DIAGNOSTIC PARTAGE Thématique :
Société Avec la participation de :
Fonds FEDER
Fonds FRADDT
1.
Un projet de territoire Riom Communauté a engagé l’élaboration de son Projet de territoire. Objectif : définir un programme d’actions à long terme, efficient et pratique, pour définir l’avenir de nos villes et de nos vies. Ce projet doit être conduit avec tous les acteurs, à commencer par les habitants.
2.
Un diagnostic expert La première étape a été de faire réaliser un diagnostic de nos forces et faiblesses, par un cabinet indépendant spécialisé dans les problématiques territoriales (ETIK-PRESSE) : c’est le « diagnostic expert ».
3.
Six thématiques Afin d’être plus lisible, et de bien couvrir l’ensemble des problématiques, ce diagnostic est structuré en 6 thématiques, qui sont : Fiche Économie économie, commerces, tourisme, emploi, formation, nouvelles technologies. Fiche Aménagement et Transports aménagement – urbanisme, organisation de l’espace, déplacements. Fiche Logement et cadre de vie habitat, logement social, services urbains, nouvelles énergies. Fiche Nature et biodiversité environnement, milieux naturels, biodiversité, déchets, lutte contre l’effet de serre et les pollutions. Fiche Société Sport, culture, lien social, citoyenneté. Fiche Social insertion, jeunesse, seniors, handicap, santé, gens du voyage.
4.
Un partage ouvert à tous Afin d’être ajusté et enrichi, ce diagnostic a ensuite fait l’objet d’ateliers de partage, ouvert à tous. Ces ateliers, dont on trouvera les comptes rendus dans chaque fiche, ont permis de mieux définir les grands enjeux de notre territoire.
5.
Un diagnostic et des enjeux partagés On trouvera donc ci-après, pour chaque fiche : la partie du diagnostic correspondante, les comptes rendus des ateliers de partage conduits sur cette thématique, et les enjeux identifiés à la suite de ce travail, lesquels organiseront ensuite le plan d’actions du Projet de territoire.
DIAGNOSTIC EXPERT
Fiche Société
FICHE SOCIÉTÉ
Sommaire 1. Une population bien formée et une offre de formation initiale relativement satisfaisante mais des axes de progression, notamment concernant le supérieur A.
Une population relativement bien formée ................................................................................................................................. 4
B.
Mais un niveau de formation qui varie entre les communes ..................................................................................................... 6
2. Primaire : une offre scolaire et périscolaire qui semble satisfaisante pour l’ensemble du territoire, excepté en termes de soutien scolaire A.
Des équipements scolaires dans toutes les communes ............................................................................................................ 7
B.
Une offre périscolaire accessible pour tous les enfants… ........................................................................................................ 8
C. …mais, une offre d’accompagnement et de soutien scolaire qui semble faible voire quasi inexistante sur certaines communes......................................................................................................................................................................................... 8
3. Secondaire : les cursus proposés sont variés mais le niveau de réussite au baccalauréat est globalement plus faible que dans l’académie clermontoise A.
Des établissements scolaires concentrés en majorité sur la ville centre ................................................................................... 9
B.
Des cursus variés offerts aux jeunes du territoire… ............................................................................................................... 10
C.
… Mais des résultats au baccalauréat globalement plus faibles que dans l’académie de Clermont-Ferrand .......................... 10
4.
Supérieur : une offre de formation uniquement professionnelle A.
Le BTS (brevet de technicien supérieur) est la seule formation supérieure proposée sur le territoire… .................................. 12
B.
… Ce qui pourrait expliquer le faible taux de scolarisation des plus de 18 ans sur le territoire ............................................... 12
C.
Le renforcement de l’offre de formation supérieure : un enjeu majeur pour le territoire .......................................................... 12
5.
Un potentiel culturel à relativiser mais qui pourrait constituer un véritable atout D.
Une offre culturelle riche en particulier sur la ville-centre....................................................................................................... 14
E.
De nombreux équipements culturels pour un territoire de 31 000 habitants ........................................................................... 15
F.
Un héritage architectural remarquable ................................................................................................................................... 18
6. … Mais une offre à relativiser par rapport à la richesse du patrimoine et de la culture Auvergnate A.
Des équipements et une offre qui peinent à rivaliser avec l’offre clermontoise ....................................................................... 20
B. Le patrimoine architectural du territoire de Riom Communauté s’estompe dans le paysage culturel particulièrement riche de l’Auvergne ....................................................................................................................................................................................... 21
7. Tendre vers une politique culturelle commune, moderne moderne et fédératrice se démarquant dans le paysage auvergnat A.
Poursuivre les efforts de décentralisation de l’offre ................................................................................................................ 22
B.
Communiquer sur l’ensemble de l’offre culturelle disponible sur le territoire. ......................................................................... 22
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FICHE SOCIÉTÉ
C.
Penser une véritable stratégie numérique au service du projet culturel du territoire ............................................................... 23
D.
Une dynamique culturelle à construire avec le Grand Clermont - et une spécificité à définir .................................................. 23
8. Le sport et les loisirs, une source de coopération communautaire et d’identification du territoire, mais un projet global qui reste à formaliser E.
Au niveau du territoire : une offre globale qui permet un accès aux sports les plus populaires ............................................... 25
F.
Des manques à combler, notamment pour les scolaires et dans certaines communes de la périphérie riomoise .................... 27
9.
Une offre communautaire dont l’équilibre reste à définir G.
Des équipements communautaires concentrés sur Riom ....................................................................................................... 29
H.
Un apport communautaire contrasté quant aux besoins du territoire ...................................................................................... 30
I.
L’offre communautaire de demain : un juste équilibre à définir .............................................................................................. 32
10.
Le sport, facteur d’identification et de mobilisation
11. Un tissu associatif garant du lien social sur le territoire, une citoyenneté affirmée, mais des lieux de rencontre à développer dans un espace périurbain en mutation A.
Un tissu associatif dense et diversifié, qui anime le territoire.................................................................................................. 34
B.
Clarifier l’offre associative dans l’espace urbain..................................................................................................................... 35
C.
S’appuyer sur le tissu associatif dans le périurbain ................................................................................................................ 35
12. Un manque de lieux de rencontre dans un espace périurbain qui se renouvelle rapidement 13.
Une participation notable à la vie démocratique du pays
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FICHE SOCIÉTÉ
1. Une population bien formée et une offre de formation initiale relativement satisfaisante mais des axes de progression, notamment concernant le supérieur A. Une population relativement bien formée Le nombre de personnes ayant un niveau de formation supérieur à BAC+2 dépasse d’un point celui du département et de 3 points celui de la Région, mais il est égal à la moyenne nationale. On observe également qu’il y a moins de personnes de plus de 15 ans non scolarisées sans aucun diplôme sur le territoire qu’au niveau départemental, régional et national, soit 12% contre respectivement 15%, 16% et 19%. Le niveau médian de formation de la population non scolarisée de plus de 15 ans est le CAP-BEP comme en moyenne dans le département.
DIPLÔME LE PLUS ÉLEVÉ DE LA POPULATION NON SCOLARISÉE DE 15 ANS OU PLUS, EN %
Sans diplôme en 2008 (princ)
CEP en 2008 (princ)
BEPC, brevet collèges en 2008 (princ)
CAPBEP en 2008 (princ)
BAC-BP en 2008 (princ)
BAC+2 en 2008 (princ)
Sup. BAC+2 en 2008 (princ)
Riom Communauté
14%
11%
8%
26%
15%
13%
12%
Puy de Dôme
15%
14%
7%
26%
16%
11%
11%
Auvergne
16%
15%
8%
26%
15%
11%
9%
France
19%
11%
6%
24%
16%
11%
12%
Sources : Insee, RP2008
Le bilan global est donc plutôt positif, au regard du niveau de formation de la population. En outre, on remarque que le niveau global de formation de la population a augmenté depuis 1999. Le pourcentage de personnes non scolarisées de 15 ans ou plus ayant un niveau de formation supérieur à BAC+2 a augmenté de 3 points entre 1999 et 2008 (la même évolution est observable pour les niveaux BAC+2 et les niveaux BAC et brevet professionnel). Cependant, cette évolution n’est pas spécifique au territoire, elle s’inscrit dans une tendance nationale (cf. graphique). 4
FICHE SOCIÉTÉ
Cette élévation du niveau de qualification pourrait devenir un vecteur important de développement économique si les personnes formées trouvent du travail sur le territoire et choisissent d’y rester. L’adaptation du marché de l’emploi au niveau de qualification de la population est un enjeu à prendre en compte pour conserver et attirer la main d’œuvre qualifiée sur le territoire - et pour réduire la part des déplacements domicile-travail, notamment dans un contexte de raréfaction des ressources énergétiques.
DIPLÔME LE PLUS ÉLEVÉ DE LA POPULATION NON SCOLARISÉE DE 15 ANS OU PLUS, EN %
Riom Communauté
2008 12,1 13,0 15,3 26,0 8,2 11,2 14,1
Diplôme de niveau supérieur à bac + 2 Diplôme de niveau bac + 2 Baccalauréat ou brevet professionnel CAP ou BEP BEPC, brevet des collèges Certificat d'études primaires Aucun diplôme
1999 9,0 9,4 13,0 27,2 9,1 17,0 15,2
Sources : Insee, RP1999 et RP2008 exploitations principales
ÉVOLUTION EN EN FRANCE
5
FICHE SOCIÉTÉ
B. Mais un un niveau de formation qui varie entre les communes 50% de la population non scolarisée de 15 ans ou plus de Marsat a un niveau de formation supérieur ou égal au BAC, 46% à Saint-Bonnet contre seulement 34% à Cellule et 36% au Cheix. De la même manière la part de la population ayant un niveau de formation supérieur à BAC+2 est plus importante à Marsat (19%) et Mozac (13%) que sur le reste du territoire, A Cellule, 25% de la population non scolarisée de 15 ans ou plus n’a pas de diplôme alors qu’à Pessat-Villeneuve, Saint-Bonnet et le Cheix ce nombre est inférieur à 8%.
DIPLÔME LE PLUS ÉLEVÉ DE LA POPULATION NON SCOLARISÉE DE 15 ANS OU PLUS, EN %
Sans diplôme en 2008 (princ)
CEP en 2008 (princ)
BEPC, brevet collèges en 2008 (princ)
CAP-BEP en 2008 (princ)
BAC-BP en 2008 (princ)
BAC+2 en 2008 (princ)
Sup. BAC+2 en 2008 (princ)
Cellule
Pop 15 ans ou plus non scolarisée en 2008 (princ) 94%
25%
9%
4%
27%
15%
12%
7%
Le Cheix
92%
7%
15%
7%
35%
15%
13%
8%
Enval
88%
10%
9%
18%
24%
14%
14%
11%
Marsat
91%
11%
8%
8%
23%
19%
13%
19%
Mozac
92%
14%
11%
10%
25%
16%
13%
13%
La Moutade
93%
9%
15%
3%
34%
14%
13%
11%
Malauzat
89%
10%
9%
8%
30%
14%
15%
13%
Riom
90%
15%
12%
8%
25%
15%
13%
12%
SaintSaint -BonnetBonnet prèsprès-Riom PessatPessatVilleneuve Ménétrol
91%
8%
11%
7%
28%
16%
16%
13%
90%
8%
12%
7%
33%
21%
12%
7%
89%
14%
12%
5%
31%
17%
13%
7%
91%
14%
11%
8%
26%
15%
13%
12%
19,30%
11,40%
6,40%
23,60%
15,60%
11,30%
12,00%
Riom Communauté France
Sources : Insee, RP2008 exploitations principales
6
FICHE SOCIÉTÉ
2. Primaire : une offre scolaire et périscolaire qui semble satisfaisante pour l’ensemble du territoire, excepté en termes de soutien scolaire A. Des équipements scolaires dans toutes les communes
Dans le nord du territoire les petites communes s’inscrivent dans des regroupements pédagogiques intercommunaux : La Moutade partage ses classes avec le Cheix, Cellule avec Davayat et Pessat-Villeneuve avec Clerlande.
