames pour alimenter l’accélération d’autres rames. Ceci est rendu possible par une optimisation ultra-fine de la gestion des mouvements Stockage et réutilisation en tant que de besoin du surplus d’énergie dégagée au freinage (l’équipement a été financé par Rennes Métropole) Remplacement progressif des éclairages du réseau métro par des lampes plus économiques, idem dans l’entreprise
Au moment de l’alerte :
Réduction de la vitesse maximale inter-arrêts de 10% : impact 30KW à 50 KW Réduction du nombre de trains en exploitation sur la ligne entre 18h 30 et 20h : impact 80KW Arrêt du chauffage de voie sur la zone Garage Atelier en interdisant les mouvements d'injection ou de retrait entre 9h30 et 11h30 et entre 18h30 et 20h : impact 240kw. modification du fonctionnement des escaliers mécaniques les jours d'alerte : nous les passons en vitesse réduite.
Tout ceci représente une économie d’électricité d’environ 12% de la consommation du métro. Nous relayons par ailleurs la démarche auprès :
de tous les salariés : 950 personnes de tous les voyageurs bus et métro : environ 170.000 personnes potentiellement
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Au moment d’une alerte voici les messages que nous adressons aux salariés :
Eteindre les éclairages des parties communes Eteindre l'éclairage de son bureau quand on le quitte. Nous privilégions d’ailleurs un éclairage individuel par lampes de bureau Arrêter les ordinateurs quand on quitte son bureau Eviter si possible de prendre l'ascenseur Pratiquer les bons gestes aussi chez soi
Nous relayons ces incitations par mail et, avant la fin de cette année, nous serons également en mesure de les relayer sur les écrans présents sur les 5 sites : cela permet aussi de cibler tous les salariés n’étant pas systématiquement sur un poste informatique (dont les agents de conduite). Le journal interne relaie enfin l’information chaque année au moment du lancement de la campagne ÉcoWatt Auprès du grand public, voici comment nous procédons :
Nous faisons apparaître sur les écrans bus et métro au moment d’une alerte les messages invitant à adopter les éco’gestes et à se connecter sur le site d’ÉcoWatt Nous adressons des communiqués de presse aux contacts locaux Nous diffusons nos messages sur twitter (6000 followers), par SMS et sur le site star.fr
- Quels sont selon vous les freins et les leviers en matière d’adoption des Éco’Gestes ? « Toutes ces actions ne sont pas difficiles à mettre en œuvre. Elles demandent cependant toutes de l’anticipation et de l’organisation en amont. Le mail est aujourd’hui très efficace et immédiat. Les écrans complèteront parfaitement le dispositif de sensibilisation interne. Ces différents canaux sont chacun efficaces sur leur cibles, peut-être plus particulièrement les sms et les twitt en externe qui arrivent de façon individualisés auprès des voyageurs. » Pour tout contact : Olivier Briend, responsable du service courant fort/courant faible et ambassadeur de la démarche ÉcoWatt pour Kéolis
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Témoignages d’ÉcoW’acteurs : RENNES METROPOLE Témoignage de Olivier DEHAESE, Vice-Président de Rennes Métropole, en charge de l’énergie
- Quelles raisons motivent votre adhésion à EcoWatt ? « Rennes Métropole a connu le dispositif via divers biais : communication institutionnelle, mailing, presse, autres acteurs institutionnels… Rennes Métropole est engagée dans la Transition Énergétique depuis de nombreuses années, notamment à travers la signature de la Convention des Maires en décembre 2008 et le vote d’un Plan Climat Energie Territorial (PCET) en octobre 2010. Ce PCET est assorti d’un plan d’actions concrètes qui portent sur des thématiques très diverses et complémentaires, comme l’approvisionnement énergétique, la maîtrise de l’énergie dans les bâtiments, la mobilité et le transport urbain, l’aménagement et la mobilisation du territoire. Dans ce cadre, par exemple, Rennes Métropole réduit ses consommations d’électricité en remplaçant les chauffages électriques sur son patrimoine par des systèmes plus performants, en optimisant le chauffage des voies du métro ou en automatisant l’éclairage et la ventilation sur ses bâtiments. Rennes Métropole travaille aussi sur la production d’électricité et valorise les déchets ménagers produits sur son territoire sous forme de chaleur mais aussi de d’électricité (production continue : environ 20 000 MWh/an reversés sur le réseau électrique local). En parallèle, Rennes Métropole mène des actions dans le cadre du dispositif ÉcoWatt depuis l’hiver 2008/2009, et souhaite aujourd’hui officialiser son engagement et aller encore plus loin dans la sensibilisation du grand public et dans sa démarche d’exemplarité. »