7
FICHE SOCIÉTÉ
B. Une offre périscolaire accessible pour tous les enfants… enfants… Toutes les écoles du territoire disposent de garderie, sauf les écoles de Cellule et du Cheix pour lesquelles celle-ci se trouvent respectivement à Davayat et à la Moutade (RPI). Sur le territoire, Riom, Saint-Bonnet-près-Riom, Mozac, Enval et Ménétrol disposent de centres de loisirs. Les enfants des autres communes sont accueillis dans ces centres ou dans ceux de Davayat (le mercredi), de Clerlande (pendant les vacances d’été) ou d’Aubiat (le mercredi et les vacances scolaires). Les centres de loisirs paraissent donc assez bien répartis sur le territoire.
C. …mais, …mais, une offre d’accompagnement et de soutien scolaire qui semble faible voire quasi inexistante sur certaines communes. À Riom, où sont concentrés la majorité des élèves, seuls les centres sociaux de l’Espace Couriat et Joseph Gaidier proposent du soutien scolaire. L’AFEV (association de la fondation étudiante pour la ville) est également présente sur le territoire mais elle peine à trouver des étudiants disponibles pour dispenser du soutien scolaire. Dans les autres communes, des études surveillées sont parfois proposées dans les écoles mais il y a peu d’offre d’accompagnement et de soutien. La Ville de Riom souhaite organiser des rencontres avec les parents d’élèves pour mettre en place des actions adaptées de lutte contre l’échec scolaire. Il serait intéressant de mener cette étude sur l’ensemble du territoire.
8
FICHE SOCIÉTÉ
3. Secondaire : les cursus proposés sont variés mais le niveau de réussite au baccalauréat est globalement plus faible que dans l’académie clermontoise A. Des établissements scolaires concentrés en majorité sur la ville centre Tous les collèges et lycées du territoire sont situés à Riom mais certaines communes sont rattachées aux collèges de Volvic et Aigueperse (les élèves de Malauzat vont au collège de Volvic et ceux du Cheix et de la Moutade au collège d’Aigueperse). Toutes les communes disposent de lignes de transports scolaires (gérées par le Conseil Général) adaptées aux besoins des collégiens. En outre, des services spéciaux de Riom Communauté desservent depuis la gare les lycées MarieLaurencin et Pierre-Joël Bonté (y compris les dimanches soirs). Dès septembre 2012, toutes les lignes de transports scolaires desservant les établissements du territoire seront prises en charge par Riom Communauté.
Riom
Collège
nombre d'élèves
Lycée d'enseignement général et/ou technologique
nombre d'élèves
Lycée d'enseignement professionnel
nombre d'élèves
4
1882
3
2227
1
582
Sources : Insee
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FICHE SOCIÉTÉ
B. Des cursus variés offerts aux jeunes du territoire… Le lycée public C. et P. Virlogeux et le lycée privé Sainte-Marie proposent des cursus généraux et technologiques. Le lycée du bâtiment Pierre-Joël-Bonte et le lycée Marie Laurencin labellisé « Métiers de la Mode et des Arts » proposent une offre de formation technologique et professionnelle riche (BEP, CAP, BAC Pro, Bac Technologique et BTS).
C. … Mais des résultats au baccalauréat globalement plus faibles que dans l’académie de ClermontClermont-Ferrand Les taux de réussite au baccalauréat de certains établissements Riomois étaient inférieurs au taux de réussite de l’académie clermontoise en 2011 (le taux de réussite au baccalauréat général pour l’institut Sainte Marie était de seulement 81% contre 89,8% dans l’académie ; le taux de réussite au baccalauréat technologique au lycée Pierre-Joël Bonte était de 81% contre 85,3% dans l’académie ; le taux de réussite pour le baccalauréat professionnel de la filière services du Lycée Pierre Marie Laurencin était de 81% contre 87,3% dans l’académie). Taux de réussite au BAC Établissement et filière Riom C. et P Virlogeux
Filière professionnelles
France
89,8%
88,2%
85,3%
82,3%
87,3%
83,6
91%
Filières générales Filières technologiques
Académie de Clermont-Ferrand
Institut Sainte Marie
81%
Pierre-Joël Bonte
81%
Pierre-Joël Bonte
87%
Marie Laurencin Filière services Marie Laurencin Filière production
81% 95%
Sources : Académie clermontoise et Ministère de l'Education Nationale
En outre, dans le Palmarès des lycées de L’étudiant 2011 - qui se base sur le taux de réussite au bac, le taux d’accès de la seconde à la première et la proportion de bachelier dans les élèves sortant chaque année de l’établissement - les lycées de Riom ne sont pas très bien notés. Deux lycées sont classés dans le rang D : « lycées très moyen » - le lycée Pierre-Joël Bonte est 1790ème sur 1930 et le lycée Sainte Marie 1793ème sur 1930. Le lycée C et P Virlogueux atteint le rang B : « bon lycée » en étant classé 863ème sur 1930. Le lycée Pierre-Marie Laurencin n’est pas évalué dans ce Palmarès.
10
FICHE SOCIÉTÉ
La variété des cursus offerts sur le territoire est un atout en termes d’attractivité mais la faible performance de certains établissements par rapport aux taux de réussite de l’académie en 2011 pose question. Il serait donc intéressant d’étudier l’opportunité de mettre en place des dispositifs spécifiques d’accompagnement scolaire adaptés aux lycéens pour faire remonter le niveau de certains établissements. Le développement de partenariats entre les établissements proposant des cursus professionnels et les acteurs socio-économiques du territoire pourrait également rendre les formations dispensées par ces établissements plus attractives.
11
FICHE SOCIÉTÉ
4. Supérieur : une offre de formation uniquement professionnelle A. Le BTS (brevet de technicien supérieur) est la seule formation supérieure proposée sur le territoire… territoire… Le lycée du bâtiment Pierre-Joël Bonte propose des BTS dans le secteur du bâtiment et de l’énergie et le lycée C. et P. Virlogeux propose une formation BTS Assistante de gestion des PME-PMI.
B. … Ce qui pourrait expliquer le faible taux de scolarisation des plus de 18 ans sur le territoire Seulement 49,3% des jeunes entre 18 et 24 ans et 4,3% des jeunes entre 25 et 29 ans sont scolarisés - contre respectivement 58,9% et 9,6% en moyenne dans le Puy de Dôme. Il serait intéressant de mieux connaître les barrières qui empêchent les jeunes du territoire de poursuivre des études supérieures. En outre, on note que 66% des jeunes scolarisés du territoire, ayant entre 18 et 24 ans, sont scolarisés sur une autre commune du département. Ce nombre s’explique par la faiblesse de l’offre de formation supérieure sur le territoire – qui constitue un enjeu majeur, pour l’avenir. SCOLARISATION SELON L'ÂGE EN 2008
2 à 5 ans 6 à 14 ans 15 à 17 ans 18 à 24 ans 25 à 29 ans 30 ans ou plus
Ensemble 1 334 3 251 1 147 2 424 1 761 20 456
Population scolarisée 1 025 3 224 1 093 1 196 76 94
Part de la population scolarisée en % 76,9 99,2 95,2 49,3 4,3 0,5
Source : Insee, RP2008 exploitation principale
C. Le renforcement de l’offre de formation supérieure : un enjeu majeur pour le territoire Éléments clés d’attractivité, le développement de pôles de compétitivité sur Riom Communauté ne pourra en effet se faire qu’autour du rassemblement d’entreprises et de centres de recherche et de formation locaux. L’objectif étant au travers de ces pôles, selon la loi de finance de 2005, de permettre le développement de synergies et de coopérations entre les différents acteurs économiques et universitaires, notamment au travers de projets innovants. Il serait donc intéressant d’étudier l’opportunité de créer un centre d’e-learning sur le territoire de Riom Communauté et d’accueillir ainsi, de manière virtuelle, certaines filières de 12
FICHE SOCIÉTÉ
formation décentralisées de l’université de Clermont. Les universités mettent en effet progressivement en place de nouveaux systèmes d’apprentissage au travers desquels la transmission du savoir se fait à partir de supports numériques (vidéos, forums d’échanges, cours en ligne etc.). Ce centre de formation pourrait renforcer l’attractivité du territoire et servir à terme, à créer des partenariats avec les entreprises locales.
ENJEUX •
Analyser les besoins des jeunes publics en termes d’accompagnement et de soutien scolaire.
•
Rendre plus attractive l’offre de formation secondaire du territoire.
•
Développer l’offre de formation supérieure pour renforcer l’attractivité du territoire, attirer de nouveaux ménages productifs et des entreprises.
•
Étudier l’opportunité de créer un centre d’e-learning sur le territoire à l’heure où les universités deviennent surchargées et où les technologies numériques se développent.
13
FICHE SOCIÉTÉ
5. Un potentiel culturel à relativiser mais qui pourrait constituer un véritable atout D. Une offre culturelle riche en particulier sur la villeville-centre La Ville de Riom propose chaque année une saison culturelle d’hiver avec une vingtaine de spectacles se jouant de fin septembre à fin avril – et une saison culturelle d’été organisée autour du festival « Eclats de fête » proposant une quarantaine de spectacles de rue. Pour le « off » de la saison d’hiver, des partenariats ont été créés avec Ménétrol (qui propose des spectacles chez l’habitant) et Saint-Bonnetprès-Riom (où s’est déroulé le spectacle « Agence de voyage imaginée »). A travers ce partenariat Riom soutient les initiatives culturelles de ces communes : leurs spectacles gagnent en visibilité et l’offre riomoise s’enrichit. L’été, les évènements culturels ont lieu dans les rues pour favoriser les rencontres et animer la ville (A l’ occasion du festival « Eclats de fête », le PréMadame devient un véritable lieu de socialisation). Mozac, propose également une programmation culturelle variée, notamment grâce à sa salle de spectacle l’Arlequin. En outre, les Brayauds, présents à Saint-Bonnetprès-Riom, représentent un élément constitutif de l’offre culturelle du territoire. S’appliquant à transmettre, depuis 1980, leur connaissance des danses et des musiques traditionnelles du Puy-de-Dôme, les Brayauds sont aujourd’hui reconnus au plan local et national : ils ont acquis en 1998 le label de-CMDT 63 (Centre Départemental des Musiques & Danses Traditionnelles du Puy-de-Dôme). L’association des Brayauds travaillent en particulier avec l’inspection académique du Puyde-Dôme et intervient fréquemment dans les établissements scolaires : leur action participe à fédérer les populations du Puy-de-Dôme autour d’un héritage commun. L’intercommunalité propose également des concerts de musiques classiques au Musées Mandet qui viennent compléter l’offre musicale de la ville-centre. Enfin, on note que Riom Communauté a choisi d’investir sur la médiation culturelle afin de sensibiliser l’ensemble des habitants du territoire. La collectivité propose un programme important de visites commentées du patrimoine; le médiateur culturel des jeunes publics fait le lien entre les outils culturels de Riom Communauté (Musées et bibliothèques) et le milieu scolaire et périscolaire : il organise des visites thématiques et des ateliers avec les enseignants et les animateurs des centres de loisirs pour sensibiliser le jeune public à l’offre
14
FICHE SOCIÉTÉ
culturelle disponible sur le territoire (création d’un alphabet secret entre toutes les écoles, ateliers sculpture etc.). L’offre d’enseignement culturel reste cependant plus importante sur Riom : une école de musique (réservée aux Riomois) et d’arts plastiques ainsi que plusieurs associations de danse sont présentes sur le territoire. En outre, les professeurs des écoles musique et d’arts plastiques interviennent régulièrement dans les établissements scolaires de Riom et le service culturel de la Ville propose à ces derniers une sélection de « spectacles vivants » dédiés aux jeunes publics. Sur le reste du territoire, seules Saint-Bonnet (mais dans une discipline particulière) et Mozac et disposent d’une école de musique. L’ensemble de cette offre culturelle s’appuie sur la présence de nombreux équipements et lieux de diffusion disponibles sur le territoire.
E. De nombreux équipements culturels pour un territoire de 31 000 habitants Les 3 musées gérés par Riom Communauté – Le Musée Mandet, le Musée Régional d’Auvergne et le Musée lapidaire – sont de véritables atouts pour un territoire de cette taille, ils sont tous labellisés Musées de France. Le Musée Mandet est un musée des beaux-arts et des arts décoratifs, il vient d’ouvrir, après un an de travaux, un nouveau département consacré au design et aux arts décoratifs contemporains. La conservatrice du musée s’attache à proposer tout un programme de visites et d’ateliers interactifs pour faire découvrir les collections aux visiteurs (des ateliers dédiés aux jeunes publics sont notamment proposés tous les mercredis).
Fréquentation des musées Musée d'Auvergne
Musée Mandet
17292
10702
9049
2931
3682
11207
3571
2007
2008
3193 2009
2861 2010
4266
2011
Le Musée régional d’Auvergne est un musée d’ethnologie. Les collections (environ 3000 items) appartiennent à la commune de Riom sauf environ 300 pièces qui ont été déposées par le Musée national des arts et traditions populaires. Cependant, aujourd’hui, l’avenir de 15
FICHE SOCIÉTÉ
ce musée pose question car son état ne permet plus d’accueillir du public toute l’année et les moyens humains et financiers qui lui sont accordés ne sont pas suffisants pour exploiter pleinement le musée (aujourd’hui, une démarche a été lancée pour inventorier et protéger les collections.). Le rapport d’activité de Riom communauté souligne une baisse de la fréquentation des deux musées en 2010. Outre, les problèmes du musée Régional d’Auvergne, deux éléments principaux permettent d’expliquer ce ralentissement de la fréquentation : les travaux réalisés au musée Mandet n’ont pas permis de réaliser d’exposition et le musée a du fermer à plusieurs reprises. On note cependant que la fréquentation des deux musées a repris dès 2011. L’ouverture du nouveau département a même renforcé la fréquentation du Musée Mandet : 6085 visiteurs de plus qu’en 2009 ont visité le musée en 2011. •
Le territoire dispose également sur son territoire de 5 salles de diffusion pouvant accueillir des spectacles, des conférences et des séminaires
Le Forum Rexy ou Théâtre de Riom peut accueillir jusqu’à 456 personnes. C’est dans ce théâtre qu’est présenté l’essentiel de la saison culturelle d’hiver de la Ville. La Puce à l’Oreille est une salle de concert pouvant accueillir 380 personnes. La programmation culturelle est assurée par l’association « Le champ des notes ». Cette salle peut également recevoir congrès, colloques, spectacles de fin d’année, etc. L’espace des Abattoirs est un espace culturel intermédiaire ouvert depuis septembre 2002. Cet équipement, géré par une association, a pour objectif d’accompagner l’émergence de jeunes créateurs, de contribuer au développement artistique local, d’œuvrer à la rencontre du public et des artistes par la diffusion, de créer des passerelles entre les associations et les personnes désirant participer à la création contemporaine. L’Arlequin, situé à Mozac, est une salle de spectacles et de séminaires pouvant accueillir jusqu’à 500 personnes. La Maison des cultures de Pays (Le Gamounet) à Saint-Bonnet-près Riom, appartenant à l’association des Brayauds est un lieu d’accueil complet offrant plusieurs possibilités (cette structure propose notamment : une salle de spectacle, un studio d’enregistrement et des hébergements). •
Riom Communauté, qui dispose de la compétence « lecture publique » depuis 2005, a mis en place un réseau de lecture publique qui s’adresse à tous les habitants du territoire
ZOOM Le réseau de « lecture publique » est composé d’une bibliothèque-tête de réseau, Riom (16 salariés) et de huit points-lecture (Cellule, Le Cheix-sur-Morge, Enval, Marsat, Ménétrol, Mozac, La Moutade,) animés par 45 bénévoles.
16
FICHE SOCIÉTÉ
La bibliothèque de Riom a vu sa fréquentation augmenter entre 2009 et 2010 - de 4311 inscrits à 4564. Le passage à la gratuité décidé par Riom communauté et les actions de médiation réalisées par le personnel de la bibliothèque expliquent cette évolution. En outre, environ 800 lecteurs sont inscrits et actifs sur les points-lecture du territoire. FRÉQUENTATION DE LA BIBLIOTHÈQUE CENTRALE SITUÉE À RIOM 2010
En Juillet 2010, le conseil communautaire a choisi de développer un projet fort de lecture publique qui réponde aux enjeux liés à l’égalité d’accès au savoir des citoyens mais également aux objectifs du SCOT : « attirer de nouvelles populations » et « doter le territoire d’équipements à la hauteur de ses enjeux ». Une réflexion globale portant notamment sur la construction d’une médiathèque a été lancée. La construction d’un tel équipement pose la question de son adéquation avec les usages actuels, plutôt tournés vers le numérique et la consultation des ressources à distance via internet. Le rôle de cet équipement, qui doit être un point focal fort du territoire, devrait faire l’objet d’une réflexion approfondie, tant dans son organisation interne, que dans son rôle. Il serait donc intéressant que l’étude de programmation de la médiathèque, votée par le conseil communautaire en février 2012, intègre cette réflexion. ZOOM « Une médiathèque est plus que l’ensemble de ses richesses, (catalogues numérisés, livres numériques, téléchargement de musiques, fonds du monde entier, réseaux multimédias – accès au Web, actualités, animations culturelles, etc.), plus qu’une maison de la connaissance et de l’information, plus qu’un lieu de mémoire : elle est une « interface ». Elle met en relation chacun avec son environnement, le monde, la culture, les savoirs, le passé, le présent et le futur à travers la recherche et la prospective. (…) À travers le développement du téléchargement, des technologies de l’information, du livre électronique, cette « dématérialisation » des médiathèques amène à s’ouvrir à un public plus large. Via les technologies Internet, les médiathèques passent d’une structure physique à vocation locale à une entité virtuelle dont la portée s’élargit considérablement. Mais cette dématérialisation pose aussi une question : jusqu’où aller dans cet accès de plus en plus important ? Toutes les formes de l’agir humain, la culture, les arts, la lecture publique, l’audiovisuel, les arts du spectacle vivant, l’éducation et l’enseignement, la consommation, la vie quotidienne, les loisirs, les modes de diffusion..., sont impactées par le numérique. L’image, le son, et plus globalement les sciences, les arts et techniques, sont maintenant unis par le numérique, créant une mutation majeure dans nos activités, notre quotidien, notre relation au réel et au symbolique. La transversalité de ce nouveau langage, fait de sa socialisation et de son partage une nécessité. Une des visées des médiathèques est de s’inscrire dans cette nouvelle aventure de compréhension, d’acquisition et de démocratisation de ce nouveau langage - à travers sa médiation. » Source : L’évolution des médiathèques, agence IDA Concept.
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FICHE SOCIÉTÉ
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Des « salles polyvalentes » qui couvrent presque l’ensemble du territoire : une opportunité à exploiter pour décentraliser l’offre culturelle ?
A l’exception de Pessat-Villeneuve – où il n’y a pas d’équipement culturel – et de Mozac et Riom – qui ont de véritables salles de spectacles – l’ensemble des communes disposent de salles polyvalentes pouvant accueillir plus de 100 personnes. Ces salles sont mises à disposition des associations et peuvent, le plus souvent, être louées aux particuliers. Ces salles pourraient servir de relais pour décentraliser l’offre culturelle et accueillir des évènements culturels spécifiques qui ne nécessitent pas forcément l’équipement des salles de spectacles traditionnelles. CARTE DES ÉQUIPEMENTS CULTURELS DE RIOM COMMUNAUTÉ
F. Un héritage architectural remarquable Riom, successivement carrefour de commerce, capitale des terres royales d’Auvergne, lieu de pèlerinage, capitale administrative et judicaire a hérité d’un patrimoine architectural remarquable. Plusieurs sites, témoins de cette histoire, font aujourd’hui partie du patrimoine mis en valeur : l’église Notre-Dame-du18
FICHE SOCIÉTÉ
Marthuret, l’église Saint-Amable, la fontaine Adam et Eve de Riom, l’hôtel Guymoneau, la maison d'Antoine Pandier, le musée Mandet de Riom, la Sainte-Chapelle de Riom et la Tour de l'Horloge de Riom. Pour protéger ce patrimoine le centre historique de Riom devient, dès 1967, « secteur sauvegardé ». Puis en 1985, la Ville obtient le label « Ville d’Arts et d’Histoire ». Riom n’étant pas la seule ville du territoire à posséder des monuments historiques remarquables, l’ensemble du territoire obtient le label « Pays d’art et d’histoire » en 2005. A Mozac, une ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural et paysager) est créé en 2006 pour protéger le site clunisien de l’abbaye Saint-Pierre.