- Quelles actions envisagez-vous de mettre en place dans le cadre de la démarche ÉcoWatt ? « En signant la Charte ÉcoWatt, Rennes Métropole s’engage à pérenniser le dispositif actuel d’économies d’électricité sur son patrimoine lors des alertes et au-delà, à continuer à sensibiliser ses agents et les élus aux bons gestes, ainsi qu’à relayer l’information auprès de la population. Rennes Métropole dispose d’un patrimoine en constante optimisation, sur lequel un groupe de travail spécifique œuvre depuis plusieurs années pour réduire au maximum les consommations de chauffage, d’eau et d’électricité. Plusieurs mesures permettant une réduction de la pointe électrique lors des alertes ÉcoWatt ont déjà été instaurées et sont depuis pérennisées, comme l’extinction de l’éclairage de mise en valeur l’Hôtel de Rennes Métropole ou l’extinction automatique de l’éclairage et de la ventilation lors de la fermeture du bâtiment. Lors des alertes ÉcoWatt (orange ou rouge, bien souvent sans distinction), Rennes Métropole se concentre donc sur la sensibilisation, et a mis en place la procédure suivante, qui sera complétée d’autres actions dans un souci de constante amélioration :
sensibilisation de ses 1 076 agents via l’Intranet (ruban déroulant, actualités du jour, et page complète et détaillée des bons gestes énergie au bureau et à la maison, avec lien vers le site d’ÉcoWatt) et via l’envoi d’un mail personnalisé. Incitation à l’utilisation des escaliers plutôt que les ascenseurs pendant les pointes (affichettes). extinction de certains éclairages dans le bâtiment des Champs Libres. renforcement de la communication vers les habitants de la métropole : Twitter, Facebook, magazine institutionnel, lieux d’accueil du public…
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- Auprès de qui et comment envisagez-vous de relayer la démarche ÉcoWatt ? (vos salariés, votre réseau, vos administrés ?) « Rennes Métropole envisage de relayer la démarche auprès :
de ses agents : + de 1 000 individus (précisément 1 076 équivalant temps plein) des habitants de la Métropole qui sont plus de 400 000 (précisément 425 745 habitants)
Les agents seront sensibilisés via l’Intranet, le magazine interne, du mailing, de l’affichage ponctuel… Les habitants seront sensibilisés via le magazine institutionnel Rennes Métropole Magazine, les réseaux sociaux, de l’affichage et de la mise à disposition d’information dans les lieux d’accueil du public… » - Selon vous, quelles sont les actions les plus aisées à mettre en œuvre dans une collectivité ? Quels sont les freins et leviers en général pour la mise en œuvre d’éco-gestes dans les collectivités ? « Les actions techniques (régulation du chauffage électrique, etc.) nous paraissent un peu plus compliquées à mettre en place au départ, mais une fois qu’elles ont été validées et mises en œuvre, elles sont pérennes, mesurables, et souvent visibles (extinction de l’éclairage de mise en valeur d’un bâtiment par exemple). Les actions de sensibilisation sont sans doute les plus faciles à mettre en œuvre au départ, mais leur impact nous semble plus difficile à chiffrer. L’un des freins de la sensibilisation, auprès des agents comme auprès du grand public, est à notre avis la difficulté à faire émerger cette information en particulier au milieu d’une grande quantité d’autres informations. » Pour tout contact : Hélène DUPONCHEL, Ingénieur Energie, Service Environnement-Energie, Rennes Métropole - Ville de Rennes et ambassadeur de la démarche ÉcoWatt pour Rennes Métropole
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INITIATIVES D’ÉCOW’ACTEURS Entreprises
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Collectivités
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Particuliers
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UN DISPOSITIF 2014-2015 QUI MET L’ACCENT SUR LES ÉCO’GESTES ET VALORISE LES ÉCOW’ACTEURS Dans la suite logique de l’approche sociologique initiée cette saison, le dispositif 2014-2015 prévoit de nouvelles actions :
un sondage pour mieux connaître les ÉcoW’acteurs, les gestes qu’ils adoptent le plus facilement, et les questions qu’ils se posent un jeu concours quizz sur facebook afin de dynamiser l’approche pédagogique une nouvelle vidéo sur les Éco’Gestes, résolument orientée terrain et bonnes pratiques, à retrouver sur le site et sur la page Youtube d’ÉcoWatt une affiche dans la continuité de la saison précédente mais relookée la remise d’un kit de communication (affiches, flyers, plaquettes…) pour aider les ambassadeurs ÉcoWatt à déployer la campagne et à mener cette action de sensibilisation
Nous poursuivons également les actions lancées les années passées et qui sont appréciées de la communauté :
un échange téléphonique avec l’ensemble des ambassadeurs pour la mise à jour des données et la collecte de témoignages
3 newsletters pédagogiques dans la saison, à destination des ÉcoW’acteurs
l’animation de la communauté sur les réseaux sociaux
le recrutement de nouveaux ÉcoW’acteurs, que ce soit auprès du grand public, des collectivités locales ou du monde professionnel
une journée de rencontres entre ambassadeurs du dispositif ÉcoWatt
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