Riom Communauté a la compétence pour gérer et animer ce patrimoine d’Art et d’Histoire. Des visites sont proposées tout au long de l’année aux groupes et individuels. En 2010, plus de 26 000 visiteurs ont été reçus par le service et plus de 19 000 personnes ont participé à des visites sur l’ensemble du territoire de Riom Communauté. En outre, il semble intéressant de noter que plus de 7 000 jeunes ont été accueillis : dont 6100 en temps scolaire et 950 en temps de loisirs. La convention de labellisation du « Pays de Riom » comme « Pays d’Art et d’histoire » souligne la nécessité de mettre en place des actions de valorisation et d’animation du patrimoine. Il serait intéressant de s’appuyer sur cette convention pour rassembler l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un projet commun de valorisation du patrimoine. Ce projet pourrait servir de base à la création d’une identité territoriale commune. 19
FICHE SOCIÉTÉ
6. … Mais une offre à relativiser par rapport à la richesse du patrimoine et de la culture Auvergnate A. Des équipements et une offre qui peinent à rivaliser avec l’offre clermontoise L’agglomération clermontoise située à 15 minutes de Riom et 30 du Cheix propose une offre culturelle très riche qui confirme son positionnement de centre métropolitain. Rien qu’en termes d’équipements, la différence entre les deux territoires est marquante : Clermont-Communauté dispose de 13 musées – dont 3 labellisés Musées de France, situés à Clermont-Ferrand, et 1 musée intercommunal situé à Chamalières (le Musée de la Résistance, de l’Internement et de la Déportation) – de 18 salles de spectacles de plus de 200 places et d’un réseau de 14 bibliothèques et médiathèques (Clermont-Communauté en chiffres _ édition 2007). CARTE DES ÉQUIPEMENTS CULTURELS GÉRÉS PAR CLERMONT COMMUNAUTÉ
Sources : Clermont Communauté en chiffres - édition 2007
En outre, Riom Communauté ne dispose que d’un cinéma, à salle unique (197 places) alors qu’un un 6ème cinéma comprenant 12 salles va ouvrir à proximité de Riom dans une nouvelle zone commerciale au nord de Clermont-Ferrand.
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FICHE SOCIÉTÉ
Les deux territoires ne sont pas comparables (Clermont-Communauté compte 279 908 habitants et Riom Communauté 31 060), et leur proximité pose un problème concurrentiel, qui joue au détriment du territoire riomois : à quelques kilomètres seulement, la richesse de l’offre culturelle clermontoise est tout à la fois un atout, et une faiblesse pour les Riomois, dès lors qu’elle contrebalance fortement l’offre culturelle locale. Il serait donc intéressant de profiter de cette proximité, pour mettre en valeur la complémentarité de l’offre clermontoise avec l’offre du territoire et de créer de véritables partenariats culturels à l’échelle du Grand Clermont.
B. Le patrimoine architectural du territoire de Riom Communauté s’estompe dans le paysage culturel particulièrement riche de l’Auvergne L’Auvergne dispose d’un patrimoine et d’une offre culturelle importante : 130 musées, 50 châteaux, plus de 500 églises romanes, etc. La concurrence entre les sites « incontournables » d’Auvergne est forte. Même en ne citant que quelques sites majeurs, on se rend compte qu’il est difficile pour Riom Communauté de se distinguer, dans ce paysage Auvergnat : •
la capitale régionale, Clermont-Ferrand, à proximité de Riom Communauté, s’impose par ses édifices religieux, ses musées, son architecture ;
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Vichy, à quelques kilomètres au nord de Riom est mondialement connu grâce au thermalisme ;
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le Puy en Velay, à moins de 2h de Riom, point de départ de l’un des chemins de SaintJacques de Compostelle, renferme également des trésors d’architecture : sa cathédrale Notre-Dame inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco, sa chapelle romane Saint-Michel perchée sur un rocher volcanique et la statue Notre-Dame de France, sont des éléments identifiants de la ville ;
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Aurillac, à 170km au sud, a acquis une renommée importante grâce à son festival des arts de la rue.
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FICHE SOCIÉTÉ
7. Tendre vers une politique culturelle commune, moderne et fédératrice se démarquant dans le paysage auvergnat A. Poursuivre les efforts de décentralisation de l’offre Pour des raisons financières évidentes, il semble complexe de pouvoir proposer dès aujourd’hui la même offre culturelle à l’ensemble des habitants. Mais, la mobilisation de l’ensemble des acteurs sur un même projet culturel et la décentralisation progressive de l’offre, pourrait permettre de poser les premiers jalons de cette politique culturelle commune. Même si quelques projets ont permis une certaine décentralisation de l’offre culturelle, une grande partie des équipements et des spectacles restent actuellement concentrés sur la ville centre. La création d’une offre culturelle itinérante – par l’accueil d’une compagnie en résidence travaillant sur toutes les communes et proposant des spectacles à toutes les écoles du territoire – pourrait renforcer les liens en les habitants – qui partageraient alors des références culturelles communes. ZOOM Quelques initiatives de décentralisation de l’offre culturelle : Dans le cadre du « off » de la saison culturelle d’hiver « Accès Soir » de Riom, Ménétrol et SaintBonnet-près-Riom proposent des spectacles. Grâce au réseau de lecture publique, tous les habitants du territoire ont accès à la même offre, notamment à partir d’un site internet commun qui leur permet de présélectionner les ressources disponibles et de savoir où elles sont entreposées.
B. Communiquer Communiquer sur l’ensemble de l’offre culturelle disponible sur le territoire. Le nouvel agenda culturel de Riom Communauté – qui vient de sortir en janvier – recense l’ensemble de l’offre des bibliothèques, des musées et du service Animation du Patrimoine du Pays d'Art et d'Histoire de Riom. Il serait intéressant d’inclure dans cet agenda l’ensemble de la programmation culturelle du territoire afin d’encourager les habitants à se déplacer, à découvrir l’ensemble du territoire. Cette valorisation plus globale de la richesse culturelle du territoire pourrait permettre de créer un sentiment d’appartenance commun.
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FICHE SOCIÉTÉ
C. Penser une véritable stratégie numérique au service du projet culturel du territoire A l’heure où les citoyens se tournent de plus en plus vers leurs mobiles ou leurs tablettes pour accéder à l’information, partager leurs connaissances, interagir, lire etc. - il serait intéressant, pour Riom Communauté, de développer un outil numérique destiné à renforcer la visibilité et l’attractivité de l’offre culturelle de l’ensemble du territoire. Cet outil permettra en outre de rendre le projet culturel du territoire encore plus fédérateur et participatif. Plusieurs établissements culturels s’emparent aujourd’hui du numérique pour dynamiser leur offre et attirer de nouveaux publics : la Maison d’Histoire de France vient de créer un nouveau portail numérique qui permettra de diffuser sa programmation culturelle, l’agenda des manifestations culturelles historiques en France et des informations sur les partenaires de la Maison à un public plus large. Le site donnera également accès à des ressources variées (éphéméride, vidéos, diaporamas, sélections de sites) destinées à un public averti comme à un public moins expert. Le portail sera consultable sur plusieurs supports (Smartphone, tablettes numériques, ordinateurs) et visible sur Facebook, Twitter, Daily motion etc. Cette présence sur les réseaux sociaux parait aujourd’hui essentielle pour les établissements culturels à l’heure où 25% du temps que les gens passent en ligne est dédié à ces médias sociaux selon le rapport du cabinet américain Nielsen.
D. Une dynamique culturelle à construire avec le Grand Clermont et une spécificité à définir La proximité et la richesse de l’offre clermontoise est une opportunité à exploiter par Riom Communauté : l’intervention dans des festivals clermontois, la création de partenariats avec certains équipements culturels pourraient permettre d’attirer du public clermontois sur le territoire et de rendre plus visible l’offre culturelle de Riom communauté. Ceci suppose toutefois que le territoire riomois sache tout à la fois fédérer son offre existante, dans sa globalité ; mais aussi définir en la matière une « identité» propre – et un « angle » de politique culturelle assez spécifique pour s’imposer dans le paysage auvergnat, voire national. Cet enjeu semble aujourd’hui majeur : si l’on veut que le territoire se construise comme une entité claire et puisse se vivre en devenir, la définition d’une politique culturelle forte, appuyée sur les réalités existantes tout autant que sur les projections souhaitées, représente aujourd’hui l’une des conditions indispensables de la réussite d’un projet de territoire – aussi bien en matière de vivre ensemble, que d’attractivité de ce territoire, donc de réussite économique.
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FICHE SOCIÉTÉ
ZOOM « Il faut bien replacer la culture dans une perspective générale et à long terme. Créer une communauté de communes, c’est une volonté politique de travailler ensemble. Gérer ensemble le problème des déchets ou définir une politique de l’habitat constituent des bases de développement commun. Mais une politique culturelle permet au territoire d’être vécu par ses habitants. Elle lui permet également d’exister au-delà de ses frontières. C’est le moyen d’affirmer à l’extérieur la volonté politique de se développer ensemble, de montrer sa cohésion. C’est l’indicateur majeur de l’existence du territoire. C’est tout simplement prendre en compte l’existence d’une population. » Source : "La Culture comme moyen de construction d’une identité territoriale : le cas de la communauté de communes de la Bretagne Romantique". Grégory Pichet - Master 2 - Université de Bretagne Occidentale.
ENJEUX •
Renforcer les actions de valorisation et d’animation du Pays d’art et d’histoire.
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Construire progressivement une politique culturelle commune.
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Développer une stratégie numérique capable de valoriser et de moderniser l’offre culturelle du territoire.
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Créer des partenariats avec l’offre culturelle clermontoise.
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FICHE SOCIÉTÉ
8. Le sport et les loisirs, une source de coopération communautaire et d’identification du territoire, mais un projet global qui reste à formaliser E. Au niveau du territoire : une offre globale qui permet un accès aux sports les plus populaires L’accès à des activités sportives et de loisirs variés constitue un facteur d’attractivité important pour les territoires. Notamment auprès des familles et des jeunes ménages, soit les populations que souhaite attirer de manière prioritaire le SCoT du Grand Clermont. Globalement, le territoire de Riom Communauté permet de pratiquer 9 des 10 activités sportives les populaires - en termes de licenciés - à l’échelle nationale.
1 2
Pratiques sportives comptant le plus de licenciés en France (2009 Football Tennis
3 4 5 6 7 8 9 10
Équitation Judo Basket Golf Handball Rugby Canoë-kayak Pétanque
Possibilités offertes sur Riom Communauté Oui – toute communes sauf Pessat Oui – Riom, Cellule, Saint-Bonnet, Enval, Malauzat, Marsat, Mozac. Oui – Riom, Malauzat, Marsat. Oui – Riom. Oui – Riom / Mozac. Oui – Riom. Oui – Riom. Oui – Riom, Saint-Bonnet. Non. Oui – Riom, le Cheix, Malauzat, Mozac.
Une offre communale tournée vers les activités de plein air, accessible et animée par le tissu associatif ÉQUIPEMENTS SPORTIFS PAR COMMUNE (TABLEAU N°1)
L’analyse par commune des infrastructures sportives révèle que Riom concentre l’essentiel des équipements sportifs du territoire. Ce qui apparait tout à fait cohérent au regard du poids démographique et de la position centrale qu’occupe cette ville.
Source : base permanente des équipements INSEE
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FICHE SOCIÉTÉ
Les petites communes bénéficient pour leur part d’un niveau d’équipement globalement satisfaisant, au regard de leur taille, notamment pour ce qui est des activités de plein air telles que le tennis ou les sports collectifs sur grands terrains (football, rugby). À l’exception de Pessat-Villeneuve, toutes les communes possèdent ainsi un terrain de grands jeux et seules trois d’entre elles ne possèdent aucun cours de tennis. Dans le même temps, les communes mettent en place une politique tarifaire fondée sur le quotient familial, ce qui facilite l’accès des équipements sportifs au plus grand nombre. De plus, l’offre publique en matière de sports et loisirs est complétée par la présence de centres de loisir sur 5 communes. Trois d’entre eux proposent un hébergement, à Riom, Saint-Bonnet et Mozac. Les infrastructures privées apportent quant à elles de la diversité. L’équitation est ainsi bien développée sur la partie ouest du territoire, alors que la ville-centre propose notamment une piste de karting, un parcours de golf et un espace dédié au football en salle. NOMBRE D’ASSOCIATIONS SPORTIVES PAR COMMUNE
Enfin, à l’exception de la Moutade, les associations sportives sont bien représentées sur le territoire. Elles font vivre les différents équipements, tout en proposant des tarifs attractifs. Riom et Mozac présentent le tissu associatif sportif le plus diversifié. Ceci s’explique par la présence de nombreuses infrastructures. Notamment une salle multisports et un circuit BMX à Mozac, le parc sportif et urbain de Cerey, les stades Dumoulin et Pierre Robin et le complexe sportif Émile Pons à Riom. Source : sites Internet des communes
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FICHE SOCIÉTÉ
F. Des manques à combler, notamment pour les scolaires et dans certaines communes de la périphérie riomoise À l’heure actuelle, la croissance démographique de la Communauté se situe dans des communes où les équipements sont peu diversifiés. L’espace périurbain nord accueille ainsi un nombre important de nouveaux ménages avec enfants, or les communes qui le composent n’offrent pas tous les équipements nécessaires pour satisfaire aux besoins des scolaires. La lecture du tableau ci-après laisse en effet apparaitre une situation communale peu satisfaisante au niveau des équipements permettant la pratique d’activités sportives en intérieur. Sur le territoire, très peu de salles multisports ou de petits jeux sont présents et l’essentiel des gymnases est concentrés à Riom. ÉQUIPEMENTS SPORTIFS PAR COMMUNE (TABLEAU N°2)
Source : base permanente des équipements INSEE
Ce déficit de salle - outre le fait de limiter la pratique sportive en période hivernale - ne permet pas aux scolaires de ces communes de pouvoir bénéficier d’une offre moderne, spécifiquement dédiée à l’éducation à la pratique sportive (GES). Le recours aux salles polyvalentes (Ménétrol, Cellule, Enval, le Cheix, Saint-Bonnet, etc.) limite de facto les plages horaires disponibles et le nombre des activités sportives qu’il est possible d’y pratiquer. 27
FICHE SOCIÉTÉ
Enfin, toujours sur le plan de l’éducation sportive des scolaires de Riom Communauté, on notera également le petit nombre de pistes d’athlétisme, qui sont elles aussi toutes concentrées à Riom. Ces manques impliquent donc de pouvoir partager l’usage de certains équipements, si l’on souhaite satisfaire aux besoins de l’ensemble des scolaires du territoire. Par ailleurs, compte tenu de l’aspect rural de certaines communes - agreste au nord, plus vallonnées à l’ouest - on peut regretter le peu de circuits ou de boucle de randonnée du territoire. Des communes telles que la Moutade, le Cheix, n’en possèdent aucun. Bien que non identifié par l’INSEE, un petit sentier de 3 km permet toutefois de cheminer le long des gorges à Enval. En outre, l’analyse de la répartition des infrastructures sportives sur le territoire laisse apparaitre que certaines « grosses » communes sont peu équipées. Ainsi, Ménétrol - 4ème commune de Riom Communauté de par la taille de sa population ne possède aucun équipement spécifiquement dédié au sport en dehors de ses deux terrains de grands jeux, même si sa salle polyvalente constitue une infrastructure de poids où se pratique notamment l’escalade. La situation est sensiblement identique sur SaintBonnet, 3ème commune du territoire par sa population. Or ces communes, de par leur taille et leur accessibilité, pourraient accueillir et relayer auprès des autres communes une partie de l’offre de la ville-centre, voire la compléter à l’image de Mozac. Ce manque de relais hors de la ville-centre, pour des équipements intermédiaires permettant la pratique sportive en intérieurs, est une cause de déséquilibre territorial en matière d’offre de sports et loisirs.
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FICHE SOCIÉTÉ
9. Une offre communautaire dont l’équilibre reste à définir G. Des équipements communautaires concentrés sur Riom
Sur le territoire de Riom communauté, l’organisation des activités sportives et de loisirs est une compétence communale. Comme nous venons de le voir, faute de moyens, celles-ci ne sont pas toujours en capacité de répondre à l’ensemble des besoins, notamment en termes de salles multisports. Afin de combler ces manques, la Communauté peut intervenir afin de financer et de gérer des équipements dits d’intérêt communautaire. Il s’agit d’infrastructures dont les coûts ne peuvent être pris en charge au seul niveau communal et dont les usages doivent permettre de répondre à des besoins exprimés à l’échelle du territoire. Le territoire de Riom Communauté accueille à ce jour 4 équipements communautaires : la piscine Béatrice Hess, le gymnase Aimée Césaire et les centres de tir à l’arc et de tennis couverts.
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FICHE SOCIÉTÉ
Ces équipements communautaires se situent tous sur Riom. Cette localisation s’établit en cohérence avec les objectifs d’un ScoT qui vise à recentrer les grands équipements dans les secteurs d’habitats les plus denses, dont la desserte est bien assurée par les transports en commun, R’co bus en l’occurrence. Le développement de ce réseau permet toutefois d’envisager de déporter une partie de l’offre future en périphérie immédiate de la ville-centre, là où l’offre intermédiaire en petit et moyens équipements peut faire défaut (Ménétrol, Saint-Bonnet, notamment). Ceci permettrait de dynamiser ces communes, notamment par un développement de petits commerces liés à la fréquentation des équipements. Les communes périurbaines n’ont pas vocation à accueillir des équipements d’intérêt communautaire. Afin de compenser cet éloignement relatif, il convient donc de faciliter l’accès de leurs populations aux équipements partagés. À l’heure actuelle, celles-ci bénéficient ainsi de la gratuité et de la mise à disposition de navettes spéciales pour les scolaires, de l’existence de tarifs communautaires pour les autres habitants. À l’avenir, il sera notamment possible d’envisager adapter le passage des bus aux horaires des activités sportives, notamment pour celles qui s’exercent en soirée. Mais surtout, de faciliter leur accessibilité par les modes de transport doux (marche et vélo).
H. Un apport communautaire contrasté quant aux besoins du territoire En l’absence d’offre alternative, la piscine Béatrice Hess constitue un véritable équipement structurant, qui répond à un besoin fort du territoire. Elle accueille gratuitement tous les primaires scolarisés sur Riom Communauté et propose des activités en période scolaire et estivale. Avec 202 253 entrées en 2010, sa fréquentation a augmenté de 7,8 % par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, son attraction se renforce auprès des populations de Riom Communauté. La part du public communautaire représente ainsi 50,86 % en 2010, contre seulement 40,19 % en 2009. Parallèlement, les derniers investissements de Riom Communauté s’adressent à des besoins plus spécifiques, moins immédiats et globaux. Ils répondent à des opportunités - la possibilité de percevoir certaines subventions pour des équipements modernes très couteux – et relèvent de stratégies différentes : ●
consolider un atout, avec une activité, le tennis, qui est déjà bien développée sur le territoire ;
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FICHE SOCIÉTÉ
●
développer un vecteur de différentiation du territoire, avec une activité plus confidentielle, le tir à l’arc ;
●
répondre à des spécifiques, avec la création du gymnase Aimée Césaire, principalement pour satisfaire aux besoins des élèves du lycée technique Pierre-Joël Bonté.
Les tennis couverts du quartier de La Varenne à Riom accueillent l’ensemble des clubs de tennis du territoire (Mozac-Riom, Saint-Bonnet-près-Riom, Cellule, Marsat et Enval). Ensemble, ils représentent 96,5 % des utilisateurs en 2010. Des créneaux horaires sont bien réservés aux établissements scolaires de la communauté, mais ces-derniers ne représentent que 3,5% des utilisateurs. En dehors de ces deux catégories d’usager, les tarifs sont élevés : 12 € de l'heure pour un habitant de Riom Communauté, 15 € pour un habitant extérieur.
Le e centre de tir à l’arc de la plaine de Cerey, inauguré en 2007, est utilisé à 80% par l’association des Archers Riomois. Les enfants des écoles et des centres de loisirs de Riom Communauté peuvent venir y suivre une initiation, mais cela ne représente que 15% des usages de l’équipement, un chiffre en baisse de 4% de 2009 à 2010. Entre 2009 et 2010, le nombre d’heures occupées par les habitants de Riom communauté a augmenté à la mesure de l’augmentation des horaires d’ouvertures du centre, mais la part des utilisateurs d’origine communautaires diminue. Une telle évolution tendrait à indiquer une certaine fidélisation de la clientèle communautaire existante, mais un manque de renouvellement, les mêmes individus consommant plus d’heures, ce qui est le propre de ce type d’activité « de niche ».
Le gymnase Aimé Césaire, Césaire ouvert en octobre 2010, est essentiellement utilisé par les 900 élèves du lycée Pierre-Joël Bonté là l’occasion de leurs cours d’EPS, mais également par les clubs d’escalade et de badminton de Riom. L’accueil d’autres associations ou de scolaires de l’intercommunalité est dès lors très difficile fautes de créneaux horaires disponibles.
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FICHE SOCIÉTÉ
I. L’offre communautaire de demain : un juste équilibre à définir L’escalade, le tir à l’arc, le tennis et badminton occupent l’essentiel des créneaux horaires des deux centres et du gymnase (hors EPS des élèves du lycée). Une telle occupation présente un coût d’opportunité non négligeable, dans la mesure où à l’exception du tennis, il s’agit d’activités de « niche » - en termes de licenciés - quand d’autres besoins seraient vraisemblablement à satisfaire sur le territoire : EPS et sports collectifs de petit terrain pour les scolaires hors Riom, conséquence du manque de salles multisports évoqué précédemment. Par ailleurs, la hausse de la fréquentation de la piscine communautaire pose le problème de la répartition des créneaux entre les différents usagers. Il convient donc d’arbitrer entre l’ouverture à un public de plus en plus nombreux, tout en maintenant les heures accordées aux associations, aux scolaires et au développement d’activités communautaires. FRÉQUENTATION DE LA PISCINE COMMUNAUTAIRE 2009-2010
2010 2009
Public entrées 60,5 % 42,92%
créneaux 43 % 42,92%
Scolaire entrées 17,68 % 22%
créneaux 23,8 % 22,6%
Activité co entrées créneaux 6,27 % 6,3 % 4,5% 4,33%
Associations entrées créneaux 15,55 % 25,3 % 23 % 23 %
Source : Riom Communauté
Un juste équilibre est donc à définir, au niveau communautaire, entre consolidation des atouts du territoire, développement de nouvelles disciplines et prise en compte des besoins existants. Les arbitrages à réaliser dépendront des capacités de financement et de la volonté des communes. En matière d’équipements sportifs, la mutualisation des moyens humains est un outil qui est aujourd’hui une source d’économie1 et d’optimisation des compétences à l’échelle du territoire. Ainsi, un même agent qualifié peut s’occuper à la fois d’un gymnase communal et du centre de tennis communautaire, sous la responsabilité alternée de la commune et de la Communauté. Dans l’hypothèse où le territoire souhaiterait poursuivre le développement de son offre sportive communautaire, la mutualisation des moyens humains devra être renforcée. Or ceci demanderait un effort financier important aux plus petites communes. D’où la nécessité de proposer une offre communautaire dont le développement, sur le long terme, soit très visible pour les communes ; et qui puisse répondre, à l’échelle du territoire, aux besoins qui sont les moins satisfaits à ce jour.
1
La mutualisation des moyens humains permet notamment de ne faire appel qu’à un seul et même service des ressources humaines, aux petites communes de disposer de compétences qualifiées, et plus globalement, de renforcer le travail en transversalité entre les communes et la Communauté. 32
FICHE SOCIÉTÉ
10. Le sport, mobilisation
facteur
d’identification
et
de
Dans le cadre d’un projet de projet de territoire, pouvoir mettre en valeur la « marque » Riom Communauté par le biais du sport est un enjeu à ne pas négliger. Le développement du centre de tir à l’arc est un vecteur d’identification et de différenciation pour le territoire. Que ce soit à l’échelle de la région, puisqu’il accueille des clubs auvergnats, mais aussi à l’échelle nationale, la Fédération Française de Tir à l’Arc utilisant cette infrastructure pour organiser des stages nationaux. Mais sur le territoire, son utilisation est réservée à un faible nombre d’utilisateurs, ce qui ne permet pas d’envisager de développer une image territoriale forte et mobilisatrice autour de cet équipement. Dans le même temps, si le tissu associatif sportif est dense sur le territoire, il manque toutefois d’une locomotive capable de porter la « marque » du territoire, tout en étant un véritable vecteur de lien social. Ce que les volleyeuses de la ville de Riom ont pu être par le passé. Il serait donc intéressant d’identifier les activités sportives grand public qui seraient à la fois capables : ●
de mobiliser le territoire et de promouvoir une identité communautaire ;
●
d’être une vitrine du territoire pour l’extérieur ;
●
d’être portées par des clubs ou des associations « locomotives ».
La possibilité de développer une véritable « vitrine » sportive au niveau communautaire repose donc différemment la question des choix à réaliser en matière d’investissement et de développement des différentes disciplines sportives sur le territoire. L’objectif est alors de pouvoir définir, avec les acteurs du territoire, un projet sportif communautaire à moyen et long terme, ciblé sur le développement d’une activité forte. Le développement d’un tel projet sportif communautaire permettrait ainsi : ●
de développer un sentiment d’appartenance au territoire en s’insérant notamment dans les projets pédagogiques des différentes écoles de la communauté ;
●
d’allouer de nouveaux créneaux horaires communautaires dédiés dans les équipements existants ;
●
de donner une véritable lisibilité aux investissements futurs de la communauté en matière d’équipements sportif.
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FICHE SOCIÉTÉ
11. Un tissu associatif garant du lien social sur le territoire, une citoyenneté affirmée, mais des lieux de rencontre à développer dans un espace périurbain en mutation A. Un tissu associatif dense et diversifié, qui anime le territoire Via les sites Internet des différentes communes, il est possible de recenser plus de 300 associations sur le territoire, ce qui correspond à la présence d’une association pour 100 habitants de la communauté. Une centaine d’entre elles ont une vocation essentiellement sportive, ce qui signifie que les deux autres tiers concernent la culture sous toutes ses formes (arts vivants, patrimoine, etc.), le caritatif, la préservation cadre de vie, etc. Dans le cadre du projet de territoire, le grand nombre des associations qui irriguent sur le territoire est un atout qu’il convient de valoriser. NOMBRE D’ASSOCIATION PAR COMMUNE ET DIVERSITÉ DES ACTIVITÉS PROPOSÉES
Source : pages jaunes, site internet des communes, communes
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FICHE SOCIÉTÉ
B. Clarifier l’offre associative dans l’espace urbain Concentrant l’essentiel des équipements et des populations, le tissu associatif est évidemment beaucoup plus dense sur Riom, avec une association pour 80 habitants. Dans l’espace urbain, une menace contre laquelle il serait souhaitable de se prémunir est celle d’un éparpillement de l’offre. Il convient donc de définir un projet global qui améliore la visibilité des acteurs associatifs auprès des différents publics, et qui puisse dans le même temps assurer la cohérence des actions menées par les uns et les autres à l’échelle de la communauté.
C. S’appuyer S’appuyer sur le tissu associatif dans le périurbain Globalement, chaque commune accueille un nombre d’associations qui est proportionnel à la taille de sa population. La diversité des activités proposées est également de mise, malgré le petit nombre d’équipement. Le rôle que joue le secteur associatif, vecteur de lien social, est d’autant plus important dans les zones périurbaines que celles-ci ne disposent que de très peu d’espaces de rencontre.
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FICHE SOCIÉTÉ
12. Un manque de lieux de rencontre dans un espace périurbain qui se renouvelle rapidement Les espaces publics sont limités en taille par la structure des communes (village rue, bâti dense des centre-bourg) et le développement de hameaux secondaires dans certaines communes pose le problème de l’implantation des équipements et des services de proximité (cas de Cellule, Pessat-Villeneuve, etc.). De plus, si l’on s’en tient au recensement des principaux services de proximité qui est fourni par les annuaires électroniques - Pages Jaunes, on constate un manque de lieu d’échange de type café, restaurant, etc.
COMMERCES ET LES LIEUX DE RENCONTRE DE L’ESPACE COMMUNAUTAIRE
Restaurant Riom Cellule
50 12
Café, bar 8 0
Coiffure
Boulangerie
26 0
Alimentation générale 8 0
10 0
Tabac, presse 9 1*
La Moutade Mozac
13 7
1 nc
0 6
0 3
0 3
0 0
Marsat Le Cheix
3 0
0 0
1 1
0 0
0 1
0 0
PessatPessat-Villeneuve Ménétrol
0 2
0 0
0 2
0 0
0 1
0 0
Malauzat Saint--Bonnet Bonnet--près près--Riom Saint
1 1
1 1
0 1
0 1
0 1
0 1
Enval
1
0
1
0
1
0
Source d’après recensement de l’INSEE et Pages Jaunes
Le manque de lieux de vie et de rencontre est d’autant plus problématique dans les espaces périurbains que ce sont eux qui tirent la croissance démographique de la Communauté (voir fiche aménagement : « (…) en 2010, seulement 33 % des permis de construire autorisés l’ont été dans l’espace urbain (Ménétrol, Mozac ou Riom) »). Dans les communes telles que Cellule, la Moutade ou encore Saint-Bonnet, la croissance démographique observée entre 1999 et 2009 a fortement renouvelé la population de ces communes. Faire cohabiter de nombreux nouveaux arrivants avec les « historiques » n’est jamais chose aisée.
2 3
Le multiple rural de Cellule propose une épicerie, un dépôt de pain, journaux, gaz, un bar-tabac-jeux et un restaurant. Le multiple rural de La Moutade propose notamment un dépôt de pain, un espace de restauration et multimédia. 36
FICHE SOCIÉTÉ
Si les premiers, nombreux, sont le plus souvent d’origine urbaine et ne travaillent pas sur la commune, les seconds, témoignent encore du caractère rural et agricole de ces territoires. Cette mutation rapide, du rural agricole au périurbain résidentiel, est donc susceptible de générer certaines tensions et de fragiliser le lien social. Dans un tel contexte, pouvoir développer ou maintenir les lieux de rencontre, tels que les services de proximité, apparaît donc indispensable. Consciente de ces enjeux, la Communauté apporte son soutien aux commerces de bourg. Elle a ainsi participé récemment à la réhabilitation des deux multiples ruraux de Cellule et de La Moutade. Cette politique constitue en enjeu fondamental du projet de territoire. Elle est une source de légitimité du projet communautaire, dans la mesure où elle permet aux habitants de l’espace périurbain d’identifier très directement les actions menées par la Communauté, au plus près de leur quotidien.
13. Une participation notable à la vie démocratique du pays La participation des citoyens au rendez-vous démocratique est un indicateur de lien social, en ce qu’elle témoigne de l’intérêt porté à la chose publique. À ce titre, et de manière globale, les habitants de Riom Communauté participent en plus grand nombre aux différentes élections, que celles-ci soient locales ou nationales, que les Puydômois ou les Français. S’ils suivent les grandes tendances nationales, les taux d’abstention demeurent toujours inférieurs à ceux du département et de la France, les rares exceptions étant indiquées en rouge dans le tableau ci-après. Pour l’essentiel, celles-ci concernent le second tour des présidentielles de 2002. Un évènement qui, de par son caractère exceptionnel, biaise l’analyse. Les taux d’abstention par communes aux élections régionales, présidentielles et européennes
37
FICHE SOCIÉTÉ
Urbain
Périurbain
Commune Cellule St Bonnet Pessat Moutade Le Cheix Enval Malauzat Marsat Mozac Ménétrol Riom Puy de Dôme France
Régionales4 2010 2004 37,52 ↑ 41,63 31,32 ↑ 40,89 28,19 ↑ 48,92 29,3 ↑ 39,04 26,12 ↑ 42,76 32,19 ↑ 44,26 25,33 ↑ 40,30 28,82 ↑ 42,32 30,70 ↑ 42,14 35,48 ↑ 52,30 33,15 ↑ 48,25 34,76 ↑ 48,93 37,90 ↑ 53,67
Présidentielles5 2007 2002 16,99 ↓ 9,73 12,35 ↓ 9,14 10,3 ↓ 8,47 24,31 ↓ 8,36 17,72 ↓ 5,59 11,69 ↓ 9,42 15,12 ↓ 5,94 15,38 ↓ 8,94 19,09 ↓ 8,62 13,8 ↓ 10,83 17,61 ↓ 11,87 17,48 ↓ 13,25 20,29 ↓ 16,03
Européennes 2004 2009 54,29 ↓ 52,39 41,13 ↑ 47,53 49,07 ↑ 61,01 47,92 ↓ 46,51 50,67 ↓ 48,81 53,61 ↑ 57,01 48,4 ↑ 53,67 48 ↑ 49,36 48,67 ↑ 49,94 56,54 ↑ 60,69 52,52 ↑ 56,57 54,35 ↑ 57,31 57,24 ↑ 59,37
Source : ministère de l’intérieur
Globalement, l’espace urbain participe moins, ce qui correspond à un phénomène global, constaté à l’échelle nationale. Ménétrol, Riom dans une moindre mesure, proposent ainsi les taux d’abstention les plus élevés.
Urbain
Périurbain
À l’exception notable de Pessat-Villeneuve, le lien entre habitat urbain et abstention est encore plus évident concernant les élections locales (voir cartographie ci-dessous).
Cellule St Bonnet Pessat Moutade Le Cheix Enval Malauzat Marsat Mozac Ménétrol
Municipales 2008 6 19,16 % 17,71% 32,61 % 15,32% 20,34% 20,68 % 24,73% 20,48% 27,08 % 27,70 %
Riom
36,58 %
France
33,46 %
Au niveau local, l’abstention est la plus forte sur Riom et Saint-Bonnet.
4
1er tour
5
Second tour.
6
Premier tour - afin d’éviter tout biais dans l’analyse, rappelons que le premier tour des municipales de 2008 a connu la plus forte abstention pour ce type d’élection depuis 1959. 38
FICHE SOCIÉTÉ
Un phénomène qui peut s’expliquer sur Riom par l’importance d’un parc social dont les populations sont traditionnellement plus difficiles à mobiliser. Sur Pessat-Villeneuve, la structure de communale, faite de petits hameaux isolés, et le manque d’équipements, ces éléments peuvent limiter le sentiment d’appartenance à ce territoire. En résumé : la capacité de mobilisation des habitants de Riom Communauté, constatée à l’occasion des derniers rendez-vous démocratiques, constitue vraisemblablement un atout pour le projet de territoire.
39
FICHE SOCIÉTÉ
Synthèse
Forces
Faiblesses
•
Une population avec un bon niveau de formation
• • •
•
•
Des équipements scolaires qui couvrent l’ensemble du territoire
Un taux de réussite au baccalauréat globalement plus faible que dans le département
•
Des cursus de formations variés jusqu’au lycée
Une offre de formation supérieure généraliste inexistante
•
Un nombre remarquable d’équipements culturels pour un territoire de 31060 habitants
L’absence d’un équipement structurant capable d’animer le réseau de lecture publique
•
L’absence de projet culturel commun
•
Un manque de salle multisports hors de Riom
•
Une offre sportive peu développée dans certaines communes intermédiaires
•
Un manque de lieux de vie et de rencontre dans un espace périurbain
Une offre sportive compétitive sur les activités de plein air et les sports majeurs
•
Un tissu associatif dense et bien réparti sur le territoire
•
Une participation significative à la vie démocratique du pays Opportunités
Menaces
•
Un patrimoine à valoriser
•
L’offre de formation clermontoise
•
Le dynamisme de l’offre culturelle clermontoise
•
Un accès aux équipements sportifs partagés à faciliter
•
Un projet sportif communautaire à définir, ciblé sur le développement d’une activité « vitrine »
•
L’absence de partenariats et de projets en lien avec l’offre de formation supérieure clermontoise
•
L’absence de coordination entre l’offre culturelle riomoise et l’offre clermontoise
•
Le développement d’une offre sportive communautaire déconnectée des enjeux du territoire
•
Une mutation rapide, du rural agricole au périurbain résidentiel, susceptible de de fragiliser le lien social dans les espaces périurbain
supérieure
•
Plus de visibilité sur la politique sportive à moyen et long terme
•
Soutenir le tissu associatif dans le périurbain
40
FICHE SOCIÉTÉ
6 grands enjeux Développer une offre de formation, notamment supérieure, encore plus attractive Fédérer l’ensemble des acteurs autour d’un projet commun de valorisation de l’ensemble du patrimoine et de l’offre culturelle de Riom communauté Développer une offre culturelle plus itinérante qui irrigue l’ensemble du territoire Penser le développement de la politique culturelle à l’échelle du Grand Clermont, créer des partenariats avec l’offre clermontoise. Développer un projet communautaire autour du sport, qui soit à la fois une vitrine pour le territoire et un vecteur de mobilisation et d’identification pour les habitants de Riom Communauté Soutenir les associations dans l’espace périurbain, en tant que vecteur de lien social complémentaire à la présence de multiples ruraux.
41
Partage du diagnostic Ateliers du 24 avril et 14 mai 2012
ATELIER 5 : Société
L’atelier se déroule à la Maison des associations à Riom de 18h30 à 20h30
COMPTE PARTAGE
RENDU DES ATELIER DE DU DIAGNOSTIC DU PROJET DE TERRITOIRE
- 24 avril et 14 mai 2012 –
Introduction : Pascal Faucheux, Président de Riom Communauté ouvre la séance. Il remercie les participants pour leur présence, indique le thème de l’atelier : Éducation – Culture – Sport et citoyenneté, puis passe la parole à Éric Filiol d’Etik-presse, animateur de cet atelier de partage. Ce dernier rappelle que la collectivité s’est lancée dans la construction d’un projet de territoire pour les 15 ans à venir, qui doit, lors d’une première étape, s’appuyer sur un diagnostic des forces et faiblesses du territoire. Etik-Presse a déjà rendu une première version, « experte », de ce diagnostic qui doit maintenant être partagé avec les acteurs du territoire, afin de s’enrichir de leurs remarques, critiques et précisions. C’est ensuite sur la base de ce « diagnostic partagé » - et des enjeux approfondis qu’il aura mis en lumière -, que devra s’élaborer la stratégie et le plan d’action du projet de territoire. Rappels : compte-tenu d’un grand nombre d’inscriptions, l’atelier n°5 a fait l’objet de deux réunions de partage. Ce compte-rendu synthétise donc les échanges qui se sont déroulés le 24 avril et le 14 mai 2011. Les éléments présentés en atelier ne constituent qu’un résumé du diagnostic réalisé par Etik-Presse - dont la version complète est disponible en ligne sur le site de Riom Communauté.
1ère Partie : Éducation Construire un projet éducatif global La politique éducative du territoire, au sens large, est à la fois segmentée par commune, mais aussi par domaines d’activités (le scolaire, le périscolaire, la culture, le sport, l’insertion professionnelle, etc.). Cette situation ne permet pas suffisamment de continuités entre les différentes actions éducatives qui sont menées sur le territoire. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Favoriser la transversalité entre les différents acteurs de l’éducation du territoire pour, à terme, tendre vers un projet éducatif global, de la petite enfance à l’insertion professionnelle. Insister sur l’importance de l’accompagnement des enfants en dehors des temps scolaires.
Atelier n°5 de partage du diagnostic SOCIETE Des points forts à valoriser pour développer l’offre d’enseignement du territoire En accord avec l’enjeu identifié dans le prédiagnostic « expert », le développement de l’offre de formation est reconnu comme étant un facteur d’attractivité possible pour le territoire. Pour ce faire, il est précisé que le territoire bénéficie notamment de la présence d’acteurs importants : le Conservatoire des Espaces et Paysages d'Auvergne, le Biopôle, deux lycées techniques, un tissu industriel local développé, la proximité du site de Ladoux, etc. Faire vivre une relation forte entre les acteurs économiques et institutionnels du territoire et le monde de l’éducation apparait donc comme un élément moteur. De plus, la création d’un pôle métropolitain sur la plaque urbaine Vichy-Riom-Clermont ouvre de nouvelles perspectives, notamment en matière de développement de l’offre universitaire. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Créer une dynamique d’échange entre le monde du travail et celui de l’éducation, afin d’identifier les nouveaux besoins en formation. Faire valoir le positionnement géographique du territoire sur la plaque urbaine Vichy-Riom-Clermont. Faire le choix de la bonne filière d’enseignement supérieur Concernant le choix de la filière d’enseignement à développer, un consensus émerge, pour viser la création d’une nouvelle offre de formation, en privilégiant la formation continue et l’alternance, plutôt que de tenter de déplacer sur Riom une formation déjà existante par ailleurs. Sur cette base, deux grandes lignes se dégagent. La première consiste à être attentif aux différentes opportunités qui se présenteront, en effectuant une veille prioritaire sur les filières novatrices à la recherche de sites d’implantation. La seconde approche, plus volontariste, vise à positionner le territoire sur un créneau d’excellence, en lien avec la valorisation de son patrimoine. Le développement d’une formation sélective dans les métiers d’art est évoqué. Elle pourrait-être spécialisée dans le costume de scène ou la décoration, du fait de la présence du Musée Mandet, du lycée Marie Laurencin et de grandes entreprises du luxe dans la région. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Créer une nouvelle offre de formation supérieure. Se rapprocher des universités et des organismes de formation de la région pour identifier les manques et anticiper les futurs besoins. Privilégier la formation continue et l’alternance, plus particulièrement sur les thèmes de l’histoire, de l’artisanat et du tourisme.
Atelier n°5 de partage du diagnostic SOCIETE Développer les conditions de la vie étudiante Les conclusions de l’enquête jeunesse engagée par la ville de Riom soulignent que de gros progrès restent à réaliser, notamment en matière de logement et d’animations à destination de la jeunesse. Or développer la formation supérieure nécessite d’anticiper les besoins des publics concernés. Il s’agit à la fois d’être attractif auprès des étudiants - par une offre de logements et des services adaptés à la vie estudiantine - mais également auprès des enseignants chercheurs. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Améliorer la qualité d’accueil du territoire. Valoriser les atouts du territoire dans le domaine de l’accueil de la petite enfance, des centres de loisirs, etc. Réorganiser et recentrer l’offre du territoire à destination de la jeunesse. Créer du logement étudiant par la reconquête des logements vacants.
2ème Partie : Culture Mieux valoriser les atouts du territoire Le patrimoine architectural, dont la cohérence est reconnue par la présence d’un secteur sauvegardé, constitue un atout fort du territoire. Une autre force du territoire réside dans la gratuité de certains services culturels (lecture publique), et plus globalement, dans le faible coût d’accès à la culture sur le territoire (musées, saisons culturelles, etc.). En outre, divers équipement et services participent à la spécificité culturelle du territoire : le musée Mandet, qui est un exemple de niche d’excellence, la salle de la Puce à l’oreille, ou encore le service de lecture publique, qui permet de faire le lien entre tous les habitants du territoire. Toutefois, il semble manquer un événement culturel fédérateur, permettant de faire connaître la richesse culturelle du territoire et de mieux structurer une offre abondante, qui peut apparaître relativement éclatée. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Améliorer la visibilité de l’offre culturelle du territoire. Harmoniser la signalétique des musées, salles, etc., du territoire. Concevoir un événement culturel fédérateur. Lier culture et éducation
Atelier n°5 de partage du diagnostic SOCIETE À ce jour, faute de places en nombre suffisant, l’accès aux écoles d’arts plastiques et de musique est essentiellement réservé aux habitants de Riom : une situation qui pose la question de l’égalité d’accès à la culture sur le territoire. Plusieurs pistes de réflexions sont avancées : mettre en place une école intercommunale de musique et d’arts plastiques, ou développer une offre itinérante, les enseignants se déplaçant dans les communes. Plus largement, il convient de définir l’objectif que le territoire se fixe en matière d’éducation culturelle. Certaines écoles ne font que renforcer l’élitisme et sont le plus souvent fermées faute de moyens - aux populations qui en auraient le plus besoin. La puissance publique devrait rendre plus accessible ce type de formation, tandis que des accords seraient à imaginer avec le secteur privé afin d’assurer des formations plus spécifiques. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Faciliter l’accès de tous à l'éducation artistique et culturelle. Définir les priorités du territoire en matière d'éducation à la culture, en identifiant notamment les besoins du bassin de vie en matière d’éducation musicale et artistique. Afin de rendre la culture plus accessible à tous, favoriser la médiation culturelle. Susciter des initiatives en matière de développement de la culture scientifique et technique. Faire de la culture un facteur d’identité du territoire De l’eau à la pierre, le réseau patrimonial qui essaime sur le territoire permet d’envisager le développement d’éléments de culture sur l’ensemble des communes. La culture apparait ainsi comme un facteur de rapprochement possible entre les différents espaces du territoire, du rural à urbain. Sur ce point, il convient de souligner l’importance du patrimoine culturel immatériel, qui se compose de la mémoire, des connaissances et savoir-faire des habitants du territoire. Ce capital, associé au patrimoine physique, constitue l’identité du territoire. L’objectif est donc de le valoriser, pour que chaque habitant puisse être à la fois l’ambassadeur du territoire et le producteur d’une l’offre culturelle qui ne nécessite pas la construction d’équipements couteux. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Spatialiser l’offre culturelle sur le territoire, afin d’en valoriser les diversités. Valoriser le patrimoine culturel immatériel du territoire. Faire des habitants du territoire des acteurs de l’offre culturelle. Développer des synergies avec l’offre culturelle clermontoise
Atelier n°5 de partage du diagnostic SOCIETE Le développement de l’offre communautaire doit s’inscrire dans le cadre du Grand Clermont et doit notamment rechercher un maximum de complémentarités avec les programmations culturelles de la capitale régionale. Au préalable, notent les participants, il convient d’identifier les évènements culturels qui mobilisent l’ensemble du territoire, pour les conforter et développer des synergies avec Clermont. L’atelier précise qu’une telle action relève tant de la volonté des pouvoirs publics, que du dynamisme du monde associatif local. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Identifier les évènements culturels capables de fédérer l’ensemble du territoire et travailler à leur développement à l’échelle du Grand Clermont. Mobiliser le monde associatif, afin que celui-ci soit porteur de projets de coopération avec les associations clermontoises. Renforcer l’offre culturelle à destination de la jeunesse Si l’offre culturelle est jugée riche et satisfaisante, certaines populations cibles demeurent peu touchées, au premier rang desquelles la jeunesse. Sur ce point, la possible perte du cinéma en centre-ville, bien que celui-ci soit jugé peu attractif, symbolise à elle seule la faiblesse de l’offre à destination des jeunes. Pourtant, le territoire bénéficie notamment de la présence de studios de répétition au Couriat. Un tel équipement, rare à l’échelle du Grand-Clermont, est un atout reconnu par les jeunes. Il leur permet de devenir à la fois créateurs et producteurs de spectacles vivants. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Valoriser les équipements existants à destination de la jeunesse, en positionnant notamment le territoire sur la production de musiques nouvelles (le Couriat, résidences d’artistes, etc.). Favoriser les passerelles entre la culture et le sport et faire plus de place aux cultures urbaines.
3ème Partie : Sport et Citoyenneté Tendre vers une politique sportive communautaire À ce jour, chaque commune développe sa propre politique sportive. Or initier un projet communautaire autour du sport permettrait de renforcer le sentiment d’appartenance au territoire. De plus, il s’agit d’anticiper une possible modification des rythmes scolaires. Si les temps extra et périscolaires devaient être étendus à l’avenir, alors la nécessité de mieux coordonner les pratiques sportives et le rôle de la communauté se verraient renforcés. Si l’idée d’un projet sportif communautaire semble faire consensus, les moyens à mettre en œuvre et le niveau d’intégration souhaité divergent. Faut-il concevoir une offre sportive globale, ou plus simplement mieux coordonner les politiques communales, tout en proposant quelques projets à l’échelle du territoire ?
Atelier n°5 de partage du diagnostic SOCIETE Par ailleurs, la finalité d’une politique sportive communautaire fait débat entre les tenants du développement d’une locomotive sportive de haut niveau, proposant des événementiels forts et fédérateurs, et ceux qui jugent la chose peu rentable, préférant développer des écoles de sport pour faciliter l’accès de tous à la pratique sportive. L’atelier souligne du moins, comme des enjeux importants, la nécessité de : Au sein de la communauté, initier un dialogue afin de mieux coordonner les politiques sportives sur le territoire, et de définir, à termes, un projet sportif global pour le territoire. Recenser les équipements sportifs existants, afin d’en optimiser l’utilisation et d’évaluer précisément les manques du territoire (grande salle de sport, skate-parc, etc.). Mieux faire connaître les événements sportifs d’envergure qui sont organisés sur le territoire. Renforcer la concertation avec les habitants, dans le cadre du développement de l’offre sportive du territoire. Répondre aux nouveaux besoins de la jeunesse La politique jeunesse du territoire a été essentiellement développée dans les années 80, notamment sur Riom, à une époque où les déplacements étaient plus limités et les besoins bien différents. Il convient donc de repenser cette politique en profondeur, en s’appuyant notamment sur les résultats de l’enquête menée par la ville de Riom. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de : Moderniser la politique jeunesse du territoire, en liant sport et culture urbaine. Donner plus de visibilité aux structures existantes dédiées à la jeunesse. Utiliser les bâtiments libres pour répondre aux nouveaux besoins(lieux de rencontre, arts urbains, skate-parc, etc.). Soutenir les projets de la jeunesse et développer les échanges internationaux.
Citoyenneté Sur ce dernier thème, la nécessité de lier les trois leviers de la citoyenneté de demain l’éducation, la culture et le sport - apparait clairement. D’où l’idée que chaque acteur éducatif du territoire puisse travailler en transversalité. En outre, l’importance des lieux d’échanges et de débats publics est également soulignée. L’atelier souligne, comme des enjeux importants, la nécessité de :
Atelier n°5 de partage du diagnostic SOCIETE Sensibiliser les jeunes à la citoyenneté, en s’appuyant sur l’ensemble des acteurs éducatif du territoire. Développer citoyenneté.
les
actions
intergénérationnelles,
au
service
de
la
Développer des lieux ou des occasions de débats afin de répondre au besoin de partage et d’expression et entretenir le lien social.
……………………………………….. L’ensemble des thématiques ayant été abordé, Pascal Faucheux, Président de Riom Communauté, clôture l’atelier en remerciant les personnes présentes pour leur participation.
Les principaux enjeux identifiés
Société : les enjeux les plus importants, pour vous Education
1 1.1 1.2
2
Analyser les besoins des jeunes publics en termes d’accompagnement et de soutien scolaire Insister sur l’importance de l’accompagnement des enfants en dehors des temps scolaires Favoriser la transversalité entre les différents acteurs de l’éducation du territoire pour, à terme, tendre vers un projet éducatif global, de la petite enfance à l’insertion professionnelle
Rendre plus attractive l’offre de formation secondaire du territoire
2.1
Créer une dynamique d’échange entre le monde du travail et celui de l’éducation
2.2
Privilégier la formation continue et l’alternance, plus particulièrement sur les thèmes de l’histoire, de l’artisanat et du tourisme
3 3.1 3.2 3.3
Développer l’offre de formation supérieure du territoire Créer une nouvelle offre de formation supérieure Faire valoir le positionnement géographique du territoire sur la plaque urbaine VichyRiom-Clermont - en matière de formation Se rapprocher des universités et des organismes de formation de la région pour identifier les manques et anticiper les futurs besoins
3.4
Améliorer la qualité d’accueil du territoire (pour y attirer des universitaires)
3.5
Valoriser les atouts du territoire dans le domaine de l’accueil de la petite enfance, des centres de loisirs, etc. Réorganiser et recentrer l’offre du territoire à destination de la jeunesse (pour y attirer des universitaires)
3.6
Créer du logement étudiant par la reconquête des logements vacants
4
Étudier l’opportunité de créer un centre d’e-learning sur le territoire
Culture
5
Renforcer les actions de valorisation et d’animation du Pays d’art et d’histoire
5.1
Améliorer la visibilité de l’offre culturelle du territoire
5.2
Harmoniser la signalétique des musées, salles de spectacles, etc., du territoire
5.3
Concevoir un événement culturel fédérateur
6 6.1 6.2
Créer des partenariats avec l’offre culturelle clermontoise Identifier les évènements culturels capables de fédérer l’ensemble du territoire et travailler à leur développement à l’échelle du Grand Clermont Mobiliser le monde associatif, afin que celui-ci soit porteur de projets de coopération avec les associations clermontoises
7
Développer une stratégie numérique capable de valoriser et de moderniser l’offre culturelle du territoire
8
Construire progressivement une politique culturelle commune
8.1
Spatialiser l’offre culturelle sur le territoire, afin d’en valoriser les diversités
Société Culture 8.2
Valoriser le patrimoine culturel immatériel du territoire et faire des habitants du territoire des acteurs de l’offre culturelle
8.3
Faciliter l’accès de tous à l'éducation artistique et culturelle
8.4
Définir les priorités du territoire en matière d'éducation à la culture, en identifiant notamment les besoins du bassin de vie en matière d’éducation musicale et artistique
8.5
Afin de rendre la culture plus accessible à tous, favoriser la médiation culturelle
8.6
Susciter des initiatives en matière de développement de la culture scientifique et technique
9 9.1 9.2 9.3
Renforcer l’offre culturelle à destination de la jeunesse Valoriser les équipements existants à destination de la jeunesse, en positionnant notamment le territoire sur la production de musiques nouvelles (le Couriat, résidences d’artistes, etc.) Favoriser les passerelles entre la culture et le sport et faire plus de place aux cultures urbaines Soutenir les projets et initiatives de la jeunesse et développer les échanges internationaux
Sport et jeunesse
10 10.1 10.2 10.3 10.4
Développer un projet sportif communautaire, vecteur de mobilisation et d’identification au territoire Au sein de la communauté, initier un dialogue afin de mieux coordonner les politiques sportives sur le territoire, et de définir, à termes, un projet sportif global pour le territoire Recenser les équipements sportifs existants, afin d’en optimiser l’utilisation et d’évaluer précisément les manques du territoire Mieux faire connaître les événements sportifs d’envergure qui sont organisés sur le territoire Dans le cadre du développement de l’offre sportive du territoire, renforcer la concertation avec les habitants
11 Répondre aux nouveaux besoins de la jeunesse 11.1
Moderniser la politique jeunesse du territoire, en liant sport et culture urbaine
11.2
Donner plus de visibilité aux structures existantes dédiées à la jeunesse
11.3
Utiliser les bâtiments libres pour répondre aux nouveaux besoins (lieux de rencontre, arts urbains, skate-parc, etc.)
Citoyenneté
12 12.1 12.2 12.3
Développer les vecteurs de lien social, notamment dans l’espace périurbain (associations, multiples ruraux, etc.) Développer des lieux ou des occasions de débats afin de répondre au besoin de partage et d’expression et entretenir le lien social Sensibiliser les jeunes à la citoyenneté, en s’appuyant sur l’ensemble des acteurs éducatif du territoire Développer les actions intergénérationnelles
